Chro : On m'a renié à cause d...

By _LaBambina

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Salem, Je vais vous racontée une chronique au départ réelle qui va suivre en fiction. C'est l'histoire d'un... More

Prologue
Partie 1.
Partie 2.
Partie 3.
Partie 4.
Partie 5.
Partie 6.
Partie 7.
Partie 8.
Partie 9.
Partie 10.
Partie 11.
Partie 12.
Partie 13.
Partie 14.
Partie 15.
Partie 16.
Partie 17.
Partie 18.
Partie 19.
Partie 20.
Partie 21.
Partie 22.
Partie 23.
Partie 24.
Partie 25.
Partie 26.
Partie 27.
Partie 28.
Partie 29.
Partie 30.
Partie 31
Partie 32.
Partie 33.
Partie 34.
Partie 35.
Partie 36.
Partie 37.
Partie 38.
Partie 39.
Partie 40.
Partie 41.
Partie 42.
Partie 43.
Partie 44.
Partie 45.
Partie 46.
Partie 47.
Partie 48.
Partie 49. (1er partie)
Partie 49. ( 2ème partie)
Partie 50.
Partie 51.
Partie 52.
Partie 53.
Partie 54.
Partie 55.
Partie 56.
Partie 57.
Partie 58.
Partie 59.
Partie 60.
Partie 61.
Partie 62.
Partie 63.
Partie 64.
Partie 65.
Partie 66.
Partie 67.
Partie 68.
Partie 69.
Partie 70.
Partie 71.
Partie 72.
Partie 73.
Partie 74.
Partie 75.
Partie 76.
Partie 77.
Partie 78
Partie 79.
Partie 80.
Partie 81. ( 1er partie)
Partie 81 ( 2ème partie suite) :
Partie 82.
Partie 83 :
Partie 84.
《 Nouvelle Chronique 》
Partie 85.
⚠《 Informations 》⚠
Partie 86.
Partie 87.
Extrait de la prochaine partie.
Extrait de la partie numéro 2
Partie 88.
Extrait de la partie 89
Extrait de la partie 89 {2}
Partie 89
✨Aïd Moubarak✨
🍀Info Colombo🍀
Extrait de la partie 90
Excuses/Retour
Extrait de la partie 91
Partie 91 : Partie 1

Partie 90

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By _LaBambina

Je vous conseils de relire le chapitre 88 et 89 avant de commencer celui-ci voir limite reprendre à partir du chapitre 80 pour vous rappeler les personnages que je vais citer ici.
Bonne lecture !

*

"Et je te voyais reine de mon empire, sans toi c'était de pire en pire. Je t'ai séduit sans jamais me dire qu'un jour t'allais partir. On peut tout effacer et repartir à 0."

Je ne sais pas du tout depuis combien de temps que j'attends mon tour. Les murs étaient d'un blanc éclatant. L'odeur de médicament me chatouillait les narines. Je ne cessais de regarder les personnes autour de moi atteint d'un mal-être aussi visible que le mien. Chacun était venu pour des maladies ou des blessures assez divergents.
Moi, je ne me sentais pas trop à ma place. A vrai dire, je déteste les hôpitaux. La dernière fois où j'ai mis les pieds dedans remonte à des années désormais. Je me souviens alors de l'accident d'Ilyass... Je chasse cet évènement tragique de mon esprit.

Une chose cependant, depuis cette époque n'avait pas changé : mon conflit avec Younès. C'est toujours la même histoire. Comme on le dit si bien : à chaque fois que l'on fait un pas devant, on en recule de trois.

Cela fait deux semaines que les derniers événements ce sont déroulés. Cela fait deux semaines que j'ai retrouvé ma famille et que je ne leur adresse toujours pas la parole enfin à part Nayla. J'étais une étrangère. Je ne restais que dans ma chambre. Nayla ou Linda me ramenaient à manger et cherchaient à faire la conversation avec moi sans succès. Je ne voulais pas. Je souhaitais être seule, faire mon deuil et m'apitoyer sur mon sort. Nayla m'a informer que Sophia, Marwan et Mehdi ne voulaient pas revenir dans la villa tant que j'y étais. Sophia était déçue par mon comportement. Il y avait seulement Nadir qui venait quelques fois. Et sincèrement, je m'en battais les reins. Qu'ils aillent tous au Diable !

J'ai appris que Younes avait disparu depuis une semaine mais donnait régulièrement des nouvelles. Ryad n'est pas venu me voir. Et du côté de Farès, on s'ignorait enfin je l'ignorais. J'ai grillé ses regards insistants. Nayla m'a informé qu'il prenait régulièrement de mes nouvelles. Elle a osé me demander d'aller lui parler et d'arranger les choses mais je refuse. J'ai déjà dit ce que j'avais à dire. Il doit accepter la vérité.
Quant à moi, je souffrais en silence de mes blessures intérieures qu'extérieur. Je me torturer l'âme en repensant à mes amis et à lui.

Je fixe dès à présent mon frère, Ilyass. Je remarque que ses cheveux avaient poussées et que ça le vieillis. Il ne fait que fixer un point imaginaire depuis notre arrivée - sûrement pour éviter tout contact visuel avec moi. Ce dernier s'est décidé à m'accompagner aux côtés de Sabri et Ryad. Nayla a voulu venir mais j'ai strictement refusé. Le trajet s'est passé dans le silence le plus total. Il n'avait aucune musique, aucune paroles échangés. Je voyais quelquefois Ryad et notamment Sabri me lancer plusieurs regards. Je pouvais y percevoir de la déception comme si la Camélia qui se trouvait en face d'eux leur était complètement étrangère voire inconnu.
Et pourtant, c'était le cas. Mes frères avaient raison. Le plus choquant était que moi-même j'ai l'impression de ne pas me connaître. A vrai dire, dans ma tête, je perds pied. Je me sens tellement seule et ceux depuis que je l'ai quitté. Il est partie avec une part de moi. J'avais perdu mon équilibre. Ma rédemption.
Lorsqu'une voix me tire de mes pensées.

Ilyass : Mia ?

Je tourne ma tête vers lui et le questionne du regard. Il affichait un air surpris qui éveillait la curiosité de Sabri et Ryad.

Ilyass : Tu pleures ?

Je le fixe bizarrement. Je touche ma joue. Elle était humide. Je l'essuie rapidement. Je me suis même pas rendu compte que je pleurais.

Moi : C'est juste de la fatigue, mentis-je mécaniquement. C'était devenue tellement naturel de mentir.

Je vis du coin de l'oeil que Ryad et Sabri s'interrogent du regard. Ilyass a voulu poursuivre mais nous fûmes vite interrompus par l'arrivée de Yanis. On se lève tous. J'avoue avoir du mal à le reconnaître avec son air sérieux et son déguisement de médecin, moi qui avais plutôt l'habitude de le voir se vêtir d'un survêtement et des baskets. Sincèrement, je l'admirais. Un jeune banlieusard qui au lieu de s'engouffrer dans les affaires illicites comme ses semblables à réussit à ne pas perdre le bon chemin et à lutter pour se sortir de ses murs délabrés qu'est la cité. Je lance un micro-regard vers Ilyass, j'aimerais tellement qui se sert de ses capacités pour aider les autres et non pour plonger dans la même merde que mes frères. Il n'est pas trop tard pour lui. Mais pourquoi devrais-je m'en soucier?

Il serre la main de chacun de mes accompagnateurs puis arrivée à moi, il me salue juste d'un mouvement de tête par respect. Je lui fis un sourire rapide même si l'envie m'en manquait. Je n'avais qu'une seule idée en tête pour le moment.

Yanis : Toutes les salles d'occultation sont remplis de patients. Il y a un petit dispensaire vide en haut qui sert de stocks à médicaments. Il me regarde. Je vais t'ausculter là-bas pour éviter les soupçons et qu'on ne pose pas trop de questions.

Sabri : Ok, ça marche. Allons-y.

Il lui adresse un regard, sérieux.

Yanis : Je monte seul avec Camélia.

Je vois les traits du visage de Sabri se durcir de même pour Ryad.

Ryad : Tu te fous de ma gueule, j'espère ?! Tu crois qu'on est ici pour décorer.

Je souffle agacée par la tournure de la situation. C'est d'un ridicule.

Moi : Laisse tomber Yanis. Ils ont juste peur que je m'évade. Ce qui est assez difficile vu mes blessures. Ils pensent aussi que j'ignore qu'il y a alors qu'il y a au moins 5 cinqs hommes qui entourent et surveillent l'hôpital ainsi que les sorties de celle-ci.

Ilyass baisse la tête. Ryad me regarde assez surpris. Eh oui, je suis allé à bonne école avec Mariano. J'ai repéré les voitures qui nous suivaient pendant le chemin. Malheureusement, la triste vérité depuis mon pétage de plombs et mes révélations, mes cousins sont devenus trop méfiants vis-à-vis de moi. Ils savent qu'à la moindre occasion je me barrais.

Yanis : Ok mais qu'une seule personne alors.

Ilyass s'avance.

Ilyass : Je l'accompagne.

Yanis le jauge avant d'accepter.

Lui : Suivez-moi. On va prendre l'ascenseur.

Sans un mot de plus, il se retourne. J'adresse un regard mauvais à mon cousin et mes frères pour leur faire comprendre mon agacement. J'avais l'impression d'être un bébé.
On avance vers l'ascenseur avec Yanis et Ilyes. Ils essayent de se mettre à la même allure que moi comme je portais toujours des béquilles.. A l'intérieur on ne pouvait qu'entendre le bruit des boutons qui signifiait que l'on montait rapidement à notre étage. Une fois en haut, nous sortons et traversons un long couloir avec une multitudes de portes qui affichait des numéros différents jusqu'à ce que l'on s'arrête devant une salle. 225.
Yanis me fais signe de rentrer. Je le vois stopper Ilyes à l'entrée. Il fronce automatiquement les sourcils.

Yanis : Tu restes à l'extérieur. Mes consultations sont confidentielles d'autant plus que c'est une femme.

Il soupira agacée et résigné avant de lancer.

Ilyes ; Fais ce que t'as à faire mais hendek c'est ma soeur. Pas de coups foireux.

Yanis : Elle est entre de bonnes mains.

Après ces mots, il m'indique de prendre place sur le lit, ce que je fis et y laisse près de moi mes lourdes béquilles. Yanis s'approche de moi et délicatement, il retire mon attelle avant d'examiner ma jambe.

Yanis: T'as toujours mal ?

Moi : Non ça va mieux mais l'attelle commence à me déranger.

Lui : Nos cours de rééducation portent ses fruits.

C'est ce que je voulais entendre.Yanis venait toutes les semaines à la villa pour mes séances de réeducation.Je le laisse me faire passer ses petits tests. Il se lève et part remplir une feuille.

Lui : Bonne nouvelle c'est fini l'attelle, annonce-y-il, le nez toujours nicher dans sa paperasse.

Je reste muette. A cet instant, ma santé m'importait peu. Voyant que je ne répondais pas, il lève les yeux vers moi. Il m'a compris.

Moi : Quel chambre ?

Il pose ses fiches sur le bureau.

Lui : 252 et 253.

Il avancer vers la porte et l'ouvre. Ilyass essaye de rentrer dans la pièce mais Yanis le stoppe.

Yanis : Ilyass. je dois lui faire une prise de sang. Tu peux lui prendre a manger à la cafet' en bas, s'il te plait.

Il me regarde avant de tourner son regard vers lui.

Lui : Oki

Il part. On attend quelques secondes avant que l'on entend le bruit de l'ascenseur. Une fois fait, Yanis m'aide à me relever. J'ai un peu de mal à tenir debout mais il essaye de me maintenir. On avance doucement mais sûrement hors de cette chambre. Il était hors de question que je ralentisse. L'enjeu était beaucoup trop grand. Par chance, les chambres en question se trouvaient pas loin de la mienne voire à côté. Plus j'avançais et plus mon coeur se serrait. J'avais peur de ce que j'allais découvrir mais je ne pouvais plus retourner en arrière. J'ai beaucoup trop patienter.

Lorsque l'on arrive enfin en face des deux chambres.

Yanis : Je te laisse 5 minutes pour les voir chacun. Ils sont encore dans un état très fragile surtout... lui. Tu veux voir lequel en premier ?

Je ne répond pas. C'était trop dur. J'ouvre une porte au hasard et m'y engouffre. C'est là que je l'ai vu gisant sur un lit d'hôpital. Youssef. Son teint pâle, ses lèvres bleutées, ses ecchymoses qui ornent son visage et son corps....cette image me déchire le cœur en mille morceaux. Je place ma main devant ma bouche. Je ne l'ai jamais vu aussi faible, vulnérable...malgré cela il arrivait à rester imposant. Il était là, mon fiancé. Et ils ont essayer de me le prendre ces batards. Je serre les poings. J'entends Yanis fermer la porte derrière moi. Je m'avance doucement vers lui. Plus je m'approche et plus mon coeur se serre. Je déteste ressentir ce que je ressens en ce moment-même. La sensation de voir qu'une personne qu'on aime peut nous quitter à n'importe qu'elle moment. Je me retiens de faire un mini sourire en remarquant cette éternel air énervé avec ses sourcils froncés.
Je décide de lui prendre sa main glacé à son contact.

Il y a quelques jours, Yanis m'a contacté avec sur le téléphone de Nayla pour m'annoncer qu'ils ont retrouvés Youssef. D'après lui, c'est Imrân qui la retrouver dans la forêt en piteux état.. Ça fait que une semaine qu'il s'est fait hospitalisé et opérée.
Yanis m'a fait comprendre qu'il est dans un état critique. Il a reçu une balle dans l'abdomen. A présent, Il est dans le coma. Et personne ne sait s'il va se réveiller. Yanis dit que tout cela ne dépend que de lui désormais. Moi, j'ai juste peur. Je me repasse en boucle la promesse qu'il m'a faite.

Moi : C'est moi, Youssef. C'est Camélia. Je...

Je coupe un instant. Il faut pas que je pleure. Il faut que je reste forte pour lui.

Moi : Je suis sincèrement désolé. Tout ça est de ma faute si tu te retrouve ici. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. C'est moi qui aurait dû être ici, à cette place et non toi.

Je ne peux pas résister aux larmes qui me menacent de couler. Je sniff pour essayer de me calmer ou même me contenir mais c'est impossible. J'avais du mal à rester digne devant lui.

