Le Griffeur leur fit face, alerté par leurs hurlements, et se dressa sur ses pattes de fer, rugissant et mugissant comme l'animal qu'il était, son cri rauque et dissonant faisant trembler les os et les entrailles des adolescents. Il secoua son corps mécanique et se rua vers eux, ouvrant sa gueule bardée de dents jaunâtres.
Les Blocards ne reculèrent pas, et, d'un même cri et d'un même geste, ils brandirent leur perche vers leur adversaire, en fonçant sur la Griffeur. Lorsqu'ils furent assez prêts, ils firent passer la bête par-dessus le groupe en le faisant basculer avec leurs perches. Les adolescents se retrouvèrent du côté de la sortie, chancelants, et le Griffeur, derrière eux, redoublant de fureur après s'être fait avoir ainsi.
- Allez ! Tout l'monde ! hurla Minho.
Les adolescents se redressèrent et se jetèrent vers l'affreuse créature en hurlant de plus belle. Le Griffeur se tourna vers eux en rugissant furieusement, son haleine de sang et de rouille attrapant les Blocards à la gorge. Tous se livrèrent à une véritable lutte pour propulser le Griffeur dans le vide pendant que Teresa et Chuck restaient en retrait, tentant de protéger la clé.
- POUSSEZ-LE ! lança Thomas.
A ces mots, le Griffeur jeta sa patte métallique parmi les adolescents, qui durent se baisser pour l'éviter, et ils tombèrent tous à terre. Sans crier gare et d'un seul coup, la bête balança sa queue et se saisit d'un des Torcheurs avec sa pince pour le jeter dans le fossé, le cri de l'adolescent résonnant quelques instants avant de s'évanouir dans le silence. Le premier de leurs camarades perdus. Et sans doute pas le dernier. Un moment de flottement se fit observer chez les Blocards. Un seul. Une fraction de seconde durant laquelle ils sentirent leur courage vaciller, immobilisés au sol. Et le Griffeur saisit sa chance.
La créature de fer et de chair planta en rugissant ses pattes dans le sol et Teresa, qui avait échappé de justesse à l'appendice répugnant, grogna de rage et, d'un coup de machette, trancha la pince pour faire tomber le Griffeur, privé d'un de ses appuis. Elle n'avait pas vu que Chuck se trouvait si près d'elle, et, sans le vouloir, elle envoya en l'air la précieuse clé, arrachée des mains du jeune Blocard. Elle alla retomber plusieurs mètres plus loin, a une cinquantaine de centimètres du vide... pour continuer de rouler vers le fossé. Le cœur de Chuck fit une embardée dans sa poitrine.
- La clé ! s'exclama-t-il en se précipitant vers l'objet.
- CHUCK ! fit Teresa en se levant pour courir à sa suite. ATTRAPE-LA, VITE !
Chuck se jeta en avant, droit sur la précieuse clé, pendant que les autres Blocards continuaient de livrer bataille. Il saisit l'objet de fer au moment où il tombait dans le vide, et il se retrouva à moitié dans le fossé. Et ce qu'il vit arrêta son cœur pour un court instant.
Un autre Griffeur montait vers lui, s'accrochant à la paroi de pierre en hurlant et grognant.
- Là, j'suis mal, bredouilla Chuck.
Il manqua de tomber la tête la première quand Teresa le tira en arrière par son t-shirt, lui évitant une mort certaine.
- C'est bon, Chuck, j'te tiens ! lui lança-t-elle.
- Remonte-moi ! s'écria le jeune Blocard.
Les adolescents étaient toujours aux prises avec le premier Griffeur, tentant désespérément de le faire tomber dans le gouffre. La bête se débattait avec fureur, rugissait, hurlait à leur figure.
- ALLEZ !
- Tombe, saloperie ! rugit Hélena.
- Continuez ! encouragea Thomas.
- POUSSEZ-LE ! s'égosilla Newt.
