Nyctalopes

By enfant-minuit

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Nyctalope [n.m.] qui a la capacité de voir mieux dans la pénombre que dans la lumière. Dans un monde peupl... More

ZÉRO
bribe
PARTIE UNE
UN | LE RÉVEIL
DEUX | LES JARDINS
TROIS | LA PROPOSITION
QUATRE | LE DÉPART
PARTIE DEUX
CINQ | LE GOUDRON
SIX | LE PREMIER RÊVE
SEPT | LE DESSIN
HUIT | LES CIGARETTES
NEUF | LA PRISONNIÈRE
DIX | LES PLAINES
PARTIE TROIS
DOUZE | LE DEUXIÈME RÊVE
TREIZE | LA COLÈRE
QUATORZE | L'HISTOIRE
PARTIE QUATRE
QUINZE | LES PAQUETS DE CHIPS
SEIZE | LA RADIO
DIX-SEPT | LE TROISIÈME RÊVE
DIX-HUIT | L'ACCIDENT
PARTIE CINQ
DIX-NEUF | LA POUBELLE
VINGT | LE BUREAU
VINGT-ET-UN | LE QUATRIÈME RÊVE

ONZE | LES PORTES

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By enfant-minuit

NYCTALOPES
CHAPITRE 11

J'ai l'impression de marcher dans une mer endormie. Naïve, je triture l'interrupteur, comme si le plafond allait s'éclairer pour me réconforter. Je fais glisser ma main libre sur le mur, j'ai peur qu'il s'en aille, qu'il s'écroule. Il y a une autre porte, qui brille doucement, grâce au vernis qui recouvre son bois blanc. Est-ce que je vais découvrir d'autres corps ici ? Est-ce que l'odeur de la mort va me prendre à la gorge, comme elle l'a fait précédemment ? J'espère que Nick aura plus de chance de son côté. Je n'ai entendu aucun cri ou grognement, ce qui est bon signe. Peut-être que le bouffe-merde que j'ai cru percevoir à l'entrée n'était rien d'autre que l'œuvre de mon imagination terrorisée.

Je pose mes doigts sur la poignée, et avec horreur, je remarque qu'elle vibre sous ma peau. Quelqu'un est en train d'essayer de l'ouvrir de l'autre côté. Immédiatement, l'image d'un parasité qui frôle le métal de ses doigts osseux me hante le cerveau. Je l'empoigne entièrement, prête à frapper. Je l'ouvre comme si je donnais une claque à quelqu'un.

Ma lame fait siffler l'air, mais ne rencontre rien. J'observe la salle de bain et son carrelage recouvert de boue et de verre. Je n'ai le temps à peine d'apercevoir les formes de la baignoire et des toilettes qu'une ombre se jette sur moi en râlant.

J'hurle, et mon corps percute le mur d'en face, poussé par le poids du parasité qui semble ravi de m'avoir trouvé. Je tente de me dégager, et lève mon genou pour enfoncer ma botte dans son estomac. Ses dents se referment dans le vide, alors qu'il s'étale devant moi.

— Dessss... ins d'enfant... me crache-t-il, et il ne lui faut qu'une seconde pour se remettre sur pieds et de courir.

Comme une idiote, j'ai lâché ma seule arme, et je sais que ce n'est pas avec mes poings que je tuerai la chose. Le noir n'aide pas, mes yeux ne remarquent que la porte fermée avec la famille morte à l'intérieur. Je me jette vers elle, pour me cacher. Au loin, des voix appellent mon prénom.

Je ne suis pas assez rapide, et il y rentre avec moi. Sauve-toi Jordan. Cours, cours, cours.

La chose est hypnotisé par la vie qui bondit en moi, elle me suit, peu importe où. Je saute sur le lit des cadavres, je sens leurs os craquer sous mon poids. Mes pas froissent leurs draps, j'aperçois le parasité qui continue de me parler, en articulant :

— Gribouiiiilla... age...

Il monte sur le lit, à la manière d'un chat qui avance vers un oiseau.

Comme un animal paniqué, je ne cherche plus qu'à sortir de la cage dans laquelle je me suis si stupidement enfermée. Quand sa tête bascule en avant, je me précipite vers la seule issue. Je vois la silhouette de Nick à la sortie, je sens le bras du bouffe-merde dans le coin de la porte que je claque. Sa tête sort, horrible face de femme aux cheveux blonds.

— Gaaaah !

J'étouffe. Je lui claque la porte sur la tête. Encore une fois. C'est bruyant, c'est sale. Encore.

Le crane se brise, éclabousse. Un autre claquement, un autre cri sort de ma gorge. Des morceaux de chair décorent le sol. Je les écrase comme des groseilles trop mûres.

Nick me regarde faire, les bras ballants, et David est derrière. Camille aussi, et trois paires d'yeux me toisent, moi et mes gestes de petite fille colérique.

