Sweet Lessons

By SabineAdler

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«Nous n'avons pas le même âge, mais nous nous trouvons à la même page.» Kylie n'est pas une élève comme les a... More

*¤ Prologue ¤*
Une équation maudite
Je suis un vestige
Premier cours
Premier regard
Déréglée
Une héroïne
Un poème déterré
Je ne l'aime pas
Ton prénom
Je le déteste
Mouton Noir
Hantée
Clan Cibo
Coupure
Très Chère Mère
Cobra Blanc
Sortie Musée
Seul allié
2ème Semestre
Conversation 1
Conversation 2
Je peux ?
Conversation 3
Conversation 4
C'est un choix
Leçon 5
Pluie subite
Une réapparition
Cabrón
Memento Mori
Caleb
Culot
Et ça continue
Alarme Incendie
Une seule fleur
La Balafrée
Orientation
Retour
Oncle Shérif
Flou
Absence
Librairie de nuit
❄ Un flocon ❄
Double Noeud
Ta main
Pour elle
C'est humain
Un père
Carte Chance
Cercueil / + Mot de l'auteure
Une étincelle
Transparent
Contact
!
Sans un mot
Sisyphe
Une fleur fanée
Noyé(e)
Mon secret
Un conte
Une ancre
Une proie
Une visite
Une lionne
Sale Réputation
Infirmerie
Infirmerie 2
FAQ
Miroir
Détachement
Naufrage
After
Capitaine
Rêve Diurne
Plan C
Idylle
Homicide
Havre
Meurtrière
Confessions
Arcane
Inachevé
Ωmega
Agapè
Zénith
∞ Ouroboros ∞
Géhenne
Godot
Archange
Épiphanie
Rédemption
= Mot de Fin =
Beaucoup de changements...
Music for the soul

Capocchio

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By SabineAdler



Caleb fait un pas en arrière et mes doigts le retiennent par le t-shirt.

J'ouvre la bouche mais rien ne sort et je ne le quitte pas des yeux. Le choc cascade en moi et je me noie dans mon impuissance. Puis je sors un seul mot. Une seule question :

– Comment ?

Du menton il me pointe le rideau blanc à côté du lit et je réalise qu'il y a au-delà une fenêtre carrée qui donne sur le couloir à l'intérieur. Le store n'est pas roulé. Je suis au bord de l'anémie.

– Relax j'étais seul, dit Caleb en suivant mon regard. Le rideau était tiré et de là-bas on ne voyait que vos ombres à travers.

Je rejoue la scène dans ma tête. Qu'est-ce qu'il a vu exactement ? Mon ombre se penchant sur celle de M. Sullivan pour lui donner un baiser sur le sourcil ? L'a-t-il confondu avec un vrai baiser ?

– Tu nous as entendu ?

Son nom est revenu tant de fois dans notre discussion. Il fronce les sourcils et il se retient de rouler des yeux.

– Non.

Sa main prend la mienne pour me forcer à lâcher son t-shirt. Mes doigts faibles retombent sur ma cuisse.

– Ce n'est pas ce que tu crois, je lui dis avec la sensation d'avoir avalé des bouts de verre. Il ne m'aime pas comme je l'aime.

Il grogne.

– Tu n'as pas à te justifier, je m'en bas les couilles.

– Mais Caleb...

– Je ne vais pas rapporter comme une balance, m'interrompt-il en voyant la lueur d'angoisse dans mes pupilles.

Ses yeux sont sombrement plantés dans les miens et je ravale ma salive. Caleb semble avoir un code d'honneur propre à lui et c'est peut-être pour ça qu'il a une once de mon respect, lui plus que tous les autres. J'ignore son passé mais je présume au ton de sa voix qu'il méprise les mouchards. Or il dégage cette aura contradictoire entre sécurité et danger qui me remplie de doutes et de peurs.

– Promets-moi que tu ne diras rien, s'il te plaît, j'insiste.

Face à mon regard suppliant, il revient vers moi pour me prendre le visage en étau entre ses mains tatouées. Ses yeux s'ancrent aux miens pleins de colère comme si je l'avais bafoué.

