Instinct de domination ( Term...

Від Slepkava62

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Je m'appelle Cassiopée et je suis une jeune fille de 17 ans. Je menais une existence plutôt tranquille et ban... Більше

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chatitre 41
Chapitre 42 FIN
Info

Chapitre 23

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Від Slepkava62

- Je serais incapable de te dire le nombre exacte de fille avec qui j'ai couché, commença-t-il nerveux, il y en a eu beaucoup trop.

- Ouais t'es un coureur de jupon quoi, dis-je offensée, et je me suis stupidement faite avoir. En même temps qu'est-ce que j'espérais...

- Cassy stop. C'était il y a longtemps, j'ai changé depuis...

- C'est ce qu'ils disent tous.

- Laisse-moi finir ! cria-t-il d'un ton ferme, c'était avant que je ne rencontre ma première femme, j'ai arrêté de déconner après ça. Ce n'est pas par ce que je suis un dieu que je suis un salaud.

- Pourquoi tu n'es plus avec elle ?

- Elle est morte.

Je crois que je venais de toucher une corde sensible. Ses yeux étaient humides et brillants, il se retenait sûrement de pleurer par fierté. La tête penchée en arrière il semblait se remémorer des souvenirs douloureux et je m'en voulais de m'y être prise avec si peu de tact.

- Je suis désolée Cally, murmurais-je.

Ses prunelles s'accrochèrent aux miennes et il esquissa un léger sourire.

- C'est normal que tu veuilles savoir à quoi t'en tenir, ricana-t-il. Autant continuer, au point où on en est, tu ne crois pas ?

Il n'attendit pas ma réponse et repris la parole d'une voix sans émotion.

- Je n'ai eu que deux relations sérieuses de toute ma vie, ma première femme et morte, la deuxième me déteste et je ne l'ai plus revu depuis environ 200 ans.

- Et depuis 200 ans tu n'as plus eu de compagne ? demandais-je estomaquée.

- Rien de sérieux, juste des femmes de passage, sans importance. Je ne les ai jamais aimées.

J'avais conscience de le regarder avec des yeux de chien battu mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je n'avais pas pitié non, j'étais juste triste pour lui. Passer l'éternité seul ça ne devait pas être gai tous les jours !

- Arrête de me regarder comme ça ! s'exclama-t-il d'un ton taquin, maintenant je t'ai toi !

Sur ces mots il attrapa ma nuque avec ces bras et déposa furtivement un baiser sur mes lèvres avant de se relever.

- Allez dépêche-toi de sortir et de t'habiller, lança-t-il en ouvrant la porte, je t'attends dans ta chambre.

- Quoi ??

Il ne répondit pas et se contenta de fermer la porte. Je poussais un long soupir de découragement. Il ne pouvait pas rester mignon plus de 5 minutes ?

J'enjambais le rebord de la baignoire pour m'emmitoufler dans une serviette. Une fois séchée j'enfilais des sous-vêtements et son pull puis je sortis discrètement de la salle de bain. Il faisait un froid de canard dans le couloir et je m'empressais d'aller rejoindre ma chambre. Bien évidemment Cally était dans mon lit, torse nu et faisait semblant de dormir paisiblement, le drap remonté jusqu'à sa taille. Il était vachement beau tout de même, bien musclé et j'aimais beaucoup son tatouage. Il m'avait dit qu'il s'agissait de la marque de sa famille. Cela faisait deux bonnes grosses minutes que je m'extasier devant lui quand j'entendis sa voix me rappeler à l'ordre.

- Arrête de mater et viens te coucher, dit-il.

- Je ne matais pas... mentis-je.

Le sourire qu'il afficha me fit comprendre qu'il ne me croyait pas. Je me dirigeais vers le lit les joues rosies par la gêne et m'installais entre les draps. C'était la première fois que je dormais avec un garçon, si on ne comptait pas mon frère bien sûr. Mes parents n'avaient jamais voulu que Stan dorme à la maison, ni que j'aille chez lui. C'était nouveau pour moi et je ne savais pas vraiment quoi faire. J'étais tendue comme un arc, allongée sur le dos, les yeux rivés sur le plafond. C'est à peine si j'osais respirer. Je sentis le matelas bouger, Cally venait de se tourner vers moi.