- Mais il va tomber, oui ?! enragea Minho en redoublant d'efforts.
En conjuguant leur force, ils parvinrent, enfin, à faire tomber le Giffeur. Il s'accrocha durant un court instant à la paroi du fossé, mais glissa et fut bien vite englouti par les ténèbres du vide, son cri résonnant en écho jusqu'aux Blocards essoufflés. Ils suivirent la bête du regard pendant une fraction de seconde, avant de prendre conscience du nouveau danger qui se jetait dans leur direction.
Ils n'eurent pas le droit à un seul moment de répit. Chuck et Teresa se ruaient vers eux en hurlant, suivis par l'autre Griffeur, qui s'extirpait des profondeurs du gouffre pour leur mugir sa rage au visage.
- Dépêche-toi ! hurla Teresa à Chuck. AAAH !
Elle ne put retenir ce cri à la vue d'un Griffeur de plus qui remontait le gouffre sans fond et assaillait la plateforme, s'imposant devant elle comme une calamité de plus. Deux Griffeurs. Deux Griffeurs les prenaient en chasse, déterminés à les tuer. Et ils avaient eu toutes les peines du monde à en mettre un hors d'état de nuire.
- Chuck ! appela Thomas.
Teresa et Chuck accoururent vers le passage, derrière la ligne de front matérialisée par leurs camarades. Les Blocards luttaient avec la force du désespoir, hurlant de terreur et d'efforts. Les deux Griffeurs tentaient de percer leur maigre bataillon, faisaient claquer leurs pinces, cingler leurs aiguillons, rugissaient leur rage et leur haine animale. Les adolescents tenaient tant bien que mal face à ces bêtes immondes, les poussaient avec leur perche, les menaçaient de leurs machettes, mais ils n'étaient pas idiots : ils ne pourraient plus résister plus de quelques instants. Ils étaient trop faibles pour vaincre ces mastodontes de matière organique et de parcelles de métal.
Teresa et Chuck se stoppèrent nets devant le passage, et la clé stridula brièvement entre les mains potelées du jeune Blocard.
- Ça marche ! jubila-t-il pendant que le premier bloc de pierre s'élevait devant eux.
Teresa se retourna et jeta un regard terrorisé aux Blocards.
- ALLEZ, TERESA ! lui cria Thomas.
La fille et Chuck coururent dans le couloir, qui était à présent entièrement ouvert. Ils devaient faire vite !
- C'est bon, on reste ensemble, on reste ensemble ! lança le brun aux Blocards, qui reculaient leur front vers l'intérieur du passage.
- Reculez ! ordonna Minho.
Les deux Griffeurs étaient à présent plus proches l'un de l'autre, dans l'étroit couloir, et ils étaient plus facile à maîtriser. Ils venaient de gagner de précieuses secondes. A Teresa et Chuck de les utiliser correctement.
Les deux adolescents se précipitèrent au fond du passage, croyant trouver une porte, un portail, n'importe quoi, mais ils tombèrent sur une plaque de métal immobile.
- Comment on ouvre ce truc ?! hurla Teresa en frappant la paroi de fer, paniquée.
Les Blocards résistaient, ils faisaient tout leur possible, donnaient tout ce qu'ils avaient pour tenir tête aux Griffeurs, mais ils fatiguaient, et ils avaient peur. Jeff se jeta en avant, vers le Griffeur, qui lui arracha sa perche, le saisit avec sa pince et le jeta dans le vide sans pitié. Les Blocards s'immobilisèrent au son du cri de leur ami.
- JEEEEEEFF ! s'égosilla Winston, qui venait de perdre son plus proche compagnon.
- Ça s'ouvre pas ! enragea Teresa.
