LES TURPITUDES D'UN MARIAGE P...

By QueenKimshy

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Mossane rencontre Abdourahmane par le plus grand des hasards. Née alors une passion fulgurante entre eux. Il... More

CHAPITRE 1
CHAPITRE 2
CHAPITRE 3
CHAPITRE 4
CHAPITRE 5
CHAPITRE 6
CHAPITRE 7
CHAPITRE 8
CHAPITRE 9
CHAPITRE 10
CHAPITRE 11
CHAPITRE 12
CHAPITRE 13
CHAPITRE 14
CHAPITRE 15
CHAPITRE 16
CHAPITRE 18
CHAPITRE 19
CHAPITRE 20
CHAPITRE 21
CHAPITRE 22
CHAPITRE 23
CHAPITRE 24
CHAPITRE 25
CHAPITRE 26
CHAPITRE 27
CHAPITRE 28
CHAPITRE 29
CHAPITRE 30
CHAPITRE 31
CHAPITRE 32
CHAPITRE 33
CHAPITRE 34
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AFTER 2
NOUVELLES HISTOIRES

CHAPITRE 17

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By QueenKimshy

AÏCHA NDIAYE

Je suis revenue pour reprendre ma place, ma vie, mon foyer, mon mari. Ce ne sera pas chose facile car j'ai bien vu que cette femme avait vraiment pris ses marques autant dans ma maison que chez mon mari.

Mais il faut impérativement que je retrouve ma chambre. Je ne compte pas le moindre du monde rester dans cette pièce exiguë. Ce sera la première étape après je vais m'occuper de cette garce. Je ne compte absolument pas habiter avec elle dans cette maison.

Je suis couchée et attends Abdou.

-que se passe t-il ? Pourquoi dorment-ils là ? Me demande t-il à peine le pieds posé dans la chambre et en voyant les enfants dormir sur le lit à côté de moi.

-je ne me retrouve plus ici. Ma chambre n'est plus ma chambre. Il y a une autre qui occupe ma maison et tu la laisses tout faire. Tu m'avais dit que j'allais être là dans cette chambre jusqu'à aujourd'hui. Je pensais qu'on allait régler le problème.

-Quel problème Aïcha ? Me répond t-il en se déshabillant.

-Je te l'ai dis, enchaina t-il, si elle ne te convient pas, déménage dans une autre. La chambre d'Amadou est toujours là où elle est et rien n'y a changé, donc il peut y dormir dés maintenant car Mossane l'a préparé. La plupart du temps quand il passait ses week-end ici il dormait là bas. Pour le berceau de la petite c'est toi-même qui l'avait amené avec toi. Dés demain je lui en achèterai un autre. Quant à la chambre à la quelle tu fais allusion Aïcha, je t'avais dit que si tu ne revenais pas j'allais amener Mossane ici et visiblement ça t'importait peu ou bien tu ne me prenais pas au sérieux ? Donc je pense que là-dessus, tu n'as rien à dire.

-maintenant, je suis là. Je veux retrouver ma chambre et ma place.

-pour la chambre Aïcha, je suis désolé mais je n'y ferai pas sortir Mossane. Tu peux choisir celle que tu veux, y'en a plein dans cette maison. Quant à « TA » place, je ne sais pas à quoi tu fais référence mais si tu penses avoir perdu TA place comme tu le dis, c'est à toi-même de faire en sorte de la retrouver. Et ce n'est pas une chose qu'on crie sur les toits.

-Abdou, cette chambre est la chambre principale, la plus spacieuse de la maison. Normalement elle me revient de droit, je suis la première. Toutes les autres chambres sont bien trop petites et je n'aime pas leurs salles de bain. Je refuse de rester dans celle là ni même une autre. Je veux ma chambre. La chambre d'Amadou y a une porte contiguë pour au cas où il se réveillerait la nuit. Et puis, tu m'avais dit qu'elle et moi n'habiterons pas dans la même maison, donc maintenant que je suis là...

