Comme ça fait du bien d'être de retour ! Alors que vous dire pour justifier mon absence ?
Premièrement, je dois avouer que ce chapitre n'a pas été facile à écrire. Vous devez vous en doutez vu comment s'est terminé le chapitre précédent et je crains que les suivant seront davantage plus complexe plus que se construit entre Parker et Afandé une histoire des plus complexe que je me dois de représenter avec fiabilité.
Deuxièmement, je suis tombé très malade et cela m'a beaucoup ralentit dans mes programmes (étude, loisirs, wattpad...).
Mais me revoilà et je ferai de mon possible pour publier plus fréquemment c'est-à-dire un chapitre par jour ou au pire un chaque deux jours. J'attends de vous beaucoup de commentaires, c'est ce que j'aime le plus avec wattpad, l'avis de mes lecteurs m'ai autant chers que le mien. Alors j'attends vos commentaires sur ce chapitre qui m'a pris beaucoup de temps et d'énergie. Vous voyez l'heure à laquelle je publie 01:36 GMT, ma mère me tuerait si elle me trouve à cette heure sur l'ordi de plus que je suis en convalescence.
Bon, je vous laisse lire le chapitre, je parle trop, je vais aller dormir là. Bisous.
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M'aimer ? M'aimer moi ?
Il veut m'aimer !
Une larme coule lentement sur ma joue.
Personne ne m'a jamais aimé. Personne ne m'aimera. Me l'a toujours répété père.
Il se moque de moi. James Parker ne fait que se moquer de moi depuis le début.
Mais qu'attendais-je de sa part ?
Rapidement, j'essuyai ma joue mouillée en colère contre moi-même. Pourquoi suis-je si émotive, si faible en sa présence ?
Je dois m'éloigner de lui. Je dois l'éloigner de moi.
Il m'est néfaste. Il veut les réveiller, il veut réveiller mes démons pour les détruire et en être le seul.
Les mains sur la table de verre, je les serre en des poings quand je me rappelle de comment il m'a appelé.
Ebiéreyma...
C'est impossible ! Il ne peut pas le connaître et pourtant si, il semble le connaitre. Il connait mon vrai prénom dont Reyma n'est que le dimunitif. Comment est-ce possible ? Je l'ai fait changer, j'ai fait changer mon prénom sur tous mes papiers dès que j'ai atteint ma majorité. Je ne suis plus Ebiéreyma Afandé mais Reyma Afandé.
Ebiéreyma... Je déteste qu'on on m'appelle ainsi. Ce prénom me rappelle trop de sombres souvenirs. Ce prénom me le rappelle... Lui... Il est le seul en plus de mon père a m'appelé ainsi.
Et maintenant Parker. Il faut croire que toutes les personnes qui m'appellent ainsi n'aspirent qu'à me détruire. Ils l'ont tous deux faits, lui et père. Ils m'ont tous deux détruit même si je ne saurais dit lequel a la plus grande part de responsabilité.
Peut-être lui. Avec père, je savais à quoi m'attendre mais avec lui non, j'espérais tant de lui. Tant...
- Vous n'y répondez rien ? Me demanda Parker semblant attendre une réponse de ma part.
- Que voulez-vous que j'y réponde ? Vous voulez que je vous saute au cou en vous remerciant de m'aimer, moi, une pauvre fille détruite de l'intérieur ! Dis-je sarcastiquement.
Il étira davantage ses lèvres, amusé par ma réplique.
- Cela ne serait pas de tout refus. Dit-il avec plein de malice dans le regard.
Il m'insupportait. Je détournai le regard et fixai attentivement la grande porte de la salle espérant que les autres arrivent pour mettre fin à mon supplice.
Il fallait que je reste calme et que je contrôle ma colère. Je ne rentrerai pas dans son jeu, pas cette fois !
- Le plus drôle dans l'histoire, c'est que vous dites vouloir m'aimer pour me reconstruire or je suis certaine que vous ne savez pas aimez ou dirai-je que vous ne le pouvez pas car pour aimer il faut d'abord avoir un cœur, organe qui semble manquer dans votre organisme. Répondis-je en faisant transparaitre toute ma colère dans ma voix.
Ok, je l'avoue je n'ai pas du tout contrôlé ma colère !
Son visage retrouve son impassibilité mais je ne me laisse pas impressionner. Il se recule de quelques pas avant de se mettre dos à moi et de rejoindre son siège. Il s'y assoit et me sers l'un de ses regards insondables.
- Vous avez raison Ebiéreyma, j'ai perdu mon cœur il y a de cela des années...
Ebiéreyma... Encore une fois, il m'appelle ainsi. Je n'aime pas quand on m'appelle ainsi, je n'aime pas ça du tout ! Comment le connait-il mon prénom entier ?
Evident, il a dû fait des recherches sur moi. Aucune porte ne m'est fermée, aucune. M'avait-il dit. Autrement dit, il obtient facilement ce qu'il demande et le fait qu'il sait pour mon prénom me confirme que ses relations sont très influentes tout comme lui.
James Parker est un homme très influent et rien qu'en le regardant. Après tout, il est l'homme d'affaire le plus riche au monde !
- ... Je l'ai moi-même arraché de ma poitrine. Avoir un cœur est une faiblesse que l'on ne peut se permettre dans ce monde cruel. Je n'aime personne...
- Même pas Patricia ? Le coupai-je.
Il me lance un regard mauvais me faisant comprendre qu'il n'a pas aimé que je l'interrompe.