Ladite plaque de fer s'ouvrit, dévoilant une sorte de tunnel, un passage circulaire dans lequel Teresa et Chuck s'engagèrent immédiatement. Au fond de ce court tunnel, un cercle de lumière rouge s'alluma contre la paroi. Un disque écarlate parcourut de couloirs, de traits, de lignes, d'angles... Le plan du Labyrinthe. Et des chiffres, chacun associé à l'un des huit cercles concentriques. Un 8, un 7, un 6, un 5, un 4, un 3, un 2 et un 1. Teresa et Chuck fixèrent, hagards, le disque du Labyrinthe, totalement déboussolés. La fille réfléchit à toute vitesse, tentant de comprendre ce qui se passait. Et elle comprit. Elle se jeta en arrière et se tourna vers les Blocards.
- THOMAS ! Y'a un code ! hurla-t-elle. Y'a huit chiffres à mettre !
Le brun fit fonctionner ses neurones tout en continuant de repousser les Griffeurs de toutes ses forces et, immédiatement, il sut ce qu'il fallait répondre.
- Les huit Sections du Labyrinthe, murmura-t-il. Eh ! Minho ! s'écria-t-il en se tournant vers le Coureur, immédiatement sur sa droite. C'est quoi, la séquence ?!
- Quoi ?! fit Minho.
- L'ordre d'ouverture des portes du Labyrinthe, des Sections Extérieures ! Hurla Hélena qui venait de comprendre.
- 7 ! Répondît en criant Minho.
Teresa se retourna instantanément vers l'écran et appuya sur le disque qui portait le chiffre 7. Le numéro s'afficha en blanc au-dessus du disque.
- 1 !
La fille toucha le cercle annoncé, et la suite numérique s'allongea.
- 5 ! lança Minho par-dessus son épaule. 2 ! Heu... 6 !
- OH, PUTAIN ! s'écria Newt, qui avait levé les yeux.
Ils étaient entre deux des trois portes de pierre du passage. Et, au-dessus d'eux, un Griffeur glissait dans le trou pratiqué entre les deux blocs de pierre, hurlait en ouvrant sa gueule aux relents de rouille et de sang. Les Blocards reculèrent jusqu'au fond du couloir, mais Minho avait été trop lent.
Le Griffeur tomba droit sur le Coureur, Minho s'écroula sur le dos, sa perche tenue fermement devant son visage, entre les dents pourries du Griffeur, dans le vain espoir de le repousser. Les Blocards reculèrent, leurs armes brandies devant eux.
- J'vais lâcher ! hurla-t-il en gémissant de douleur.
Hélena n'hésita pas une seconde de plus. Elle leva sa machette et l'abattit en rugissant sur la tête du Griffeur, qui chancela, et elle frappa dans ce qui semblait être son cou. La bête se redressa, criant de douleur, un liquide verdâtre et épais coulant de la plaie nouvellement infligée. L'Asiatique se redressa sur les fesses et se traîna aussi vite qu'il le pouvait vers les autres adolescents, à deux doigts de la crise cardiaque. Mais la Medjack n'avait toujours pas bougée. Et les Griffeurs étaient plus rapides.
- HÉLENA ! s'exclama Thomas.
Le Griffeur saisit la Medjack par la jambe avec sa pince et la tira en arrière. Elle ne put étouffer le cri de surprise qui explosa dans sa gorge et elle fut traînée au sol, entraînée loin des Blocards. L'air fut expulsé hors de ses poumons, et elle ne put opposer aucune résistance à la créature qui la tirait loin des adolescents.
Newt entendit une alarme se déclencher dans son cerveau. Hélena était en danger. Et on l'emmenait loin d'eux, loin de lui. Une panique sans nom le gagna instantanément.
- HÉLENA! NON ! fit-il.
- HÉLENAAAA ! s'exclama Thomas, brûlant de rage et de peur à l'idée de perdre la jeune fille.
- Minho ! Les chiffres, allez ! appela Chuck.