-maintenant que tu es là quoi Aïcha ? M'interrompit-il. Ecoute moi très bien, je ne te le répéterai pas : Mossane ne va pas sortir de cette chambre. Je t'avais prévenu. Tu es partie de ton propre chef et tu es revenue de la même manière alors je pense que tu n'as aucun droit à réclamer surtout pas concernant des pièces. Essaie de t'adapter le plus rapidement à cette situation car je ne vais pas en reparler. Si tu veux, on peut faire des travaux pour la salle de bain et la chambre que tu voudras. Changé de meubles si tu veux mais oublie cette idée de retrouver cette chambre. Il se fait tard et demain, je dois aller travailler alors stp dormons, déjà que le lit est assez étroit comme ça, si je dois y ajouter autre chose ça ne va pas le faire, me dit-il en éteignant la lampe de chevet.

-c'est ce qu'on verra Abdou. Ça ne va pas se passer comme ça.

Et là monsieur s'est levé comme si quelque chose l'avait piqué sur le lit et a porté son pantalon et s'est dirigé vers la porte.

-où est ce que tu comptes aller comme ça Abdourahmane, lui dis-je en me levant aussi. N'essaie même pas.

Il se retourne et vient jusqu'à ma hauteur. Je recule parce qu'il me faisait peur avec son visage rouge de colère et surtout je n'avais pas envie de recevoir une autre gifle comme la dernière fois à l'hôpital.

Abdourahmane à vraiment changer depuis que cette garce est entrée dans sa vie.

-ferme la bon sang, il se fait tard ! me dit-il entre les dents.

J'attends qu'il sorte pour le suivre doucement. Je l'épie à travers l'entrebâillement de la porte et le vois taper à la porte de l'autre. Mais j'arrive pas à entendre ce qu'il dit. Quelques minutes aprés, elle lui tend quelque chose et il revient. Il n'est même pas entré dans la chambre.

Et j'ai eu honte de réagir comme ça. Je pensais qu'il y allait pour dormir et je me préparais déjà à aller faire un énorme scandale.

Je suis retournée me coucher sans broncher. Je n'ai pas dormi. Abdou non plus.

A 6 heures, je me suis levé, prenais une douche, priais et descendis en premier pour préparer le petit déjeuner. Je trouvais cette envahisseuse dans la cuisine en train de faire je ne sais quoi.

-normalement c'est à moi de préparer le petit déjeuner et les repas aussi car c'est mon tour. Alors je ne vois pas ce que tu fais là. Lui dis-je sans pour autant la saluer.

-bonjour Aïcha. Excuse moi et ne t'inquiète surtout pas pour ça.

Elle contourne la table et je la remplace de l'autre côté de la cuisine.

Abdou est descendu plus tard et quand il nous a dit bonjour, je lui ai répondis en affichant mon plus grand sourire. Ça avait suffit pour que cette grosse pouffe sorte de la cuisine.

Il ne pris qu'un café puis sortit pour aller au travail. De la cuisine je l'entendis appeler cette femme.

-Mossane, on y va.

Où est ce qu'elle va celle là et surtout accompagnée de Abdou ?

Je ne tardais pas à le savoir car une heure plus tard la bonne est arrivée et apparemment elle ne me connaissait pas. Elle me trouva assise au salon.

-bonjour

-bonjour. Tu es ?

-je suis Astou. Je travaille ici.

Elle est souriante et à l'air innocente.

-Aïcha.

Elle me regarde avec l'air de me demander « et alors ? ». Donc je le lui précise.

-je suis la femme de Abdou.

Elle semblait surprise.

-ah bon. D'accord.

Plus tard je la trouvais dans la cuisine prenant son petit déjeuner.

-dis moi Astou, Mossane elle est allée où ?

Et c'était la première fois que je prononçais son nom et j'étais obligée.