Je vais bien.

Une peinture noire et opaque recouvre le sol et les murs. La porte se referme une dernière fois, et j'ai du mal à détacher mes doigts de la poignée. J'ai vraiment peur. Je n'en peux plus.

— Vous allez bien ?

Je ne suis pas capable de contrôler mes paroles qui flanchent.

— Oui, on va bien. Aller, y'a rien là-bas. J'ai tout vérifié.

Nick m'invite à suivre ses pas vers le salon, et je ne bouge pas. Je me retourne, vers le fond, je veux récupérer mon couteau.

Je me penche pour récupérer mon arme, et la ramène contre mon cœur. David s'avance, et sans un regard pour moi, il rentre dans la salle de bain dans laquelle était enfermé le bouffe-merde.

— Il était seul !

Je l'entends clamer à l'intérieur de la pièce. Il ressort avec une grimace, en regardant les traces de boue et de sang qui décorent le sol. Je pense qu'on est tous d'accord sur une chose : il est hors de question que l'on s'aventure une deuxième fois dans ce couloir quand on aura fini.

— Il reste une dernière porte, je lui adresse, et je ne sais vraiment pas si on devrait l'ouvrir.

Je lui montre le bout du couloir d'un doigt encore tremblant, et je suis obligée de m'attraper le bras pour ne pas montrer aux autres que je suis terrifiée. Je ne m'y habituerai jamais, à ce nouveau monde.

David hausse les épaules, et je vois Camille tressaillir derrière lui. Elle ne dit pas un mot, et je ne peux m'empêcher de penser qu'elle doit être en train d'évaluer chaque seconde, pour savoir laquelle sera la meilleure pour nous frapper.

Comme si il avait fait ça toute sa vie, David rase les murs, sa dague bien en main. Il l'ouvre à l'aide d'un coup de pied, et comme un soldat sur un champ de bataille, s'y incruste avec l'agilité d'un chat. Ça ne lui prend pas longtemps pour ressortir, et au lieu de nous annoncer un simple

— Rien à signaler, il nous fait signe de venir voir.

Nick tire sur la corde de la prisonnière, à la même manière d'un homme qui tirerai sur la laisse d'un chien. Nous passons tous les trois la tête par la porte, et ce qu'on découvre nous laisse sans voix. Sur le bois d'un gros lit, plusieurs matelas et oreillers s'entassent. Il doit y avoir une dizaine d'énorme coussins, et David nous dit tout de suite :

— On les emmène tous dans le salon !

■■■

Les ongles sombres des bouffe-merde griffent les murs de notre cabane pour la nuit. Ils ont dû m'entendre crier, et depuis, ils n'arrêtent pas.

— Ne t'inquiète pas, m'a dit Nick, Il suffit de ne pas faire trop de bruit, et dans quelques heures, ils auront déjà tout oublié. Ils n'entreront pas.

J'ai hoché la tête. Il a raison.

Camille est attachée sur une chaise. C'est David qui a eu l'idée, comme ça, elle reste immobile, et toujours sous notre garde.

Il y a une énorme table dans la cuisine. J'ai déversé mon sac-à-dos entier dessus, j'ai déplié ma carte. Je voyais dans les yeux de Camille qu'elle était drôlement surprise à la vue de tout le matériel qu'on transportait. C'est vrai que elle, elle n'avait vraiment rien avec elle. Quand on l'a trouvé, elle avait son arme comme seul bagage. Je viens de penser qu'on n'a même pas pensé à regarder ses bottes, ses poches. Elle pourrait cacher une lame de rasoir qu'on le saurait même pas, et nous égorger pendant qu'on a le dos tourné. On est les meilleurs kidnappeurs du monde, dites donc. Je garde cette idée bien dans un coin de ma tête, et me promets d'y repenser dès qu'elle aura répondu à toutes nos questions.

— L'A63 est ici. Nous l'avons quitté ce matin, et voilà plusieurs heures qu'on s'est traîné à travers la campagne de la région. Est-ce que t'as une idée, Camille, d'où on pourrait être ?

Je l'entends glousser, et presque immédiatement, je comprends sa réaction. On a été complètement cons. On n'a pris aucune indication géographique quand on a quitté la station-service. Avec nos trois cervelles, il n'y en a pas une seule qui s'est dit « tiens, peut-être que ce serait pas mal de voir dans quelle direction on va ! »

— La meilleure indication que je peux vous donner, c'est de bouger vers le nord jusqu'à trouver un panneau avec le nom d'une ville, et de ressortir votre carte à ce moment-là !