Moi : Tu ne peux pas me lâcher pas maintenant. On a des projets et un avenir à construire. Tu me l'as dit. Tu ne peux pas mourir. Je t'en supplie, bats-toi.Tu m'as promis que je ne te perdrais pas. Tu m'as promis. Je ravale une larme. Tu es Youssef alias le Mehboul. Rien ne te fais peur. Tu as toujours protéger ta famille. Tu m'as sauvé, forger et surtout tu as appris à aimer une fille brisé. J'ai tellement besoin de toi. Imran a besoin de toi. Toute l'équipe à besoin de toi donc c'est pas le moment de partir. Sache que j'ai confiance en toi, Youssef.

J"entends le bruit de la porte mais je ne me retourne pas.

Yanis : Il faut que tu lui dises au revoir. On a plus beaucoup de temps.

Moi : J'arrive.

La porte se referme. j'étais de nouveau seule devant lui. Je m'approche de lui et lui fait un bisou sur le front avant de lui murmurer à l'oreille.

Moi : Je partage les mêmes sentiments.

Sans un mot de plus, je me redresse et enlève la bague de fiançailles avant de la déposer sur sa table de chevet. Automatiquement je tâtonne mon annuaire vide. C'est une sensation tellement étrange Je me décides de le quitter même si au fond de moi je souhaitais juste rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il ouvre les yeux. Mais hélas, je n'ai pas le choix. Je me retourne une dernière fois vers lui avant de quitter cette pièce.

Yanis : On peut arrêter si tu veux ?

J'ai l'impression que l'on me broie le coeur. J'avais du mal à supporter ce que je voyais. J'étais à la limite de l'évanouissement mais j'essayais de rester forte. Je le regarde et je secoue la tête. Il faut que je continue. Il 'ouvre la deuxième salle où je me reprend un autre coups de couteau en plein cœur. Je le retrouve Moha lui aussi dans le même état que Youssef quelques secondes plus tôt.

Je me reprend à repenser au bruit du coup de feux qui transperce la vitre,aux cris aiguës de Sirine, au sang qui déverse sur sa chemise comme une fleur, le visage effrayé de Moha et ceux de l'équipe......Tout tournait au ralenti à présent. Je ferme les yeux tentant d'effacer de ma mémoire cette accident. Une vague de culpabilité me traverse. Qu'est ce que j'ai fait ?

J'avance difficilement vers lui. Je me sens honteuse. J'ose à peine lui prendre sa main. Je ne le mérite pas.

Moi : Je suis désolé. Tout est de ma faute, Moha.

Je ne retiens plus mes larmes.

Moi : Je ne vous mérite pas. Ni toi, ni Youssef, ni cette famille. J'aurais dû disparaître. J'espère que tu me pardonneras un jour.

Je ne supporte plus cette chambre. Cette atmosphère qui me fait rappeler mes mauvaises décisions et surtout je ne supporte pas le fait de le voir comme ça. Je lui dépose un baiser son front. Je crois bien qu'une de mes larmes s'est échapper. Dans un mot de plus, je repars au plus vite de cette maudite chambre.

...: Ca....mé...lia

Une main sur le poignet, je me stoppe. Mon sang se glace au son de sa voix. Au moment où j'allais me retourner, Yanis ouvre la porte et me sorte avec vigueur d'ici. Je l'entend me parler mais j'étais totalement déconnecter. Je l'observais à faire de grands gestes mais j'étais dans un état second. Je le sens me tirer prêt à rejoindre la salle d'occultation.

Moi : Il a dit mon nom, dis-je d'une voix à peine audible mais Yanis ne m'écoute pas trop concentrer à avancer.

On rejoint rapidement la s'allège au même moment un bruit d'ascenseur se fait entendre.

Il me pousse à l'intérieur et me fait fasse. Il remarque enfin mon trouble sur mon visage et s'approche de moi.

Lui : Désolé. Tu vas bien ?

Moi : Il a dit mon nom.

Lui : Qui ?

Moi : Moha.

Il fut un instant choquer avant de se reprendre.

Lui : T'es sur ?

Moi : Wallah.

Au même moment, Ilyass entre dans la salle et nous observe tour à tour. Je sens se poser des questions. En effet, Yanis et moi avons l'air d'avoir vu un mort.

Lui : Tout vas bien ?

Je me rappel que je devais me faire vacciner. Je fais mine de toucher mon bras comme si Yanis m'avait faim une piqûre quelques minutes plus tôt.
Moi : T'en a mis du temps.

Ilyass : Normal. Il y'a des infirmiers qui n'arrête pas de courir et qui m'ont pris l'ascenseur. En dirait que quelqu'un s'est réveillé dans le couloir.

Je croise le regard de Yanis. Mes pensées s'adresse directement sur Moha.

Yanis : On doit y aller. Faut que personne vous voient ici.

On le suit en dehors de cette chambre et rejoignons rapidement l'ascenseur sans être vu.
Une fois à l'intérieur, c'est comme si je réalisais ce qui s'était passé. Youssef. Moha. Mehdi. J'étais totalement chamboulée J'entend encore le bruit du canon qui siffle dan âmes oreilles. Je réalise peu à peu que tout était de ma faute. Tout ça est à cause de moi. Je les ai détruits voire tuer. Pourquoi ?!

Le bruit de l'ascenseur tintent. On était au rez de chaussé. On tombe direct sur Sabri et Ryad devant qui nous attendait. Je laisse Yanis leur faire un debrief de mon état tandis que moi je n'écoutais pas. J'étais ailleurs dans ma tourmente. Mon coeur et mes poumons sont comprimés. Je voulais juste une chose sortir vite d'ici.

Je tiens Le Bras de Ilyass. Il me regarde étrangement.

Moi : Vite on part. J'ai besoin d'air stp.

Je sens les regards des trois autres. En réponse, Ilyass me prend la main et me tire d'ici. Je n'entends plus personne derrière moi.
Une fois à l'extérieur, j'inspire et j'expire du mieux je peux. Ilyass me caresse le dos comme pour me soulager.

Sabri et Réda arrivent assez inquiet. Je me redresse. Ilyass leur faire signe qu'il gère la situation. Ils ouvrent la voiture et s'engouffrent dedans.
Pendant le chemin du retour, mon regard était vide. Je me passe en boucle les images de mes erreurs....

****** Début du Flash Back ******

Il me regarde.

Moi : On la prends avec nous.

Sophia : Hors de question que je vous suive. On a pas élevé les cochons ensemble.

Je braque mon arme sur elle.

Moi : Soit-tu me suis gentillement, soit je te laisse avec eux et je ne penses pas que ce qu'il te réserve va te plaire. Maintenant à toi de te décider.

******
Elle : Stop tu a pas répondu à mes question.

Je souris.

Moi : Qui suis-je ? Ton ennemie ou plutôt je dirais ton pire cauchemar. Pourquoi je t'ai sauver ? Parce que tu n'es pas ma cible pour le moment. Quels sont mes intentions ? Que tu retrouve ta vie parfaite avec ton mari parfait tandis que moi je ne souhaite qu'une chose détruire ta famille entière en commençant par tes frères.

*****

Mehdi : Tu ne vas pas ressortir vivante, Maissa.

Moha lève son arme mais trop tard mais trop tard...deux coups partir. L'un venait de Mehdi, l'autre de moi. La scène s'est passé très rapidement. Sans que je comprenne, je vis Youssef se mettre devant moi. Et la balle le transperce.

Moi : YOUSSEF NOOOOOOOOOOOOON !!!

*****

Nous trinquons tous. Quand le bruit d'un coup de feu retentit. A cet instant présent, tout se passe au ralentis quand je vis Moha s'effondrer. Mon coeur rate un battement. Il s'est prit une balle à l'abdomen et perdait déjà beaucoup de sang. Sirine cria son prénom avant de se précipiter vers lui en pleure. On se rapproche de lui. J'essaie d'estomper le flux de sang quand je vis des lumières se promener autour de la baie vitrée et des hommes arriver par la porte d'entrée. Nous étions encerclée. Les garçons commencèrent à tirer tandis que j'essaye de rassurer Sirine totalement paniquée avec les filles. Foued et Djibril soulever à deux Moha qui marchait à une jambe.

*****

Youssef : Il faut que j'y ailles. Mon téléphone est dans la poche de la veste. Dès que tu gagnes la route, tu appelles le dernier numéro.

Je passe ma main sur la sienne qui tenait ma joue.

Moi : Reste, Youssef. Même si c'est égoïste de ma part de te demander ça.

Youssef: Je ne peux pas. Je dois aider les autres et il faut que tu sois en sécurité.

*****

Lui : T'es morte !

Je me relève avec difficulté et en boitant, je m'approche de lui. Je le frappe au ventre. Il tombe. Je le retourne à mon tour et le frappe de toutes mes forces sans m'arrêter. Plus ma douleur me faisait mal et plus je le frappais fort jusqu'à ce que je ne la sente plus. Je brandis le couteau et il me lance un regard de haine.

Lui : T'as pas les couilles de le faire.

Et je le plante à la cuisse. Il cris de douleur à son tour puis je le plante une deuxième fois au vente.

Moi : Oublie pas qui je suis. Je reste Maissa. La femme fatale. Ton ennemi juré et celui de mon frère.

À ces mots, j'enfonce plus profondément le couteau dans son ventre. Il geint une nouvelle fois de douleur. Je me relève indifférente face à lui et part sans me retourner malgré ces menaces et insultes. Je m'éloigne en boitant.

***** Fin du flash back*****

Je me retiens plus. Des larmes font de nouveau surface. J'ai voulu me venger de mon frère mais j'ai subi les conséquences de mes actes en voulant me venger de Younès. J'ai détruit tout ce qu'il y avait autour de moi. J'ai perdu ma nouvelle famille. Mon fiancé est entre la vie et la mort. Moha est réveillé mais il doit me déteste à l'heure qu'il est.

Toute ma vie rime avec tragédie et souffrance. Depuis que je suis jeune je souffre du mal-être et du rejet de tous. J'ai fais n'importe quoi. J'ai fais souffrir toute ma famille et surtout Fares. Tout ça à cause Younès. Ma haine envers lui m'a consumé. Il a fait en sorte que je dissous ma famille et que je sacrifie ma vie. J'ai juste envie de le brûler et de le faire autant souffrir de ce qu'il m'a fait tellement j'ai la haine.

Je sens des bruits autour de moi dont Ilyass qui me parlait. Je ne l'entendais qu'à moitié. J'avais l'impression d'une partie de moi était présente avec eux dans cette voiture tandis que l'autre était perdue dans le néant.

Et pourtant, je n'ai aucun moyen d'en finir avec lui. J'ai plus rien. Je suis rien. A part une meurtrière. J'ai failli tué Mehdi. Moha. Je sens de l'air. J'ai froid. J'ai poignardé Kassim de sang froid. Et je crois que j'ai tué Youssef sans le vouloir.

Je les ai tués....

J'entends le son de la porte qui s'ouvre. Cependant, je ne réalise pas que je n'arrête pas de marmonner que je les ai tuées en regardant dans le vide jusqu'à ce que je le sens posé sa main sur ma joue et qu'il me force a le regarder. Mes yeux bouffie croise son regard d'acier. J'ai tellement honte. Je l'ai aussi détruit. Je n'avais même pas remarquer qu'il était à moitié rentrer dans la voiture. Il affichait une mine inquiète voir de peur. Tout ce que je réussis a dire fut :

Moi : Je les ai tués. Je suis un monstre.

Il fronce les sourcils avant d'afficher un air doux.

Lui : Tu n'as tué personne, Mia, d'accord.

Je baisse la tête mais il m'en empêche.

Lui : Non regarde- moi. Tu as tué personne et tu n'es pas un monstre. On ta juste manipulé. Tu n'es pas Maïssa. Tu l'as jamais été. Cris moi. Je te connais. Et je t'aime comme tu es. On est tous là pour toi.

Je hoche la tête. Je le laisse me prendre dans ses bras comme une princesse et de me tirer de cette voiture. Je remarque rapidement que tout le monde était sortie de la villa mais je ne calcule pas puisque je laisse Fares me conduire à l'intérieur. Je me sentais vidé de toute énergie. Je n'avais plus aucune force.Nous montons les escaliers et je me surpris d'humeur son parfum. Il sentait tellement bon que ça devenait presque apaisant. Bizarrement j'avais l'impression d'être protégé dans ses bras de nouveau. Je chasse cette idée de ma tête.
On arrive dans ma chambre. Il me dépose délicatement dans mon lit comme si avait peur que je me brise en deux. Je le remercie.

Moi : Tu peux me laisser seule.

Lui : Non c'est mort.

Je le lui adresse un regard rempli de larmes. Voilà qu'il me m'observe avec cette air de pitié.

Moi : S'il te plait, demandais je d'une voix faible.

Il s'abaisse à ma hauteur et me regarde droit dans les yeux. Je retiens ma respiration.

Lui : Je te vois comme tu es. Tu as beau faire la belle et la forte avec moi. Ça ne marche pas.Je sais qui tu es et ce que tu vaux. Tu es la courageuse et douce, Camélia. Et crois moi t'es pas une mauvaise personne malgré ceux que tu penses. On fait tous des erreurs dans la vie. Je ne suis pas un exemple aussi. Et pourtant on a tous le droit de se repentir et de se faire pardonner nos erreurs notamment auprès de ceux qu'on aime.

Je hoche la tête.

Il me fixe deux minutes avant d'hocher la tête et de se relever. Il a raison mais je ne sais si moi même j'arriverais à me pardonner mes propres erreurs. Je ne pensais pas en arriver là un jour. J'ai l'impression de subir une injustice voire même un blague de mauvais gout.
Une fois la porte refermée, je m'effondre enfin dans mon désarroi. Je pleure pour ceux qui m'ont relevés sans rien demander en retour. Je pleure pour celui-ci qui a sacrifier sa vie pour me voir sourire de nouveau.

Moi : Ne me laisse pas Youssef. J'ai pas de futur sans toi. Je ne suis personne. Ne m'abandonne pas toi aussi, pas comme ça.....

