Juste Une Dernière Fois

By marian621

208K 18.4K 934

Ne dis-t-on pas qu'un père est le premier amour d'une fille ? Alors que se passe-t-il lorsque ce n'est pas le... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Information
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Important
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 59.
Chapitre 60.
Chapitre 61.
Chapitre 62.
Chapitre 63.
Chapitre 64.
Chapitre 65.
Chapitre 66.
Chapitre 67.
Chapitre 68.
Chapitre 69.
Chapitre 70.
Chapitre 71.
Chapitre 72.
Chapitre 73.
Chapitre 74.
Chapitre 75.
Chapitre 76.
Chapitre 77.
Chapitre 78.
Chapitre 79.
Chapitre 80.
Chapitre 81.
Chapitre 82.
Ce n'est pas un chapitre
Chapitre 83.
Chapitre 84.
Chapitre 85.
Chapitre 86.
Chapitre 87.
Chapitre 88.
Chapitre 89.
Chapitre 90.
Chapitre 91.
Chapitre 92.
Chapitre 93.
Chapitre 94.
Chapitre 95.
Chapitre 96.
Chapitre 97.
Chapitre 98.
Chapitre 99.
Chapitre 100.
Chapitre 101.
Chapitre 102.

Chapitre 45.

2K 185 10
By marian621

Ecoutez-la en boucle

Le soleil venait à peine de se lever que j'étais déjà en plein footing dans les rues de Brooklyn. Les fouets de vent contre ma peau et la musique à fond dans les oreilles, j'avais l'impression de voler comme ces oiseaux libres dans le ciel.

Je m'étais réveillée du bon côté ce matin ayant passé une nuit légère sans réfléchir plus qu'il ne fallait à la proposition de James. J'avais décidé de suivre les conseils de ma mère et de foncer comme elle me l'avait suggéré. En d'autres termes j'acceptais d'être la petite amie officielle de James Parker.

De toute façon ce n'était pas comme-ci j'avais le choix !

Tu peux l'empêcher de te détruire eazizati...

J'accélérais mon rythme et couru plus vite, le vent frappa plus fort ma peau et la sensation de voler me sembla plus réel. Je me sentais si légère à l'instant. Je pouvais l'empêcher de me détruire, m'avait dit ma mère. Cette simple pensée réchauffait mon cœur et l'allégeait d'un poids, d'une peur, celle de souffrir à nouveau.

Rend le fou de toi...

Plus facile à dire qu'à faire. Comment devais-je m'y prendre ? En le séduisant ? Je n'y connaissais rien à ce rayon. De plus, James n'était pas un jeunot à qui on pouvait faire les yeux doux, c'était un homme, un vrai avec un cœur enterré sur haute surveillance. C'était donc mission impossible de lui prendre son cœur sans qui me le donne de lui-même. Oui, c'était une mission impossible ! Découragée, je ralentis la cadence.

S'il t'aime, il ne te ferra jamais de mal...

Je serai les poings et reprit de la vitesse, déterminée. Il fallait que je le rende fou de moi, oui il le fallait ! Il fallait qu'il m'aime ou dans le cas contraire, je souffrirai.

Je fermai les yeux et inspirai un grand coup avant d'expirer toutes mes réflexions. Je venais de prendre ma décision, je le laisserai me reconstruire mais pas me détruire, je le rendrai fou, fou de moi...

Il tombera pour moi avant même de m'avoir détruit...

*

Les jambes douloureuses, le corps en sueur, le souffle court et les battements de cœur à son pique, j'étais sur le point de terminer mon footing. Le sourire aux lèvres, j'avançais vers ma maison, pressée de prendre une bonne douche froide pour me détendre les muscles endoloris.

Encore quelques petits mètres et ma maison apparut dans mon champ de vision, mon sourire s'agrandit, j'étais si près du but. Mais alors que ma vision se fit plus clair, mon sourire se perdit.

Comme quoi le bonheur était de courte durée !

Devant ma maison était garé l'engin de la mort d'un noir étincelant sur lequel était adossé son propriétaire aussi sombre que la couleur.