- Pourquoi tu stress comme ça ?

- Dis-moi on va juste dormir hein ? murmurais-je.

- Mais oui ! ria-t-il. Je te l'ai déjà dit tout à l'heure.

J'étais rassurée, je n'étais pas prête. Il passa un bras autour de moi et je me détendis à son contact. Je sentais Davana sauter dans tous les coins tellement elle était heureuse de ce rapprochement. Je m'endormis quelques instants après, la fatigue ayant eu raison de moi.

Je me réveillais le lendemain matin. Le soleil n'était pas encore levé et il faisait sombre dans la chambre. Je n'étais plus dans les bras de Cally et je le cherchais à tâtons sur le côté. Rien. Il était déjà parti. Etait-il restait toute la nuit ou juste le temps que je m'endorme ? J'étais un peu déçue de ne pas le trouver à mes côtés. J'entendis un petit gémissement venant de l'autre côté du lit, je tournais la tête pour voir, une masse sombre bougeait. Je poussais un cri de surprise avant d'apercevoir des petites billes rouges me fixer.

- Speed ? bon sang tu m'as fait peur !

Pour toute réponse il grimpa sur le lit pour me lécher le visage. Une fois la petite « séance » finie, il lâcha un petit aboiement.

- Tu crois que Cally va encore m'ignorer au lycée  aujourd'hui ? demandais-je au loup, ayant encore les événements de la veille en travers de la gorge.

Il couina d'un air coupable avant de venir se frotter sur mes jambes. Je prenais ça pour un non. Une fois habillée nous descendîmes ensemble à la cuisine ou Cléo nous attendait des petits pains à la main. Elle en lança un rapidement à Speed qui l'attrapa au vol et sortit du chalet en courant. Pour ma part je m'installais à la table pour prendre un petit déjeuner au calme.

Nous venions d'arriver au lycée, le ciel était bleu et la température restait agréable malgré l'arrivée de l'hiver. Contrairement à d'habitude, je reçus un accueil chaleureux de la part des autres lycéens. Ils paraissaient vraiment sincères quand ils me souhaitèrent la bienvenue dans la meute ce qui me fit chaud au cœur. Cléo m'expliqua que c'était dû au fait qu'ils me jugeaient apte à prendre la tête de la meute avec Cally. Je ne savais pas vraiment comment ils avaient pu en venir à une pareille conclusion mais soit, je n'allais pas m'en plaindre.

Notre cours de mathématiques allait bientôt débuter et je n'avais toujours pas vu Cally. J'espérais intérieurement qu'il n'allait pas m'ignorer comme la veille, Speed m'avait fait espérer qu'il se comporterait normalement aujourd'hui... Je m'installais à ma place habituelle pensive quand j'aperçu Cléo s'assoir à une autre table. D'habitude nous étions toujours ensemble, allait-elle m'éviter aussi ?

- Cléo que fais-tu ?

- Je ne voudrais pas déranger. Dit-elle un sourire se dessinant sur son visage.

Me déranger ? Qu'est-ce qu'elle racontait encore, je n'avais pas envie de passer le pire cours de la semaine toute seule ! Je détestais les maths, j'aurais préféré me cogner la tête contre la table jusqu'à l'évanouissement plutôt que d'écouter mon terrible professeur durant une heure. Un raclement de gorge me sortit de mes pensées. Je découvris avec stupéfaction notre professeur de maths  entrer suivit de Callypsow. Monsieur Ukubala adorait sa matière... même un peu trop si vous voulez mon avis. Il devait sûrement être un homme gentil, mais son affection pour les chiffres... c'était vraiment rédhibitoire.

Cally se tenait à côté de lui l'air radieux. Il souriait de toutes ses dents et ne tenait pas en place. On aurait dit un enfant !

- Nous accueillerons à partir d'aujourd'hui Monsieur Mayor au sein de notre classe. Dit notre professeur d'une voix solennel. En effet, il serait dommage de séparer notre couple d'alpha, dit-il en me lançant un regard.

Tous les élèves se tournèrent vers moi, des sourires idiots scotchés sur le visage. J'étais gênée, je n'aimais pas être l'objet d'autant d'attention. Cléo était sûrement au courant de l'arrivée de Cally dans notre classe, ce qui expliquait son changement de place. Elle aurait pu me prévenir !