***********

Je n'ai pas réussi a dormir.Mes yeux me picotent. J'avais vidé mon stock de larmes.Je crois bien que je n'ai pas bouger d'ici de toute la journée tout comme mes pensées qui n'ont pas quitté mon esprit. Je crois bien que je n'avais pas goût à rien.
Un cri de bébé attira mon attention. Instinctivement, je me lève de mon lit et sors de ma chambre pour voir d'où provenait celle-ci. Je traverse ce même couloir pour arriver à la même chambre auquel j'ai dû rentrer le jour où je me suis réveillé. Je découvre que ses cris provenait du berceau. Je marche très lentement vers celle-ci comme pour ne pas m'effrayer moi même.

Quand je regarde le bébé, un sentiment de bien être et m'envahit automatiquement malgré les cris. Je décide d'éteindre le baby-peine avant de prendre cette petite chose dans les bras. J'avais tellement peur de lui faire du mal. Je le berce pendant quelques secondes avant que celui-ci se calme enfin. Je devine par ses traits et ses yeux que c'était le fils de Nayla et Chems. Il ressemble comme deux gouttes d'eau à Chems mais il a les yeux de Nayla.

En un regard j'oubliais tout et rien ne m'importait que ce petit être dans mes bras. C'était ça le bonheur. C'était ça que je voulais. Une famille. Un mari et un enfant. Je voulais être comme tout le monde.

Je repense alors à ce qui aurait pu se passer si ce drame n'était venu. Si j'étais partie avec Youssef ou bien à si je m'étais enfuie avec Fares. Aurais-je été plus heureuse ?

Je pars m'installer sur la chaise et continue de le bercer. Cette enfant est tellement beau Mashallah. Juste en le regard, j'arrivais à être apaiser et à oublier mes malheurs. J'étais Tout simplement émerveillé.

Je réalise que ce petit être innocent était mon neveu. J'étais sa tante. Mon dieu, je regrette tellement de ne pas être là quand il fut mis au monde. Il a 6 mois et je me rends compte que j'ai loupé les premiers mois de sa vie.

Moi : Coucou, tu dois être Sami...lui murmurais-je.

Vous allez me prendre pour une folle à parler à un bébé mais j'ai besoin de trouver un moyen pour communiquer avec lui.

Moi : Moi c'est tata. Tata Mia. Il sourit. Oui , je suis ta tata Mia. J'espère que tu le pardonne de ne pas être là quand tu es né, mon amour.

: Il ne t'en veut pas. Il est juste heureux d'enfin de te connaître.

Je me retourne et vit Nayla et Chems qui me regardait avec sourire. J'étais très malaisé d'un coup. Je vois Nayla s'approcher de moi.

Nayla : J'étais partie lui faire un biberon mais tu veux peut être lui donner ?, me dit elle avec bienveillance.

Elle me tend le biberon et m'incite à lui donner.
Je la regarde baby de regarder Chem's avant de baisser la tête, honteuse.

Moi : Je peux pas. Je suis désolé.

Nayla : J'insiste.

Je me mords la langue indécise. Chems vient vers nous.

Chem's : T'es sa tante Camélia. T'as le droit comme tout le monde ici. T'es de la famille.
Tu lui feras aucun mal, je le sais et je te fais confiance.

Je regarde Sami. Son visage m'attendrit le coeur. Je regarde avec les yeux qui brille Chem's et Nayla. Après ce qui s'est passé, je lui suis tellement reconnaissante.

Moi : Merci.

Je vois une larme coulée de son œil. Je sens que tout ceci là touche. C'était comme si on faisait une sorte de trêve. Cette histoire la bouffer et depuis plusieurs jours Nayla essayait de m'aider et de m'épauler malgré ce que j'avais fait. Je sais qu'elle pense que je vais renoncer à partir de nouveau même si c'est pas gagné. Je suis têtue et depuis ce matin, rien ne pourra le faire changer d'avis.

Nayla: Assieds-toi tu seras mieux.

J'exécute et me laisser guider par sa voix pour nourrir le petit.

Nayla : Tu vois c'était simple.

Moi : C'est vrai, tu as raison. Votre fils est magnifique. Je vous félicite même si c'est un peu tard.

Chem's : IL n'est jamais trop tard Mia. Crois-moi il a bien besoin de sa tante pour le gâter dix plus encore..

Je leur adresse un sourire sincère qu'ils me rendent. Quand je vois Farès entrer dans la chambre tout sourire à l'image qu'il découvre. Son sourire m'avait tant manqué. Bien évidemment, Nayla fait signe à Chem's de quitter la pièce.

Nayla : On revient pour son rot. J'ai oublié la tétine de Sabri en bas. Chem's vient on va la chercher. On vous laisse.

Avant que je dises quoi que ce soit, ils quittent la pièce et me laisse avec lui. Il s'avance à ma hauteur tandis que je continuais de donner le biberon à Sami.

Farès : T'es magnifique.

Je ne pus réprimer ma gêne.

Farès : Tu ne t'arrêteras pas de rougir même après toutes ses années.

Je distingue un sourire apparaître.... mais quel sourire !

Moi : C'est pas ma faute si tu as l'oscar de me mettre malaise. J'ai l'impression que c'est un jeu pour toi.

Farès : J'aime trop te voir dans cette état. T'es trop mignonne.

Je lui tire la langue. Il lâche un petit rire de bébé. Oh dieu qu'il est beau, pourquoi tu me fais ça, Farès ?

Farès : Ca va ?

Je suppose qu'il me demande ça par rapport à ma crise de toute à l'heure.

Moi : Tout vas bien, mentis-je.

Il fronce les sourcils. Je sais très qu'il a compris que j'exprime le contraire.

Farès : Mia ne me mens pas. J'aime pas ça. Tu sais très bien que tu peux tout me dire malgré ce qu'il s'est passé entre nous.

Moi : Je...j'ai besoin de temps Farès. Il y a des choses que j'ai vécues et que je préfères garder pour le moment. S'il te plait respecte ça.

Je regarde mon bébé tandis que je l'entends soufflée. Il est déçue et agacée mais je ne peux rien y faire pour le moment. Je ne me vois pas me confier à mon ex tout en sachant que entre lui et moi, c'est assez tendue. Je ne veux pas aggraver la situation.
Un long silence s'installe avant que Farès se décide à le rompre.

Farès : J'ai toujours souhaité ça pour nous.

Je le regarde, intrigué. Je le laisse continuer.

Farès : Nous deux. On habitait dans une maison où on fondait une famille. Chaque jour, je te verrais heureuse et épanouie auprès de nos enfants. Je nous vois nous disputer pour un oui ou pour un non et tu me bouderais pendant cinq minutes parce que j'essaierai de te faire rire. J'aurai réussi à chaque fois mon coups et tu me détesterais pour ça. Enfin seulement pour ça.

J'étais ému à cette vision qu'il avait de nous. Mon dieu, cette homme me rend folle. Je déteste ce qu'il me faisait ressentir en me disant ça. Quel foutu connard aux paroles maléfiques. Il n'a pas le droit de me lâcher ça.

Moi : On aurait été heureux. Je pensais à la même chose que toi mais aujourd'hui tout a changer.

Je me lève pour faire le rot de Sami mais je le vois me couper le chemin. Putain son odeur.... ta gueule Camélia !

Farès : Qu'est ce qui a changer ?!!

Moi : Crie pas. Tu vas effrayé le petit.

Farès : Pas si tu réponds d'abord à ma question

Il se met en face de moi, déterminé.

Moi : T'es vraiment malade.

Farès : Camélia, dit-il d'un ton autoritaire.

Moi : Tout à changer Farès. J'ai changé et je suis fiancé pour info alors arrête de me faire ce que tu fais.

Son regard avait changé. S'il aurait pu me brûler mes paroles il l'aurait fait. Je frémis devant sa haine. C'était pas bon. Il balance un énorme coup de pieds dans l'immense ours en peluche de Sami qui voltige jusqu'à l'autre bout de la pièce faisant valser tous les objets qu'il se trouvait sur l'armoire. Alarmé par le bruit, Chem's arrive pour le calmer suivi de Nayla.

Nayla : Il se passe quoi ?! Mon bébé !!!

Je ne supporte pas cette situation. Je ne prend pas la peine de répondre et lui remets Sami avant de quitter la chambre. Je ne sais pas si je supporterais cette attraction longtemps entre Farès et moi. Je perds la tête à ses côtés et j'ai pas le droit de ressenti ce que je ressens sachant que je promises à un autre. Faut que je me casses et vite.

******

J'entends un bruit qui me sort de mon sommeil. Je me relève immédiatement. Instinctivement, je tâtonne avec ma main le tiroir de la table de chevet tandis que j'essayais de distinguer une ombre dans le noir. J'extirpe l'arme du tiroir et place mes mains en position de tirs. Heureusement que je suis tombé sur celle-ci en fouillant la maison pendant mes semaines de convalescence.

Moi : Qui est là ?

Je sens la présence d'une personne dans la pièce. Il y avait quelqu'un dans la pièce. Mon esprit se tourne vers Younès.
Le paquet couine sous les pas qui se rapproche peu à peu de la lumière. C'est quand je vois son visage affichait un sourire diabolique que automatiquement mes mains se mettent à trembler de peur.

Moi : Salle Fdp.

C'était bien lui. Ce sheytan de Nadir. (voir partie 84 : Kidnappeur de Mia. Il a déclenché l'accident dont elle a été victime et a essayer de la tuer sous l'ordre de Younès)

Nadir : Je t'ai manqué, Camélia ? Voyons C'est comme ça que tu accueilles un vieille ami revenue des morts.

Mon sang se glace rien qu'au son de sa voix.

Nadir : Ma petite Camélia ou non c'était Maissa. Tu as fais de sacré dégâts à ce qu'on m'a dit. Tu n'es plus aussi innocente que tu ne le montres.

Moi : Qu'est ce que tu me veux ?

Il m'observe, un sourire venimeux accroché à ses lèvres.

Nadir : Finir le travail pour lequel on m'a payer.

Je resserre mon arme.

Moi : Pas si je te tue avant.

Il lance un rire jaune. Je sursaute.

Nadir : Essaye donc. Tue moi comme t'as tué Mehdi, Moha et le meilleur pour la fin ton chère Youssef.

Mon coeur se brise en deux. Il ment...non il ment. Je n'ai rien fais c'est pas possible.

Moi : NON JE NE LES AI PAS TUÉS !!!!!

Nadir : Oh que si ! LE PLUS BEAU EST QUE C'EST MOI QUI T'AI RENDU COMME CA !

Je pleure c'est pas prêt. J'avais mal. J'étais mon pire cauchemar. Une meurtrière. Non Mia ressaisis toi il ment. C'est un menteur.

Moi ; PARS ! Avant que ma famille monte et te descende.

Nadir : Tu me prends pour qui ? Mia faut que tu réalises que tu n'as personne. PLUS PERSONNE. Il n'y a que toi et moi. Personne ne vas t'aider.

Moi : FARES !!!!!!!!

Nadir : Je me suis déjà chargé de lui. Et tu vas bientôt le rejoindre !

Moi : NOOOOOOOOON TOUT MAIS PAS ÇA JE T'EN SUPPLIE NON FARES !!!!!!!! TU VAS REGRETTER PAR ALLAH;

Il braque son arme.

Nadir : Après toi, je m'occupe du reste. Bonne nuit ma douce Maissa.

J'entends le bruit du canon......

***************

Moi :NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!

Je me réveille en sursaut en pleine nuit. Je transpire, je suffoque, les traces de larmes me brulait le visage. J'étais toujours sous le choc de ce cauchemar.Mes cheveux me collait au visage. Je respirais fort comme si je m'étais battue.Pourtant j'avais vraiment l'impression d'avoir vécu cette scène. Je vis tout le monde dans ma chambre surement alarmée par mes cris. Farès lui se trouvait qu'à quelques centimètres de moi avec cette mine inquiète. Je le regarde tremblant de peur et je fondis en larme comme une enfant. La lampe de chevet était allumé.

Moi : Je l'ai vu...il..il...est venu me tuer...il m'a dit qu'il t'avait tué.......

Il me serre contre lui. Je pouvais sentir sa chaleur. J'étais tellement bien dans ses bras que je réussis à étouffer mes sanglots. Je tremblait toujours mais il serrait tellement fort que et me frottait le dos pour que les frissons s'estompent.

Farès : Chut...Mia. C'est finis, omri.!

Je souhaitais le croire mais il y avait toujours les échos de mon rêve qui résonnait dans ma tête. Je le sens se détacher de moi et me regarde droit dans les yeux. Son regard était sérieux.

Farès : Camélia, il y a personne dans la chambre. Personne va te tuer. Je te jure que si qqn te touche, je brise en deux. Je vais rester et veiller sur toi d'accord ?!

Je secoue la tête. Son regard est déterminée et ce qu'il me dit sonnait plus comme une promesse.

mOI /j'ai peur.

Je m'en foutais de montrer à tous des signes de faiblesse. J'avais peur mais vraiment. Nadir me faisait peur malgré que Youssef s'était occuper de lui. J'avais tellement l'impression que c'était réelle. Tous les monstres de mon passé me hante depuis que j'ai retrouvé ma famille. J'ai pas la force de les affronter. Je suis devenue faible sans Youssef et face à Farès je perds totalement mes moyens. C'est atroce.

Je vois Ryad s'approche de moi.

Ryad : Je vais rester.

Sabri s'approche à son tour.

Sabri : Laisse Ryad. On va dormir.

Ryad me regarde un instant avant d'hésiter à se penser pour me faire un bisou sur le front. Cette marque d'affection me touche particulièrement.

Ryad : Je suis à côté si t'as besoin.

Moi : Merci.

Ryad incite tout le monde à aller dormir et nous laisse seule avec Farès. Sans trop contrôler ce que je fais, je prends la main de Farès.

Moi : Tu restes ?

A cette instant, j'avais besoin que de lui. Je ne voulais pas etre seule. Je sais que je vais regretter ce que je fais mais je m'en fichais royalement. J'étais effrayé et il le voyais très bien. Il m'adresse un regard doux et me caresse ma joue. Je ne pu m'empêcher d'apprécier ce contact.

Farès : Je suis là. Je ne comptais pas partir.

Il monte sur le lit. Je le laisse prendre place à mes côtés. J'avoue qu'une part de moi était gêné par cette situation. Néanmoins, je me sentais en totale sécurité. J'ai l'impression que personne ne pouvait sans prendre à moi. Il était mon nouveau héros. Je me surpris de le humer. Cette homme réussit à ne pas me laisser indifférente même après tout ce temps que cela était pratiquement effrayant. J'ai fini par me laisser aller contre son torse et calmer mes pensées.