-au travail

Ben dis donc elle est pas bavarde du tout.

-ah bon ? Elle travaille où ?

Elle me regarde avec étonnement avant de me dire

-dans une clinique. Je ne sais pas où nak.

-ok. Et qui préparait le repas alors ?

-elle.

Ok donc elle ne doit pas travailler loin alors.

-bon prépare toi, tu vas m'aider à préparer le repas et avec les enfants aussi. Je suppose que tu les connais ? Ils dorment en ce moment mais à leur réveil, tu vas leur donner leur bain et le petit déjeuner.

-lolou bokoul ci sama ligeey deih. Mossane wakhoumako (cela ne fait pas partie de mon travail, Mossane ne m'en a pas parler)

Non mais elle est culottée celle là.

-et qu'est ce qu'elle t'a dit ?

-Rien du tout. Mais je ne m'occupe que de la maison et si je dois préparer le repas c'est juste pour le gardien et moi quand elle n'est pas là.

-et les enfants, qui s'en occupait ?

-Qui ? Amadou et Maman Coumba ? C'est Mossane et tonton Abdou eux même. Rarement moi, je ne fais que les surveiller.

-eh bien essaie d'inclure ce que je viens de te dire à ton travail à partir de maintenant et ne me réponds surtout pas.

Non mais ! Et ça prend ses aises dans ma maison.

MOSSANE SARR

Cette nuit a été très pénible pour moi. Je ne me souviens même plus de la dernière fois où j'ai aussi mal dormi, si même j'ai dormi. Vers 01 heure du matin Abdou est venu taper à la porte car il avait oublié son téléphone dans ma chambre mais il est resté sur le pas de la porte, il n'est même pas entré. Il avait besoin du réveil m'avait-il dit. D'habitude c'était moi son réveil les jours de travail car je me réveillais avant lui et préparais tout avant de le réveiller.

J'ai passé la nuit à imaginer qu'il faisait l'amour avec sa première et j'en ai même pleuré.

Cette nuit, j'ai compris qu'il fallait que j'apprenne à dormir seule certains jours, hors des bras et des caresses de mon mari.

Il fallait que j'apprenne à contrôler ma jalousie qui m'avait empêchée de dormir cette nuit.

Il fallait que j'apprenne à gérer cette situation le plus rapidement possible.

Cette situation que j'ai tant redoutée depuis l'époque où je n'étais pas encore mariée avec lui.

Je me demande si ça n'aurait pas été plus facile si ça avait été comme ça depuis le début et que surtout nous ne soyons pas sous le même toit.

Comme je n'ai pas dormi, je me suis réveillée très tôt et je suis descendue préparer le petit déjeuner. C'est alors qu'Aïcha m'y a trouvé, me disant que c'était à elle de le faire. Je ne voyais pas les choses comme ça mais bon elle a raison alors.

Etre deuxième femme implique le fait qu'il y ait des jours où je n'ai pas le droit de préparer le repas de mon mari.

Je ne le savais pas.

Je suis allée de l'autre côté de la cuisine et je me suis faite un thé en attendant qu'elle finisse.

Et là surprise, elle a versé tout ce que j'avais préparé à la poubelle.

A croire qu'elle pense que je veux l'empoisonner ou quoi.

Et ce qui me fait le plus mal, c'est qu'elle l'ait fait devant moi et en me regardant droit dans les yeux avec une expression de dégout au visage. Mais je me retiens de lui en parler, il se fait beaucoup trop tôt.

Abdou est descendu déjà habillé bien qu'il n'était pas encore l'heure d'aller au travail.

Dans la voiture, j'avais un peu de mal à tenir la conversation car je ne savais pas ce que je devais lui dire. Et lui aussi semblait tendu, comme hier soir dans la cuisine.

-tu as bien dormi dis moi, me demanda t-il.

