Juste Une Dernière Fois

By marian621

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Ne dis-t-on pas qu'un père est le premier amour d'une fille ? Alors que se passe-t-il lorsque ce n'est pas le... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Information
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Important
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 45.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 59.
Chapitre 60.
Chapitre 61.
Chapitre 62.
Chapitre 63.
Chapitre 64.
Chapitre 65.
Chapitre 67.
Chapitre 68.
Chapitre 69.
Chapitre 70.
Chapitre 71.
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Chapitre 80.
Chapitre 81.
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Ce n'est pas un chapitre
Chapitre 83.
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Chapitre 85.
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Chapitre 87.
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Chapitre 89.
Chapitre 90.
Chapitre 91.
Chapitre 92.
Chapitre 93.
Chapitre 94.
Chapitre 95.
Chapitre 96.
Chapitre 97.
Chapitre 98.
Chapitre 99.
Chapitre 100.
Chapitre 101.
Chapitre 102.

Chapitre 66.

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By marian621

Je veux des commentaires!!!

___________________

- Non ! Essaie plutôt celle-là !

- James ! Me plaignis-je lasse. Ça fait une heure que je fais des allers-retours en cabine ! Je trouve ce tailleur très bien, moi ?

- Pas moi ! Ne discute pas et vas te changer !

Je grognai dans ma gorge mécontente et trainai les pieds jusqu'en cabine. C'est sûr, le métier de mannequin n'est pas fait pour moi !

J'essayai le vêtement que m'avait donné James. C'était une robe trapèze sans manche de couleur automne, elle était simple, chic et classe. Je l'aimais bien... en fait, comme tous les autres choix de James, il faut avouer qu'il avait très bon goût.

Une fois habillée, j'inspirai profondément avant de sortir de la cabine, j'appréhendais la réaction de James. S'il me disait encore une fois de retourner en cabine, je jure que je sortirai de cette boutique en sous vêtement !

Vraiment ? Me demanda ma tête un sourire en coin.

Non. Lui répondis-je sèchement. C'est une façon de parler, dirait-on.

- Parfait ! Fit son seul mot.

Je clignai des yeux plusieurs fois, ne croyant pas que cet adjectif fut sorti de sa bouche. Je compris quelques secondes plus tard et j'expirai soulagée. Il se leva et alla au rayon chaussure et maroquinerie tandis que moi, je restai devant une glace essayant de comprendre ce que cette robe avait de plus que les autres.

Il revint quelques minutes plus tard, avec des accessoires dans une main et des cartons de chaussures dans une autre. Et ce fut réparti, pour de longues minutes d'essayages. J'avais l'impression d'être sa poupée et de peu, il m'aurait proposé de me maquiller.

- Non tu n'en as pas besoin. Tu es encore plus belle au naturel... Me complimenta-t-il en me caressant sensuellement la joue. De plus, sans maquillage, il m'est encore plus facile de t'embrasser ...

Et sans prévenir, il captura délicatement mes lèvres en un doux et bref baiser.

- ... sans risquer d'avoir du rouge à lèvres un peu partout. Termina-t-il en me faisant un clin d'œil.

Il alla à la caisse et régla les courses. Je restai un moment sur place pour tenter de calmer les battements de mon cœur. Je détestais et j'adorais ces baisers à la fois, car j'en devenais addict. Et nous savons tous que ce n'est pas bon signe pour moi...

Une fois tout réglé, je sortis de la boutique escortée par mon nouveau styliste en chef. J'en devenais presque rouge devant la malice dans le regard des autres femmes de la boutique. Se faire habillée par un homme dans une boutique de femmes, il faut avouer que c'est quelques peu gênant.

Une fois dehors, James m'aida à m'installer dans sa voiture et après avoir pris place à son tour, il réveilla férocement le moteur me faisant ainsi comprendre que nous irions une fois de plus très vite.

En quelques minutes seulement, nous étions devant le building du Luxury Hamilton Cars. J'eus que quelques secondes pour mettre de l'ordre dans mes cheveux avant que les portières ne s'élèvent silencieusement dans les airs. Le voiturier vint me tendre sa main pour m'aider à descendre de la voiture, mais avant que je ne puisse prendre sa main, James vint le bousculer puis le regarda froidement.