Moi : Farès.

L.ui : Mmh

Moi : Je suis désolé.

Lui : Moi aussi.

C'était sincère.

Moi : Et aussi merci. Tu n'es pas obligé.

Lui : Je fais ce que je fais parce que t'es pas n'importe qui Mia. Tu le sais très bien. Quoi qu'il se passe, on est lié et pas que par notre passé. T'es une partie de moi. Ce qui te blesse me blesse. C'est comme ça quand on aime. Je l'ai appris trop tard. Maintenant dors.

Ces paroles me touchent. Je ne peux pas réprimer nos moments passées à deux ni ce que je ressens pour lui car ce serait nier qu'un jour j'ai aimé cette homme. Je suis tellement reconnaissante qu'il prends toujours autant soin de moi malgré mon comportement envers lui durant ses derniers jours. Farès aura toujours une place importante dans mon coeur que parfois j'en ai presque peur. Mais pour le moment j'ai besoin de son affection, de son parfum, de ses mots. J'ai tout simplement besoin de lui. Il est ma dose d'héroïne contre ce monde de bactéries.

Moi : Bonne nuit.

Lui : Bonne nuit Mia.

En réponse, je me suis lovée un peu plus contre lui et il m'a serrée plus fort. La sensation d'apaisement gagna tout mon corps. Je me laisse bercer par les battements de son torse sachant que le lendemain, je regrettais mes paroles.

**************

Le lendemain matin, je tatonne du bout des doigts la place à les cotés. Tout ce que je pu sentir c'était le tissu encore chauds.J'ouvre alors les yeux et fut comme soulagé de me réveiller seule. J'étais assez partagée du fait de savoir qu'il était partie même si je ne pu cacher qu'une partie de moi aurait voulu se réveiller dans ses bras. Mais qu'est ce que je raconte ? Je dois surement divaguer à cause de mes cauchemars pour avoir de tel pensées.
Cependant, la porte de la salle de bain s'ouvre et je le vois y sortir tout sourire, habillé et toujours aussi beau que je dois contenir le rouge qui me monte aux joues.

Lui : Sbah el kheir, bien dormi ?,toujours avec ce sourire de connard.

Moi : Sbah el noor, hmdl merci.

Je me débarrasse de la couverture. pour m'extirper du lit. Je regarde Fares j'étais assez gêné par cette situation.

Moi : Tu n'es pas reparti dormir dans ton lit

Je le sens bouger derrière moi jusqu'à ce que je sente son souffle près du mien. Je garde tjrs la tête baissée.

Farès : :Non, j'ai préféré rester et veiller sur toi.

Je m'accorde à lui adresser un regard. L'étincelle que je vis dans ses yeux me perturba assez. Je déglutit Je me débarrasse de la couverture pour m'extirper du lit.

Moi : Merci mais tu n'étais pas obligé, lui dis-je assez froidement.

J'ai baissé ma garde et j'assume pas. Je me débarrasse de la couverture. pour m'extirper du lit. J'essaye de rejoints très rapidement la salle de bain mais il me coupe le passage. Je suis complètement électrisé par sa présence. Je le sens poser une main sur ma joue et plonger son regard dans le mien.

Lui : Je veillerais toujours sur toi.

Pendant un instant ma respiration fut coupée et mes joues virent aux rouges. Je me détache rapidement assez gênée.

Moi : Je vais me doucher et tu devrais aller prendre le petit déjeuner. Je veux pas que tu meurs de faim.

Je le vois sourire. C'est là que je compris que je n'arrivais plus à être froide avec lui ou tout simplement que je pouvais plus me cacher.

Lui : Je t'attends.

Je pince les lèvres.

Moi : Farès je...je ne penses pas être la bienvenue. Je mangerais plus tard.

Cette remarque l'agace.

Farès : Racontes pas de conneries. Tant que t'es avec moi personne va rien dire tkt. Allez va..

Je compris que je ne pouvais plus me débattre face à lui. Je déteste quand il fait ça. Pourtant je rejoins la salle de bain et me prépare avant de ressortir trente minutes plus tard. Quand je sors je vis Farès comme promis entrain de m'attendre. Je lui fis un petit sourire au coin. Ce mec est têtu. Il s'avance vers moi et me prend la main. Son audace me surpris mais je ne dis rien et me laisse conduire jusqu'en bas, dans la cuisine.

Je rentre dans celle-ci, tout le monde se tut et regarde nos mains enlacées. Les filles me font de grand sourire de même que Ilyass; Nassim, Ayoub, Sabri et Ryad. Younès lui abordait un visage neutre et ne dit rien. Tiens, il est de retour, lui ! J'évitais au maximum de croiser son regard.Gênée je voulais d'un premier temps : retirer ma main de celle de Farès mais il m'en empêche. Après avoir compris mon malaise, il ne résiste pas et me lâche.

Ryad : Viens Mia.

Il me fait signe de prendre place à ses côtés. Je ne refuse pas et exécute.

Ikram : Il y a des gaufres, des crêpes, des pains au chocolat. Tu veux quelque chose en particulier ?

Chem's ouvre grand les yeux.

Chem's : Guelek chose en particulier ta cru on est chez babtous ou c'est comment ?

Nayla donne un coup de coude.

Elle : T'as bouche et nourrit ton fils. Elle sait juste parler français.

Ilyass : Elle au moins elle a eu le bac.

Tout le monde rit. Je ne peux réprimer un sourire. J'ai oublié comment c'était animer les repas avec eux.

Moi : Non ça ira. Merci Ikram.

Elle me sourit en retour.

Sabri : T'es sur ?

Moi : Je... j'ai pas faim. Je vais vous laisser.

Je me lève de table mais je sens Farès me retenir et me forcer à me rasseoir. Sabri intervient.

Sabri : T'es de la famille Mia. T'as pas à te sentir honteuse ou autre. Fais moi plaisir et mange avec nous.

Je le regarde un instant.

Moi : D'accord.

Je me rassois.

Nayla : Regarde Sami, il y a tata, lui dit elle toute joyeuse en me pointant du doigt.

Je souris à ça vu et d'instinct je demande à Nayla de me le donner pour le nourrir ce qu'elle fit. Au contact de cette enfant j'étais totalement une autre personne. Je regarde Ryad et Sabri à tour de rôle.

Moi : Ou sont les petits ?

Linda : Les miens sont toujours entrain de dormir. Je vais te les montrer après. On jouera avec eux dans le jardin si ça te dit.

Je lui souris reconnaissante.

Moi : Avec plaisir.

Je sens le regard de Farès sur moi. un sourire satisfait accrochée à son visage. Le reste du petit dej se déroule toujours dans la joie et la bonne humeur.

************

Je berce tranquillement tandis que Inès pose à table les gâteaux que l'on a préparé cette après-midi. Nous étions toutes réunit avec les filles bien sur sans Sophia autour d'un goûter. Les mecs sont sortie pour nous laisser toute ensemble genre « rattraper le temps perdu ». C'est ridicule ! Mais je pense que j'ai beaucoup accumulé et j'avais besoin de soutiens morale.

Linda : Tu peux le poser dans son cosy Mia pour que tu puisses manger tranquillement.

Moi : Non t'inquiète pas et puis j'ai pas trop faim. Je préfère de loin rester avec mon neveu préférée m.

Nayla : Et ! Je croyais que Sami était ton neveu préféré.

Je ris à cette remarque.

Moi : Bien que oui, C'est mon neveu préférée lui aussi. Mais ils sont tous tellement craquant que j'arrive pas.

Linda : Eh mon fils est pas à manger. Évite de croire que c'est un quick

Nayla : Ou un macdo

Ikram : ou un grec.

Shera : voir même un tacos.

On se regarde avec Inès.

Nous : MDRRR

Moi : Bande de folle après vous allez me sortir un chiken spot aussi.

Inès : Pourquoi pas. J'aime trop ça ! Tkt meme pas que ce petit va y goûter dès qu'il mangera plus des petit pots à la carotte.

Linda : Bede de mort !

Inès : Pourquoi ?

Linda : Mon fils mangera que des légumes.

Inès : Arrête de faire la healthy girl sous prétexte tu fais un faux régime.

Linda : Quoi ?!

Inès : Je t'ai grillé l'autre jour voler mes kinders buenos, donc évite de mentir.

Le visage de Linda se décompose.

Linda : C'est pas vrai !

Inès : Menteuse !

Pendant que Linda embrouille Inès, je repose mon bébé dans son cosy. Une fois fait je décide de me servir une part de tarte aux prunes que j'ai préparé toute à l'heure quand Nayla décide de m'aider. Son visage bloqué d'un coup sur ma main gauche précisément sur mon annuaire vide. Elle me lance un regard de sous-entendu avant de se remettre à nos places. Inès et Linda on arrête de se chamailler.

Ikram : Camélia ?

Moi : Oui ?

Ikram : Je peux te poser une question indiscrète ?

J'arque un sourcil.

Moi : Ça dépend. Mais dis-moi ?

Ikram : Tu es vraiment fiancé au Mehboul ?

Mon coeur se serre à l'évocation de son nom. Je sens leurs regards se fixent sur moi. J'étais abasourdie, je m'y attendais pas. Je regarde instinctivement Nayla avant de poursuivre.

Moi : Oui, j'étais bien fiancé à Youssef enfin au mehboul si vous préférez. Je marque un temps de pause avant de poursuivre. Écoutez je sais ce que vous pensez mais c'est pas ce que vous croyez. Youssef est un homme bon et respectueux. Il a un côté sombre certes mais il ne m'a jamais fait de mal. Quand à mon séjour avec eux, ils m'ont traité comme si j'étais l'une des leurs. Ils ne sont pas ceux que vous croyez.

Je sens une main se poser sur la mien. Je relève les yeux et Nayla me lance un regard réconfortant.

Ikram : Désolé Camélia. Je ne voulais te mettre mal c'est juste que...

Moi : Que les mecs vont ont briefer sur eux comme étant ceux qui 'mont fait souffrir. Il y a pas de soucis. Tu n'as pas à te justifier. Mais je pense que l'on ne peut pas juger ceux que l'on voit pas et les gens qu'on ne connaît pas. C'est tout.

Elle baisse la tête. J'avais l'impression d'avoir plombé l'ambiance.

Shéra : Tu vivais que avec des mecs ?

Moi : Non il y avait des filles aussi. On était assez nombreuses genre 7. Il y avait Farah, Soraya, Sirine, Leila, Tiana et meme Kheira.

Inès : Jure il y avait Kheira ?!

Je hoche la tête .

Shéra : Si Ilyass apprend ça.

Linda : Quoi ?! Tu crois qu'il va quitter Inayah pour Kheira.

Moi : Kheira l'aime toujours, lâchais-je. Ilyass a fait ses propres choix et on a pas à se mêler de sa vie amoureuse. Il est assez grand pour savoir ce qu'il veut.

Nayla : Je suis d'accord.

Je croque une nouvelle fois dans ma tarte.

Nayla :Sirine. J'ai entendu ce nom quelque part.

Moi : Ah bon...je pense pas c'est la cousine de Soraya. Elle vivait sur Paris dans une ville assez éloignée de celle où notre tante vit.

Inès : C'est la première fois que j'entends ce nom.

On se fait interrompre par une sonnerie de téléphone. C'était celui de Nayla où je pus voir la photo de Sophia apparaître. C'était elle évidemment. Je vis Nayla prendre son téléphone et y lit dans son regard qu'elle hésitait à lui répondre.

Nayla . Je...

Moi : Vazy. Tu peux lui répondre.

Elle me regarde un instant. Je voyais qu'elle hésitait toujours mais je ne voulais pas qu'elle a le cul entre deux chaises. Le froid entre Sophia et moi n'allait pas fondre d'aussitôt et pour le moment ce n'était pas ma plus grande occupation. Je pouvais ajouter cela dans la liste qui définissait mes actes de monstruosité.

Nayla : Merci.

Elle se lève pour répondre tandis que je la regarde s'éloigner. Pourquoi au fond ça me fait mal cette situation ? Une part de moi aurait voulu prendre le téléphone et s'excuser mais l'autre partie me tire à la réalité et le sheytan me murmure à l'oreille que je dois montrer aucun remords ni pitié car si j'avais presque voler la vie de son frère, celle de mon chère fiancé et était entrain de s'éteindre. Je regarde les filles.

Moi : Je suis fatigué je vais vous laisser.

Sans les laisser répondre. Je me lève et part rejoindre ma chambre. En rentrant dans la maison, je vis les garçons entrés. Je ne les calcule pas et monte assez rapidement. J'entends quelqu'un sur mes pas mais j'ignore quand on m'attrape le bras. Je me retourne prête à attaquer mon asseyant sauf que je m'arrête à la vue de Sabri.

Sabri : Eh calme ! Tu vas bien ? Il s'est passé quelque chose avec les filles.

Je me détache de lui.

Moi : Tout vas bien...je suis juste fatigué à cause des médicaments. J'ai besoin de me reposer.

Il me regarde peu convaincue mais ne cherche pas plus loin. Il s'approche de moi. Je le sens hésitée avant de finalement poser ses lèvres sur mon front pour laisser un bisou.

Lui : Repose toi bien. Et s'il te plait ne t'éloigne plus de moi, Mia. J'ai cru mourir sans ma petite soeur à mes côtés.

Je ne réponds pas. Sur ces mots, il me laisse. Je regagne ma chambre assez chamboulée par cette déclaration. Mon séjour ici, devient de plus en plus compliqué.

Le soir venu, je descends pour aller aider les filles à faire à manger. Je n'arrive plus à rester seule à me morfondre. J'avais besoin d'être assez actif pour oublier tout mes tracas au moins l'espace d'un temps. Je croise Nayla qui m'a prévenu qu'ils avaient commandés pizza. Dommage ! Pour un fois j'étais assez motivé pour cuisiner. (Avouez les filles que parfois on a la pêche pour cuisiner, on sait pas d'où vient cette fulgurante énergie mais c'est comme si rien ne pouvait nous changer d'avis).
Je m'installe au salon. Tout le monde était réuni enfin il manquait Younès. J'ai entendu dire qu'il s'était installer avec Mehdi, Marwan et Sophia. J'avais un point en moins du faite de ne pas supporter sa présence même s'il y avait le mari de Sophia, Nassim. Neyla m'a raconter que Farès et lui étaient devenus super pote et que par ailleurs, il l'avait soutenu quand il pensait que j'étais plus de ce monde.
Je croise son regard.J'avais pas à savoir ce qu'il pensait meme si je pense qu'il doit me haïr par rapport à Sophia. Je le vois changer de place et s'installer à mes côtés sous les yeux aviser de Farès qui discutait avec Ayoub. Par défense, j'attaque en premier.

