Chapitre 6
Point de vue de Matt
...
-J'ai toujours dit que j'étais pas sans coeur. Faut bien croire que tu ne me crois pas.
Je lui fis un sourire, pourtant, je n'étais pas du tout amusé; Lily, dans mes bras, était complètement sur le bord de l'évanouissement. Le truc, c'est que j'essayais de la distraire pour ne pas qu'elle ferme les yeux, comme l'infirmière me l'avait demandé. Lily me rendit un sourire, mais pas du tout assuré; elle semblait si faible à cet instant. Et puis, ses paupières se fermèrent doucement, très lentement, comme si elle me donnait le temps de l'empêcher de s'évanouir.
-Lily! Ouvre tes yeux!
Mais, c'était vraiment trop tard. Putain! Comment j'étais supposé réagir, moi? Une fille venait de s'évanouir dans mes bras! Et puis, je pris une grande respiration et sans le vouloir, mon regard se porta vers le visage de Lily. Je me pris à l'observer. Lily avait l'air sereine. Elle semblait dormir doucement, comme si rien ne pouvait la toucher. Et en cet instant, je la trouvais belle. «Non mais espèce de crétin! Apporte-la à l'infirmière au lieu de te pâmer devant cette sainte!» Je me précipitai pour rejoindre l'infirmière; elle était au téléphone avec, je présume, les parents de Lily.
-Madame Parks, disait l'infirmière avec un calme étonnant, je sais que vous avez beaucoup de travail à faire...Oui, oui, je comprends tout cela. Mais il s'agit de votre fille ici! Vous ne pouvez pas la laisser seule à son sort pour votre travail!....D'accord...Oui bien sûr. Je vous rappelerai s'il y a le moindre changement.
Je grimaçai; je devinai qu'aucun des parents de Lily ne pouvaient venir dans le moment et préféraient rester à leur travail. Pour être franc, je trouvais ça complètement inscencé. Elle devait avoir de sacré parents pour qu'il puisse lui faire un coup pareil...L'infirmière se retourna vers moi et quand elle me vit, le corps inerte de Lily dans les bras, elle plaqua une main sur sa bouche et me lança un regard noir.
-Je vous avais demandé de la tenir éveillée, bon sang!, railla l'infirmière. Allez l'étendre sur une chaise immédiatement pendant que j'appelle l'hôpital. Vous pouvez retourner à vos cours monsieur...?
-Monsieur Carter. Et non, madame.
-Je vous demande pardon?
-Vous m'avez dit de retourner en cours. Mais je souhaiterais rester auprès d'elle. Je suis un...ami proche, mentis-je.
Sérieusement, je serais retourné en cours s'il n'avait pas fallu que j'aille chez le proviseur. Maintenant, il était plus tentant de rester aux côtés de Lily que de me faire engueuler à cause de mon comportement en classe.
-Parfait, dit l'infirmière. Maintenant excusez-moi mais il faut que j'appelle l'hôpital au plus vite!, dit-elle en s'énervant et en composant le numéro des urgences.
En même temps de parler aux ambulanciers, l'infirmière me donna un serviette. Pourquoi me donnait-elle cela? En voyant l'air exaspéré de l'infirmière, je retins un rire.
-Espèce de nigot, dit l'infirmière en cachant l'autre bout du combiné du téléphone pour ne pas que les ambulanciers n'etendent se qu'elle disait. La serviette sert à éponger son sang en attendant les urgences. Allez, pressez-vous, monsieurs Carter! Vous n'avez pas l'air de vous rendre compte que la vie de cette jeune fille est en danger!
J'étendis doucement, mais avec empressement, Lily sur une chaise qui me semblait comfortable et passait lentement la serviette sur sa tête. Elle ne saignait pas trop, c'était déjà ça. Mais il lui faudrait des points de sutures, c'était sûr. Je m'assis à mon tour et attendis que l'ambulance arrive patiamment. «En tout cas, c'est mieux que d'attendre sur les chaises du proviseur», pensais-je égoistement.
Point de vue de Lily
Je me réveillai lentement, comme dans les vapes. Un instant, je me sentis sereine, et même calme. Mon corps était engourdi, mais je me sentais bien. Jusqu'à temps que j'ouvre les yeux. C'est comme si on m'aurait frappé sur le crâne. Je semblais voir pour la première fois; la lumière des néons était vraiment forte, comme si j'aurais regardé le soleil en plein dans les yeux pendant plusieurs secondes. Ma tête me faisait mal, et puis je me souvins de se que m'étais arrivé plus tôt. J'inspectai la pièce; je n'étais plus à l'école. J'étais dans une salle d'hôpital, couchée dans un lit. Les rideaux sur mes deux côtés étaient tirés, se qui m'empêchait de voir mes deux voisins. Une personne entra alors dans ma «chambre» d'hôpital.
