Désolé pour le retard. Très occupée, j'ai perdu l'inspiration. Je vous est concoctée un petit chapitre de plus de 1300 mots, je voulais en faire plus mais dans ce cas vous auriez eu le chapitre pour demain, de plus je ne publie pas les weekend, mais je ne voulais pas vous faire attendre un jour de plus. Alors le voilà, j'espère qu'il vous plaira.
Aussi demain je reprends les cours, alors je ne sais pas si j'arriverai à publier régulièrement. L'on verra.
Bonne lecture ! J'attends vos milliers de commentaires et like.
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- Merci beaucoup Reyma pour le diner, il était succulent... même si j'aurai préféré la Paella de Papa. Termina Patricia boudeuse.
Les assiettes en main, je les déposai dans le levier avant de me tourner vers elle.
- La prochaine fois, quand ton ventre ira mieux, je te préparerai une Paella... rien qu'à toi. Ajoutai-je dans un chuchotement en lui faisant un clin d'œil complice.
Elle étira un sourire avant de me renvoyer mon clin d'œil.
- Qu'est-ce que vous complotez toutes les deux dans mon dos ? Demanda James m'ayant entendu chuchoter.
- Oh rien du tout Papa ! Fit-elle d'un air faussement innocent.
Sous le regard méfiant de son père, elle se dirigea vers la sortie et avant de quitter la pièce, elle fit voler un baiser de la main à son père puis à moi.
- Bonne nuit, je vous aime tous les deux. Nous dit-elle avant de sortir de la salle à manger.
Un sourire se plaqua sur mon visage et quand le regard de James croisa le mien, je tournai la tête et m'occupai à nouveau de mes assiettes. Je commençai à les débarrasser un à un pour les mettre dans le lave-vaisselle avant que James vînt se placer dans mon dos et m'immobiliser les mains des siennes.
Délicatement, il me fit libérer les assiettes et je fermai instinctivement les yeux avant d'inspirer profondément.
- Tu devrais aller te coucher, je m'occuperai de la vaisselle plus tard. Me dit-il au creux de l'oreille avant de m'enserrer la taille et de me retourner face à lui.
Je baissai immédiatement la tête, fuyant ainsi son regard. Depuis que j'avais pleuré dans ses bras, je n'osais plus le regarder dans les yeux. J'étais un peu gênée qu'il m'ait vu dans cet état et je ne savais plus comment me comporter avec lui.
Je me vois encore dans ses bras en train de mouiller son T-shirt de mes larmes et lui me serrant encore plus fort contre sa poitrine tout en se dandinant de gauche à droite pour me calmer. Ses papouilles dans mes cheveux et son silence apaisant tout au long de ma crise de larmes.
Il m'avait laissé pleurer autant que je le voulais et c'était de ça que j'avais besoin.
Pleurer, crier... pour extérioriser mon mal...
Ma tête encore baisée, il releva mon menton pour croiser mon regard. Devant son regard empli de désir, je me mordis la lèvre inconsciemment, perdue dans la profondeur de ses pupilles. D'une caresse sur ma lèvre inférieure, il m'incita à la libérer.
Je le fis mais ses caresses continuèrent et son regard devirent encore plus sombre de désir.
- J'ai tellement envie de t'embrasser... Dit-il comme obnubilé par mes lèvres.
Je fus surprise par ses mots, d'habitude il m'aurait déjà volé un baiser, mais je compris qu'il tentait de se retenir... ayant peut-être compris que j'avais besoin de temps après la trahison de Tom, d'un homme... même s'il ne savait pas laquelle...
Et j'appréciais beaucoup sa patience.
- Il faudrait peut-être que je rentre. L'informai-je pour briser le silence dans lequel régnait son désir.
Il dévia son regard de mes lèvres et l'encrait dans le mien.
- Tu peux dormir ici. Dit-il simplement comme une évidence.
Je le regardai avec de gros yeux. Il était hors de question que je dorme avec lui, dans la même chambre encore moins dans le même lit.
... Et sache qu'il n'y a que deux chambres dans mon appartement, celle de ma fille et la mienne et laisse-moi ajouter que le lit de Patricia ne peut accueillir qu'une seule personne...
- Il est hors de question que je dorme dans la même chambre que toi. Le prévins-je.
Il étira un faible sourire tout en me fixant de son regard, qui brillait encore d'un désir refoulé.
En fait, tu es une peureuse. S'exclama mon cœur moqueur, tandis que ma tête prudente trouvait que des chambres séparées n'étaient pas assez. Le mieux serait que tu dormes dans une autre maison que la sienne, autrement dit dans la tienne, s'exclama-t-elle.
