[II] « Un crochet du droit e...

By Katalunya

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Tome II de « Le Soleil et la Lune » : « Voler comme un papillon et piquer comme une abeille » Mohammed Ali... More

Chapitre 00 ♡
Chapitre 01 ♡
Chapitre 02 ♡
Chapitre 03 ♡
Chapitre 04 ♡
Chapitre 05 ♡
Chapitre 06 ♡
Chapitre 07 ♡
Chapitre 08 ♡
Chapitre 09 ♡
Chapitre 10 ♡
Chapitre 11 ♡
Avis ♛
Chapitre 12 ♡
Chapitre 14 ♡
Chapitre 15 ♡
Chapitre 16 ♡
Chapitre 17 ♡
Chapitre 18 ♡
Chapitre 19 ♡
Chapitre 20 ♡
Chapitre 21 ♡
Chapitre 22 ♡
Chapitre 23 ♡
Chapitre 24 ♡
Chapitre 25 ♡
Chapitre 26 ♡
Chapitre 27 ♡
Chapitre 28 ♡
Chapitre 29 ♡
Chapitre 30 ♡
Chapitre 31 ♡
Chapitre 32 ♡
Chapitre 33 ♡
Chapitre 34 ♡
Chapitre 35 ♡
Chapitre 36 ♡
Chapitre 37 ♡
Chapitre 38 ♡
Bye Bye 2016 Wesh 2017
Chapitre 39 ♡
Hello ✌✌
Chapitre 40 ♡
Chapitre 41 ♡
Chapitre 42 ♡
Chapitre 43 ♡
Chapitre 44 ♡
Idée ♡
Chapitre 45 ♡ : Fin.

Chapitre 13 ♡

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By Katalunya

Salam Aleykum ♡

Feriza.

Dounia: Feriza, regardes bien l'objectif et restes naturelle.

Feriza: Mais Dounia, j'en ai marre.

Ça fait plus de 6h, que nous travaillons. Franchement, ça me fatigue. En plus, j'ai pas réussi à dormir. Vu que Azzedine est partie, j'aime pas être seule chez moi. Amira est punie de sortie donc, elle aurait pas pu venir. En plus, ça fait 2 jours, que je stresse pour Youness.
Le photographe s'arrête et regarde les photos qu'il a pris.

Photographe: C'est bon ! On a terminé. Merci Feriza.

Je souffle enfin. Tout le monde commence à applaudir. C'était assez dure à cause de la fatigue.
Dounia se dirige vers moi.

Dounia: Feriza, je sais que t'as pas encore de voiture, donc j'ai demandé à un de tes amis de venir te prendre.

J'ai pas vraiment d'amis. J'ai juste Amira, Youness et Chaima, c'est pas vraiment une amie mais c'est tout comme.
Mon papa m'a toujours dit que  « Dans la vie, il y a très peu de vrai et beaucoup de faux ».
Il m'a aussi dit que  « Les vrais se comptent sur les doigts d'une main » .
Il a raison mon papa. Donc, j'essaie de ne pas trop être proche de certaines personnes.

Feriza: T'as demandé à qui ?

Dounia: Un grand un peu balaise. Il m'a dit qu'il s'appellait Youness un truc comme ça.

Feriza: Ah d'accord.

Je trouve ça un peu bizarre parce que je sais qu'il se prépare à son combat, il m'avait même dit qu'on pourrait pas se voir.
Je lui fais la bise, et lui fais un signe de tête.
Tout le monde est partie du studio, je suis seule.
Je prends mon téléphone et mets Si tu savais de l'Algérino, j'aime trop ce son.
Je finis de me rhabiller en dansant, ce son est entraînant.
Mais je sens une présence derrière moi.
Je me retourne avec un sourire et à ma grande surprise, je vois Ismael.
Le plus gros relou que cette terre est connue. Il me sourit et me regarde avec un regard pervers.

Feriza: Mais tu fais quoi ici ?

Ismael: Tu peux au moins me dire bonjour.

Feriza: Je t'aime pas donc je te dis pas bonjour.

Ismael: Feriza...

Feriza: C'est bien, tu connais mon prénom. Tu veux une médaille ?

Ismael: T'es une migraine.

Feriza: Ah ouais ? C'est bien ! Pourquoi t'es là ?

Ismael: Je suis venu te chercher...

Feriza: Ah donc, tu t'es fais passer pour Youness. Pff, t'es pitoyable comme gars mais, vraiment.