-Mademoiselle Parks, dit gentiment une femme- un médecin, je crois. Comment vous sentez-vous?
-Autre le fait que ma tête vient de s'ouvrir, que je saignais, que je me suis évanouie et que je me suis rendue à l'hôpital par je ne sais quel moyen, ça va.
La doctoresse, c'est à dire la femme médecin, rit doucement, comme si elle comprenait ma position. Elle pencha la tête sur le côté, me souriant d'un air doux, presque maternel. Elle avait l'air quand même jeune; cheveux blond très clair et des yeux bleu comme l'océan.
-J'ai une bonne nouvelle pour toi, Lily, me dit-elle, comme si on s'était tutoyé toute notre vie. Tu n'as pas eu de comossitions cérébrales, se qui a été un vrai coup de chance. Un gros coup de chance, même! Nous t'avons fait des points de soutures, et je crois que pour l'instant tu as seulement besoin de du repos. Nous te gardons un certain temps et si demain soir tu te sens mieux, nous te laisserons repartir. Se qui est sûr, c'est que tu ne viendras pas à l'école de la semaine.
Je me redressai dans mon lit, soudain réveillée.
-Mais, madame! Je ne peux pas manquer de cours! Je vais manquer ma matière, je ne peux pas me le permettre!
-Lily, écoute moi. Ta santé est plus importante. À chaque jour, une personne désignée de ton cours apportera tes devoirs, mais si tu n'as pas la force de les faire, ne te force surtoût pas. Il te faut du repos après une chute comme ceci.
-D'accord...Mes parents, ou ils sont, d'ailleurs?
La doctoresse se mordit la lèvre et se balança d'un pied à l'autre, ayant l'air mal à l'aise.
-Euh..Ils n'ont pas pu venir dans l'immédiat, répondit la dame.
-Oh...Je vois. Le travail?
Elle ne répondit pas, mais tout dans ses yeux me confirmèrent que j'avais raison. Soudain elle se mit à sourire.
-Mais, un ami proche voudrait te voir. Je vous laisse quelques instants, je vais revenir bientôt. Au fait, mon nom c'est Lauren.
J'hochai la tête très doucement et attendit que cette fameuse personne arrive. Lauren partit sans un mot de plus et soudain arriva Matthew.
-Qu'est-ce que tu fous ici?, dis-je, ahurie.
Soudain, je me souvins que c'était lui qui m'avait aidé à me rendre à l'infirmerie. Pas étonnant qu'il soit avec moi ici. Je le regardai un moment, sans rien dire, et je me sentis alors gênée. Je me souvenais de la proximité que nous avions eu quelques instants plus tôt, alors qu'il m'avait prise dans ses bras. Ses bras d'ailleurs puissants qui, dans d'autres circonstances, m'auraient procurés des frissons à l'instant. Matthew passa une main dans ses cheveux et la fourra dans sa poche de jean.
-Ah, c'est vrai, repris-je. Alors comme ça, tu m'avais pas dit qu'on était amis proches maintenant.
Je souris malicieusement et Matt me sourit à son tour et vint à s'assoir près de moi, sur une chaise postée près de mon lit.
-Écoute, notre relation a évolué. Je suis étonné de voir que tu ne mets pas dans la position de tes amis proches, dit-il en prenant un ton faussement offensé.
Je ris malgré moi.
-T'es vraiment con, dis-je.
-C'est gentil à dire pour le gars qui vient de te sauver d'une mort certaine!
-Une mort certaine? T'es pas sûr d'exagérer un peu les choses toi?
-Pas du tout!, lança Matt, tout sourire. Au fait, j'ai prévenu Kaylee, Raquel et Arianna. Je savais qu'elles tiendraient à te voir.
-Tu a leurs numéros?
-Celui d'Arianna...
-Ha, c'est vrai, ta fameuse rencontre intéressante!
-Pourquoi tes parents sont pas là?, me demanda Matt.
Je me raidis- je détestais parler de mes parents aux autres. Je ne voulais pas montrer aux gens à quel point ma vie était contrôlée par eux. Il dut s'en rendre compte car il changea de sujet.