– Pour lui ou pour toi ?

Sa colère est aride et je déglutis pour hydrater ma gorge subitement asséchée. Il me tient prisonnière dans son désert et il n'y a aucune ombre dans laquelle se réfugier à l'exception de ses yeux.

Tremblante, je pose mes mains sur ses poignets. Mon index caresse la petite rose violette.

– Pour nous.

Pendant une seconde, il semble troublé mais devient vite agacé.

– Et c'est la partie où tu vas dire "je ferais tout ce que tu voudras" pour protéger cet enfoiré de Sullivan ?

Je me mords la lèvre car il a tout juste et je baisse mes mains. Comment arrive-t-il à si bien lire en moi ? Ou peut-être a-t-il lu lui aussi les Clichés pour les Nuls...

– Tu ne vas pas profiter de la situation ?je lui demande vulnérable.

Il me tient et il le sait. Je le sais et j'ai peur de ce qu'il pourrait faire de moi. En cet instant même, il semble hésiter sur mon sort et son expression est mystérieuse comme celui du Sphinx.

– Ça dépend, répond-il cryptique.

– De ?

– De ta réponse.

– À quelle question ?

– Dis-moi ce qu'il y a entre nous.

– Ça c'est un ordre.

– Alors obéis.

Ce mec...

Ses mains quittent mon visage et se séparent. L'une glisse de mon cou pour atterrir sur ma clavicule tandis que l'autre joue avec les mèches sur ma nuque. Un frisson remonte l'échelle de vertèbres dans mon dos et mes reins s'enflamment sans raison.

Seigneur, j'aimerai me dérober à son contact, ses attouchements ou ses caresses mais je ne bouge pas. Je suis passive et je le déteste pour ça.

– Je ne sais pas ce qu'il y a entre nous, je réponds d'une voix rauque.

Son index s'infiltre sous la bretelle de mon soutien-gorge et je me sens faiblir tout à coup.

– Je te donne une seconde chance. Que sommes-nous l'un pour l'autre ?

Sa main abaisse le coin de ma chemise en même temps que ma bretelle. Le rond de mon épaule est à découvert et je suis électrocutée lorsqu'il dépose un baiser dessus.

J'inspire brusquement et je plonge dans un second état. Celui où j'entre en transe et que je regarde ma source d'inspiration les yeux dans les yeux tout en parlant d'une voix douce et lente et je compose :

– Tu es la foudre à mon orage;
Tu es le virage dans ma route;
Tu es le tonnerre de mes nuages;
Tu es le signe de ma déroute;

Nous sommes des adolescents;
Des cœurs de guimauve;
Côte à côte des êtres indécents;
Nous sommes des fauves; 

Ma main glisse sur sa nuque et mes doigts réécrivent les lettres de son tatouage de gang. Je continue à réciter :

– Je suis la lionne à ton lion;
Je suis la louve de ton lupanar;
Je suis la proie de ton scorpion;
Je suis la chasse à ton renard;

J'ai peur de ce que nous sommes;
De ce que nous pouvons être;
Un garçon et une fille en somme;
Et plus que je ne peux l'admettre.

Ses lèvres s'entrouvrent à la fin de mon poème improvisé et j'ai les joues rouges face à son expression interdite. Il se redresse, un peu chancelant comme s'il avait besoin de recul.

– Et c'est la partie où tu vas dire "elle est complètement cinglée cette fille" n'est-ce pas ?je le questionne rhétoriquement.

J'ai un sourire amer. Voilà pourquoi j'enterre mes poèmes juste bons à être piétinés. Mes poèmes sont des feuilles mortes destinées à être racler et déchiqueter, éventuellement à être brûler. Même Dame Nature finira par les éparpiller aux quatre points cardinaux du monde.

Ébranlable, je détourne les yeux et il dit :

– Je...

Un seul mot. Un pronom nébuleux. Une syllabe traînante. Ça ne lui ressemble pas et je le scrute à nouveau. Il donne l'impression d'avoir reçu un coup de marteau entre les deux yeux. Est-ce mon poème qui l'a sonné ?