Intimidé, le voiturier se recula de quelques pas tout en baissant le regard face à James. Ce dernier, lui lança la clé avant de me tendre à son tour sa main en m'étirant un magnifique sourire.

Je roulai des yeux devant son comportement tout en étirant un timide sourire en coin, avant de saisir sa main tendue, et ensemble nous nous dirigeâmes dans l'enceinte de l'entreprise. Une fois dans le hall, tous les regards se dirigèrent sur nous et sous les chuchotements, j'avançai aux côtés de James la tête haute.

Nous engouffrions par la suite dans l'ascenseur et seules dans l'habitacle, l'engin nous élevèrent jusqu'au dernier étage du building. Dans le silence des lieux, seules mes hauts talons claquèrent contre le marbre du sol.

- Je serai en appel vidéo, toute la journée avec nos investisseurs et fournisseurs... ne m'attends pas pour déjeuner ce midi, ok ?

J'hochai simplement la tête et il m'embrassa la tempe avant de s'enfermer seul dans son bureau. J'entrai dans le mien et me figeai devant la surprise qui m'y attendais. Sur les quelques dossiers posés sur le bureau, trônait une magnifique rose rouge.

Je m'en approchai et la saisie avant de l'apporter à mes narines pour renifler le parfum de la fleur. Elle était encore fraîche, elle était si belle. Du regard, je balayai la pièce en entière ne retrouvant aucune carte susceptible de me dévoiler l'identité de cet admirateur.

Serait-ce James ? Non. Il n'était pas du tout romantique, lui-même me l'avait déjà avoué. Alors qui donc ?

- Ebiéreyma ?!

Sans savoir pourquoi, je cachai immédiatement la rose dans mon dos quand James pénétra les lieux. Ayant suivie mon geste, il fronça ses sourcils et s'avança lentement vers moi.

- Que me caches-tu ? Me demanda-t-il d'un timbre de voix neutre.

- Rien. Mentis-je lamentablement.

- Ebiéreyma... Tonna-t-il dangereusement.

En un mouvement brusque, il m'attrapa la taille et me plaqua contre son torse. De son autre main, il me retira la rose des doigts. Quand, il l'eut sous son regard, sa mine devint froide.

- Qui te l'a offerte ? Me demanda-t-il froidement.

- Je n'en sais rien, il n'y avait aucune carte qui accompagnait.

- Alors pourquoi me l'avoir caché ?

- Je savais que tu allais faire une crise de jalousie. Fis-je en roulant des yeux.

Il éclata d'un rire grave et aucunement chaleureux avant d'encrer son regard au mien.

- Je suis ne pas jaloux Ebiéreyma, pour l'être il faudrait que mon cœur t'appartienne et que j'ai en face de moi un rival digne de ce nom, et nous savons tous les deux que cela est impossible.

Mon cœur se contracta douloureusement dans ma poitrine et aucun mot ne sortit de ma bouche pour exprimer la douleur que ces mots venaient de me causer.

- Je voulais t'informer que j'essaierai de me libérer pour que nous déjeunons ensemble, ce midi, je vais demander à ce que l'on nous monte des plats. Que veux-tu ?

- Je te laisse le choix. Lui répondis-je sans émotion.

Il hocha simplement la tête et sortit par la suite de mon bureau, me laissant seule avec la douleur de la désillusion.

... Il faudrait que mon cœur t'appartienne...et nous savons tous les deux que cela est impossible...

*

Devant mon ordinateur, je m'étais plongée dans les chiffres pour cesser de penser à James. J'évaluais un budget pour la mise en place du projet en entier, et je faisais des probabilités sur les bénéfices que nous pourrions en tirer.

Concentrée sur mon travail, je sursautai quand des coups résonnaient contre la porte. Il me fallu quelques secondes pour retrouver mes esprits et pour comprendre la situation.

- Entrez ! Criai-je pour que l'on puisse m'entendre de l'autre côté de la porte.

- Reyma !

- John ! Fis-je surprise.

Je me levai pour l'accueillir et il m'offrit un magnifique sourire.

- Je suis content de te revoir. Tu m'as manqué. M'avoua-t-il avec une sincérité dans la voix. Je peux au moins te prendre dans mes bras ? Me demanda-t-il gêné.

- Euh...

- Je te promets, je n'aurai aucun geste déplacé à ton égard. Ajouta-t-il.