-pas trop. Je me rends compte que c'était pas une bonne idée de prendre l'habitude d'être dorlotée et de dormir dans tes bras. Pire encore il faisait trop froid et j'avais pas ma couette « à deux oreilles » dis-je en faisant la moue. Mais je vais bientôt m'y faire, ne t'inquiète pas.

Il me caressa la joue affectueusement.

-mais non, bientôt ce petit être va venir te tenir compagnie mais seulement les jours où je ne serai pas là, me dit-il en me caressant le ventre.

Au travail, je n'ai pas été super concentré et heureusement je n'avais pas beaucoup de travail. Alors je suis rentrée plus tôt car j'avais besoin de me reposer.

Je trouve Aïcha au salon, habillée d'une magnifique robe en tissu brodé rose avec des garnitures super jolies. Elle était très élégante.

Il y avait aussi Coura, la voisine copine de Aïcha. Je fais pas attention à elle.

-bonjour Aïcha

-bonjour

J'embrassais les petits, montais prendre une douche et attendis que sa copine rentre pour redescendre car je voulais lui parler.

-Aïcha, on peut parler stp.

-je t'écoute.

-je voudrai te dire que je ne te considère pas comme une coépouse encore moins une rivale, mais plutôt comme une grande sœur. Tu es mon ainée et je compte être derrière toi pour tout concernant la maison. Aussi je tenais à m'excuser pour ce matin. C'était juste une incompréhension de ma part. Abdou veut que nous nous entendions et je pense que cela doit être chose facile. Il est vrai que nous avons le même mari mais au-delà de tout cela, nos enfants vont avoir le même père et si nous réussissons à nous entendre comme Nabou et Khady je pense que nos enfants auront l'impression d'avoir une seule mère. C'est ce genre de relation que je voudrais que nous ayons toi et moi. Et la meilleure façon serait de ne laisser personne s'immiscer entre nous, même pas Abdou. Pour la maison, je te laisse gérer et tes décisions seront les miennes, je te suivrai. Je veux que tout marche comme le veut Abdou. Ceci n'est rien mais je tenais à te faire ce cadeau.

Je lui tend le sachet contenant deux parfums : « la petite robe noire » et le « musc noir » de Narcisso ainsi des boucles d'oreille en or et un tissu getzner sur les conseils de maman quand je l'ai appelé pour lui demander la conduite à tenir par rapport a cette situation nouvelle.

J'avais déjà ces articles dans mes affaires. Les parfums étaient des cadeaux de la femme de mon frère, le tissu et le bijou c'était maman qui les avait achetés ainsi que d'autres quand je me mariais. Et ce que je lui ai dit était sincère en moi car il est vrai qu'il s'est passé des choses entre elle et moi, les messages et appels où elle m'injuriait, mais je suis disposée à repartir du bon pieds avec elle comme le veut Abdou.

Elle me regarde un long moment puis prend le sachet et y jette un bref coup d'œil.

-Rappelle moi ton nom encore stp ?

J'étais sidérée par sa question. Comment peut-elle prétendre oublier mon nom ?

Je réponds quand même.

-c'est Mossane.

-voilà Mossane. Ecoute moi très bien, je ne suis pas là pour devenir copine avec toi. Et ne t'inquiète pas, moi non plus je ne te considère pas comme une coépouse encore moins comme une rivale. Je ne te considère même pas comme une personne en fait. Tu es juste la traînée qui s'est immiscée dans ma vie et qui va vite dégager, plus vite que tu ne l'imagines même. Si tu veux qu'on fasse la paix, commence par débarrasser ma chambre puis ma maison sinon je te jure que tu verras que je ne blaguais pas quand je t'ai dit que tu allais regretter de t'être immiscée dans ma vie. Si je suis revenue ici, c'est bien pour une raison : récupérer mon mari et si je dis récupérer mon mari c'est que toi tu vas sortir de notre vie, à lui et à moi. Je ne veux pas de tes cadeaux ni rien venant de toi. Et fais en sorte que l'on ne soit jamais seule ensemble dans la même pièce car je ne supporte en rien. Il vaut mieux que les choses soit claires dés à présent pour ne pas avoir à jouer les hypocrites. Et surtout, ne me redis plus que je suis ton ainée. Diapalé ma rek, boulam todial. Rien qu'en regardant tes talons, on voit que dem nga ba nieuwat.

