Juste Une Dernière Fois

By marian621

209K 18.4K 934

Ne dis-t-on pas qu'un père est le premier amour d'une fille ? Alors que se passe-t-il lorsque ce n'est pas le... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Information
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Important
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 45.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 60.
Chapitre 61.
Chapitre 62.
Chapitre 63.
Chapitre 64.
Chapitre 65.
Chapitre 66.
Chapitre 67.
Chapitre 68.
Chapitre 69.
Chapitre 70.
Chapitre 71.
Chapitre 72.
Chapitre 73.
Chapitre 74.
Chapitre 75.
Chapitre 76.
Chapitre 77.
Chapitre 78.
Chapitre 79.
Chapitre 80.
Chapitre 81.
Chapitre 82.
Ce n'est pas un chapitre
Chapitre 83.
Chapitre 84.
Chapitre 85.
Chapitre 86.
Chapitre 87.
Chapitre 88.
Chapitre 89.
Chapitre 90.
Chapitre 91.
Chapitre 92.
Chapitre 93.
Chapitre 94.
Chapitre 95.
Chapitre 96.
Chapitre 97.
Chapitre 98.
Chapitre 99.
Chapitre 100.
Chapitre 101.
Chapitre 102.

Chapitre 59.

1.9K 182 5
By marian621

Mon cerveau s'activa immédiatement et mes neurones se mirent à travailler en un temps record, analysant avec soin chacun des mots de James. Le doute devait facilement se lire dans mon regard. Devrai-je le suivre et lui faire confiance ?

Alors que mon cœur criait oui haut et fort, ma tête qui avait décidé plutôt de s'allier à James, préférait ne pas se prononcer sur le sujet, rattraper par sa nature prudente et moins insouciante que mon cœur.

- Me fais-tu confiance ? Me posa James ayant remarqué mon tiraillement.

- Non... oui... enfin, je ne sais pas. Lui avouai-je.

Il étira un léger sourire puis s'écarta de moi en hochant faiblement la tête. Il tendit son bras vers moi sous mes sourcils froncés.

- Fais-moi confiance, au moins pour cette fois et je te fais la promesse qu'il ne t'arrivera rien. Affirma-t-il d'un ton serein sans ciller des paupières.

J'inspirai profondément puis expirai progressivement dans le but de chasser les images de mon accident, qui me remontaient à l'esprit à la simple idée de conduire sa voiture. Je fermai les yeux une fraction seconde tout en inspirant profondément, puis les ouvrir subitement, avant d'expirai une dernière fois à la recherche du courage pour accepter sa main tendue.

En un mouvement hésitant, je glissai ma main dans la sienne puis d'une pression et d'un sourire satisfait, il me conduisit jusqu'à sa voiture du côté conducteur. Il m'ouvrit la portière et je m'assis à l'intérieur. Il contourna la voiture puis vint s'installer à mes côtés tandis que moi je m'activai sur ma ceinture de sécurité, encore et encore.

- Je crois que ça va, tu es solidement attaché, si tu veux mon avis. Fit-il sur un ton moqueur après ma énième vérification.

Je lâchai donc la ceinture et agrippai le volant comme une bouée de sauvetage.

- Très bien, maintenant démarre. Me conseilla-t-il.

Mes deux mains serrant toujours le volant, je me refusai de faire une quelconque action et encore moins de démarrer cette voiture.

- Ebiéreyma, démarre cette voiture. Insista-t-il.

J'inspirai profondément puis fit tourner la clé et le moteur se mit à gronder mais n'avança pas car je refusai d'appuyer sur la pédale d'accélérateur pour la faire bouger.

- Ebiéreyma, appuie sur le champignon. Ajouta-t-il.

Je soufflai légèrement mais ne fit rien, le regard fixé droit devant moi, comme-ci la voiture allait avancer seule, un jour où l'autre.

- Ebiéreyma... Commença-t-il.

