Je n'avais pas dormis de la nuit. J'ai attendue sagement que mes parents se réveillent. Au levé du jour, je les ai réveillé et ils ont pleuré dans mes bras en me jurant que plus jamais je ne serais dehors à partir de 19 heures. J'ai du leur inventer une grande histoire. Je leur ai dit que je me suis recueillis chez un homme que je ne connaissais pas du tout et que j'avais dormis des heures avant de rentrer chez moi au bon matin. Je n'avais pas mon téléphone. Je l'avais surement oublié chez Zayn. D'ailleurs je n'avais même pas mes vêtements mais les siens. Je devais trouver un moyen de les récupérer mais pour l'instant autre chose me préoccuper. Je devais voir comment elle allait. Madelyn. Mon père avait prévu de m'emmener. Il ne voulait plus que je sois seule dehors même le matin pourtant il le fallait demain je devais aller en cours. Mais pour l'instant, j'avais quelque chose de plus important à faire.
Je couru dans ma chambre et pris un jean slim noir avec un pull avec les manches noirs et le reste gris avec des motifs américains. Je retroussa mes manches. Je mis mes bottes marrons et mon chapeau noir entouré d'une centure marron. Je laissa mes longs cheveux bouclés. Je sortis de ma chambre et alla dans le salon.
« On peut y aller! » m'exclamais-je et mon père se leva.
On alla à la voiture. Je m'assis à côté de mon père et on partit chez Madelyn. Arrivé là-bas je sortis rapidement mais je m'arrêta sous la voix de mon père. Je m'approcha de la vitre.
« Chérie, tu dois savoir, Madelyn a été traumatisée et elle a beaucoup pleuré lorsqu'elle a su que l'on ne te trouvait pas. Nous avons tous pleuré d'ailleurs mais on dirait que les miracles te suivent et j'en suis heureux. » dit mon père les larmes aux yeux.
Je ne répondis rien en sentant les larmes me montaient. J'hochai seulement la tête et toqua à la porte de Madelyn.
« Kristy? » demanda sa mère avant de me prendre dans ses bras. Sa mère était adorable. « On a eu tellement peur. Je suis contente de te voir saine et sauve mais Madelyn le sera encore plus. » souria-t-elle. « Elle nous a tout raconté, on ne te remerciera jamais assez pour cela Kristianna. » souria-t-elle en pleurant doucement.
« Ne me remerciez pas, Madelyn est comme ma soeur. Je le referais sans hésiter. » souriai-je.
« Allez file la voir et réconforte mon petit bébé. » dit-elle en me poussant vers les escaliers.
Je lui souris une dernière fois et monte en direction de la chambre de Madelyn. J'ouvris la porte et trouva sa chambre dans le noir. Je chantonna tout doucement.
« Réveilles toi poupée. » chantonnai-je alors qu'elle gémit.
J'alluma sa lampe de chevé et lui caressa la joue. Elle était tellement mignonne et fragile. Elle ouvrit ses yeux et je pu voir de l'étonnement mais surtout du soulagement.
« Kristy. » cria-t-elle en se jettant dans mes bras. « J'ai cru que tu étais.. »
« Shht je suis là maintenant. » soufflais-je en la serrant fort contre moi.
« Comment tu as fait pour t'en sortir? » demanda-t-elle curieuse.
Je m'assis à ses côtés. « J'ai couru et un Valolflood allait m'attraper mais un homme l'a tué et m'a ramener chez lui. J'ai dormis des heures et des heures et je suis rentré au petit matin. » la rassurais-je, je ne voulais pas lui dire la vérité maintenant. « Mais toi tu vas bien? »
« Maintenant que tu es là, oui. Merci encore pour tout Kristy. » souria-t-elle en posant sa tête sur mon épaule.
« Ne me remercie pas. T'es ma petite soeur. » souriai-je en la chatouillant.
Elle ria à plein poumons. Lorsque j'arrêtai, il y eu un blanc.
« Tu sais, j'ai vraiment eu peur ce soir là. » confia-t-elle d'une petite voix.
« Ça n'arrivera plus. Je te le promet » disai-je en lui souriant.
Elle me sourit puis on parla de choses banales. Elle allait beaucoup mieux et j'en était très heureuse. Je ne sais pas ce que je ferais sans sa petite bouille. Elle m'est précieuse.
Je partis au milieu de l'après-midi. Mon père me ramena à la maison. On entra à l'intérieur et je me posa sur le canapé.
« Est-ce que vous voulez faire des crêpes? » demanda ma mère toute excitée.
La dernière fois qu'on avait fait des crêpes tous ensemble, je devais avoir 9 ou 10 ans. J'étais contente qu'elle nous propose d'en faire.
« Pourquoi pas. » souriai-je alors que je sautai du canapé et allai direction la cuisine suivit de mon père.
Je versai la farine dans le saladier et ma mère fit les oeufs. Je touillai pendant ce temps mon père ajoutait du lait et un peu de sucre. On riait tous ensemble parce que mon père faisait toutes sortes de blagues aussi débiles les unes que les autres. Après avoir fini la pâte, ma mère mit de l'huile sur la machine déjà chaude. On versa la pâte sur la machine en attendant qu'elles soient prêtes. Je rigolais avec ma mère lorsqu'on sentis quelque chose arrivait sur notre visage. Mon père nous avait jetté de la farine dans le visage. On ria et on lui en mit partout. J'adorais cet instant présent. Ce sont les meilleurs. Le fixe sonna, nous interrompant, je couru vers celui ci et reconnu mon numéro de téléphone. Je fronça les sourcils et décrocha.