Teresa appuya sur le sixième cercle, comme Minho le lui avait crié. Thomas et Newt voulurent s'élancer vers le Griffeur qui leur arrachait Hélena, mais les deux autres les tenaient toujours en échec et empêchait le groupe d'avancer.
La Medjack se débattait avec fureur, elle donnait des coups de pieds au Griffeur, mais il ne cillait pas et la tirait toujours plus loin, et elle ne faisait que se blesser la jambe plus encore. Ils étaient pratiquement à la moitié de la plateforme bordée de vide, et s'approchaient encore des Lames. Hélena gémit de rage et redoubla d'animosité.
- 6 ! reprit Minho.
- Tu me l'as déjà dit ! Le suivant ! rétorqua Teresa.
- ATTENDEZ, BORDEL ! hurla le brun.
- Minho ! Les derniers chiffres ! Vite ! supplia Chuck, les deux autres Griffeurs s'avançant toujours plus rapidement vers eux.
- 4 !
- ON PART PAS SANS HÉLENA ! répliqua Newt, refusant de sortir du Labyrinthe sans elle.
C'était inimaginable. Sortir de cet enfer sans Hélena était impossible. Ils avaient tous lutté, ensemble, pour s'extirper or de cet enfer. Elle l'avait exhorté à continuer à se battre. Elle ne pouvait pas rester là, pendant qu'eux allaient à l'extérieur. Peu importe ce qu'ils y trouveraient. Newt sentait, il savait qu'il n'aurait pas d'avenir si elle n'était pas à ses côtés.
Personne ne pouvait l'abandonner car elle, elle aurait abandonnée personne.
Hélena leva son bras avec toutes les difficultés du monde et frappa d'un grand coup de machette sur la pince du Griffeur, qui lacérait toujours son mollet. Le Griffeur relâcha l'étreinte de sa pince autour de la jambe d'Hélena. La jeune fille saisit sa chance, se releva et se retourna. Elle voulut se mettre à courir. Sa volonté aurait pu briser des murs. Mais sa jambe céda sous son poids. Elle saignait abondamment. Une douleur cuisante montait de son mollet pour remonter dans tout son corps, incendiait chaque fibre de ses muscles.
- MAGNE-TOI, BORDEL ! rugit Minho. LÈVE-TOI ! MAINTENANT !
Hélena mit tout son courage dans une première foulée, mais elle retomba aussi sec. Un gémissement sonore monta des profondeurs de sa gorge. Le Griffeur dont la patte avait été tranchée continuait de se convulser sous la douleur, il ne semblait accorder plus aucune importance à sa victime.
- HÉLENA ! COOOURS ! lui lança Thomas.
- Allez ! hurla Winston.
- Cours, vite ! l'encouragea Poêle-à-Frire.
La jeune fille les entendait, bien sûr qu'elle les entendait, mais elle n'arrivait pas à bouger. Elle essayait de se lever, mais elle ne réussissait qu'à se traîner sur quelques mètres, laissant dans son sillage une large bande de sang frais.
Elle n'allait pas pouvoir le faire. Et les Blocards n'arriveraient plus à repousser les Griffeurs très longtemps. C'était foutu. Elle n'y arriverait jamais. Ce n'était même pas la peine qu'elle se lève.
- Tenez bon ! hurla l'un des Blocards, encore et toujours face aux Griffeurs.
- Poussez-les !
- Les derniers chiffres ! Les derniers chiffres, Minho ! appela Teresa.
Hélena était incapable de bouger. Le mieux était encore qu'ils partent sans elle, pour sauver leur peau. Elle avait tenu bon pendant deux ans. Elle s'était battue pendant deux ans. Et, là, elle craquait. Jamais elle ne s'était sentie aussi vide d'espoir, aussi faible et aussi incapable que maintenant. Hélena laissa retomber sa tête sur la pierre froide et se mit à sangloter.