J'éteins le moteur et me retournai face à lui.

- Attends... attends ! Fis-je pour l'interrompre. James... Tu... Tu... Bégayai-je à la recherche d'argument pour mettre fin à cette folie. Tu n'as pas peur que je me bousille ta voiture ou encore que... que...

Il étira un large sourire malicieux qui me déstabilisa davantage.

- Voilà donc tout l'intérêt du pari. Dit-il.

- Un pari, quel pari ?

- La vitesse maximale de ma voiture atteint les trois cents cinquante kilomètres heure, je voudrais que tu arrives à dépasser les deux cents kilomètres heure durant plus d'une demi-heure sans me l'abîmer. M'informa-t-il.

Je cognai ma tête contre le volant et le klaxon retendit bruyamment.

- Si tu y parviens alors je t'offrirai ma voiture...

- Et si je n'y arrive pas ? Lui demandai-je.

Son regard se fit dur.

- Pourquoi envisages-tu l'échec ? Quand on veut aller en avant on ne regarde pas en arrière. Dit-il.

- Je n'y arriverais pas James, je ne peux.

- Ta volonté est ton pouvoir... si tu n'essayes pas, tu n'y arriveras jamais... m'enseigna-t-il. Mais comme tu insistes pour savoir... si tu n'y arrives pas ou si tu abandonnes, tu devras passer une nuit entière chez moi.

- Quoi ? M'écriai-je choquée.

- Oh... Et sache qu'il n'y a que deux chambres dans mon appartement, celle de ma fille et la mienne et laisse-moi ajouter que le lit de Patricia ne peut accueillir qu'une seule personne. Termina-t-il avec un sourire victorieux.

Je le mitraillai du regard et tournai la tête pour fixer droit devant moi.

Malin, le petit James, Constata ma tête. Reyma s'il te plaît abandonne, fit mon cœur.

J'écarquillai les yeux, choquée par les pensées de mon cœur et les chassai immédiatement de mon esprit. Dormir chez James et de plus dans sa chambre, dans son lit... il en était hors de question.

Je remis le contact et démarrai la voiture, j'appuyai légèrement sur la pédale d'accélérateur et fis avancer la voiture. J'allai doucement et surement. Je sentais son regard sur moi mais ne dis rien, il devrait s'estimer heureux que la voiture roule, lentement... mais au moins elle roulait.

- Qu'elle est ta vitesse maximale à toi ? Me demanda-t-il.

- Soixante-dix kilomètre heure.

- Ok, roule à soixante-dix kilomètre heure. M'ordonna-t-il.

Je jetai un coup d'œil à l'aiguille de vitesse et je remarquai que je n'atteignais même pas les trente kilomètres heures.

Je pouvais faire mieux que ça, voyons !

J'accélérais un peu et très vite, j'atteignis le seuil de ma vitesse personnelle. Il n'y avait que nous sur cette piste et cela m'enlevait un stress de plus.

- Roule à quatre-vingt-dix kilomètres heure. M'ordonna-t-il à nouveau.

Je serai les dents et me forçai à appuyer un peu plus sur l'accélérateur. Au bout d'un instant, il m'ordonna une fois de plus de rouler plus vite, d'appuyer plus fort.

- Maintenant, roule à cent-vingt kilomètres heure.

J'attrapai durement le volant mais n'appuyai pas sur la pédale, la voiture allait trop vite, oui trop vite pour moi. J'allai chercher le frein quand sa voix s resonna à mes côtés.

- Accélère... Ebiéreyma, accélère.

- James... Je ne...

- Ne me dis pas ce mot. Je t'ai demandé de me faire confiance alors accélère. Fit-il.

La route était à présent droite, j'inspirai profondément puis appuyai sur l'accélérateur les yeux fermés par peur de voir la mort s'approcher une fois de plus.