Moi : Qu'est-ce que tu me veux ?, dis-je froidement en prenant une chips du saladier.

Lui : Je viens pas pour m'agresser comme les autres.

Je le regarde surprise.

Moi : Alors t'es là pour le fun ?

Lui : Je suis là pour Farès et Sophia.

Je détourne le regard.

Lui : Elle souffre et je te cache pas que ça me zeref de la voir comme ça.

Moi : Alors quoi ? Tu es là pour me menacer et me dire de ne plus m'approcher d'ele ou de lui parler. Tu veux te venger.

Il fait les gros yeux.

Lui : Tu me prends pour qui ? Pour un mec violent ?! T'es malade ou quoi ?!

Moi : Dois-je te rappeler que lorsque l'on sait rencontrer, tu m'as menacé ?

Il soupire.

Lui : J'avous mais j'ai changé depuis. Ce que je voulais te dire c'est que je ne t'en veux pas. Je pense juste que tu t'es faite manipuler. Je lui lance un regard mauvais. Bon si tu veux, en tout cas, Sophia est mal parce en l'espace d'un an elle a appris ta mort et a dû la surmonter. Elle voulait plus se marier. Je respecte sa décision mais je ne voulais pas la lâcher. Je suis rester à ses cotés pour sécher ses larmes et qu'elle évite de sombrer dans une dépression. Elle a été très forte néanmoins, je l'admire. Au final, elle a accepté de faire juste un hlel en famille et pas de grande fête comme elle le rêvait.

Il avait réussi à me mettre mal. Je voyais dans ses yeux qu'il décrocherais la lune pour Sophia. J'étais tout de même heureuse qu'elle pu tomber sur un mec comme Nadir qui eut une patience de lion pour la relever mais aussi pour supporter mon ami.

Lui : Elle était tellement heureuse de voir que tu étais en vie, le soir où on t'as retrouver. Elle souriait tellement mais après qu'elle a su pour Mehdi, elle a rechuté. Tu comprends ?

Je baisse la tête.

Moi : Je suis désolé mais vraiment. Je..je regrette ce que j'ai fais, Nadir. Je te le promets. Ca me hante. Quand ça s'est produit je ne pensais qu'à protégé Youssef. Je n'ai rien contrôlé.

Lui : Parfois, on fait des choix qui peuvent nous blesser et blesser les autres. J'ai déjà été à ta place. Je comprends ce qui s'est passé. Dans le fond, Sophia ne déteste pas. Elle a juste besoin de temps avant que vous ayez une discussion.

Moi : Merci de ne pas me juger.

Il me sourit et je lui rends.

Lui : T'inquiète. Juste le jour où tu seras prête à lui parler préviens moi. Je sais qu'elle a besoin de toi dans sa vie. Au passage je voulais te remercier. Je sais que c'est toi qui l'as sauvé de Kassim et qui la conduite à la gare. Tu n'es pas quelqu'un de mauvais qui renie sa famille comme tu veux nous le faire croire. Dans le fond tu ne peux pas oublier ton passé.

Je ne dis rien. La sonnerie retentit. C'était le livreur de pizza. Ilyass s'en occupe avant d'apporter les pizzas à table. Ilyass et Chems s'occupent de l'animation tout au long du repas nous provoquant de fous rires. Sacré duo malgré qu'il manque Marwan. A la fin du repas, j'aide Inès à débarrasser quant Ilyes prend la parole.

Ilyass : Ca vous dit une partie de monopoly ?

Tout le monde explose de rire. La manière dont il a proposé ça était trop drôle qu'il me fit penser à un petit garçon.

Ayoub : Whooo t'es sérieux dans ta vie ?!

Nassim: Eh il y a pas d'âge pour jouer au monopoly !

Ayoub : J'avoue.

Ilyass: Qui joue ?

Linda : Tout le monde, réplique-t-elle en nous regardant tour à tour.

J'étais un peu malaise avec tout le monde. Je pensais sérieusement à m'échapper du lot mais ce fut raté.

Ilyass : Mia, tu joue avec nous ?, m'interroge-t-il en devinant mon malaise.

Moi : Euh....je sais pas.

Nassim : Sois pas timide. Moi, je joue pas si tu restes pas.

Ikram : Même moi.

Je regarde Ilyass puis Nassim. La trêve était lancée. Je souris.

Moi : Ok mais je veux la Tour Eiffel.

Ilyas tappe des mains et se lève tel un maître de cérémonie. Farès me fit un sourire rassurant. Neyla ramène rapidement la boîte de jeu. On mets tout en place avant de commencer.

Ilyass : Je déclare l'ouverture du jeu.

On commence à jouer. Ilyass faisait trop le parrain avec ses propriétés. Chem's miskine que il se retrouvait en prison. Il pétait un cable

Chems : Asy c'est quoi ce jeu de merde ! A croire je suis un voyou moi je tombe pendant
tour là. Personne veut me sauver.

Nayla : La prison c'est dure mais la sortie c'est sur, mon frère.

Chem's : Mais moi je suis pas ton frère, réplique agacée.

Nayla a eu le droit à son regard noir direct elle a fermé sa gueule. Seule Ilyass était toujours mort de rire.

Ilyass : Mais oui asy Nayla commence à chanter je suis tombé love d'un voyou ^parce sah ton mari rien qu'il a pas boucher de sa prison. Wallah cheh meme le M. Monopoly a grillé tes magouilles.

Chems : Tu crois trop tu diriges un cartel avec tes petites maisons en plastiques là tu vas te calmer.

Ilyass : Chut moi au meme j'ai 4 villas en Espagne, Mexique, France et Allemagne et 7 petites maisons. C'est qui ?! C'est moi, le patron ! Hein Mia ?

Il me regarde plein d'espoir.

Moi : Attends le jeu est pas fini...

Ilyass : Ah oui excuse nous Madame.

Chem's : Inchallah tu perds.

Ilyass : Miskine inverse pas les rôles. C'est pas ma faute si ton fils il a un clochard comme père mais au moins il aura un tonton riche.

Chem's : Ilyass, je vais te....

Nayla intervient sentant que sa allait partir loin.

Nayla : STOP c'est bon on arrête de jouer ! Ca part trop loin ! Ton le monde au lit !

On entend un bruit de porte. On fut interrompu par la venue de Younes. Nayla lui saute dans les bras. Je sens le regards des autres sur moi tandis que je ne le lâchais pas des yeux. Il croise mon regard.

Ilyass : WSh tu viens jouer avec nous ? Chem's est en zone et Mia pense qu'elle peut me hagar.
Il me regarde.

You : Asy.

Ilyass ne sens pas l'animosité qui émane dans la pièce. Younès s'assoit à côté de moi mais je me lève d'un coup. C'est déjà trop.

Moi : Je vous laisse. Je suis fatigué.

Nassim : T'es sérieuse Camélia reste wsh.

Farès secoue la tête.

Moi : Non j'ai eu mon compte pour ce soir.

Sans attendre une réponse de plus, je monte me coucher.

Dans la peau de Farès:

Younes se lève à son tour énervée. On se regarde avec les mecs.

Moi : Je m'en occupe.

Je le retrouve dans la cuisine les poings sur la table et la tête baissée. J'étais pas bien pour lui sincèrement mais la réaction de Mia était prévisible. C'était sur qu'elle allait pas l'accueillir les bras ouvert. Néanmoins, j'étais content que Younès sort de sa tanière et décide d'affronter le problème. Vous vous demandez si je crois que Younès est coupable ? Eh bien non, il ne l'est pas. J'en suis convaincue malgré les preuves contre lui. J'aime Camélia mais je pense toujours qu'elle s'est faite manipulé par l'autre Mehboul. Younès est mon meilleur ami, mon frère. Je ne soutiens pas toujours ses actes mais là je sais qu'il est innocent. Il aime sa soeur malgré ce qu'il a pu faire par le passé. Je l'ai pardonné.

Moi : Laisse mon frère. Elle a besoin de temps.

Il relève la tête avant de lâcher un rire nerveux.

Younès : Du temps ?! ELLE ME HAIS TOUT CA A CAUSE DE CE CON !!!

Je vois sa veine du front qui ressort il allait exploser. Il se retenait de casser quelque chose. Je le comprends. Il déteste cette situation. Il la déjà vécu avec Camélia et il veut pas la perdre encore une énième fois

Il souffle tentant de reprendre son calme.

Younès : Ca me soule. J'ai rien avoir avec cette accident et tu le sais. Mais elle refuse de me croire.

Moi : Après ce que tu nous a fait c'est assez difficile de te croire.

Je sais je remue le couteau dans la plaie mais faut pas se voiler la face. Il m'a blessé et je lui ai longtemps voulu même si c'est de l'histoire ancienne maintenant.

Moi : Désolé mon frère. C'est juste que avec Camélia c'est pas la joie. Si je pouvais avoir l'autre imbécile en face de moi. Je l'aurais tué de mes mains.

Il pose une main sur épaule.

Younès : J'ai appris. Ryad m'a dit comment il a réussi son coup.

Je sens le sang de mes veines qui ne font qu'un tour. J'ai la haine qu'il a réussi à voler ma mère. Je l'avais sentie son intérêt pour à l'époque avant qu'il se barre. Je sais qu'il a bien profité du fait de nous faire croire qu'elle était morte pour la séduire.

Moi: Elle dit qu'elle l'aime et qu'elle était fiancé à lui.

Younès fronce les sourcils.

You : C'est ce qu'elle essaye de nous faire croire. Tu sais très bien comme moi qu'elle est te kiff. Cette histoire, c'est Farès et Camélia. Ilyass personne qui peut vous vaincre même pas moi. TU verras mon frère, elle se rendra compte des choses bien assez tôt. On va trouver des preuves contre ce mehboul tkt.

J'avoue que ce qu'à dit Younès m'a fait vraiment plaisir. Je pouvais m'empêcher de lâcher un big smile. Il sourit lui aussi réalisant ce qu'il a dit.

Ryad, Ilyass, Sabri, Nassim, Ayoub, et Chem's rentrent.

Ilyass : Il y ades bonnes nouvelles pour que vous souriez comme des mongoles ?!

You et moi : Ta gueule.
Je remarque que Rya affiche un air grave.

Moi : Il y a un truc, Ryad ?

Il se décide à fermer la porte de la cuisine pour pas que les filles entendent.

Ryad : Des rumeurs indiquent comme quoi le Mehboul est toujours vivant.

Cette nouvelle me laisse sans voix. Impossible !

Sabri : On se fit pas aux rumeurs tu le sais bien.

Je sens Ryad fixé Younès.

Lui : Tu es sur de l'avoir tué.

You : A 100%. Je l'ai laisser se vider de son sang au milieu des flammes.

Chem's : Faut qu'on vérifie ça.

Moi : Camélia ne doit pas savoir ça sous aucun prétexte.

Je sais. Je suis un salaud mais déjà que ce connard me la voler je le laisserais pas encore une fois me la prendre. J'aime pas mentir ou cacher des choses à Camélia tout le monde le sais mais là c'est une question d'avenir. Je dois mettre toutes mes chances de mon côté tant que ce n'est pas confirmée".

Ayoub : Et si elle savait quelque chose ?

Nassim : Je pense pas t'as bien vu comment elle se réintègre. Elle aurait continuer d'ignorer tout le monde et aurait trouver un moyen de se barrer.

Je regarde Ryad. Il était ailleurs chose rare car tout ce qui touchait à Camélia le mettait en mode alerte. Je me demande même s'il ne cachait pas quelque chose d'autre. Cependant, je ne fis rien.

Sabri : Il a raison. En tout cas soyons discret. Dès demain, on va mener l'enquête.

Que le bon dieu me pardonne mais j'espère que le Mehboul est bien mort six pieds sous terre... S'il était vivant, je crois bien que je perdrais Camélia à jamais.

Retour dans la peau de Camélia :

J'entends frapper à la porte. Je me relève automatiquement. J'étais pas dans l'état de voir quelqu'un. J'étais tellement vulnérable que je n'ai pas la force d'affronter qui que ce soit.
Je reste silencieuse pendant que la personne en question allait abandonner mais C'est avec surprise que je le vois rentrer dans ma chambre.

Tout mon corps se fige. Comment a t il oser ? D'un coup une immense haine s'imprègne en moi. Je suis chez un rire nerveux.

Moi : Alors T'es venue finir le travail, Younès. C'est Dommage que tu découvres que je sois toujours en vie. Tu n'as pas pu cacher aux autres assez longtemps ce que tu m'avais fait.

Je le vois contracter sa mâchoire.

Younès : Arrête de dire de la merde. Je suis là parce que je veux juste parler avec toi.

Il essaye de faire un pas vers moi. Je me lève rapidement du lit pour me retrouver opposé à celui-ci.

Moi : Ne m'approche pas, dis-je sur mes gardes.

Je réussi à distinguer comme une honte de regret dans son regard.

You : Tu sais très bien que je sois incapable de te faire du mal. T'es ma petite soeur. L'autre Mehboul t'as embobiné.

Moi : Menteur !

Il fronce les sourcils.

You : Déteste-moi vazy je l'ai mérité mais sache une chose que tu es et que tu resteras ma petite soeur. On est lié par le sang.

Il quitte ma chambre. Je souffle. Son attitude me bouleverse. J'admets qu'il avait l'air d'être sincère mais j'arrive pas à oublier tout ce qui s'est passé. C'est pas cohérent. Il doit mentir. Ou peut-être était-ce Youssef qui me mens depuis le début ? Je chasse cette idée de la tête. C'est impossible ! Je le connais, il ne m'a jamais menti. Je n'ai pas le droit de remettre sa parole en question ni ses sentiments. Il m'a sauvé cette fameuse nuit, protégé et endurci mais surtout il a voulu stopper son biss pour moi.