-En tout cas, merci, dit-il.
-Pourquoi...?
-Tu viens de m'éviter une belle discussion avec notre precieux proviseur!
-Ne comptes pas trop là-dessus, Matt.
-Ma chérie, je te dis qu'il n'insistera pas pour me parler. Après tout, je suis sérieusement ébranlé! Ma chère amie vient de passe proche de la mort.
-Tu es si énervant, dis-je dans un demi-sourire.
-Ouais, mais je te faire sourire. Je dois pas être si énervant que ça non?
-Si, tu l'es.
-Je t'assure que non, sinon les filles ne seraient pas accroes à moi!
Voilà, le vrai Matt remontait à la surface.
-Je suis désolée de briser ta bulle, mais maintenant je ne sais pas si les filles vont être aussi attirés par ton «corps de dieu», dis-je en mimant les guillemets avec mes doigts.
-Pourquoi ça?
-Parce que maintenant tout le monde est au courant de tes problèmes avec les filles au lit, mon chou.
Matt me regarda, perplexe, et comprit alors que je faisais référence à se que j'avais dit en classe avant de me retrouver à l'hôpital.
-À cause de toi, ma réputation est gâchée par une petite menterie.
-Ça t'apprendra à dire que j'ai des problèmes de filles, Matthew Carter!
De plus en plus qu'on parlait, de plus en plus que nous perdions le sentiment amical que j'avais ressenti.
-Mais relax, c'était qu'une blague, riposta Matt.
-Mais c'était la pire qu'on m'ait fait en classe!, répliquais-je, ma colère s'aiguisant de plus en plus.
-C'est pas le pire dans tout ça, dit Matt.
-C'est quoi alors le pire?demandais-je, presque d'un ton froid.
-Qu'on pense que j'aille couché avec une fille aussi conne que toi.
Sa remarque me laissa de court. Je sentis une boule dans mon ventre. Quelle conne j'avais été, effectivement! De penser que Matthew aurait pu se montrer amical venait du miracle. Quelques minutes passèrent dans le silence, sans aucun bruits. Je ne voulais pas croiser le regard de Matt. Je ne voulais pas voir son regard qui m'inciterait à me faire comprendre qu'il serait toujours un parfait idiot.
-Vas-t'en. Fiche le camp, dis-je en serrant les dents, pour m'empêcher de hurler.
-Parfait!, dit Matt en se levant, l'air fâché autant que moi. De toute façon tes meilleures amies sont là.
Je levai les yeux et apperçus effictivement que mes meilleures amies étaient là. Kaylee se précipita vers moi et bouscula au passage Matthew, se qui m'aurait donné le goût de rire en d'autres circonstances.
-Oh mon Dieu Lily!, me souffla Kaylee en me regardant d'une manière inquiète.
Raquel arriva derrière Kaylee et elle me lança un regard plus posé que celui que Kaylee; tant que je parlais et que j'étais en vie, Raquel ne s'inquiétait pas vraiment pour moi. Tout court, Raquel n'était pas ce genre de filles qui dramatisaient tout.
-Contente que tu sois correct, me dit doucement Raquel avec un sourire.
-Correct?!, railla Kaylee et se retournant vers Raquel, l'air abasourdie. Je te signale que notre meilleure amie aurait pu perdre la mémoire! Tu imagines? Croiser Lily sans qu'elle ne se rappelle de nous! Ça aurait été la pire chose de ma vie!
-En effet, ça n'aurait pas été vraiment amusant, commenta Lauren en arrivant dans la pièce, le même air gentil sur le visage que tout à l'heure.
Elle se dirigea vers Raquel et Kaylee, leur tendant la main pour la serrer.
-Bonjour, les filles, je m'appelle Lauren, je suis la personne qui va s'occuper de Lily pour aujourd'hui.
-Bonjour, moi c'est Raquel! Et voici Kaylee, dit mon amie en pointant l'intéressée.
-Enchantée, dit la doctoresse. Les filles, si ça ne vous ennuie pas trop, je vous demanderais de vous entretenir avec Lily seule à seule. Je comprenne que vous ayez envie de la voir, mais elle a besoin de repos. Nous lui avons donné des antis-douleur quand elle dormait, mais si vous ne voulez pas qu'elle recommence à se sentir mal en point trop vite, respectez son espace vital.
Elles hochèrent la tête et cherhèrent du regard quelqu'un.