J'écoute David souffler, et je sers les dents, cherchant désespérément un indice sur la carte, comme si d'un coup, un point rouge allait s'illuminer et nous annoncer « vous êtes ici ! »

Je reconnais facilement l'A63, et malheureusement, les sorties ne figurent pas sur la carte. Je fais glisser mes doigts sur le papier, j'imagine là où nous pourrions être.

— Comment est-ce que tu as voyagé toi ? Tu as toujours été toute seule ?

Les yeux de Camille semblent s'assombrirent quand je lui pose la question, et je comprends que j'aurais peut-être dû me taire. Elle garde la bouche fermée, les yeux fixant le vide. David m'adresse un regard chargé de lourds reproches, avant de reposer ses yeux sur la silhouette de Camille. Quelque chose au fond de moi se met à brûler, et un soupçon de colère me prend. Je ne pouvais pas savoir, il croit vraiment que j'ai voulu lui faire du mal en lui rappelant une personne morte ?

— Camille, quelles routes est-ce que tu as pris pour arriver jusqu'ici ?

Elle renifle, et donne un coup de menton vers la carte.

— C'est pas bien compliqué, j'ai pris soin de ne pas quitter les autoroutes. J'ai eu la chance de trouver une moto avec sa clé un jour, ça m'a permis de bouger plus vite.

— On s'en fout de ta vie. Répond à la question.

Elle soupire, en me jetant un regard noir.

— Prenez en direction de Limoges. Vous trouverez facilement l'A20, qui parcoure une longue distance vers le nord. Si vous avez de la chance, vous tomberez sur des panneaux qui indiquent dans quelle direction se trouve Paris, il suffit de les suivre.

— Comment t'as fait pour sortir de la capitale sans te faire dévorer ?

— J'ai eu de la chance.

J'avale difficilement. Camille nous donne des informations sur les directions à prendre, mais j'ai peur que ça ne suffise pas. Je hoche la tête plusieurs fois, pour faire comme si j'avais compris, alors qu'en réalité, je suis encore plus perdue qu'avant. David lui, lâche un « merci » et semble plus convaincu que moi. Je pense que c'est le mieux placé pour nous guider après tout, il a toujours été bon avec tout ce qui est orientation. Nick et moi, nous ne sommes pas les plus futés sur le sujet, c'est certain.

— Du chocolat !

je relève la tête en même temps que David. Les sourcils haussés, je me tourne vers la voix de Nick et le trouve en chaussettes trouées, debout sur l'évier de la cuisine. Il ouvre la porte d'un placard de sa main gauche, et dans l'autre, il tient deux tablettes encore neuves de pâte de cacao.

— Pas possible.

Comme un seul homme, moi et David nous précipitons vers notre ami, pour lui arracher son trésors des mains. Il lâche un petit « hé ! » de protestation, et les sert contre son buste.

— Attendez, je vous en ouvre un.

Je n'ai pas mangé une de ces merveilles depuis le début de la fin du monde. Cinq mois. Cinq putains de mois sans chocolat, et là, on m'en offre une demi tablette entière. Les garçons semblent dans le même cas que moi, parce que c'est sans attendre qu'il arrache le plastique qui les recouvre.

— C'est réel. C'est pas une blague, j'ai bien du chocolat entre les mains ! s'exclame David alors qu'il a encore beaucoup de mal à y croire.

Nick brise l'aliment en trois, et nous le saisissons sans attendre. Je le croque comme un chien affamé, et le sucre qui m'a tant manqué satisfait mes papilles. Enfin une bonne nouvelle dans cette journée qui commençait à ressembler à la pire d'entre toutes. Nick est au milieu de nous trois, et nos pieds pendent dans le vide. Nous avons nos fesses posées sur le comptoir de la cuisine, et nos têtes sont calées contre les armoires en bois. Par moment, elles grincent. Nick sursaute et manque de tout recracher, et ça me fait rire.

Le silence est parfois brisé par le mot lent d'un parasité de dehors, ou le son de dent qui raclent contre un carré de chocolat. Nous apprécions tous les trois le calme, en savourant notre tablette. Bientôt, Nick ouvre la deuxième, et sans prévenir, David nous quitte. Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils, et me tourne vers Nick. Il hausse les épaules en voyant mon regard interrogateur, et reprend un carré.

Je ne le perds pas des yeux, et je vois à peine sa silhouette s'approcher de Camille, de l'autre côté de la cuisine. J'entends à peine les mots qu'il chuchote :

— Regarde ce qu'on a trouvé... T'en veux ?

Je la vois hocher la tête, et sans la détacher, il casse sa tablette pour lui proposer un bout qu'il lui glisse entre les lèvres. Je ne vois pas son expression, elle me fait dos, et d'un côté, je suis bien heureuse que ce soit le cas. Mon visage se déforme de dégoût, et très vite, j'ai mal au ventre. Nick voit bien comment je réagis, et devine la jalousie qui fait rage au creux de mon buste.