Ma tête n'avait peut-être pas tort mais l'envie n'y étais pas. Il se faisait tard et j'étais trop épuisée par toutes les émotions de la journée pour conduire jusqu'à chez moi. La seule chose dont j'ai envie maintenant, c'est de m'écrouler sur un lit et de dormir profondément.
Il me fallait seulement m'assurer que James ne sera pas dans cette même chambre que moi et je crois que c'est tout...
- Et si je te promets que je ne te toucherai pas ? Me demanda-t-il pour me convaincre de partager son lit.
- James. Le grondai-je choquée par ses mots.
- Tu as raison, je me mens à moi-même. Dit-il avant de s'écarter de moi, l'air songeur.
Mon cœur fit un bond dans ma poitrine et je commençai à reconsidérer l'idée de ma tête, celle de faire quelques minutes de route pour dormir dans mon propre lit.
- Tu viens ? Me demanda James en me tendant sa main.
- Où ? fis-je perdue.
- Que je te montre la chambre où tu dormiras. Me répondit-il.
Je levai un sourcil et il esquissa un sourire devant mon geste.
- ... où tu dormiras toute seule. Clarifia-t-il.
J'acceptai ainsi de lui prendre la main et il me conduisit hors de la cuisine jusqu'à la fameuse chambre. Il m'ouvrit la porte et je fus stupéfiée sur place. La chambre était magnifique avec des baies vitrées entourant au trois quart la pièce, donnant ainsi l'impression de planer dans les airs.
- C'est la plus confortable de toutes les chambres de l'appartement. M'informa-t-il dans mon dos tandis que je m'approchai des vitres.
Les yeux étoilés, je regardai éblouie le ciel sombre qui m'entourait de presque tous les côtés.
- C'est magnifique. Fis-je au bout d'un moment.
- Tiens. Dit-il derrière moi.
Je lui fis face pour savoir de quoi il parlait, et je le vis me tendre une chemise blanche d'homme, surement la sienne. Je fronçai les sourcils et il répondit à ma silencieuse question.
- Tu ne vas pas dormir habillées ainsi ! S'exclama-t-il.
Il n'avait pas tort, mes vêtements étaient tous sauf confortable pour dormir. Cependant, dormir dans un vêtement à lui n'étais-ce pas comme dormir avec lui, enivrés par son odeur à tout moment?
Pas du tout ! Il manque encore la chaleur de ses bras autour de ton corps, de son torse contre ton dos, de ses pieds emmêlés aux tiens, de son souffle...
- Merci. Dis-je à James en lui prenant la chemise des mains pour faire taire mon cœur qui commençait à divaguer.
Il étira un sourire satisfait avant de faire des pas vers moi.
- Tu peux être tranquille, je ne viendrai pas comme un voleur dans la nuit, me faufiler dans le lit pendant que tu dormiras profondément. Me dit-il d'un air tout sauf rassurant avec un sourire malicieux au coin des lèvres.
Je fis mine de rien remarquer et me contenter d'hocher la tête, mais il continua à s'avancer vers moi d'une démarche maîtrisée tandis que moi, je m'interdisais de reculer. Très vite, il fut à mon niveau et nos regards se soudèrent à nouveau.
- J'ai très envie de sentir tes lèvres contre les miennes. M'avoua-t-il en déviant son regard sur ma bouche. Mais j'aimerai que ce soit toi, qui fasse le premier pas. Termina-t-il en ramenant ses yeux dans les miens.
Je déglutis lentement, je me rapprochai de lui et monter sur la pointe de pieds pour l'atteindre. Il baissa son visage pour m'aider et me fixa intensément de son sombre regard.
Délicatement, je déposai un baiser sur sa mâchoire au coin de ses lèvres.
- Bonne nuit James. Lui chuchotai-je avant de redescendre sur mes plantes de pieds.
Le regard insatisfait, il se recula de quelques pas.
- Bonne nuit Ebiéreyma. Me souhaita-t-il avant de sortir de la chambre et de refermer la porte derrière lui.
Je soufflai apaisée que la tension sexuelle qu'il émanait ait disparu à même temps que lui. Rapidement, je me déshabillai pour enfiler la chemise qu'il m'avait prêté, ne restant qu'en petite culotte en dessous.
Sans attendre, je m'allongeai dans le lit avant de gémir de satisfaction quand les draps moelleux caressèrent ma peau. Le sourire aux lèvres, je m'endormistrès vite , bercée par les effluves de son parfum.