Salam Aleykum ♡
Youness
Youness: T'as abusé wesh. T'as quoi contre les gens de cité. T'aurais pas du attaqué sa classe sociale.
Je l'aime Feriza, mais elle abuse des fois. En faite, elle parle, elle parle, mais elle pèse pas ses paroles. Elle peut te dire quelque chose pour elle, c'est pas blessant mais pour toi, oui. Igo, je dois la canaliser et lui dire quand c'est pas bien. Si c'est pas moi qui le fait, qui va le faire ? Personne.
En plus, dans la journée, j'ai appelé son père, et justement, il m'a dit qu'elle est exactement comme sa mère.
Il m'a dit quelle sort des paroles, mais elle réfléchit pas avant. Et ça, c'est vraiment pas bon.
Feriza: Mais, j'ai rien contre les gens de cité. C'est elle là. Elle me soûle.
Youness: Ok, elle te soûle, mais fais gaffe à tes paroles, je te dis juste que c'est pas bien. T'es pas comme ça, au contraire, tu juges jamais personne. Oublie pas ta daronne vient d'une cité et ton père aussi, tes oncles. Je veux pas te faire la morale, mais juste je suis pas d'accord avec tes paroles.
Feriza: Ça va, c'était sur les nerfs.
Youness: Je sais mais quand même. T'es gentille de base toi, donc fais pas la vilaine.
Elle tourne la tête, elle boude. Elle fait comme les gosses. En vrai, dans sa tête, c'est encore une gamine.
Youness: Aller, on descend, on est arrivé.
Je gare la voiture. Je l'ai emmené dans un restaurant 4 étoiles, si elle me dit non, je déclenche une guerre.
Elle sort de la voiture. Je me mets à côté d'elle, j'enroule mon bras autour de son cou. Feriza, c'est pas une méchante. Mais avec des paroles comme ça, elle se fait passer pour la plus grande des salopes.
Youness: T'es sah (sérieuse) tu boudes ?
Feriza: T'es d'accord avec Amira ? Je suis une crasseuse ?
Youness: J'ai pas dit ça ta race. T'es pas une crasseuse, y'a pas plus propre que toi. C'est juste tes paroles, c'est vexant. Oublie pas que je suis de la même cité quelle.
Feriza: Désolée You, je voulais pas te blesser.
Youness: C'est bon, on oublie. Alors comme ça, t'es jalouse ?
Elle a pas compris que je l'ai cramé. Rien, qu'elle me dit que dans son rêve, Amira lui aurait dit qu'elle me kiffait.
Feriza: Moi ? Jalouse ? N'importe quoi toi. Tu confonds là.
Youness: Petite menteuse.
Feriza: Crois ce que tu veux. Tu finiras avec Zoubida de Casablanca.
Youness: Je suis pas de Casablanca mais de Oujda.
[...]
Elle observe le ciel, elle sait pas que moi, je l'observe elle. Si, je l'ai invité, c'est pas pour rien. Je sais même pas par où commencer.
Je lui demande directe ou je lui fais un discours comme les loveurs 2.0.
Marre de faire mal au cerveau, nique sa mère, j'y vais au feeling.
Youness: Je t'aime Feriza.
Elle tourne sa tête vers moi, il manque plus que la musique et je me croirai dans un film de gonzesse.
Feriza: Arrête c'est pas drôle.
Ça pique, ça fait mal même. Elle croit que je rigole. Bon, bah je crois que je vais rendre les 2 bagues que j'ai acheté. Comme je savais pas laquelle prendre, j'ai pris les deux. Comme ça, elle fera semaine A une et semaine B l'autre.
Youness: C'est pas une blague.
Je descends du capot de ma voiture et me mets face à elle. Je prends son visage entre mes mains. J'ai vu ça dans Titanic je crois, rien qu'elle m'a soulé Chaima avec ce film.
Youness: Je vais être sérieux 1 minutes. Je t'aime Feriza, moi qui pensais que t'étais casse couille et hautaine. Mais, qu'est ce que je bave ? T'es casse couille mais pas hautaine.
Feriza: Même dans ta tombe, je te casserai les couilles.
Youness: Justement, c'est ça que je veux, casse moi les couilles même au Paradis si tu veux. Mais avant deviens ma femme.
Elle me regarde en souriant.
Feriza: Oui.
Youness: Et si tu veux pas, j'irai voir ma cousine du bled elle va faire du shour (Sorcellerie) dans le couscous. Attends attends t'as dit oui ?
Feriza: Bah oui idiot, je t'aime Youness.
Je pose mes lèvres sur les siennes. Elle a bon goût, sa langue a le goût de chocolat. Heureusement, qu'elle a commandé une bûche au chocolat cette grosse.
Feriza: Doucement Don Juan.
Youness: T'aimes bien niquer les trucs mignons toi.
Feriza: Oui.
Elle commence à rigoler. Elle rapproche sa tête et c'est elle qui m'embrasse.
Elle se retire et me regarde en souriant. Elle sourit comme une gosse devant des bonbons.
Feriza: C'est qui le sexe qui domine ?
Youness: Ta race. Je vais te montrer au lit qui domine, tu vas plus l'ouvrir.
Feriza: T'es gênant comme garçon.
Youness: Je sais bébé.
Je sors les deux bagues. À gars, je crois que je suis le premier à offrir 2 bagues de mariage.
Feriza: Ah ! Elles sont trop belle.
Youness: Mes OREILLES !
Feriza: Désolée, c'est l'émotion.
Youness: Émotion de mes fesses.
Feriza: Youness ! Pourquoi y'a deux bagues ?
Youness: Pour te montrer 2 fois plus mon amour.
Et l'oscar du meilleur disquetteurs de l'année est décerné à Youness Laouj.
Merci, merci.
Bah quoi ? J'allais pas lui dire que je savais pas laquelle choisir.
[...]
Je rentre à peine chez moi que je me fais questionné du regard par ma sœur et ma mère.
Chaima: Elle a dit quoi ?
Youness: Oui.
Chaima: Je suis trop contente. Mon frère va se marier. YOUHOU.
Elle part dans sa chambre. Ma mère me regarde et me sourit.
Doha: Je suis contente Youness, tu prends des initiatives. Tu deviens un homme un vrai.
Youness: Y'auras pas de problème durant la khtoba (la demande)?
J'ai entendu dire ou plutôt, j'ai joué au détective comme l'inspecteur Nahnah dans Halal police d'état. Crari j'ai fait le bledard. Nan, en faite, j'ai demandé à Jeddah (mamie), elle a tout poucave.
Apparemment, ma mère et Luna s'entendent pas du tout.
Doha: Bah non, tu l'as choisis, j'ai rien à dire. Et je sais que c'est une Benzia, c'est la fille à Luna. Je dois parler à Luna.
Youness: C'est à dire ? Tu me fais flipper.
Doha: Enterrer la hache de guerre comme on dit.
« Un crochet du droit en plein cœur »