****** Début du Flash Back******

Il était tard. Je m'étais fais un chocolat chaud avant de remonter dans ma chambre. Je passe à coté du bureau de Youssef lorsque je vois la porte de celui-ci ouvert. Il était concentré à remplir de la paperasse. Je ne l'ai jamais autant vu concentré. Cette scène est tellement anodin et pourtant son charisme et sa prestance y changeait celle-ci en quelque chose de plutôt intéressant. Il était tellement beau. Je ne pourrais jamais me lasser de le regarder. Cette homme me rend déjà accro. Je suis vraiment dans la merde.

Lui : Je sais que je suis beau omri. Mias tu me déconcentre à me regarder comme ça.

Il lève les yeux de ses papiers et fit un petit sourire, amusé par la scène tandis que moi j'étais rouge de honte.

Moi : Ah... désolé. Je vais te laisser si tu...

Lui : Mia commence pas. Approche.

Je m'avance vers lui. Quand j'arrive à sa hauteur, il m'attire sur ses genoux et me fais un bisou sur la tempe. je lui masse les cheveux.

Lui : Tu dors pas ?

Moi : Si, j'y allais mais d'abord je voulais me faire du thé, dis-je en lui désignant ma tasse. Et toi , qu'est ce que tu fais à cette heure-ci avec tout ses papiers.

Lui : Je prépare les papiers pour léguer tous mes biens ainsi que le gang pour Imran et Mariano. J'ai confiance qu'en eux.

Je m'arrête brusquement abasourdie par ses paroles. Il me regard inquiet.

Moi : Tu arrêtes le bizz ? T'es sérieux

Il fis un petit rire devant mon air ahurie.

Lui : Très sérieux.

Moi : Pourquoi ?

Je sais je viens de lui poser une question conne. Il range une mèche de cheveux derrière mon oreille.

Lui : Pour toi. Pour nous. Pour la team. Écoute Camélia, je te l'ai déjà dit. Je n'ai qu'une seule parole. Je ne suis pas ton ex de merde qui t'as fait mille et une promesse. Moi je ne parle pas. J'agis seulement. Si j'ai décidé d'être avec toi, c'est pour faire les choses bien en commencent par ça. Je veux repartir à zéro et puis j'ai mis suffisamment de côté pour que je t'offre la vie dont tu reves.Je suis honnete et je t'ai dit que je joue pas. J'ai passé l'âge.Je suis un homme et je sais ce que je veux.

Je ne pus retenir une larme. C'est la plus belle preuve qu'il pouvait me faire. Je lui caresse le visage avant de lui embrasser sa joue.

Moi : Vous savez M.************ que c'est la plus belle chose que l'on a fait pour moi.

Il me fait un clin d'oeil en réponse.

Lui : Non...mais je suis fière de l'avoir fait. Ne doutes plus mes actes, Mia. Jamais. Je quittes tout pour toi comme tu as tout quitter en acceptant d'être avec moi. On avance ensemble désormais.

En réponse, je pose tête contre son épaule tandis qu'il finit mon thé avant de reprendre sa paperasse.

****** Fin du FlashBack ******

Je me couche le coeur serré.

*******

Le lendemain, je me réveille avec une migraine de ouff à croire que j'ai bu de l'alcool la veille. Je me lève avec difficulté et je pars faire mon rituel avant de descendre prendre mon petit déjeuner. Hamdoullah il y avait pas Younès. Ma journée n'était pas entièrement gaché. Je cache pas ma mauvaise humeur. Je croquais avec rage dans mes tartines.

...: Whoo calme elle ta rien fais cette tartine, gozilla !

Je lève la tête. C'était Farès bien sur et en plus toujours aussi beau que j'arrête de manger comme une vache. Mais attend comment il fait pour être de si bonne humeur dès le matin ? Je dépose ma tartine sur la table.

Moi : T'es pas du matin toi, normalement, dis-je la bouche à moitié pleine.

Ma remarque le fit rire.

Farès : Il est 14h mademoiselle. Ca fait depuis 11h que je suis réveillé. T'es la dernière qui prend ton petit dej.

Je fis les gros yeux. J'ai même dépassé les plus gros dormeurs de cette maison.

Farès : Alors c'est quoi le programme d'aujourd'hui ?

Je le regarde bizarrement. Il a oublié que j'étais enfermé ici comme Raiponce.

Moi : Tu le fais exprès.

Il lève un sourcil.

Lui : Comment ça ?

Moi : Ca fait plus de 2 semaines que je suis enfermée à rien faire ici en plus d'être surveillé. J'ai aucune liberté parce que vous avez peur que je m'échappe de ma prison dorée donc t'as question me fait un peu rire vois-tu.

Farès : On va y remédier. Va te préparer. Je te laisse 20 min max attention. Je te trouves pas en bas je pars sans toi.

J'arrête tout mouvement et essaye de décrypter s'il était vraiment sérieux ou s'il se foutait de moi. Mais non, il était bien sérieux. Je sautille de ma chaise pour l'enlacer toute heureuse. Vive la liberté !

Moi : Merciiiiiiii !!!!!!!!!

D'un coup je me rends compte de ce que je faisais, je me détache rapidement assez malaise dès à présent tandis qu'il souriait ce sheytan.

Moi : Euhh...bon... je vais me préparer, dis-je en me dirigeant malaise vers les escaliers.

Je monte rapidement en haut tandis que j'entendais qu'il lâche un rire derrière mon dos. Je vais vite dans ma chambre et je décide de mettre une combinaisons pantalons à motifs, des sandales. Je me maquille, me parfums et lisse mes cheveux. Une fois prête je me regarde dans le miroir satisfaite du résultat. Ca fait tellement du bien de se retrouver belle et d'être féminine. Evidemment, je ne faisais pas pour Farès au contraire je me suis mis en mode mignonne pour moi. Je prends une veste même si je pense que ce ne sera pas nécessaire même si le temps se rafraîchit en Espagne.
Je prend mon sac et sors de la chambre.En descendant les escaliers, je le vois impatient et les sourcils froncés. Bon... j'ai du prendre plus de temps que prévu. Quand il s'aperçoit de ma présence, il ouvre grand les yeux avant qu'un large sourire étire ses lèvres.

Lui : T'es belle.

L'ancienne moi aurait baissé la tête et l'aurait remercié par un sourire timide sauf que je n'était plus comme ça. Je le regarde indifférente masquant toute trace de reconnaissance et de joie de mon visage.

Moi : Je sais. On peut y aller ?

Il me fit une grimace. Eh oui, coco ! Je veux pas qu'il prenne la confiance même s'il veut me fait plaisir. J'entends des sifflements. Je vois Nayla, Chem's, Linda et Ilyass venir vers nous. Je ne peux me retenir de sourire.

Ilyass: Mais qui est cette bombe?

Nayla : Notre soeur qui a retrouvé le sourire.

Chem's : Vous allez où ?

Farès : Loin de toi.

Sur ces mots, il me prit la main et me tire dehors lorsque j'entends un « bonne journée les amoureux » qui me refroidit un peu. Je réalise que j'étais en train de trahir Youssef à ce moment là. Je me stoppe. Farès me regarde attendant une réaction de ma part.

Moi : Je peux pas sortir avec toi.

Il me regarde un instant pour décrypter mes paroles quand je le vois lâcher un rire nerveux.

Farès : Sérieux tu te freines pour ton pd ?*

Moi : C'est pas un pd ! Commence pas, Farès ! Tu m'as soulé, je rentre.

Enervée, j'allais faire demi-tour mais il me retient.

Lui : Camélia pars pas stp.

Je souffle. Il reprend une mine plus sérieuse.

Lui : Avant qu'on soit ensemble, on était ami, Mia. Donc à toi de voir soit on sort ou soit on restes et tu pètes un cable dans cette villa. Je te laisse le choix.

J'avoue que si je restes un jour de plus dans cette maison je vais devenir folle.

Moi : D'accord mais je te préviens distance de sécurité.

Il lâche un rire et me laisse passer devant. On monte en voiture et gooo changer d'air !

************

Moi : Merci Farès pour cette journée. J'en avais vraiment besoin. Si je restais une seule seconde dans cette maison, j'allais craquer. Jouer la princesse Raiponce c'est trop pour moi.

Farès : Raiponce ?

Je fais les gros yeux.

Moi : Attend tu sais pas c'est qui Raiponce ?

Il me regarde comme si j'avais perdu la tête .

Farès : Bah ça doit être une princesse ou tu as dis...fin je connais pas. C'est un truc de meuf ça.

Je le regarde toujours comme si c'était un martien.

Moi : Mais si obliger tu connais. C'est la princesse avec de longs cheveux blonds et longs même si font 4 mètres.

Il lève les yeux en l'air.

Farès : toujours pas.

D'un coup, je lui mets une tape derrière la tête.

Farès: Aiiie wsh t'es sérieuse ?!

Moi : Oui, merde ! Pour la peine t'es punie ce soir on va le regarder. Mais la vie ce mec c'est un malade même pas il connaît réponse. Je suis avec un hegoune.

Farès : Complètement barge comme meuf. Incroyable !

Moi : Je suis barge ?! C'est toi oui. Je réalise que je suis sortie avec un hmar stp. C'est grave là.

Il tire ma chaise vers lui et me tords le bras .

Farès : Répète.

MOI : Hmar !

Il serre encore fort. Stop ! Je n'en peux plus je capitule.

Moi : C'est bon t'es pas un hmar ! Je retires ce que je t'ai dis.

Farès: Dis farès le plus beau et je l'aime à la folie.

Moi : Non c'est hram de mentir.

Il serre de nouveau

Moi : C'est bon ok. Farès c'est le plus beau et c'est l'homme de ma vie. Je l'aime à la folie.

Il me lâche enfin. Je sens mon bras tout engourdie à cause de la douleur. Il m'a tuée. La vie je le calcule même plus. Monsieur commence à me reparler normalement mais c'est à peine si je l'écoute.

Farès : Oh je te parles !

Moi : Et moi, je te boudes.

Il me regarde avant de se tapper un fou rire.

Farès: T'es une grosse gamine.

Moi : C'est ta vie.

Il arrête de rire et réalise que je suis complètement sérieuse.

Farès : C'est bon, Mia, je m'excuse. Promis je ne recommencerais plus.

Moi : J'accepte tes excuses A une condition.

Farès : C'est bon j'ai peur. Lequel ?

Moi : Tu dois regarder raiponce ce soir.

Il souffle et prend un temps de réflexion avant de rendre son verdict.

Farès : Façon avec toi, j'ai pas le choix, hein ?

Moi : Tout à fait, répondis-je avec un grand sourire fier de ma victoire.

On se fait couper par le bruit du téléphone de Farès. Il réponds direct.

Farès : Allo ?

Il me jète un regard.

Farès : Oui, elle est avec moi.

Je le regarde désormais plus intriguer par la conversation.

Lui : Tkt Kho, on va pas tarder là.
...:...
Lui : Asy.

Moi : Ilyass ?

Lui : Ryad.

Je pense à mon cousin autoritaire.

Farès : Tes cauchemars ? Tu veux en parler ? Enfin je t'oblige pas si tu ne veux pas en parler.

Je déglutis.

Moi : J'en fais depuis que j'ai été kidnappé et torturé.

Il m'écoute attentivement.

Moi : Je suis rester dans cette enfer pendant deux semaines. Je me souviens que j'étais enchaîné dans une cave.Yanis m'a retrouvé à moitié défiguré avec Belka. Belka m'a remonté et j'ai découvert les mecs à moitié entrain de se battre. Quand Youssef m'a vue comme ça. J'ai pu y lire de la haine dans son regard. Je ne l'ai jamais vu dans cette état. Il leur a crier de me sortir d'ici. Je me suis réveillé plus tard dans mon lit avec Youssef à mes côtés. Et j'ai compris rien dans son regard de Youssef que plus rien ne pouvait m'arriver et c'est ce qui est arrivée.

Il baisse la tête et contracte sa mâchoire.

Je passe ma main sur la sienne. Il relève la tête vers moi et son regard obscur s'adoucit.

Farès : Je suis désolé que ce ne soit pas moi qui était là. Je les aurait bitter tous un par un ses bâtards sans aucun remords.

Moi : Je sais mais maintenant je vais bien. Il y a pas eu que ça mais je veux juste oublier.

Il acquiesce pourtant j'ai l'impression que j'avais toujours besoin de me justifier.

Moi : On n'avait pas prévu de s'attacher l'un à l'autre. Il me regarde. Tu étais toujours dans ma tête et pourtant quand j'étais avec lui. Plus rien ne comptait.

Il me regarde toujours aussi neutre.

Farès : Camélia..je voulais te dire....

Aie ! Il prononce mon nom entier. Ca va être sérieux ce qu'il va me dire.

Farès : J'ai commis trop d'erreurs entre nous Mia alors que tu le méritais pas. C'est partie de yasmine au bizz. J'étais un bâtard même si j'ai du mal a l'avoir je comprenais que je nous ai pousser à ça. A notre rupture. J'espère juste que un jour tu pourras pardonner mes actes.

Moi : Fares stop arrête...le suppliais-je.

Farès : Non Mia laisse-moi assumer. J'étais un imbécile. Depuis que mes parents sont morts, j'ai repoussé ma soeur. Je ne l'ai pas aidé à supporter sa peine. Au contraire j'ai plus continuer mes conneries.Et j'ai fais la meme avc toi. Quand il y a une once de bonheur dans ma vie je la repousse. J'arrive pas a l'accepter à être heureux. J'ai beau avoir détesté Younes lui et moi sommes pareil. C'est pas mon meilleur ami pour rien. Indirectement, on reproduit nos erreurs quitte à laisser son bonheur dans les bras d'un autre plus méritant.

Je le regard. Il ma deja parler de sa soeur mais pas comme ca. J'ai de très vagues souvenirs d'elle.Je me souviens même plus de son prénoms pour vous dire. Nous nous connaissons pas vraiment et puis à cette époque j'étais moche et grosse. Mais là n'est pas la question. Je voyais que Farès était totalement sincère dans son discours. Dans son regard, je pouvais y lire du regret face à ces erreurs. Il a dû faire certains choix pour sauver son amitié avec mon frère quitte à me mettre sur la touche. Je lui en ai voulu pour ça. Mais maintenant, je comprends mieux. Il a peur sur le coup. Et désormais il est prêt à affronter celle-ci.

Moi : On fait tous des erreurs fares et les affronter s'avère être difficile mais au final ça vaut la peine.

Il me sourit.

Farès : je ne te connaissais pas aussi sage.

Un sourire s'étend sur mon visage.

Moi : Moi non plus.

Farès : J'aime ton sourire.