Il se racle la gorge en portant son poing à la bouche. Ses sourcils se froncent plusieurs fois comme s'il cherchait ses mots et qu'il se ravisait.

– C'est...la première fois qu'on me récite un poème, finit-il par avouer et ses joues se colorent. Tu m'as désorienté là.

– Mon moyen de communication est la poésie, je me confie en baissant les yeux. Parce que le lyrisme embellit la laideur et transmet idéalement ce que je ressens.

Mes doigts s'entrelacent et se délacent pour former des nœuds sur mes genoux. Le sentiment qui m'étreint est proche de la détresse.

– M. Sullivan est le seul qui était au courant, je continue en sentant mes lèvres trembler. Et il y a un tas de choses qu'on ignore sur moi et qu'il ne vaut pas mieux savoir.

– Comme le soir où tu étais au bord de la falaise ?s'enquit-il.

Je me mords la lèvre et acquiesce péniblement de la tête. Jamais je n'oublierai ce moment d'absence périlleux où j'ai failli répondre à l'appel de la mer.

– Si tu continues à agir en victime tu vas devenir une martyr, me prévient Caleb d'une voix sans émotions.

– Tu ne sais rien...comment peux-tu me juger ?je lui demande désabusée.

Avec un soupir, il plie les genoux et s'accroupit pour se mettre à mon niveau et croiser mon regard.

– Je n'en sais rien c'est vrai. Mais quand je te regarde, je vois un miroir brisé. Et quand je t'écoute, j'entends ta tristesse et ton supplice. Tu es à fleur de peau chaque seconde de trop, toujours à la limite de faire des conneries. Tes pas ne suivent aucune direction comme si tu avais perdu le sens de la vie.

Ses mots sont comme les symptômes d'un infarctus. J'aimerai aller à l'hôpital pour qu'on me trouve une cure pour le chagrin qui m'envahit et qui me fair jaillir des larmes de mes yeux à n'importe quelle forte émotion.

À présent, je pense à mon père. Je pense à Alex. Je pense à Marnie. Leur cercueil est le lit dans lequel je me couche toutes les nuits. Chaque lever de soleil est glacé et me plonge dans un jour neuf de solitude. J'ai l'impression de respirer sous l'eau avec une main invisible sur la tête qui me maintient et m'empêche de remonter à la surface. Je suis éperdument paumée. Tout le temps déboussolée.

– Arrête. Ne pleure pas, m'ordonne Caleb.

Son expression est dure mais sa voix est douce. Je sais qu'il ne supporte pas ça parce qu'il ne semble pas savoir quoi faire et où se mettre.

Ses mains gravées se lacent sur sa nuque. Détournant la tête, les paupières baissées, il dit d'une voix grincheuse.

– Ça me perd de te voir en pleurs.

Je renifle et je ne sais pas ce qui m'arrive mais par sa faute, je me retrouve à glousser et sangloter en même temps.

C'est étrange. Je n'avais pas remarqué mais Caleb a le même effet que M. Sullivan. Il allège mon coeur alourdi par la gravité de mes tourments.

– Je suis un puits de larmes, il faut que tu t'y fasses !

– Une vraie chialeuse, confirme-t-il. C'est bon tu as fini ?

À travers mes larmes je le fusille du regard.

– N'importe quel mec avec un cœur m'aurait consolé à l'heure qu'il est, remarqué-je. Mais je suppose que tu as un cœur de pierre.

Il vrille son regard dans le mien et ça me perturbe un peu comme si j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas.

– Ne crois pas pouvoir me manipuler avec les sentiments.

– À croire que tout est un piège pour toi, je réplique déconcertée. Tu as trop d'arrières-pensées.

Il a un sourire en coin à ma dernière phrase.

– T'as pas idée.

Je rejette son commentaire par un geste méprisant et dépité de la main, pas d'humeur à entrer dans une joute à caractère sexuel avec lui. Parce que je sais qu'il en sortira vainqueur entre autres.