- Ebiéreyma, sois en sure si tu n'ouvres pas les yeux dans les secondes qui suivent nous ferons surement un accident et comme je ne suis pas Dieu, je ne peux pas faire de miracles même si je t'ai promis qu'il ne t'arrivera rien.

J'ouvris immédiatement les yeux et eu que quelques secondes pour ralentir légèrement et passer un dangereux virage.

- Très bien, maintenant, roule à cent quatre-vingt kilomètre heure.

Je repris mon souffle et accélérai comme il me demanda. La voiture roulait si légèrement que j'eus l'impression de voler. Il coupa la climatisation et fit descendre toutes les vitres, il appuya un bouton et le toit se rétracta dans des bruits métalliques jusqu'à disparaître derrière je ne sais où, pour laisser place à une magnifique décapotable.

J'ouvrai grand les yeux, étonnée et émerveillée à la fois, puis les fermai une nanoseconde pour mieux savourer les fouets de vent sur ma peau qui me donnaient cette sensation de bien-être, de liberté...

Sans qu'il me le demande, j'accélérai encore plus et effectuer chacun de mes virages avec précision. Je dominais mon environnement et j'aimais ça.

Je roulai encore longtemps jusqu'à apercevoir un semblant de civilisation.

- Ralentis, me dit-il.

Je remarquai alors que je conduisais à plus de deux cent cinquante kilomètre heure. Excitée, je tardai avant de ralentir. J'osai lui jetai un regard et l'aperçut un sourire fier au visage.

- A la prochaine intersection, je veux que tu tournes à droite et que tu te gares devant le deuxième garage.

Je fis ce qu'il me dit et me garai là où il m'indiqua. Quand la voiture s'immobilisa complètement, je relâchai mon dernier souffle d'air puis étirai un large sourire, épanouie.

- Félicitation Mademoiselle Afandé, cette voiture est maintenant à vous. J'espère que le trajet vous a plu et que vous envisagerez pour la prochaine fois, une course de vitesse avec moi. Dit-il, un magnifique sourire au coin des lèvres.

- Je ne crois pas que j'arriverai à conduire aussi vite encore une fois... enfin, sans toi à mes côtés. Avouai-je gênée.

Il fallait me l'avouer, sa présence m'était rassurante. Je n'arrive pas encore à déterminer le sort qu'il m'a lancé pour me convaincre de faire cette folie, mais je l'ai fait et j'en suis fière. J'ai même une envie de recommencer.

- Et ça, c'est un handicap auquel je ne vais pas y remédier car je veux être ta seule faiblesse et...

- Ma plus grande force. Terminai-je à sa place. C'est si contradictoire... Lui fis-je remarquer.

- Bien sûr que non, notre plus grande force est en réalité notre seule faiblesse, parce que la plus grande de toutes les forces est l'amour que l'on ressent pour envers une personne et croit-moi au nom de cet amour l'on peut monter très haut, tout comme descendre très bas.

Je ris nerveusement comprenant à présent les sous-entendus de ses paroles.

- Alors si je comprends bien, pour que tu sois ma force et ma faiblesse, il faudrait que je t'aime ?

- Tout à fait, mais ne t'inquiète pas pour cela, laisse-moi juste de séduire. Me dit-il tout en volant un baiser par-dessus mes lèvres.

Continue Reading

You'll Also Like

2.2M 179K 52
Si tu m'aimes, tu devras accepter que j'ai une première épouse !
68.6K 4K 34
Guiliana est une brillante étudiante en médecine. Depuis son enfance ses parents ont planifié chaque étape de vie, l'encourageant à poursuivre une ca...
3.8K 396 23
Je m'appelle Emma, j'ai 16 ans et je ne sais plus où j'en suis. Tout ce que je sais, c'est que j'ai le cœur brisé. Mon journal va retracer mon histoi...
554 79 13
Tous les membres d'une famille sont frappés un à un par une mystérieuse folie. Découvrez le terrible secret caché derrière cette frénésie