Je rougis automatiquement

Farès : Et j'aime qd tu rougis. Ca veut dire que je te mets malaise.

Moi : Tu ne mets pas malaise, répliquais-je.

Farès : Ah bon ?, répondit-il pas très convaincu.

Moi : Juste j'ai un peu chaud.

Farès : C'est moi qui te fait cette effet là, dit6il en un clin d'oeil.

Je lui fou un coup de coudes.

Moi : T'es vraiment bête, ma parole.

Farès : Normal je prends exemple sur toi.

Moi : Eh !

Je lui donne un coups avant que l'on rigole comme deux golmons.

Farès : T'es la seule et unique Camélia.

Je m'arrête de rire. Il a un regard que je ne saurais décrire et un sourire. J'étais complètement gênée.

Moi : On devrait rentrer...

On sort rapidement avant de rejoindre la voiture et de prendre la route. On s'arrête à un feu rouge. Une musique passe à la radio. C'était Ram - A deux. Plus j'écoute les paroles et plus j'ai l'impression que ça correspond à ma relation avec Farès.

Moi : Faut que je sortes.

Je commence à étouffer.

Farès : Quoi ?

Moi : Gare-toi. Faut que je sortes.

Il se gare direct en bombe. J'enlève précipitamment ma ceinture et sors direct dehors. J'étais totalement chamboulée. Qu'est ce qui nous est arrivé ? Pourquoi j'ai tant mal dans mon coeur ? Pourquoi après tout ses mois sa présence me chamboule toujours autant. Putain Réveille-toi Camélia ! T'as pas le droit ! T'es entrain de trahir Youssef !
Dos à moi, j'entend un bruit de porte claque.

Farès : Mia, ça va ?, demande-t-il de sa voix inquiète.

Non, stp. Pas maintenant...

Moi : Reste où t'es.

J'aurais jamais du sortir avec lui seule. Je me fais du mal à moi-même et à lui. Je n'arrive même pas à me retourner pour le regarder dans les yeux.

Moi : Cette sortie, c'était une erreur. Etre avec toi, c'est une erreur. Cette chanson c'est une erreur.

Farès : Comment ça une erreur ?! Tu dis tout ça à cause d'une chanson là où je rêve.

J'avance. Faut que je m'éloigne.

Fares : Camelia !

Il me rattrape et tente de me stopper en me tenant la main. Sauf que je me retire brutalement. Je peux pas supporter son contact pour l'instant.

Moi : Non ne t'approche pas c trop dur stp..., dit elle en essayant de garder une certaine distance avec lui.

Fares : Mia stp.

Moi : Je peux pas Farès. Je sais ce que tu veux et ce que tu me demandes mais je peux pas.

Je n'ai pas le choix. L'inévitable était arrivé. Vive les disputes !

Fares : Pourquoi ? Ca a toujours et Fares et Mia depuis le début. Camélia tu m'aimes au fond de toi. Je le sais et moi aussi. Seul un oui de ta part et on repart à zéro. Personne peut se mettre être nous; yOUnes nous a donné sa bénédiction.

Moi : Sauf que je la refuse Farès. Je ne veux pas. IL y a Youssef$

Fares : Ne pense pas a Youssef mais à nous stp...a nous.

Moi : Je ne peux pas ! Il est là. C'est mon fiancé !

Farès : C'est qu'un PD ! Un manipulateur qui m'as mentie et monter contre ta famille. Il ne t'aime pas Mia ! Il t'as manipulé ! Réveille-toi arrête d'être aussi naïf ma parole !!!

Je reste sans voix. Comment oses-t-il ? Je me mets dans une colère noire. D'où il a le charisme pour parler mal de lui sincèrement. Non, je ne peux pas l'accepter.

Moi : Je t'interdis de l'insulter ! Le pd ici c'est toi et non lui ! Youssef est un homme qui a toujours su ce qu'il voulait au moins et qui a agit comme un homme avec moi. Tu n'as pas fais le quart de ce qu'il a fait ou du moins tu l'as fais trop tard. Tu as juste de la haine contre lui. Tu es juste jaloux que j'ai décidé d'être avec lui et non toi.

Il souffle. J'ai touché là où ça fait mal. Il frappe d'un coup sur le volant m'arrachant un sursaut.

Farès: PUTAIN !!!

On reste quelques minutes dans le silence

Moi : Qu'est ce que tu veux Farès ? Tu veux que je te dises que j'ai toujours des sentiments pour toi ? Alors, oui mais j'en ai aussi pour Youssef. Et ça faut que tu le comprennes. Tu veux que je te fasses des promesses ? Non je ne peux pas. Aujourd'hui ma vie et mes objectifs ont changés. Je suis fiancé que cela te plaise ou non. Et j'ai énormément de problèmes à gérer. Il faut que tu acceptes ce que je te dis. Je sais que tu n'apprécie pas Youssef et que tu penses que c'est lui le coupable de l'histoire. Cependant, c'est mon problème et non le tien.

Farès : Bien sur que si. C'est aussi le mien. Quand je t'ai perdu, j'ai cru que c'était la fin de ma vie. Apprendre que tu étais en partie responsable du malheur de cette famille m'a vraiment surpris. Pourtant je t'ai crue. Je t'ai crue quand ils t'ont tournés le dos. Je t'ai cru quand tu m'as raconté ce qu'on afait.

Moi : Mais tu me crois pas quand je t'ai dis que Younès était responsable de ce que j'ai subis.

Farès : Toi aussi, tu m'as pas cru quand je t'ai dis que Youssef est mauvais et qu'il veut juste le pouvoir en se vengeant de Younès. Je sais de quoi il est capable. Toi, non.

Moi : Je le connais. C'est parce qu'il est comme toi que je le veux pour moi. Je veux juste une chose c'est de me laisser voir clair dans cette histoire c'est tout ce que je te demande.

C'est tout ce que je réussis à répondre. Je vois s'approche de moi. Il pose sa main sur ma joue. Je ne bouge pas et le laisse faire. Plus, il rapprochait son visage du mien et plus je sentais qu'il voulait m'embrasser.

Moi : Farès....

Je le sens se stopper net. Il souffle puis il dépose un baiser sur mon front avant de me faire signe de rentrer dans la voiture. Je passe devant lui et m'engouffre dans la voiture. Je le vois me rejoindre cinq minutes plus tard. Il démarre et on reprends le chemin de la villa. En chemin, il me balance.

Farès : Malgré ce qu'il s'est passé Camélia. Je t'aime et je veux juste te protéger. Tu verras un jour que je ne t'ai pas mentie.

Son regard était toujours figée face à la route. J'étais très perturbée par notre conversation et surtout par mes sentiments. J'aime Farès mais aussi Youssef. Malgré ce que Farès pense, je sais que mon mehboul ne joue pas avec moi. Moi, qui voulait échappée le temps d'une journée de mes problème c'était raté.

Moi : Je veux rentrer.

On termine le reste du trajet dans le silence.

*************

Trois jours sont passés. C'était le jour J. Je me retrouvais dans ma chambre entrain de terminer mon sac. Nayla a réussi à me préparer une voiture pour que je puisses partir et ma donné les codes de la maison pour que je puisses facilité mon évasion. Il était presque 6 heures du matin.Evidemment, Nayla avait respecté l'accord que l'on avait passé et je lui en suis reconnaissante. Malgré cela, elle, tentait de me raisonner de rester ici mais en vain.

Nayla : Tu es sur de ne pas rester ?, me répète-elle pour la centième fois.

Je ferme d'un coup la fermeture de mon sac. Je me mets face à elle. Je voyais qu'elle voulait tenter le tout pour le tout. Elle avait peur et c'était normal. Elle pense que si je pars je ne reviendrais pas. Et je pense qu'elle a raison.

Moi : Nayla, le passé a fais de moi ce que je suis. J'ai longtemps fui mon avenir et je ne veux plus. Et pour cela, je dois enfin affronter mes peurs et avancer. Pour cela je dois comprendre ce qui s'est passé. Je dois chercher la vérité même si je pense déjà la connaître. Je sais que c'est dur mais il faut que tu me laisses partir.

Elle prend mes deux mains et plonge son regard dans le mien.

Nayla : Reste. On essayera de trouver la vérité ensemble.

Moi : Je ne peux pas... je dois partir Nayla. Je dois avancer et dénouer les noeuds de cette histoire mais je te promets de revenir. Je veux connaitre mes neveux et les voir grandir.

Nayla : Tu me le promets ?, demande-t-elle les yeux brillant.

Moi : Je ne te le promets pas. Je préfère te le montrer.

Je lui essuie ses larmes et sans que je puisses ajouter quoi que ce soit, elle me prend dans ses bras et me serre fort. Je fais de même.

Moi : Merci ma soeur d'avoir pris autant de risque pour moi.

Je sais que une fois partie, Nayla aura des ennuis par ma faute. Mais d'après elle, cela ne la gene pas tant que je suis heureuse. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle.

Elle : Ta gueule, c'est normal. On se serre les coudes dans cette famille.

Je lâche un petit rire. On se détache après quelques minutes. Je la vois me regarder les yeux larmoyants. Je pousse un soupir. Il est temps. Elle essuie de nouveau ses larmes et lâche un petit sourire.

Nayla : Bon, il est temps. N'oublie pas le code c'est le 2511 enfin je sais que tu n'oubliera pas ton anniversaire.

Moi : J'aurais du m'en douter.

Je prend mon sac et y sort la lettre que j'avais écrite.

Moi : Tu peut donner ça à Farès, s'il te plait. Une fois que je serais bien partie.

Je lui tend et elle le prit.

Moi : Merci.

Elle me regarde plus sérieusement.

Elle : Fait attention à toi petite soeur, D'accord ?

Je lui souris comme réponse. Sans un mot de plus, je sors de la chambre sans me retourner. Je parcours le couloir avant d'empreinter les escaliers et de me diriger vers le garage. Arrivée devant celui, je compose le code pour y accéder. Bingo ! Mot de passe validé ! La porte s'ouvre. Je fus surprise lorsque les lumières s'allume de découvrir une multitudes de voiture de luxe.Je ne perds pas de temps et m'avance vers la voiture que Nayla m'a indiqué. Je m'y engouffre. et ouvre la porte du garage.Je sors la voiture en évitant de faire un maximum de bruit. Je passe le portail et m'en vais loin de cette villa. Loin de ma famille et surtout loin de Farès. Je regarde par le rétro et vois de plus en plus la villa se rétrécir. Bizarrement, j'ai un préssentiment qui me brule la poitrine. Je rejete un oeil sur le rétro et je vois une fourgonnette blindé passer derrière moi. Les vitres étaient tintées. Elle semble se diriger vers la villa. De là, mon coeur palpite. Je ne sens rien qui vaille. J'hésite à fair demi-tour. Pourtant ma raison me crie de continuer à rouler mais mon coeur m'indique de faire demi-tour.

Moi : EH MERDE !*

Je braque et fait demi-tour en direction de la villa et de la fourgonnette. Arrivée à 300 mètres de la villa, j'arrête la voiture sur le bas côté de la route. Je retire mon arme de mon sac et m'assure que celui-ci était bien chargée. Je sors de la voiture. J'espère que je ne me suis pas trompée sur mon instinct. Je m'avance en trottinant vers la villa. J'escalade le portail puisqu'il ne peut pas s'ouvrir de l'extérieur. Après une bonne dizaine de minutes, j'arrive enfin à tomber de l'autre côté pas sans écorchures sur les bras. Je trottine lentement vers la villa. J'entends des voix pas très loin de moi. Je n'arrive pas très bien à distinguer quoi que ce soit. Je vois l'échelle que j'ai mis en bas de ma fenêtre en cas de plan B. Bah oui ! Il me fallait un autre plan au cas où Nayla m'aurait trahie. J'emprunte donc l'échelle. Arrivée à la fenêtre de ma chambre, je découvre Nayla entrain de pleurer sur mon lit. Je soupire. Je savais que mon départ allait l'affecter mais je ne souhaitais pas voir ça. Je tape sur la fenêtre et guette en même temps les alentours. Nayla se relève surprise.

Moi : Ouvre !, lui susurrais-je en essayant d'être discrète et de ne pas attirer le moindre bruit d'alerte.

Je la vois s'essuyer de nouveau les yeux et se dépêcher de m'ouvrir à moitié heureuse et choquée de ma présence.

Nayla : Mia ? Mais tu étais pas partie. T'as décidé de rester avec nous ?

Sa voix remplie d'espoir à ses mots me chagrine. Malheureuse je ne suis pas revenue pour cette raison mais pour une plus obscur et dangereuse. Elle m'aide à rentrer dans ma chambre.

Moi : Je le croyais aussi. Et malheureusement non. Je ne suis pas revenue pour rester mais pour vous protéger.

Je sors l'arme de mon dos. Elle écarquille les yeux.

Moi : Ecoute on a un gros problème. Faut que tu ailles réveiller les mecs toute suite. J'ai vu une fourgonnet se diriger vers la villa et j'ai entendu des voix dans les alentours. On va se faire attaquer. Il faut mettre les petits et les filles en sécurité maintenant et Vide ! Moi, je vais réveiller les filles et guetter ce qui se passe, oK ?!

Je la voix secoue la tête rapidement et exécuter mes ordres. Je guette par la fenetre et je distingue trois hommes cagoulés qui font le tour de la maison. Je pars vite de mon côté réveillé tour à tour les filles qui ont du mal à se réveiller.

Moi : DÉPÊCHEZ VOUS IL Y A DES HOMMES ARMÉS !!! JE RIGOLE PAS SI VOUS VOULEZ PAS MOURIR !

A ces simples paroles, elles se réveillent chacune en bombe et se dirigent dans le couloir.

Je suis rejoint rapidement par Chem's, Ryad, et Sabri, inquiet. Dès qu'ils me voient, ils sont simplement choqués. Normal, je suis la seule qui n'est pas en pyjama des filles et surtout j'ai une arme à la main.

Sabri : Qu'est ce que tu fous avec ça dans la main merde ?!, dit-il énervé.

Moi : Commence pas. Je ne suis pas la menace. Il ya des hommes armées qui sont en train d'encercler la maison. J'en ai repérées trois passées devant ma fenêtre et il ya une fourgonnette garée pas loin de la villa..

Ryad ne dit rien et me regarda avec haine. J'avale difficilement ma salive.

Sabri : Comment tu sais ça, toi ?