– Tu es tellement coincée, raille-t-il. Il serait vraiment temps de remédier à ton statut.

Je m'étouffe au mot "statut".

– Tu ne pouvais pas être plus convaincant.

Son sourire s'éteint et une flamme s'allume dans son regard.

– Tu veux que je te convaincs ?

Oh oh. Je vois clairement le panneau de danger clignoter dans ma tête.

– Pourquoi ça doit toujours finir au lit avec toi ?demandé-je agacée.

Ses doigts pianotent sur la ligne de mon épaule et je choisis de les ignorer. Un par un jusqu'à cinq. Il croise mon regard.

– Pas forcément au lit.

Du Caleb pur jus. Ça me laisse sans voix. Des images illicites font jour dans mon esprit et je crois que mon innocence vient de se prendre un uppercut en plein estomac. Est-ce que je viens de l'imaginer nu ?

J'écarte sa main en sentant un frisson scandaleux. C'est avec un sang-froid à toute épreuve qui gèle mes hormones que je lui demande :

– Tu as toutes ses filles qui tombent comme des dominos pour toi, pourquoi ne choisis-tu pas parmi elles?

Sa manière de me regarder me captive alors qu'un changement s'opère en lui. Son regard est méchamment envoûtant et je n'arrive pas à être immunisée contre cette magnétisation que tout son corps dégage.

– Peut-être parce que tu es mon coup de cœur du mois, Kylie.

Et sur cette déclaration qui me prend de court, il m'étend sur le lit pour monter agilement au-dessus de moi. J'ai l'image d'une sulfurante panthère noire qui bondit se superposant à celle de Caleb avant qu'elle ne se volatilise. Mais il est trop tard. Je suis prisonnière.

Son corps sur le mien me fait l'effet d'une vague qui me submerge. Je suis pétrifiée par la sensation inédite. C'est comme si je venais de prendre un bain dans de l'adrénaline. Avant que je n'ouvre la bouche pour lui dire de me lâcher, il enfouit son nez dans mon cou et je sens ses lèvres aspirer ma peau. Je hoquète de surprise. Mes doigts s'arquent dans son dos et tirent son t-shirt pour le détacher de moi.

Sa main agrippe soudainement mon entrejambe et même si le tissu de mon jean fait rempart, je sens toutes mes cellules crépiter en même temps et je fonds de l'intérieur. Mes doigts faiblissent.

– Caleb, je gémis d'une voix dolente et j'essaye de m'extirper.

Sa bouche farouche remonte sous mon menton et il me mord au cou comme pour me réprimander. D'un coup, ça me ramène à la sortie du Musée en début d'année. À un tableau marquant.

J'en avais marre de trépigner derrière le groupe et j'avais commencé à déambuler de salle en salle jusqu'à ce qu'un certain professeur devant un tableau m'avait paralysé dans ma marche contemplative. Cette peinture portait le nom de Dante et Virgile de William Bouguereau. Pour d'autres, c'était un tableau d'épouvante qui illustrait une scène d'un combat musclé entre deux hommes rivaux en enfer, sous le sourire perfide d'un démon cornu et les yeux de Dante et Virgile. Pour moi c'était tout autre chose. J'y ai vu une romance noire et sanguinaire sur un fond ocre et crépusculaire. J'y ai vu un corps-à-corps d'un érotisme extrême entre deux hommes nus dont on ne tirait aucun plaisir à l'exception d'un coït contre-nature avec le diable. La suite vous la connaissez : ma féminité a choisi ce moment pour se manifester pour la toute première fois et j'ai littéralement saigné devant cette peinture.

Caleb ici est mon rival. Il est mon Gianni Schicchi. Dans son attaque, il est féroce, oppressif et carnassier. Je suis son Capocchio. Dans ma défense, je suis affolée, malléable et asservie. Nous sommes tous les deux des damnés peints dans un tableau clair-obscur que tout oppose.

Ce combat n'a qu'une seule issue : ma soumission.

Réagis !me crie impérieusement une petite voix et le tintement d'un carillon rappelle mon esprit à mon corps avec la force d'un plaquage.