- Vous pouvez aller vous installer Monsieur.

C'était plus une demande qu'un ordre et il s'inclina légèrement quand Cally passa devant lui. Evidemment il vint directement s'installer à côté de moi. Dire que j'étais heureuse ne serais qu'un euphémisme. J'étais tellement soulagée qu'il ne me rejette pas ! Je lui fis un grand sourire qu'il me rendit immédiatement.

La journée passa à une vitesse folle. Nous étions restés à trois, Cléo, Cally et moi toute la journée. Je m'apprêtais à remonter dans le bus quand Cally m'attrapa par le bras. Il semblait tracassé.

- Hey ma petite louve, viens avec moi il faut qu'on aille se rendre au commissariat, dit-il en baissant les yeux.

Je n'en avais vraiment pas envie. Je ne voulais pas revoir mon père.

- Pour quoi faire ?

- Tu dois décider de sa punition. Voyant ma réticence il m'attrapa par la taille avant de déposer un léger baiser sur mes lèvres. Je serais-là ne t'inquiète pas, hors de question que je te laisse seule avec lui.

Je lui fis un sourire un peu forcé et le suivi. Nous marchâmes un moment empruntant de nombreuses ruelles avant d'arriver au niveau d'une impasse. Le commissariat était un grand bâtiment en pierres blanches avec des portes et des volets rouges. Nous entrâmes, en traînant les talons pour ma part, à l'intérieur de la bâtisse. J'entendis un hurlement fendre le calme apparent. L'un des agents s'aperçu de notre arrivée et il vint vers nous en trottinant. Il retira les boules quies qu'il avait dans les oreilles et entama la discussion.

- Depuis hier il n'arrête pas de hurler, dit-il dépité, si ça continue comme ça on va tous devenir sourd ici !

Comme pour appuyer ses paroles on entendit un autre de ces hurlements.

- C'est mon père qui hurle ainsi ? demandais-je choquée.

- Oui... répondit l'agent, ces tests sont revenus il y a à peine une heure, regardez !

Il nous montra à Cally et à moi une sorte de dossier, composé de plusieurs feuilles, on aurait dit les résultats d'une analyse mais je n'y comprenais absolument rien. Cally les regarda durant quelques minutes avant de relever la tête une mine soucieuse sur le visage.

- Il se drogue, dit-il calmement.

- Ouais m'sieur. Et pas qu'un peu. Il doit être en manque à l'heure actuelle ce qui explique ses « petites » crises.

Ce fut comme si l'on venait de m'assainer un violent coup de poing. Mon père ? Un drogué ? Je ne pouvais pas y croire. Depuis combien de temps, et pourquoi ? C'était complétement insensé, j'étais en colère contre lui et contre moi de ne pas l'avoir remarqué avant. Je sentis la colère m'envahir. Il fallait que je le vois.

- Où est-il ? demandais-je sèchement à l'agent.

- Tu devrais peut être te calmer avant non ? proposa Cally.

- Je suis parfaitement calme !

- Alors pourquoi tu grognes ?

Je me surpris moi-même en entendant des grognements s'échapper de ma bouche. Je ne savais même pas que j'étais capable d'émettre ce genre de bruit ! Bon Cally n'avait peut-être pas tort après tout. Je pris une grande inspiration avant de me diriger vers les bras qu'il me tendait. Nous restâmes ainsi quelques minutes.

- C'est bon Cally je suis prête.

Il me prit par la main et m'entraîna au bout d'un petit couloir gris. Il ouvrit une porte et je pus découvrir une rangée de cellules presque toute vides. Sur la droite et j'aperçu mon père debout, accroché aux barreaux de sa cellule tirant dessus comme un forcené et poussant d'étrange cris. Je lançais un regard à Cally qui m'encouragea à avancer tout en resserrant son étreinte autour de ma main.

Nous étions maintenant en face de la cellule ou était enfermé mon père. A ma vue il s'arrêta de bouger et de crier. Ses cheveux bruns étaient en bataille et ses yeux semblaient avoir perdu leur âme. C'était un spectacle terriblement attristant, je ne souhaiterais même pas à mon pire ennemi de voir son père dans cet état.

- Papa ? dis-je d'une voix tremblante.

