A cet instant, j'aurais aimé être en Floride. J'aurais aimé que nous ne venions jamais dans cette ville. Dans cette ville où la nuit appartient à d'horribles créatures. J'aurais continuer ma belle scolarité en Floride puis après je serais partie à New York pour devenir Journaliste ou Danseuse. Mais non, tout à changer. Maintenant, je suis dans le noir et un Vamolflood ait près à me sauter à la gorge.
Les larmes continuaient leur chemin sur mes joues. Je fermais les yeux très fort et je priais pour que je survive. Débile. Je ne survivrais pas. J'entendis des pas et un sanglot m'échappa.
« Je sais que tu es là. » dit une voix rauque qui me fit froid dans le dos. « Je peux te sentir, je peux entendre ton cœur qui bat très très vite. » dit-t-il très lentement.
J'étais figée, je bloquais même ma respiration. A cet instant, seul ses pas se faisaient entendre. Ses pas qui devenaient de plus en plus proche.
« Tu n'as aucun moyen de t'échapper, en es-tu consciente Demoiselle? » ricana-t-il. « Tu as une odeur très enivrante. J'aime ton parfum. » dit-il et je paris qu'il souriait.
Ses pas arrivèrent jusqu'à mes côtés. Je garda les yeux fermés et quand je les ouvris, je vis de grands yeux rouges juste devant moi.
« Boo. » dit-il calmement.
Je criai et sa main atterrit sur ma bouche. Il me prit par le bras et me mit debout.
« Tellement triste, même pas encore majeur que tu vas mourir. » ria-t-il. « Pourquoi es-tu dehors et non avec tes parents dans ta maison barricadée?» demanda-t-il, ses yeux rouges me fixaient.
Je voulu répondre mais sa main était toujours sur ma douche.
« Si tu cris, une dizaine Vamolflood vont arrivé donc je te conseille de ne pas le faire. » dit-il sévèrement.
J'hochai la tête et il enleva sa main tout doucement.
« Je...j'étais entrain de r...rentrer quand un homme...est venu pour avoir de l'...l'alcool, je lui ai d...dit que je n'en ai pas...mais...mais il m'a plaqué contre u...un mur et il a f...fouillé dans mon sac et j...je l'ai frappé puis j...je suis p...partie en courant mais... c'était trop t...tard...vous é...étiez là.» bégayais-je alors que plusieurs larmes avaient coulé.
Il rit. « C'était un grand brun qui puait l'alcool et qui était au sol entrain de chialer? » demanda-t-il avec de l'amusement dans la voix.
« Oui. » dis-je en fronçant les sourcils.
Les yeux avaient disparus, ils n'étaient plus devant moi. Je voulu bouger mais je sentis un souffle contre ma joue.
« Si ça peux te consoler, je l'ai tué. » chuchota-t-il dans mon oreille.
Mes yeux s'embuèrent et je dis difficilement. « Tu vas me tuer, moi aussi? »
Il ricana et d'un seul coup, il était devant moi. La lumière de la Lune, entra dans le hangar et je pus apercevoir son visage. Ma bouche s'ouvrit avec étonnement. Il était magnifique. Ses yeux étaient terrifiant mais ses lèvres étaient d'un rose éclatant, sa barbe lui donner un côté bad boy sexy. Si, il n'aurait pas était un monstre, je crois que je serais littéralement à ses pieds.
« Je ne pense pas que je vais te laisser vivre.» dit-il soudainement, ce qui me ramena vite à la réalité.
Mes jambes tremblèrent et lâchèrent d'un seul coup. Au lieu de tomber, je sentis ses mains sur mes hanches et sa bouche contre mon oreille.
« Ne tombe pas dans les pommes bébé, je te veux pleinement consciente. » dit-il sombrement.
Je sentis ses lèvres sous lobe de mon oreille, je frissonnai. J'étais terrifiée. Je n'avais aucune envie de mourir. Il traça un ligne avec son nez dans mon cou. Il respira bruyamment.
« Quel est ton parfum? » susurre-t-il.
« J...je ne mets pas de p...parfum. » dis-je en fermant les yeux fortement pour me réveiller. Tout est réelle.
« Hmm donc tu mets de la crème, parfum amande. Intéressant.» grogna-t-il alors que je commençais à ma tortiller sous lui. « Ne bouge pas. » cracha-t-il.
« Laisse moi partir. Je t'en supplie. » dis-je en sanglotant.
« Je ne peux pas. Tu as l'air...tellement délicieuse.» dit-il en forçant la poigne sur mes hanches et en mordant la peau de mon cou.
« Je...je veux pas m...ourir. » soufflais-je apeurée.
« Mais il le faut, tôt ou tard bébé. » rit-il légèrement d'un air sombre.