– Caleb, je souffle en perdition. Arrête ou je vais pleurer.

Il se raidit puis darde son regard noir sur mon visage pour vérifier mes propos. Je sais de quoi j'ai l'air avec mes cheveux décoiffés, mes vêtements en désordre, ma peau frémissante et mes pupilles dilatés. D'une fille avide de goûter à l'interdit. D'une fille qui m'est inconnue et qui m'effraie.

– Tu aimes ce que je te fais.

Ce n'est pas une question ni un ordre. Seulement un fait. Lui et moi sommes en contraste encore. Son incontinence face à mon émotivité. Je pose ma main sur son bras et secoue doucement la tête pour chasser le liquide lacrymal de mes yeux.

– Je ne veux pas perdre ma virginité comme ça.

Ôtant ses mains de moi, il penche la tête sur le côté pour me jauger.

– Laisse-moi deviner princesse. Tu veux du merveilleux, du spectaculaire, des pétales de roses et des feux d'artifices.

Il me sonde du regard quelques secondes avant de conclure :

– Tu veux du Sullivan.

Je deviens rouge pivoine. Encore une fois mon imagination repousse les frontières de la décence. Si le visage de mon professeur est un fantasme à lui seul, qu'est-ce que le reste de son corps me ferait ?

Caleb secoue la tête et émet un rire désenchanté provoqué par quelque chose qu'il a vu sur mon visage. En s'écartant, il me rend ma liberté de mouvements.

– Tu ne connais vraiment rien de lui. Tu n'en tirera que des leçons amères.

Je me mords la lèvre sans répondre car l'amertume de mon amour pour mon professeur revient en force. Elle est torrentielle. Il le lit sur mon visage car il secoue la tête comme si j'étais un cas désespéré. Comme s'il n'arrivait pas à croire que je m'accrochais à M. Sullivan.

– Bonne chance pour briser ses principes.

Sa voix est âpre et méprisante. Il descend du lit et récupère ses affaires. Je me redresse et porte une main à mon cou meurtri.

– Je suis désolée, je lui dis avant qu'il ne sorte de l'infirmerie.

Sa main se pose sur la poignée de la porte qu'il ouvre. Il me jette un coup d'œil par-dessus son épaule.

– Désolée de quoi ? De toute manière c'est bientôt la fin du mois, déclare-t-il.

Il disparaît et je n'avais pas remarqué à quel point il irradiait de chaleur jusqu'à ce que je sente un vent glacial s'infiltrer dans mes veines.

C'est vrai. Je ne suis qu'un coup de cœur.

Court. Transitoire. Périssable.

Je souris.

Ses paroles m'ont donné ironiquement un coup au cœur. Mais j'ai le cœur net désormais.

Ça fait mal.

D'être un mois sur un calendrier. D'être un prénom qu'on barre sur une liste.

C'est absurde, vous ne trouvez pas ?Je pensais que je représentais plus. Que j'avais plus de valeur. Mais je m'attache toujours trop. Caleb n'est pourtant pas mon type. C'est tordant. Ça me fait rire en tout cas.

Quand Sab entre dans l'infirmerie c'est pour me découvrir recroquevillée dans une position fœtale.

En larmes.

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••

Bon lundi à tous et à toutes !

Je suis soulagée d'avoir fini ce chapitre dans les temps *essuie la sueur sur mon front*.

Il vous a plu, j'espère ? 😀
C'était triste ? 😯
C'était hot ? 😏🙈

Merci pour tous vos votes !
Vous êtes des vrais potes !
(c'était la rime du jour)

Merci aussi pour vos réactions des chapitres précédents ! Vous embellissez tous mon histoire 😘🙌

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'ai cité une peinture vielle de 1850 et je me demandais si vous vous intéressez à la peinture, les musées...
Ma question étant : est-ce que vous avez un tableau, une œuvre d'art qui vous tient particulièrement à coeur, qui vous a marqué l'esprit et pourquoi ? 🤗😶

Shoop shoop les pingouins !! 🐧🐧 💕💕
Sabi

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