Lizbeth : L'appel à l'amour (...

By NadegeFil

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Lizbeth avait tout pour être heureuse. Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Lorsqu'un individu pénètre dans sa... More

Prologue
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 21
Épilogue

Chapitre 20

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By NadegeFil


Lizbeth avait dormi une partie de la journée, exténuée par sa tentative d'évasion. Sa main lui faisait mal, alors elle se réveillait sans cesse en sursautant pour se rendormir le temps une demi-heure.

Jacob, quant à lui, avait averti ses amis, Alex et Karl, de son projet d'expédition dans la ville au pied de la montagne. Son père, le directeur de l'école, devait ignorer son intention, car il n'aurait pas été d'accord. Jacob était sûr que c'était une bonne idée. De cette façon, Lizbeth admettrait une bonne fois pour toutes qu'elle était à sa place avec lui.

La jeune fille se réveilla en fin d'après-midi, mais était de très mauvaise humeur. Elle en voulait énormément à Jacob pour son kidnapping et ses mensonges. Ce dernier essaya de s'expliquer, mais elle ne voulut rien entendre.

Peu de temps après le repas du soir, Alex et Karl arrivèrent.

Ils étaient assez sympathiques. Lizbeth avait appris à les connaître au courant des derniers jours puisqu'elle n'avait pas cessé de suivre Jacob, qui avait insisté pour qu'elle se joigne à lui et ses amis. Elle s'asseyait même avec eux à la cafétéria. Ils étaient vraiment drôles et faisaient sans cesse des conneries, comme embêter les professeurs. Leur dernier exploit consistait à avoir mis de la pâte à dent dans le café de Mme Jonh's. L'école en avait parlé pendant une semaine, surtout parce qu'elle avait craché son café partout sur le tableau.

- On ne pourra pas se servir de l'hélicoptère, je n'ai pas encore mon permis, avisa Karl.

Ils restèrent silencieux en essayant de trouver une solution.

- Pourquoi ne pas prendre le chemin secret ? interrogea Alex.

- Parce que, justement, il est secret. Personne ne le connait.

- Moi si, fit Jacob avec un petit sourire malicieux.

- Pourquoi ne l'as-tu pas dit avant ? grogna Karl.

- Parce que je voulais être le seul à le connaitre. Le seul petit hic, c'est que nous devrons bander les yeux de Lizbeth.

Celle-ci ouvrit la bouche pour parler, offusquée.

- Simple mesure de précaution, précisa Jacob. Imagine que tu décides de rester là-bas. Tu pourrais dire aux tiens comment venir nous attaquer et je ne préfère pas.

Il avait totalement raison.

- On part dans cinq minutes.

Le chemin qu'ils avaient décidé d'emprunter était assez à pic et descendait en zigzaguant. Lizbeth suivait les garçons pour qu'ils la rattrapent en cas de chute. Sa main blessée l'empêchait de bien s'agripper et elle manqua par deux fois de perdre pied. Jacob la rattrapa au bon moment.

Le corps chaud du garçon collé contre le sien la fit soupirer d'aise, mais elle se reprit vite et garda ses distances par la suite. De toute façon, dans moins de deux heures, ils se sépareraient et ne se reverraient plus jamais.

Ils arrivèrent enfin dans la ville de Lizbeth. Celle-ci était super contente et excitée à l'idée de retourner chez elle. Elle avait hâte de raconter sa mésaventure à ses parents. Peut-être qu'entre-temps, le fait qu'elle ait disparu leur avait fait réaliser qu'ils tenaient à elle et qu'ils s'occuperaient plus d'elle.

Alors qu'ils arrivaient devant sa maison, Jacob proposa d'entrer par derrière. Il y a avait une porte-patio qui leur permettrait de ne pas faire trop de bruit. Lizbeth apercevait des ombres dans la cuisine, signe que sa famille était encore debout. Seul Jim devait être couché à cette heure.

Karl et Alex restèrent à l'extérieur de la maison pour surveiller en cas de problèmes tandis que Jacob et Lizbeth pénétrèrent à l'intérieur. La porte arrière n'était jamais verrouillée.