Il serra plus fort mes hanches et je sortis un gémissement plaintif. Il allait m'écraser les hanches si il continuait.
« Tu auras un peu mal.» dit-il comme si c'est la chose la plus normal alors que je pleurais de plus en plus. « Shht. »
« ZAYN.» cria-t-on et je sus que c'était lui quand il me lâcha et alla d'une vitesse inouïe dehors du hangar.
Je partis en courant vers la sortie du hangar quand je vis Zayn et toute une bande de Vamolflood. Je regrettai immédiatement ma bétise lorsque tout les yeux se braquèrent vers moi. Je reculai prudemment jusqu'à me cognai contre un mur.
« De la chair fraîche. » sourit un des monstres qui avaient les yeux jaunes comme tout les autres.
Zayn était donc le seul à avoir les yeux rouges, ce qui signifie que c'était lui qui était sur mon balcon. Je déglutis difficilement.
En deux trois mouvement, le monstre se trouva devant moi mais Zayn arriva et le propulsa plus loin.
« Celle-là c'est la mienne. » dit-il sèchement.
« On a retrouvé l'humain que tu voulais. » grogna un autre monstre.
Zayn se retourna vers moi et me regarda sévèrement.
« Tu vas dans le hangar et tu ne sors pas un seule fois. » cracha-t-il.
Avant que je ne pus dire quelque chose, je me retrouvai au fond du hangar. Tout était noir. Il avait du mettre quelque chose devant la porte. Je sortis mon téléphone et éclairai le hangar. Il y avait pleins de trucs devant la porte. Je frappais dessus mais rien ne bougeait. Je regardai mon téléphone et vis une cinquantaine d'appels de mes parents.
« Maman, Papa, je suis dans un hangar. Je suis désolé de ne pas être rentré à temps mais un homme est venu m'agresser pour de l'alcool. Je ne sais pas si je serais vivante quand le soleil se lèvera. Je suis désolé pour tout. Je vous aime. - Kristy. »
J'envoyai le message et regardai l'heure sur mon téléphone. Il restait deux heures avant que le soleil se lève. Je priai pour qu'il ne revienne pas à temps. Je me mis dans un coin et attendit ce qui s'emblait des heures. Peu à peu, le sommeil s'empara de moi.
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« Mademoiselle, réveillez-vous. » chantonna un homme en me secouant.
J'ouvris les yeux et vis un vieil homme habillé en mécanicien.
« Je suis morte? » demandais-je les larmes aux yeux.
« Oh non! Vous êtes tout ce qu'il y a de plus vivant Petite. » ria-t-il.
J'écarquillai les yeux. Mais comment ça se fait? Ce n'était qu'un rêve? Je me levai et me mis à courir aussi vite que je le pouvais. Mais si ce n'était qu'un rêve, comment ce fait-il que je suis dans le hangar? Ce n'était pas un rêve mais j'étais vivante. Je couru et arrivai chez moi. J'ouvris la porte en grand et j'y trouva mes parents sanglotant.
« Maman? Papa? » criai-je en pleurant.
« Oh mon dieu, mon bébé! » pleura ma mère, en m'étreignant.
« On a eu tellement peur. » pleura mon père, en s'ajoutant à notre câlin.
« Je suis vivante pourtant il avait dit qu'il me tuerait. » sanglotais-je.
« C'est finit ma chérie. Tout est finit. » dit mon père.
Je crois qu'on est resté environ une heure dans les bras l'un de l'autre. Je ne suis pas allé en cours et j'ai appelé Madelyn en lui racontant toute l'histoire. J'ai dormis tout le reste de l'après-midi.
Je plongeai dans le bain brulant et je soupira de plaisir. J'étais tellement tendue. Encore sous le choque. Je restai une bonne quarantaine de minutes dans le bain puis je sortis. Je me séchai et regardai mon reflet dans le miroir. J'avais deux grosses tâches rouge et bleu sur les hanches, dû à sa poigne féroce. J'avais des traces rouges au cou quand il m'avait mordu la chair sans y plantant ses crocs. J'étais toujours confuse qu'il m'ait laissé la vie sauve mais je ne m'en plain pas. Je mis une petite culotte ainsi qu'un petit short gris et un tee-shirt large sur lequel était écrit 'ALIVE' quelle coïncidence.
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J'étais couché dans mon lit à lire un de mes nombreux roman. Celui-ci était intitulé Fifty Shades Of Grey. J'avais déjà lu la trilogie des vingtaines de fois. Une des plus belles histoires d'amour que je connaisse. Je lisais toujours, lunette sur le nez quand j'entendis des bruits dehors, ensuite un gros bruit comme si quelqu'un venait de grimper sur mon balcon. Je fermai mon livre et enleva mes lunettes. J'ouvris la fenêtre et la meurtrière...