J'étirai un timide sourire et contournai le bureau. Il me prit dans ses bras si délicatement que je sentais à peine ses bras autour de mon corps, c'est comme-ci il avait peur de me briser. Lentement, il me relâcha et s'écarta de quelques pas de moi.

Je tournai la tête sur mon bureau et observai la rose qui y étais posé.

- C'est toi, la rose ? Lui demandai-je.

- Oui. Je t'en avais posé une, ce lundi, mais elle a fini par se faner.

- Merci. Elle est très belle...

- Comme toi ! Sais-tu que la rose rouge est considérée comme la reine des fleurs...

- Non, je ne savais pas. Lui avouai-je. Elle est très majestueuse en effet.

Il sourit et je remarquai qu'à présent ses fossettes. Il se mit les mains dans les poches

- Je voulais t'inviter à déjeuner.

- Maintenant ?! Il est déjà midi ? Fis-je surprise en regardant l'heure sur ma montre. C'est que... bégayai-je en rappelant que je devais déjeuner avec James.

... j'essaierai de me libérer pour que nous déjeunons ensemble, ce midi...

- Oh ! Si tu as déjà quelques choses de prévu ce n'est pas grave, une prochaine fois. Fit-il quelque peu déçu.

... Je suis ne pas jaloux Ebiéreyma... pour l'être il faudrait que j'aie en face de moi un rival digne de ce nom... et nous savons tous les deux que cela est impossible...

- Non. Non, je n'ai rien de prévu... C'est juste que je n'ai pas vu l'heure passée. Laisse-moi juste fermer mes onglets. Lui demandai-je.

Il retrouva son sourire et je m'en voulus de l'utiliser ainsi, simplement pour rendre James jaloux.

*

Riant à gorge déployée, j'en avais les larmes aux yeux. Je n'aurai jamais cru que John était aussi drôle... fou, plutôt, c'est le nom qui lui convient le mieux.

- ... alors il m'a dit : « le premier en bas gagne »

- Et qu'as-tu fait ? Lui demandai-je curieuse

- Pendant que lui dévalait les escaliers comme un fou... eh bien, moi j'ai sauté !

- Quoi ? criai-je. Du septième étage ? T'es fou !

- Peut-être, mais j'ai gagné. Malgré, le bras droit, le pied gauche et deux côtes cassés, je lui ai levé le pouce et lui est : « j'ai gagné, tu me dois une bière... », même les secouristes étaient dépassés.

Quand je vous disais qu'il était fou !

- Merci beaucoup John, j'ai passé un très moment en ta compagnie. Lui avouai-je quand nous arrivâmes au dernier étage du Hamilton Building.

- Tout le plaisir était pour moi... ton rire est la plus belle mélodie que je connaisse. Me dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je ricanai une fois de plus et lui me sourit ravie.

- Ebiéreyma ! tonna une voix grave dans le hall de l'étage.

Oh oh ! James ne devrait pas être content du tout ! je lui demanderai bien ce que ça faisait de se faire poser un lapin.

- Où étais-tu ? je t'ai.... John. Dit-il froidement quand il aperçut ce dernier.

- Parker.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Le questionna James.

- Je viens raccompagner Reyma...

Et sans accorder plus d'importance à James, John se tourna vers moi et déposa un délicat baiser sur ma joue avant de se diriger vers l'ascenseur, mais avant que les parois ne se referment, il me dit :

- Demain, je t'apporterai une autre rose. Prends soin de chacune d'entre elles, elles finiront pas te confectionner un magnifique bouquet de fleurs. Termina-t-il avec un clin d'œil à mon honneur.

- Où étiez-vous ? Me questionna James le regard sévère, une fois rien que tous les deux dans le hall.

- Nous étions allés déjeuner. Lui répondis-je en essayant de le dépasser.

Il me retint du bras et m'obligea à lui faire face.

- Tu veux me rendre jaloux, c'est ça ?

- Non ! Loin de moi cette idée... fis-je mine d'être offensés. De plus, pour y arriver, il faudrait que ton cœur m'appartienne et nous savons tous les deux que cela est impossible.

Et sur ces dernières paroles, je le laissai plantés dans le hall et regagnai mon bureau en me faisant claquer bruyamment mes talons contre le sol.

Reyma 1-James 0

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