J'avais envie de rire tellement j'avais du mal à croire qu'elle puisse être aussi froide que cela.

Mais je devais au moins louer une chose, elle n'est pas hypocrite.

-ok Aïcha ! Indi na diam ngani doci dal ( je suis venue en paix mais tu n'en veux pas). Je ne te ferai pas le plaisir de te suivre dans tes histoires. Soudé ninga ko guissé nak naniou ci dem mais diapal ni li Abdourahmane beug man mom lay def. Diam leuh beug teih dinako dieufé ci keur gui (si tu vois les choses comme ça, on verra mais dis toi bien qu'Abdou veut la paix dans cette maison et je l'appliquerai)

-lolou iow la concerné ( cela ne concerne que toi)

Je me levais pour retourner en haut.

-hé hé ! Viens ramasser tes trucs là, je t'ai dit que je n'en voulais pas.

Je revenais sur mes pas, ramassais le sachet qu'elle avait jeté par terre puis montais.

Je n'ai jamais reçu pareille humiliation de ma vie.

Cette femme est d'une froideur mon Dieu. Mais elle n'aura pas ce qu'elle veut. Je ne répondrai pas à sa provocation.

Apres le diner, quand Abdou est monté, je suis allée la trouver dans la cuisine.

-Aïcha

Elle se retourne et me regarde comme pour dire « quoi encore ? ». Je prenais sur moi et lui dis ce qui m'amenait.

-je vais au travail et d'habitude ni Abdou ni moi ne prenons le déjeuner ici, du coup je ne prépare que le diner vu que c'est moi qui suis de tour. Donc j'espère que cela ne te dérange pas que la bonne cuisine ? Elle le fait très bien.

-voilà, puisqu'on en parle. Ce matin je lui ai demandé de m'aider et elle m'a tout simplement répondu que ce que je lui faisais faire ne faisait pas partie de son travail. Il vaut mieux dés à présent que tu lui expliques les choses, que nekoumafi diko sant ligeey mouy xol loumou wahalé am deet ( je ne suis pas là à supporter qu'elle me dise ce qui fait partie ou non de son travail) car je me fous royalement de qui la paie. Du moment qu'elle est dans MA maison, elle fait ce que moi je lui ordonne. Quand au fait que tu ne cuisines pas parce que soit disant tu travailles, je m'en fous carrément et ça tombe bien sakh, ton repas de l'autre jour était tout ce qu'il y avait de plus immonde.

Je tournais les talons, sachant que si je répondais, elle allait en faire un gros problème.

Le lendemain, à mon retour du travail, je trouve Aïcha toujours au salon. Je la saluais et elle me répondit par un « waw » au quel je ne fais vraiment pas attention.

Je m'attaqaeis directement au diner.

Une bonne grillade de dorades. J'en avais envie toute la semaine. Je finissais et montais prendre une douche. Juste à la sortie de la salle de bain, Abdou entre.

-on dirait que cela fait une éternité que je n'avais eu cette magnifique vue.

Il s'approcha alors de moi et me colla à lui, me huma le corps puis me prends les lèvres. Aussitôt, je sentis sa bosse se raidir dans son pantalon. Il entrepris de défaire le nœud de mon peignoir lorsque les enfants poussèrent la porte en criant

-papaaaaa

Et l'expression de son visage me fit exploser de rire. Il me chuchota à l'oreille.

-j'ai hâte d'être à ce soir.