- Je ne veux pas te voir. Je ne veux pas te voir. Je ne veux pas te voir. DEGAGE !! s'écria-t-il. Tu complotes avec l'ennemi, tu nous as trahi Cassy, cette ville est maudite...

Il jetait des yeux fous vers Cally et l'agent de police qui nous avait accompagné. Il déraillait complétement. J'essayais pendant plusieurs minutes de discuter calmement avec lui mais il n'était pas lucide, comme l'avait dit l'agent plus tôt il devait être en manque. Ça ne servait à rien de tenter de communiquer, il était dans un autre monde. Des larmes s'échappèrent. Il n'avait pas le droit de se mettre dans cet état, il avait une famille à charge, il devait se montrer responsable.

- Cassy ? m'appela Callypsow. Que comptes-tu faire alors ?

Nous avions quitté les cellules pour nous assoir à l'un des bureaux en bois de l'entrée. Je réfléchissais depuis plusieurs minutes maintenant à quelle serait la meilleure solution pour lui, pour nous.

- Il est dangereux... commençais-je, il faut qu'il arrête de se droguer, il pourrait s'en prendre à maman ou à Kaï. J...je pense qu'il faudrait le garder enfermer le temps qu'il soit sevré...

Cally me regardait d'un air compatissant. Il savait surement déjà ce que signifiait cette décision. Ma mère ne voudrait plus de moi. Mais j'étais intimement persuadée que c'était la meilleure chose à faire. Qu'elle me déteste si elle le voulait, je ne faisais que les protéger, tous.

- Je sais que je te l'ai déjà dit ma petite louve, mais tu es l'une des femmes les plus courageuses que je connaisse, dit Cally en m'embrassant sur le front.

Je me tenais désormais face à ma maison. Ma mère n'acceptait peut-être plus ma présence mais j'avais tout de même besoin de mes affaires. Cally avait insisté pour m'accompagner malgré le fait que je voulais m'y rendre seule. Finalement nous avions coupé la poire en deux, il m'accompagnait jusque devant chez moi mais je rentrerais seule. Je pris mon courage à deux mains et passais la porte.

La maison était étrangement calme. Je commençais à gravir les marches quand j'entendis du bruit venant d'en haut. Ma mère et mon frère était dans leur chambre. Je demandais à Davana de surveiller leurs mouvements tandis que je faisais attention à faire le moins de bruit possible. Une fois dans ma chambre je pris ma valise que je remplis avec mes habits et mes affaires de cours. Une fois terminé je pris un sac ou je rangeais tous mes appareils électroniques avec leurs chargeurs. J'avais presque fini quand Davana m'avertit que quelqu'un s'approchais de nous. La porte s'ouvrit à la volée et je fus soulagée de voir qu'il s'agissait de mon petit frère.

- CASSY ! s'écria-t-il en me sautant dans les bras.

- Chut bonhomme ne crie pas trop fort.

- Tu m'as trooop manqué ! pourquoi tu n'étais pas là ? maman n'arrête pas de pleurer. Dit-il tristement.

- C'est compliqué Kaï...

- Qu'est-ce que tu fais ici !! hurla ma mère nous faisant sursauter.

Je me dépêchais de prendre une expression aussi neutre que possible pour ne pas laisser transparaître mes émotions.

- Je viens récupérer quelques affaires... au fait papa restera encore enfermé quelque temps. Lâchais-je en mettant mon sac sur mon dos.

- Comment oses-tu ? dit-elle la voix pleine de rage. Rien ne t'appartient ici, alors va-t'en ! dit-elle en essayant de m'arracher la valise des mains.

- Comment peux-tu dire des choses pareilles ? Je suis ta fille ! dis-je agressivement. Alors tu sais quoi je vais partir avec MES affaires et toi tu vas réfléchir à tes actes et tes paroles !

Sur ce je tournais les talons traînant ma valise derrière moi. Une fois arrivée devant le portail de la maison, Cally me rejoignis et me pris mon fardeau à roulette.

- Ça va ma belle ?

- Oui. Dis-je déterminée à ne pas me laisser abattre.

Il passa l'un de ses bras autour de mes épaules avant de prendre la direction du chalet de Cléo.

- Aller ma petite louve on rentre à la maison.

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