Que faisait-il là ? Ou plutôt, que faisait-il là avec cette voiture ?

Enervée, je décidai de jouer la carte de l'indifférence et continuai mon footing jusqu'à être devant chez moi. Sans lui jeter un regard, je sortis la clé de la porte d'entrée puis l'enfonçai dans la serrure.

Je sentais son regard dans mon dos et l'imaginai un sourire narquois au bout des lèvres. Il savait s'y prendre pour me mettre de mauvaise humeur et ça avait l'air de lui plaire.

- Je comprends mieux d'où te vient ce corps de déesse. Quoi de mieux que le sport pour garder ces belles paires de fesses bien rebondies ! S'exclama-t-il.

- James ! M'écriai-je choquée par ses propos.

Je me retournai et le surpris à me reluquer les fesses sans gêne.

- Quoi ? J'ai bien le droit de complimenter ma petite amie.

- Je n'ai pas dit oui.

- Comme-ci tu pouvais me dire non. Dit-il un sourire malicieux aux lèvres.

Je le fusillai du regard et ouvrit la porte d'entrée. Aussitôt à l'intérieur, je refermai la porte dans le but de l'empêcher d'entrer à son tour mais il anticipa mon geste et mit son pied.

Je poussai de toutes mes forces dans l'intention de lui briser le pied.

- A ta place je quitterai derrière la porte, je risquerai de te blesser. Me conseilla-t-il.

Et pour prouver ses dires, d'une simple pression sur la porte, il la poussa avec moi derrière. Frappée dans mon orgueil, je laissai la porte et montai rapidement m'enfermer dans ma chambre.

Les poings serrés, je fis deux allers-retours dans la pièce, essayant de me calmer. Je soufflai un gros coup et allai me doucher, décidée à ne pas le laisser me gâcher la journée.

Trente longues minutes sous la douche, vingt longues minutes à choisir ma tenue et une dizaine de minutes à me maquiller, j'espérais avoir pris ma vengeance en le faisant aussi attendre.

Je savais qu'il n'était pas patient, j'avais donc été d'une lenteur exagérée pour le faire rager et pourtant il n'était pas venu m'ordonner de sortir. Etrange !

Les talons claquant contre le parquet de l'escalier, je descendais impatiente de savoir s'il était encore là ou pas. Ce serait pour moi une victoire de le savoir parti ou même de le voir énervé de m'avoir autant attendu. Je souriais déjà en imaginant la scène.

Une fois au salon, je balayai mon regard dans la pièce ne le voyant nulle part. Mon sourire s'agrandit et je me dirigeai à la cuisine pour me préparer un petit déjeuner. Ouvrant mon frigo, je sortis des œufs, du lait et... le reste de la pâte de pancake de James.

- Fais-en pour deux !

Effrayée, je sursautai tout en faisant tomber le bol. La main sur la poitrine, je me tournai vers la voix et je trouvai un James à l'entrée de la pièce, les mains dans les poches et un sourire moqueur aux lèvres.

Un regard noir à son honneur, je m'accroupis pour nettoyer la pâte de pancake qui avait couler sur le sol. Moi qui pensait qu'il était parti... Je soupirai déçue.

- Il n'y en a pas assez pour deux. Mentis-je énervée qu'il arbore cet air victorieux.

- On peut toujours partager, c'est que font les couples. Me dit-il avec un sourire éclatant.

Je roulai des yeux, expirai bruyamment puis me massai les tempes avant de reprendre plus calmement.

- Qu'est-ce que tu fais ici James ?

- Je suis venue chercher ma petite amie pour l'accompagner au travail.

- C'est hors de question que je monte dans ton engin de la mort.

- Ça s'appelle une Lamborghini bébé, c'est la plus rapide de toutes, dessinée exclusivement pour moi ! S'exclama-t-il fier.

J'écarquillai les yeux sans savoir si c'était parce qu'il venait de me dire qu'il s'était fait dessinée une Lamborghini rien que pour lui ou si c'était dû au fait qu'il venait de m'appeler bébé.

C'était évidemment le deuxième cas, mais j'avais trop de fierté pour m'avouer que ce petit nom trop cliché et ridicule m'avait autant fait de l'effet.