Après nous sommes descendus retrouver Aïcha. Abdou essayait de tenir la conversation avec nous deux mais c'était difficile pour moi car à chaque fois que j'essayais de dire une chose, Aïcha me volait la parole. Lasse de cette situation, je décidais de servir le diner.

Et juste après, je montais suivie par Abdou mais aussi des enfants. Il fallait qu'il les dorlotent car on dirait qu'ils ne savaient pas où ils devaient dormir. Abdou les a ramené quand ils se sont endormis. J'en profitais pour me faire belle.

Je mis alors cette longue nuisette noire en dentelle que m'avait offert mon trio et qui dévoilait tout mon corps. Elle était juste attachée au niveau des seins. Je rajoute quelques petites ceintures de perles en cristal sur mes reins et me parfumais légèrement.

Abdou me fit un sourire et un regard coquin qui en disait long sur la nuit qu'on allait passé.

Il s'approcha alors de moi, me caressa les seins à travers la dentelle de ma robe de chambre avant de se pencher sur moi.

-c'est doux me dit-il d'une voix complétement changée.

Je l'embrassais d'une manière qui en disait long aussi sur l'état d'excitation dans lequel sa voix m'avait mis.

Ma main dans son pantalon, je sentis à quel point il était dur et ça m'a fait mouillée comme jamais. Très vite il se débarrassa de ses habits et je m'abaissai, lui abaissai son caleçon avant de prendre son membre entre mes mains.

-hum, tu m'as manqué petit bonhomme, soufflai-je.

-allez prends le stp, s'impatienta t-il.

Je le mis dans ma bouche comme si c'était une barre glacé et la léchais délicatement avec ma langue.

Abdou poussa un long soupir puis mis ses mains sur ma tête pour me dire d'accélérer.

Je le mis jusqu'au fond de ma gorge avant de le retirer. Il poussa un énorme gémissement avant de bascuer sur le lit en s'asseyant et me tira avec lui.

Je repris automatiquement son membre dans ma bouche en y allant de plus belle. Il se pencha sur le coté pour ne pas me gêner puis je sentis ses doigts aller et venir en moi.

Je ne pouvais plus me concentrer sur ce que je faisais alors il me prit, me coucha sur le lit, écarta mes jambes et me regarda d'un regard plein de désir.

Il plongea ensuite sa tête entre mes cuisses et là, à mon tour je lui pris la tête entre les mains en le caressant.

Il se releva au moment où je perdais totalement mes moyens et puis me retourna au milieu du lit. Je le voyais à travers le miroir de la coiffeuse. Il mit ses mets sur mes hanches en jouant avec mes perles

-stp, ne me fait pas languir, lui di-je la.

Alors là, je le sentis me pénétrer tout doucement.

Ce fut doux.

Après il a commencé à y aller de plus en plus belle. Il me donnait des coups de reins à me couper le souffle. De temps à autre, il ralentissait, me titillait les tétons ou me caressait le bouton. Puis il se releva et me dit

-aller tourne toi, ça ne fait que commencer.

Je me mis sur le côté de sorte qu'il puisse mettre une de ses jambes repliée sur mon ventre en me pénétrant, ma position préférée car là, il pouvait me pilonner comme je le voulais, me titiller les tétons ou les sucer, me caresser le bouton et je pouvais onduler mes reins et participer et lui titiller les tétons. Je sentais son membre jusqu'à la garde

Et dans cette position, on ne tarda pas à aller au septième ciel parce qu'il était en train de me dire de ces mots en me regardant avec un regard qui me mettait dans tous mes états...

Avec Abdou, j'ai appris à aimer les deux extrémités du sexe.

Autant, je pouvais rire ou pleurer quand il était doux. Autant je pouvais crier, griffer, insulter, mordre lorsque c'était hard... et là, on était à cheval entre les deux.

Ce fut tout aussi intense le lendemain.

Mais deux jours plus tard, je me mettais à nouveau à l'évidence que la polygamie avait ses revers. Des revers douloureux...

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