Loin devant elle, Newt la vit tomber. Il l'aperçut, à terre, anéantie. En train de baisser les bras. Comme il l'avait fait, lui, des mois plus tôt. Une flamme s'alluma dans son cœur et brûla dans tout son être, brasier ardent. Il l'aimait tant. Et il lui devait tellement. Il ne pouvait pas, il n'avait pas le droit de la laisser tomber.
C'était à son tour de l'aider à se relever.
- LENNY! TU PEUX L'FAIRE ! lui hurla Newt. TU PEUX L'FAIRE ! J'AI CONFIANCE EN TOI ! LÈVE-TOI ! COURS ! COURS !
Hélena leva la tête, réagissant à ce surnom qui l'avait tant réconforté autrefois et la jambe en feu. Ces quelques mots suffirent à lui coller une gifle cinglante.
Ils luttaient tous. Ils luttaient pour sortir. Ils tenaient tête à ces bêtes qui les empêchaient d'atteindre leur but, ces créatures qui les tétanisaient la veille encore. Newt lui-même continuait à croire en leur réussite. Il croyait en elle. Il lui faisait confiance.
Et elle avait osé penser abandonner ? Comment avait-elle pu leur faire ça ?
Quelque chose s'alluma en elle. L'espoir. La confiance.
Hélena grogna de rage et de détermination. Elle poussa de toutes ses forces sur ses bras, se redressa et chancela. Sa jambe ne la soutenait plus. La Coureuse redoubla d'effort et se mit à trottiner vers le passage. La douleur engourdit ses muscles et ses nerfs, si bien qu'elle ne sentait presque plus aucune souffrance. Elle accéléra. Encore.
Hélena accéléra toujours plus. Elle retrouva enfin sa vitesse de pointe. Celle qui faisait danser ses cheveux derrière elle. Celle qui envoyait des secousses dans ses hanches et qui faisait trembler ses jambes. Celle qui avait failli la perdre, le jour de son arrivée au Bloc, quand elle s'était ruée vers les Portes en pensant qu'il s'agissait d'une sortie.
Les Blocards repoussèrent les Griffeurs, ils reculaient vers le tunnel, où Teresa et Chuck attendaient toujours les deux derniers chiffres. Ils étaient au bout de leurs forces. Ils ne tiendrait pas plus de quelques secondes.
Hélena arriva enfin au niveau des deux Griffeurs. Les adolescents firent de leur mieux pour écarter les deux bêtes furieuses. La Medjack s'élança dans le mince interstice, la seule fenêtre d'action qu'elle aurait... et elle retomba parmi les Blocards. Thomas et Newt la saisirent chacun par un bras et la forcèrent à se relever.
- ALLEZ-Y ! s'écria le brun. MINHO ! LA FIN DE LA SÉQUENCE !
- On y est presque ! Battez-vous ! hurla Newt.
Les Blocards reculèrent, et s'engouffrèrent dans le tunnel. Newt tira Hélena vers lui, son dos plaqué contre son torse, la traînant à moitié vers le passage circulaire.
- 8 ! 3 ! hurla l'Asiatique. Vous les avez tous ?!
Teresa appuya sur les deux derniers cercles. Les cercles rouges devinrent verts, et les chiffres disparurent pour laisser apparaître le mot : « COMPLETE ».
- OUI !
Les trois portes de pierre s'abattirent violemment au sol, l'une après l'autre. Les Blocards, stupéfaits et épuisés, virent l'un des deux Griffeurs se faire enfermer entre deux plaques. Le dernier, le plus proche, se rua vers eux, et Thomas lui lança sa perche dans la tête. L'extrêmité du bout de bois se planta dans l'œil de la créature, qui se contorsionna de douleur et se fit écraser par le dernier rempart de pierre. Son sang verdâtre et puant éclaboussa le sol et les adolescents reculèrent tous en étouffant des cris de dégoûts et de stupeur. Minho eut à peine le temps de pousser un cri de victoire que le passage circulaire se ferma, les plongeant dans le noir le plus complet.