« Allô? » demandais-je incertaine.
« Kristy? » demanda une voix que je connaissais à présent.
« Zayn? Mais co- »
« J'ai ton téléphone je te rappelle. » je le sentis sourire.
« D'ailleurs comment vas-tu me rendre mon téléphone et mes vêtements? » m'écriai-je alors qu'il grogna.
« Tu es née quand? » j'allai répondre autre chose quand il me coupa. « Dit le moi. » dit-il d'un ton plus dur.
« Le 21 mars 1995 » dis-je en soupirant alors qu'il raccrocha.
Je ne chercha pas à comprendre que je retourna à ma mission.
« C'était qui? » demanda mon père.
« Quelqu'un qui s'est trompé de numéro. » haussai-je les épaules.
Les crêpes étaient finis. Je me mis à table avec mes parents. On s'installa et on mangea nos délicieuses crêpes.
« Demain, je t'emmenerais à l'école. » dit mon père, l'air sérieux.
« Papa. » soufflai-je. « Je ne suis plus un bébé, dans deux semaines j'aurais 20 ans. Je sais très bien me débrouiller seule. » dis-je doucement.
« Tu sais chérie, pour nous c'est dur.. » dit mon père.
« Mais vous devez me laisser grandir! » grognai-je en mangeant.
« On te laisse grandir mais depuis cette nuit, on s'inquiète! » me gronda ma mère.
« Mais, à ce que je sache, c'est vous, qui avez décidé de venir vivre ici pas moi. » dis-je d'un ton sec en appuyant sur le "vous".
« Stop. Je t'emmenerais seulement demain. » dit mon père pour calmer les tensions.
« As-tu une idée de cadeau pour ton anniversaire? » demanda ma mère gentillement.
Mon visage s'illumina. « Non pas de Range Rover. » ria mon père alors que je fis une moue triste.
« Mais quand aurais-je enfin ma voiture? J'ai mon permis mais je n'ai pas le droit de conduire avec votre voiture et moi, je n'en ai pas. » boudais-je alors qu'ils rirent.
« Tu verras bien, Chérie. » souria mon père.
On finit de manger dans le calme. Je débarassai la table avec ma mère et mon père se charga de déclencher l'alarme. Je montai dans ma chambre et observai le couché de soleil mais le métal me cacha la vue. Je soupirai et allai dans la salle de bain pour prendre ma douche. Je me déshabillai et entrai dans la douche. L'eau chaude coulait sur chaque port de ma peau. Je mis ma tête sous l'eau et inspira profondement. Ma vie change de jour en jour et il en est la cause. Je sortis une trentaine de minutes plus tard et enfila une culotte. Je mis un short et un long tee-shirt et me mis sur le lit. Je posai mes lunettes sur mon nez et allai vers ma bibliothèque personnelle et ouvrai mon tout nouveau livre "Divergent". J'adorais lire depuis mes 16 ans.
Je dévorai chaque chapitre que je lisais, jusqu'à ce que j'entendis du bruit en bas. Je posai mon livre et descendis en bas. Il n'y avait personne. J'allumai chaque lumière mais rien. J'allai vers la chambre de mes parents et les retrouvai profondement endormis. Je secouai la tête et retournai dans ma chambre sauf que quelque chose attira mon attention. Les vêtements que j'avais porté hier étaient sur mon bureau ainsi que mon téléphone. Mon poul s'accéléra et je sentis un souffle derrière moi.
« A cet instant, tu es nerveuse. » souffla-t-il de sa voix rauque alors que je me détendis.
« Et maintenant? » demandai-je en me retournant pour lui faire face.
« Tu es contente que je sois là mais tu ne veux pas te l'avouer. » dit-il en souriant d'un air amusé.
« Tu lis dans mes pensées maintenant. » ricanai-je. « Interessant. » dis-je en hochant la tête. « Que fais tu ici Zayn? » demandais-je soudainement sérieuse.
On se regarda quelques minutes sans rien dire. Evidemment qu'il était là pour déposer mes vêtements et c'était tout. Pas d'idée Kristianna. Il se mit sur mon lit et feuilleta mon livre en souriant. Il le posa et ses yeux vinrent sur moi, il m'analysa quand ses yeux s'arrêtèrent sur mon visage. Je pensai immédiatement à mes lunettes et les enlevèrent dans les secondes qui suivirent. Mais il se retrouva devant moi et les prient en main pour ensuite me les remettrent.
« Tu es mignonne avec. » chuchota-t-il dans mon oreille.
J'eu un tas de frissons qui parcoururent mon corps et mon coeur s'accéléra mais je me calma de suite en pensant qu'il pouvait l'entendre. J'espérais seulement qu'il ne l'avait pas remarqué mais un énorme sourire fier était sur son visage qui me prouvait tout le contraire. Mes joues prirent une couleur rouge.
« Que crois-tu que je ressens moi à cet instant précis? » demanda-t-il soudainement en s'approchant de moi.
« Tu es le plus heureux parce que tu es avec moi et que tu ne peux plus te passer de moi. » dis-je en riant de ma blague.
« Et si c'était la vérité? » murmura-t-il d'une voix rauque dans mon oreille.