— Tu l'aimes bien, pas vrai ?

Ses paroles sonnent comme un réveil pour moi, et je baisse la tête, à la fois triste et énervée. Pourquoi une telle intensité de sentiments devant une image si innocente, qui ne trahie rien ? Il ne fait que l'aider à se nourrir. Je ne devrais en aucun cas ressentir une telle rage.

— Je ne sais pas, je lâche avec un peu trop de froideur et d'arrogance dans ma voix.

Je n'ai pas envie de parler de moi, et lentement, je me tourne vers mon ami, pour regarder autre chose que les deux silhouettes de David et Camille qui ont l'air si proches.

— T'as déjà été avec quelqu'un toi ? T'as déjà été amoureux ?

— Je suis jamais sorti avec personne, avant tout ça. Mais ouais, j'ai déjà été amoureux.

Il reprend une bouchée de son chocolat, et le bref silence que sa réponse m'offre me laisse le temps de glisser un regard vers David. Je ne me contrôle même plus.

— Et toi ?

— Je suis déjà sorti avec quelqu'un, mais je ne suis jamais tombée amoureuse.

Nick fronce les sourcils, en réfléchissant à mes mots. Je trouve que la conversation de Camille et de David s'éternise.

Je saute sur le carrelage de la pièce, et me dirige vers le salon de la petite villa. Ses murs sont recouvert d'un papier peint, et quand on cogne dessus, il sonne creux : c'est du bois. Quatre gros matelas s'entassent sur le sol, et le tapis est écrasé sous leur poids. À sa surface, quelques motifs courent et dansent, le tachent de rouge et de noir. On dirait les symboles qui décoraient le tapis des chevaux amérindiens, dans le far-west.

Une fois, je m'étais pointée à l'école avec un chapeau de cow-boy que m'avait offert mon oncle. J'étais drôlement fière, mais j'ai fais l'affaire de plusieurs moqueries. Mon prof de science avait prétendu vouloir le même, et certains sixième avaient jetés des « whoooaaa » quand j'avais marché devant eux, mais la chose n'est jamais revenue sur ma tête. Elle a fini ses jours accrochée à la bibliothèque de la maison, là où tout le monde pouvait bien la voir.

Des fois, je me demande si c'est pareil dans le monde entier. Peut-être, que dans le fin-fond du pacifique, il y a un petit peuple, un petit pays, qui vit sans aucun parasités dans ses rues. Ça parait tout simplement impossible. Comme si le monde était devenu le leur, et de ne pas les voir courir comme des dingues dessus dépasserait le rêve.

À l'aide de quelques coups de pieds, je redresse les matelas pour qu'ils recouvrent la totalité du sol. Dans mon dos, j'entends les murmures des voix de David et de Camille qui s'emmêlent. Nick doit se diriger à la fenêtre pour regarder les passants des rues, parce que ses semelles sonnent doucement sur le sol de la maison. Au fond du salon, il y a une petite cheminée, vidée de ses cendres. Des statuettes sont posées dessus, et des sculptures d'argiles façonnées par une main plus jeune se dressent comme des tours mal construites. Des cadres, des photos siègent à côté, emprisonnant à jamais le souvenir d'une famille défunte. Je m'approche lentement, et même si tout mon corps me cri de ne pas le faire, je prends une photographie pour l'examiner du mieux que je peux. Une femme et un homme s'enlacent, et au creux de leur étreintes, deux visages d'enfants surgissent. L'une est une petite fille jeune, avec sa queue de cheval brune et les deux dents de devant qui manquent. Avec un haut-le-cœur, je reconnais la petite forme humaine toute recroquevillée sur le lit de ses parents. L'autre enfant est une adolescente. Ses cheveux sont courts et blonds, et je manque de laisser tomber le cadre quand je la reconnais. C'est la parasité que j'ai tué aujourd'hui.

Je me dépêche de reposer la photographie à sa place, et réprimant un sanglot, j'attrape une couette et m'allonge sur un matelas. Je fais confiance aux garçons pour s'occuper de Camille. Ils savent ce qu'ils ont à faire, et je pense qu'ils ne m'en voudront pas de m'endormir avant eux. J'espère.

Morphée vient me chercher, accompagné d'images de mon passé, et je sais encore une fois que cette nuit ne sera pas de tout repos.

A/N : Mes mises-à-jour sur ce roman se font moins fréquentes, et urrrg, ça m'embête. J'espère que vous êtes toujours là et que l'histoire vous plait toujours autant ! J'adore voir vos commentaires qui m'réchauffe toujours le cœur, donc s'il-vous-plait, faites votre truc et laissez votre avis ! Je pars en voyage pour douze jours à partir de demain, donc pas d'updates pendant un bout de temps. Je compte mettre à jour ce livre à mon retour, on approche de la moitié de l'histoire !

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