Je cherche vite une excuse.

Moi : J'ai voulu faire un jogging et j'ai entendu des voix. En écoutant leur conversation, j'ai découvert leur manège.

Sabri et Chem's me regardent sceptique mais ne relève pas non plus.

Sabri : Très bien. Les mecs sont tous réveillés. Chem's et Camélia conduisez les filles et les mômes à la cachette rapidement. Nous, On va niquer ses bâtards.

Farès arrive au meme moment.

Farès : Sabri, il y a..., il se coupe en me voyant. Enfin surtout en me voyant que je possède une arme.

Sabri qui a capter son choc le pousse à poursuivre.

Sabri : Qu'est-ce qui se passe ?

Farès : Tu bas la laisser avec une arme.

Ok totalement hors sujet.

Moi : Je sais m'en servir et nous avez besoin de moi. Je vous rappelle que c'est moi qui a découvert ce qui se passe.

Ryad : C'est la dernière fois qu'elle en touchera une. Dis-nous ce qui se passe, conclut-il.

Il me jète un dernier regard.

Farès : Tout le monde est réuni et armée. Ils ont entouré tout le périmètre. Imed va arriver pour qu'on débusque de l'extérieur.

Linda : Quel gang ?

Linda est à coté de Ryad. Je vois que les filles nous ont écouter. Farès me regarde

Farès : On ne sait pas.

Ryad : Ok allons les accueillir.

Linda : Soyez prudent.

Il lui fait un bisou sur le front. Sans un mot de plus, ils partent.

Chem's : Tkt Mia tout vas bien se passer.

Moi : Il y a un truc qui va pas. Je dois les rejoindre.

Chems me barre le passage.

Chem's : Hors de question ! Tu me suis. T'as place est avec les filles et non avec eux. M'oblige pas à me montrer menaçant, stp. Fais ce que je te dis et point à la ligne. Suivez moi, les filles.

Je fronce les sourcils. Quant à lui, il fait signe aux filles de le suivre. Je vois le petit Sabri qui s'agite dans les bras de Nayla. Je crois qu'il sent aussi la peur de tout le monde. Nayla me lance un regard avant de le baisser vers mon arme. Elle grimace mais elle a compris. Elle donne son fils à Chem's et lui murmure quelque chose que je n'arrive pas à comprendre mais qui le fait réagir puisqu'il s'éloigne en me jetant un dernier regard. Elle arrive face à moi. Je pose une main sur son épaule.

Moi : Je vais vous protéger. Suis les autres.

Nayla : Attends t'as entendu Chem's ? Il va te tuer si tu viens pas avec nous.

Moi : Je ne peux pas aller avec vous. C'est contre ma nature de me cacher. J'ai appris à me battre pas à me cacher.

Nayla : Mia, c'est un gang. Ils sont armées et dangereux.

Mia : J'ai dirigée un gang et je me suis déjà battue. J'ai aussi tiré une balle, Nayla.

Je la sens devenir blanche mais elle se ressaisis.

Nayla : Je te couvre. Mais restes vivante.

En réponse, je lui fais un clein d'oeil. Elle part les rejoindre sans que Chem's ne se doute de quoi que ce soit.

J'en profite pour faire demi-tour. C'est hors de question que je pars me cacher. Je dois les aider. On va être en infériorité numérique si j'ai bien compter et observer le nombre d'hommes. Par la vitre, j'ai pu repérer que la villa était déjà bien entouré.

Pourquoi je les aides vous vous demandez ? C'est ma famille. Il y a mes neveux et nièces dans cette maison. Personne a droit de leur faire du mal surtout à Younès à ma place. Je suis peut être devenue une garce mais j'ai un coeur. Fares, Ryad ainsi que l'ensemble des mecs ne vont pas approuver que je me mêle mais ils ont pas trop le choix. J'ai appris à me battre et non à fuir comme je me le répète.

Merci Moha ! Rien qu'à son souvenir mon coeur se brise. Je me souviens encore quand il a prononcé mon nom et que j'ai fui comme une lâche sans me retourner. Je chasse ce souvenir de ma mémoire. Pas le temps pour les larmes !

J'entends déjà du mouvement à l'intérieur de la maison. Il sont en bas. Je vérifie une dernière fois mon arme. C'est partie !
Avant de descendre les escaliers, je sens une montée d'adrénaline m'assaillir comme la fois où je me suis retrouvée face à ma famille, face à Mehdi. Le mode Maïssa, femme fatale est activé. Je n'avais pas peur d'affronter le danger à moi toute seule. J'ai appris à ne plus être la fille que l'on doit sauver.
Je descends à pas de loups, l'arme en main. Plus, je descends, et plus, j'entends des injures et des éclats de voix grave monter dans les tons. Une fois en bas, je distingue du coin de l'oeil, un groupe d'hommes face aux mecs

Younès, Ryad, Sabri et Farès sont en première ligne. Leurs regards étaient noirs comme s'ils étaient en face du sheytan en personne. Je m'étais pas trompé, c'est bien une attaque, ici, dans la villa. J'espère que Chem's a réussi à mettre tout le monde à l'abri. Des flashs de l'attaque ressurgissent.

Mon avantage ? Personne n'avait remarqué ma présence.

Dos à moi, je distingue cinqs hommes mais il y en avait un plus en avant que les autres. Son dos était bien taillée en V. Il était imposant. J'avais une étrange impression. Mais je ne calcule pas, j'étais dans un état second. Je pense de nouveau à cette fameuse soirée : mon frère a attaqué ma team, Moha a reçu une balle, la villa a brûlé dans les flammes, Youssef m'avait demandé en mariage avant de me laissé pour me sauver. Mon coeur se serre. Je ne laisserais pas les choses se reproduire une seconde fois. Sans calculer autre chose, je m'avance tout doucement, l'arme en main.

Younès : Comment t'as eu les couilles de venir ici ?! Chez moi après tout ce que t'as fait salle batard !!!

Younès a pris bien soin appuyer chacun de ses mots avec toute la haine qui le caractérisait limite je sursautais. Sans dire un mot de plus, l'homme face à lui braque à son tour son arme. Sans calculer quoi que ce soit, je colle rapidement mon arme sur son dos. Je calcule même pas les gens autour de moi. Et d'une voix qui m'est totalement étrangère, je pris la parole.

Moi : Baisse ton arme, ou je ne nécessiterait pas a tirer, m'exclamais-je de ma voix la plus glaciale.

Je le sens tressaillir. Je jete un rapide coup d'œil à Younès qui me regarde surpris. Je le balais des yeux et fais le tour pour être face à mon interlocuteur tout en gardant bien mon arme pointée sur lui..

Moi : Personne a le droit de le descendre à part...

En voyant son visage, mon coeur rate un battement. Mes larmes coulent le long de mes joues.Je ne pensais pas le revoir un jour après l'avoir vu étendu sur son lit d'hôpital et pourtant il était bien face à moi. Lui, il me sourit directe à ma vue. J'ai l'impression qu'il était comme soulagée de me revoir.

Moi : Youssef....

Il me sourit à ma vue. Je voyais du bonheur, de la joie et surtout tout son amour dans ses yeux. J'ai l'impression quand un regard on se disait les choses que l'on avait pas terminé de se dire. Mon coeur allait exploser.

Youssef : Mia.

C'était vraiment bien lui. C'est pas un rêve. Il descend son regard vers mon arme toujours pointer sur lui.

Youssef : T'as l'intention de me tirer dessus ?

Je réalise ce que je fais et baisse directe mon arme. Il allait faire un pas dans ma direction et j'allais aussi m'avancer pour le prendre dans mes bras toute heureuse de le retrouver mais je sens un bras me retenir. Je tourne ma tête. C'était Ryad qui m'empêche d'avancer.

Moi : Ryad ! Qu'est ce tu fais lâche-moi ?!

Youssef : Elle t'a dit lache-là, réplique t-il d'une voix grave.

Je vois Youssef, froncer les sourcils et énerver comme never. Ryad lui ne lâche pas sa prise.

Lui : Tu vas faire quoi salle merdeux. C'est ma cousine et je t'interdis de rapprocher d'elle.

Youssef : Et c'est ma femme, donc je fais ce que je veux et quand je evux.

Youssef s'approche prêt à commettre un meurtre, Imrân l'arrête attend tandis que Farès lui barre le passage. Je n'avais même pas remarquer la présence de Imrân tant que j'étais absorbé d'avoir vu Youssef.

Moi : Imrân.

Il me regarde et me fait un sourire au coin. Je lui rends et découvre que les trois autres hommes sont Mariano, Belka et Walid. Ils m'adressent un sourire.

Moi : les gars...Mariano !

Il était toujours aussi élégant dans son costume comme d'habitude. Ils m'ont tellement manqués.

Mariano : Hólà Chica.

Belka : Tu nous as manqué aussi, Maïssa.

Sabri : C'est Camélia !, coupa-t-il toujours énervée.

Youssef le balaie du regard à moitié énervée.

Youssef : Je veux Camélia, dit en précisant bien mon nom. Et crois moi je bougerais pas d'ici tant que je l'aurais pas récupérer.

Younès : JAMAIS ! Après ce que tout ce que t'as fais , tu crois que t'as le droit d'exiger quoi que ce soit ?!! VA TE FAIRE FOUTRE !!! JAMAIS TU AURAS MA SOEUR !

Youssef le regard mal. Oulà le mehboul est là.

Youssef : C'est drôle, dit-il, ironique. Maintenant c'est ta soeur ?! Je suis peut etre pas un enfant de coeur mais moi au moins, je n'aii jamais poser la main sur elle contrairement à toi qui l'a battue et forcée à se marier avec un autre qui n'est même pas ton pote. Bravo le grand frère 2.0 !

Younès : Salle FDP !!!

Younès s'approche dangereusement de lui mais Fares et Ilyass empêche la confrontation. De même que Imrân de son côté qui est vite rejoint par Belka . Je vois que Youssef continue toujours à le provoquée.*

Moi : Stop ça suffit !!! Je t'interdis de rapprocher de lui, criais-je sur Younès.

Fares : Mia !
Ils me regardent tous.

Moi : Non !, je regarde Younès. Le seule monstre ici c'est toi, Younès !!!

Il me regarde, énervé. Sa grosse veine du front ressortait de malade s'il pouvait me tuer il l'aurait mais il se contient.

Younès : Comment tu peut prendre sa défense ?! Il t'as manipuler ! Avoue il t'as mis dans son lit c'est pour ça que tu réagis comme ça !!!, hurle-t-il.

Je l'observe dégoûté par ses propos.

Ryad : Ferme ta gueule You ! Tu dis que de la merde !! C'est pas comme ça que tu vas l'empêcher qu'elle te déteste. Et si tu oses la toucher, je te tues de mes propres mains.

Imrân : Et il sera pas le seule.

Youssef reprend son calme et fais signe à Imran et à Belka de le lacher.

Youssef : Je ne l'ai jamais manipulé, intervient-il. J'ai toujours été sincère avec elle depuis le début. Je l'ai toujours protégée quoi qu'il m'en coûtait. Je lui ai appris à se défendre et à la rendre plus forte parce que je ne supportais de la voir se détruire jour après jour. J'aime Camélia et jamais je ne lui ferais du mal même si c'est difficile à croire dû à notre passif.

J'étais bouche bée face à la façon dont Youssef avait la capacité d'assumer face à tout le monde ce qu'il ressent pour moi. Ces mots me touchent et je me suis dit à quel point j'ai eu la chance qu'il fasse partie de ma vie.

Farès : Tu lui as surtout appris à tuer, à trahir les siens, et à éliminer son frère.

Je regarde Farès. Je vis une lueur de haine traverser son regard. J'avais peur de la suite.

Youssef : Alors c'est bien toi, Farès, dit-il en un demi-sourire.

Mia...respire.

Farès : En personne. Je vois qu'elle t'a bien parler de moi pour que tu te souviennes de mon blaze.

Youssef : En effet. Elle m'a parlé de toi. Il prend un pause avant de faire un sourire et poursuivre. Au passé. T'as dû apprendre que j'étais son présent et son avenir.

Super voilà qu'il se donnait le bâton pour se faire battre chacun. Voir les deux hommes qui ont énormément compter dans sa vie s'affronter me déchire

Farès : Pas pour longtemps quand elle verra, qu'elle genre de chien tu es.

Il fronce ses sourcils.

Youssef : Répète.

Le ton remontait.

Moi : Stop ! Arrêtez ! Vous allez pas à vous mettre à vous battre ! Et puis personne a le droit de décider pour moi à part moi-meme !

Ryad : Elle a raison.

Je me fige et le regarde ahurie. Il lâche mon bras.

Ryad : On ne peut pas t'obliger à rester ou à partir. Tu es libre de faire tes propres choix.

Moi : Ryad ?

Il me regarde droit dans les yeux.

Ryad : Tu es ma cousine et je t'aime. Mais aujourd'hui tu dois décider de ce que tu veux faire. Alors voilà, soit tu décides à rester avec nous ta propre famille qui a toujours été là pour toi, où moi j'ai toujours été là pour toi depuis le début et on recommence tout depuis le début. Tu peux faire ce que tu veux. Tu peux revenir vivre sur Paris même avec moi limite si tu veux, ou soit tu décides de partir avec lui. Je sais que tu tiens à lui malgré ce que l'on peut dire. Je t'accordes ma bénédiction pour que tu te maries avec lui.Mais sache une seule chose. Nous sommes pas les méchants de l'histoire. Je peux pas te le prouver pour le moment mais tu t'en rendras vite compte. Et ce jour-là, je n'existerais plus. Tu devras te débrouiller toute seule

Quand Ryad finit, il regarde Youssef puis Farès avant de revenir vers moi. Ces mots me blessent. Mais j'avais compris. Je le connais par coeur. Je savais ce qu'il insinuait dans ses paroles. Il voulait que je choisisses entre Youssef et Farès une bonne fois pour toute. C'était inévitable. Je devais faire un choix. Un choix empoisonner.qui aura de lourde conséquence sur mon futur...

Je les regarde chacun tour à tour. Ma tête est remplie de question.

Devais-je renoncer à mon premier amour ou devrais-je laisser une chance à un homme qui me respecte et qui m'aime plus que tout ?

*******

Alors quel choix va faire Camélia ? Youssef ou Farès ? Qui ment dans cette histoire ?

Suite au prochain épisode....

#_LaBambina❤️

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