-Où est Arianna?, demanda Kaylee. Elle était avec nous il y a quelques instants!
-Moi, je crois savoir..., commenta Raquel.
Nous l'interrogeâmes toutes du regard, même Lauren.
-Vous savez la super nouvelle qu'elle voulait nous annoncer ce matin?, continua Raquel. Elle m'en a vendu un morceau tout à l'heure, lorsqu'on se dirigeait à l'hôpital.
-Alors?, dit Kaylee.
-Elle a un copain. Vous savez, le nouveau.
-Matt?, répondit Kaylee, les yeux grand ouverts.
-Matt?!, répétais-je en écho, comme si je n'en croyais pas mes oreils.
-Bon, réctifia Raquel dans un demi sourire, contente d'avoir attiré autant notre attention, c'est peut-être pas son copain officiel. Mais il parrait qu'il l'aime bien. Ils se sont embrassés, en tout cas.
-Embrassés?!, dis-je. Non c'est complètement impossible...
Ou peut-être pas. Je me souvins de sa rencontre intéressante. C'était Arianna. Mais...C'était pas le genre de Matt, de s'embarquer dans des relations comme ça! «Ou peut-être que si. Après tout, le connais-tu vraiment?» C'était trop bizarre. Matt ne pouvait pas être en couple avec elle. Il y a de ça une semaine, il n'accordait aucun regard à Arianna. Il devait y avoir anguille sous roche. Et je comptais bien découvrir se que c'était. En plus, juste d'imaginer Matt et Arianna s'embrasser... Je ressentis comme une boule a l'estomac. Qu'est-ce qui me prenait?.
-Enfin, on doit retourner à nos cours, dit doucement Raquel. On nous avait autorisé de venir ici quelques temps afin de s'assurer que tu allais bien. Et maintenant que c'est confirmé...C'est nul, j'aurais voulu rester ici toute la journée à rien faire.
-C'est la vie, répondit Kaylee en haussant les épaules.
J'allais ajouter une chose lorsque Arianna s'approcha de ma chambre. Je la vis, toute sourire, rayonnante, en train de rire. Ses cheveux roux très foncés étaient un peu ébourriffés et la bretelle de son soutif n'était pas arrangé comme il le fallait. Soudain, apparut à son tour Matt, l'air ennuyé comme si il avait assisté à un cours de math. Pourtant, il essayait visiblement de caché son air borné par un sourire. J'y croyais pas.
-Non mais vous êtes timbrés ou quoi?!, dit Kaylee, soudain en colère, réagissant plus vite que moi. S'envoler en l'air pendant que notre amie est à l'hôpital!
-On s'est pas envoyés en l'air, protesta Arianna, l'air contrit. On faisait que s'embrasser.
-Quelle différence?, ronchonna Kaylee. Et d'ailleurs, qu'est-ce que tu fais ici, toi?!, dit-elle en direction de Matt.
-Je te signale que c'est pas de tes affaires, dit Matt en levant les yeux en l'air.
-Non, mais ce sont des miennes!, répliquais-je.
Lauren, que j'avais presque oubliée, nous regardait en silence. Elle semblait suivre nos échanges comme un série populaire pour ados qui passerait à la télévision.
-Arianna, continuais-je, j'aimerais te parler. Maintenant.
Elle s'avança et prit Matt par les mains, l'apportant du coup avec elle.
-Pas avec lui, dis-je en lançant un regard à Matt.
-Mais Lily! Si tu as un truc à me dire, tu peux le dire devant lui aussi.
-Ok, alors!... Arianna, ce type va te briser le coeur. Ne lui fais pas confiance. On est même pas amis qu'il m'a déjà fait chier. Ça va être pire avec toi.
-Pas du tout! Je te signale que je ne suis pas toi. De plus, Matt est génial!
-Génial? Non mais tu t'entends parler? Tu ne le connais même pas!
Devant son air contracté, je devinai qu'elle n'abandonnerait pas. Je me pris à soupirer.
-D'accord...Mais je t'aurais prévenu, dis-je.
Je lançai un regard noir à Matt. Quelles importaient ses intentions, je savais que ce n'était pas parce qu'il tenait à Arianna.
-Aria, dis-je en reportant mon regard sur mon amie, pourrais-tu m'apporter le devoir en français demain après les cours?
Elle allait répondre quand Matt se pencha vers moi.
-Je le ferai moi, répondit Matt. On se voit demain petit coeur.