Peut-être parce qu'il était sorti de la bouche de James, me dit mon cœur.

Autrement dit, c'est James qui te fait de l'effet, ajouta ma tête d'une voix las.

Ma tête ne m'apprenait rien de nouveau, j'avais déjà remarqué que James me faisait plus d'effet qu'il ne le devrait, l'attirance que je ressentais pour lui ne cessait de grandir de jour en jour et je ne pouvais rien y faire car mon cœur avait déjà décidé de s'offrir à lui...

Il faut avouer qu'il est très bon séducteur, dit mon cœur pour se justifier.

Et que toi tu es stupide, ajouta ma tête.

C'était comme ça tous les jours, j'étais partagée entre mon cœur et ma tête, expliquant ainsi mon comportement lunatique de ces derniers jours.

Si tu ne veux pas souffrir, il faudrait que tu aies son cœur avant qu'il n'ait le tien, me conseilla ma tête.

Je soupirai sachant que ce n'était pas gagné d'avance. Je jetai un regard en coin à James puis me reconcentrai sur ma cuisine sans rien relever de sa dernière réplique. Je l'entendis avancer et venir s'accouder sur le plan de travail en face de moi.

- Qu'est-ce que tu nous prépares bébé ? Demanda-t-il en appuyant sur le mot bébé sachant que sortant de sa bouche, ce surnom me troublait.

- Dit plutôt qu'est-ce que je me prépare, et arrête avec ce surnom ridicule, ça ne te va pas du tout d'être...

- Romantique ?

J'hochai la tête et il continua :

- C'est pourtant toi qui m'a suggéré de l'être.

- Et bien il faut croire que tous les hommes ne sont pas fait pour être romantique...

- Ou que vous les femmes vous ne savez pas réellement ce que vous voulez. Retorqua-t-il.

Je détournai le regard, non sans lever les yeux au ciel et me reconcentrai sur ma cuisine.

- Car en réalité, tu aimes mon impatience, tu aimes jouer avec mes nerfs et te faire désirer...

Je levai les yeux pour planter mon regard dans le sien. Lentement il s'avançait vers moi, d'une démarche féline et d'un sourire joueur.

- ... Tu aimes aussi quand je suis brusque pour que je puisse te surprendre agréable ainsi...

D'un geste brusque, il m'empoigna la taille, me plaqua contre son torse et pressa durement ses lèvres contre les miennes dans un baiser brulant qui me coupa littéralement le souffle.

Progressivement sa poigne se fit moins ferme et il quitta mes lèvres dans un dernier baiser avant de coller son front au mien et de me fixer de son sombre regard.

- .... La vérité c'est que tu te moques que je sois impatient, brusque ou peu romantique... car tu m'aimes déjà comme je suis...

------------

Désolé pour ce retard. Ce chapitre m'a été difficile à écrire alors je comprendrai s'il ne vous plaît pas vraiment, à moi même il me plait pas tant que ça... mais bon ! Je vous conseille de le lire avec la musique de Sebastien Yastra-Devuélveme el corazon, c'est la chanson qui m'a permis de le terminer.

Que je suis bête, on est déjà à la fin du chapitre! ;) Je le mets en média alors. Bisous et à ce soir 7:00 pm GMT peut-être.

Continue Reading

You'll Also Like

179K 4.4K 80
Ses frères l'ont laissée seule pour partir en voyage quelques jours. Ils lui avaient pourtant demandé de ne pas traîner avec des garçons. Mais elle a...
164K 7.4K 74
Aujourd'hui à Londres. La peur envahissait mon corps, celui qui m'avait kidnappé se trouvait maintenant face à moi. Ses yeux noirs ne me lâchaient pa...
1.2M 115K 41
" Il règne en maître sur la Russie, mais pas seulement " Désireuse de fuir son passé à tout prix, Alena décide de partir de New-York et de tout quitt...
64.7K 7.7K 76
Des parents tués par une troupe rebelle africaine lors d'une expedition, Stephane Octavuiz voue une haine incommensurable aux personnes de couleur. R...