Ils avancèrent silencieusement dans le corridor et se dirigèrent vers les voix provenant de la salle à manger. Il avait l'air d'y avoir plusieurs personnes. Ses parents avaient dû inviter des amis à dîner.

La porte de la chambre de la jeune fille était entrouverte et elle y jeta un regard afin de vérifier si ses parents avaient tout remis en place. Quelle ne fut pas sa surprise de constater que tous ses effets avaient disparu pour laisser place à...une salle de jeux !

- Mais où sont mes choses ? murmura Lizbeth, ne comprenant rien.

Jacob lui jeta un regard désolé.

- Ils ont peut-être déplacé ma chambre puisque je ne suis plus là, se dit Lizbeth.

- Ouais, c'est ça, ironisa le jeune homme. Ils ont dû les empaqueter et envoyer le tout au sous-sol ou dans le grenier.

Elle lui jeta un regard noir tout en sortant de la pièce qui lui servait jadis de chambre. Plus ils approchaient de la salle à manger, plus Lizbeth sentait que quelque chose clochait. Où étaient passés les photos d'elles ? Il n'y en avait jamais eu beaucoup, mais elles avaient toutes disparu pour laisser placer à des photos de son petit frère.

- On dirait que tu n'as jamais habité ici, fit Jacob en en rajoutant une couche. Es-tu sûre que nous ne nous sommes pas trompés de maison ?

- Crétin ! lui lança-t-elle, toujours à voix basse.

Ils parvinrent enfin au bout du couloir et Lizbeth tendit l'oreille.

- Votre dîner était succulent, fit une voix qu'elle ne reconnut pas.

- Merci, répondit sa mère. Nous avons passé l'après-midi à cuisiner, mais ça en valait la peine.

- Vous ne vous ennuyez pas trop de votre fille ? demanda une voix de femme.

- À vrai dire, depuis qu'elle a fugué, nous avons fait une grand ménage et nous nous sommes rendus compte qu'elle devait être mieux là où elle était. Après tout, elle n'était pas désirée.

Lizbeth, abasourdie, ouvrit la bouche d'horreur. Elle savait que ses parents ne l'avaient jamais appréciée à sa juste valeur, mais de là à dire qu'ils se fichaient de sa disparition, c'était le comble du comble.

- Vous n'êtes que des monstres, hurla-t-elle en se montrant enfin.

Les quatre personnes qui se trouvaient dans la salle à manger sursautèrent tous en même temps.

- Vous n'êtes pas dignes d'être mes parents, ajouta-t-elle avec une moue dégoûtée. De vrais parents ne diraient jamais une telle chose de leur fille. Je vous exècre !

Sa mère se leva alors de table.

- Comment es-tu entrée ? demanda-t-elle.

La seule chose qu'elle avait retenue, c'était que sa fille non désirée était entrée sans qu'elle ne s'en aperçoive.

- Vous devriez mieux verrouiller vos portes, dit alors Jacob, à moins que vous ne vouliez que nous kidnappions également votre fils.

Là, ses parents réagirent et leur visage montra leur effroi.

- Lily ! s'exclama alors une voix qui les sortit de leur torpeur.

Jim venait de débouler dans la pièce vêtu de son pyjama avec des dinosaures. Il sauta sur sa sœur et l'enlaça.

- Je savais que tu reviendrais, dit-il d'une voix toute joyeuse.

- Jim, ne t'approche pas d'elle, l'avertit sa mère.

- Mais pourquoi, maman ? demanda le garçon.

- Elle a changé. Elle est devenue l'une des leurs.

Jim recula, effrayé, et cela brisa le cœur de Lizbeth. Même son petit frère la rejetait.

- Partons, Jacob, dit-elle enfin. Je n'ai plus rien à faire ici.

Des chaises tombèrent alors sur le sol. Les invités de ses parents s'étaient à leur tour levés, la bouche grande ouverte.

- Jacob ! s'exclama la femme. C'est toi ?

- Oui, qui êtes-vous ? demanda-t-il sèchement.

- Tes parents, répondit un homme qui lui ressemblait étrangement.

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