Pourtant, son regard ne quittait pas le mien. Il me transperçait, mais pas de la mauvaise manière. On dirait qu'il aurait voulu me faire comprendre un truc, un truc important. Il lâcha finalement mes yeux et partit sans ajouter autre choses avec Kaylee, Raquel et Arianna, qui me saluèrent vaguement de la main en promettant de me rendre une autre visite ce soir. Quand ils furent partis, Lauren me sourit.
-Je vais te laisser te reposer un peu. Tu en as besoin.
Elle écarta une mèche blonde rebelle qui lui tombait sur le visage et partit, fermant le rideau. Pourquoi Matt s'était-il proposé pour venir me porter mes devoirs? Et ce regard qu'il m'avait lancé? Je ne pouvais pas croire qu'il était en couple avec Arianna. Non. C'était sûr qu'il y avait autre chose. Je tournai le regard et remarquai un téléphone sur la table de nuit. Je le pris dans mes mains et me rendis compte qu'il ne m'appartenait pas, et qu'il n'était pas celui d'une de mes amies. Alors, c'était celui... De Matt? J'ouvris son cellulaire et constatai avec fureur qu'il avait un code à 4 chiffres. Comment j'allais savoir son code? Si j'essayais plus de 3 fois, il se bloquerait sûrement... "Essaye-le une fois." Je composai n'importequoi. "1-2-1-2" Je sursautai lorsque je m'apperçus que son cellulaire se deverouilla. C'était une blague ou quoi? Il n'avait pas vraiment mis ce code? Je ris un peu, me rendant compte que la stupidité de la situation. Joyeusement, je regardai dans ses derniers appels. C'était très indiscret de ma part, mais la curiosité prenait le dessus. Le dernier appel qu'il avait reçu était celui d'une certaine "Laurelle" En regardant tout l'historique de ses appels, je constatai que cette fameuse fille l'appelait souvent mais que Matt ne lui repondait jamais. Je fermis le téléphone et le deposai sur ma table de nuit, pensant seulement à qui pouvait être cette fille. Ex petite copine? Soeur? Amie? Mes pensées furent stoppées lorsque je vis Matt entrer de nouveau dans ma chambre.
-Euh... J'ai oublié mon téléphone.
Je pointai son cellulaire, honteuse d'avoir fouillé dans ses affaires. Il me sourit mais avant qu'il n'ait pus partir, j'aggripai ma main sur son col de gilet et l'attirai à moi. J'étais en position assise sur mon lit et lui était penché sur moi pour pouvoir me regarder dans les yeux. Nous étions très près, mais j'en avais rien a faire.
-Matthew. Peu importe se que tu veux faire avec Arianna, je vais t'en empêcher. Tu vas finir par la blesser et tu le sais. C'est impossible un gars comme toi et qui flirte avec Jeanette Green de s'intéresser à cette pauvre Arianna!
Matthew se pencha davantage vers moi et colla mon nez contre le sien. Je sursautai mais restai paralyser. Mon cœur tambourinait très fort dans ma poitrine. Je n'avais autre choix que de regarder ses beaux yeux. A travers ses pupilles, il semblait me lancer un regard provocateur, qui voulait me dire de me te taire.
-On se voit demain après les cours. Je viendrai te porter tes affaires.
Et puis Matt partit, se décollant de moi. Il partit sans se retourner tandis que moi, je touchai doucement à mon nez. Pourquoi agissait-il de cette façon? Je repensai à notre proximité. Son nez collé contre le mien. Et la seule chose que j'avais vu, éclipsant tout; ses yeux. Je soupirai bruyamment. Mon cœur battait toujours très vite et je ne pouvais m'empêcher de revoir la scene.
Je balançai ma tête par en arrière et fermai les yeux pour me reposer, toujours aussi troublée par se que venait de se passer. Un instant, ce garçon me lançait la pire insulte et juste après, il devenait amical pour finalement refaire son con. Décidemment, je ne pourrais jamais comprendre Matthew. Mes yeux se fermèrent seuls, me prouvant que j'avais besoin de sommeil, et je me laissai aller dans le monde réconfortant des rêves.
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Alors c'était un gros chapitre! J'espère que vous avez toujours autant aimé et je souhaite que vous continuez à me lire! Je vous aime beaucoup! ET UN GROS MERCI POUR AUTANTS DE VUES JE VOUS AIME BEAUCOUP!
P-S: Qu'avez vous penser de ce rapprochement entre nos deux personnages principaux? ;)
-Mariexxx