- Avec Patricia, c'est tout autre. Dit-il en se passant la main dans les cheveux l'air nerveux.
Il l'aime, c'est certain. Mais cela le bouleverse, se doit être tout nouveau pour lui.
- Comme je le disais, je n'aime personne et vous aimez relèvera bien de l'impossible mais que dirai-je d'un miracle. Mais je vous l'ai dit je serai capable de l'impossible pour vous reconstruire...
- Oh que c'est charmant ! M'exprimai-je sarcastiquement en levant les yeux au ciel.
N'est-ce pas mignon de faire l'impossible pour reconstruire une personne pour la détruire ensuite ?
Parker me lança à nouveau un regard mauvais. Il n'aimait pas être interrompu et moi je n'aimais pas ce qu'il me disait.
Nous nous défions du regard et seul le bruit de la porte qui s'ouvrait, nous sortit de notre combat visuel.
Un par un, rentrèrent les directeurs de chaque département de Luxury Hamilton Cars. Discutant entre eux-mêmes, il se tût quand ils se rendirent compte de notre présence ou plutôt de celle de Parker qui intimidait plus d'un.
- James !
- George !
Les deux hommes les plus influents de la salle se saluèrent amicalement, James Parker et George Hamilton.
- Que nous vaut cette réunion improviste ? J'espère tu nous annonceras une bonne nouvelle ! Fit Mr Hamilton en se reculant de Parker sans pour autant détacher son regard de ce dernier.
Parker se contenta d'étirer un sourire énigmatique avant d'inviter les nouveaux venus à prendre place à leur siège d'un simple geste de la main. Dans le plus grand des silences, tous s'exécutèrent ne quittant des yeux leur hôte.
Ils étaient impatients. Tous étaient impatients de connaitre les raisons de cette réunion plus que surprenante.
Tous sauf moi ! J'aurais bien voulu ne jamais être rentrée dans cette salle. J'espère au moins qu'il nous informera qu'il s'absentera un long moment, cela me ferrait des vacances.
Avec élégance, Parker se leva de son siège tout en boutonnant sa veste. La tête bien haute, il promena son regard sur chacun des membres de la pièce avant de l'arrêter sur moi.
Je roulais des yeux avant de détourner mon regard du sien. J'ai décidé de faire de lui le dernier de mes soucis, à présent j'essaierai de l'éviter au maximum.
Un raclement de gorge se fit entendre. Le sien. Il me l'était destiné, il traduisait ainsi son mécontentement suite à mon geste. Il voulait que je le regarde ou plutôt que je l'admire comme le faisait tous ceux de cette pièce.
Prétentieux ! Il était prétentieux.
- Maintenant deux semaines que nous avions discuté dans cette salle pour trouver un moyen de remonter les chiffres qui ne font que chuter depuis ces derniers mois. Plusieurs d'entre vous ont proposé leur plan d'action et il m'a été assigné la charge de juger duquel conviendrai à l'entreprise dans notre situation actuelle. Après analyse de toutes les prépositions, mon choix s'est porté sur le plan d'action de Mlle Afandé...
Mon regard croisa aussitôt celui de Parker qui me servait à présent un sourire énigmatique.
- ... qui propose à l'entreprise d'élever son nom parmi les noms des plus grandes marques de voiture de luxe tout en débutant par les voitures de collections. Termina Parker d'une voix claire et déterminée.
Des grognements sourd se firent entendre dans la salle traduisant le mécontentement de plusieurs des membres suite à la décision de Parker. Mais aucun de ces grognements ne dépassèrent le statut de murmures.
Personne dans cette salle n'oserait remettre en cause la décision de Parker. Personne.
- Très bien James, si telle est ta décision nous la respectons. Affirma Mr Hamilton. Je mettrai sur ce dossier ma meilleure équipe de travail qui se chargera de développer davantage cette idée.
- Pas la peine George, je m'occuperai personnellement de ce dossier. Répondit James.
Un hoquet de surprise général prit la salle.
Il voulait s'en occuper personnellement ? Qu'est-ce que cela voulait dire ?
Mr Hamilton se contenta de sourire à Parker qui en fit de même. Ils se comprenaient et j'aurais bien voulu faire partir de la confidence car j'étais totalement perdu.
- Je suppose que je dois remettre en service le dernier étage pour que ton bureau soit fonctionnel ? Demanda Mr Hamilton.
- Tu supposes bien, en effet. Répondit Parker avant de se diriger à la sortie d'une démarche assurée.
Parker travaillera ici ! A plein temps ! Et moi qui espérait l'éviter, la situation ne pourrait pas être pire.
- Oh Mlle Afandé. Fit Parker la main sur la poignée de la porte prêt à sortir.
Je relevai la tête et le foudroyai d'un regard noir lui faisant comprendre qu'il m'agaçait plus que tout.
- Préparez vos cartons...
- Vous me virez ? Demandai-je quelque peu excitée.
Il me servit un sourire avant de répondre.
- Bien sûr que non ! Préparez vos cartons, vous déménagerez au dernier étage avec moi, nous travaillerons ensemble sur ce dossier. M'annonça-t-il avant de sortir de la salle.
Je cognai ma tête contre la table de verre tandis que le rire de Mr Hamilton s'éleva dans la pièce qui se vidait.
Moi qui pensait que ça ne pouvait être pire !
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J'oubliais c'est mon plus long chapitre avec 1533 mots ! Bon cette fois je vais dormir. :)