Je sens qu'il commence à s'énerver, son regard à changer mais vraiment. Il est plus noir, ses traits du visage se sont durcis.

Ismael: Je te fais une surprise et tu réagis comme ça.

Feriza: Mais, moi, j'en veux pas de ta surprise. C'est pas comme si que tu était important.

Il commence à rigoler nerveusement.

Ismael: Tu préfères la baltringue de Youness, c'est ça ?

Feriza: Baltringue ? Inverse pas les rôles. Il est ton opposé et il est bien meilleur que toi.

Ismael: Je vais la tuer. Je vais la tuer. Je vais te taper Feriza.

Je m'approche de lui pour le provoquer. Il m'énerve à prendre les gens de hauts. Je joue avec le feu.

Feriza: Frappe moi, ça prouvera que c'est toi LA baltringue. De toute façon, Youness est bien meilleur que toi et ça dans la vie de tout les jours.

Il se passe la chose auquel je mis attends le moins. Il me met une droite. Je me retrouve à terre. Ce suivent des coups de pieds, et des coups de poids sur mes bras et surtout mon ventre.

[...]

Il est assis et me regarde. Il a enfin arrêté de me frapper. Jamais, on ne m'a frappé. Même papa, j'ai beau faire des conneries, il ne m'a jamais taper.

Ismael: Pourquoi t'es pas comme les autres filles ? Pourquoi tu t'intéresses à lui ? Pourquoi tu me snobes ? Je suis gentil, je comprends pas. En plus, moi je t'aime Feriza. Mais vraiment, c'est pas des cracks. Je suis prêt à aller voir ta famille pour demander ta main.

Je l'écoute même plus. Le gars me tape mais il m'aime, il est vraiment bizarre. Il est bipolaire je crois. C'est même une évidence.
J'essaie de me relever. Mais, c'est assez dure, je retiens mes larmes, du moins j'essaye.

Ismael: Tu pleures Feriza ? Attends, je t'aide.

Feriza: Me touche pas ! Laisse moi tranquille. Je veux plus te voir.

Il se lève et part. Dès que je le vois loin, je commence à exploser en larme.
J'en ai marre. Mon téléphone vibre, c'est un message de Youness me disant que son adversaire aller être Ismael.
Je veux pas qu'il se bat contre lui, ce mec est dangereux.
Malgré la douleur, je me lève et me regarde.
Mon corps est horrible, j'ai qu'une petite trace au niveau de la joue gauche. Je prends un peu de fond de teint et essaie de cacher la trace.
Je remets bien mon haut pour cacher mon ventre et mes bras.
Je prends mon sac et appelle un uber.
Je veux que personne ne sache ce qu'il s'est passé mais j'oublie pas.

[...]

J'arrête pas de marcher et de tourner en rond dans le salon de Youness. Ça m'aide à réfléchir en plus, je sais que si je m'assois, je vais avoir super mal.

Youness: Calme toi nan ?

Feriza: Comment tu veux que je me calme ? Dis moi ?!

Youness: Y'a pas à stresser Feriza ! C'est pas comme si que j'étais ton frère...

Les hommes ne comprennent vraiment rien. Mais intérieurement, je sais que je suis comme sa petite soeur et rien de plus. Mais  « l'espoir fait vivre comme on dit ».

Feriza: T'as raison, y'a pas à stresser. C'est vrai, t'es pas mon frère, mais bien plus que ça. Youness. Tu t'en rends compte. Ismael joue le gars là. Pour lui, il va gagner au la main. Toi, t'as encore des séquelles de la dernière fois...

Youness: Donc, tu me soutiens pas là ? Tu préfères Ismael, c'est ça ?

Il comprend vraiment rien celui là.

Feriza: T'es complètement fou. Ce gars est dangereux.

Youness: Comment ça dangereux ? C'est une petite tapette de cité, rien de plus. Et arrête de marcher, assis toi.

Feriza: Pas envie !

Youness: Feriza, on va parler comme des grands donc assis toi. T'es stressante.

Il me regarde avec un regard méchant. J'ai pas envie de manger encore des coups. Je m'assois sans dire un mot, mais je lâche un  « aie ».

Feriza: Je veux pas que tu te bats contre lui.

Youness: Pourquoi ?

Feriza: Laisse tomber.

Je remets une mèche qui dépasse. Il m'inspecte du regard.

Youness: T'es sûre que ça va ?

Feriza: Oui, ça va bien, pourquoi ?

Il se dirige vers moi, et il lève mon haut. Je préfère baisser la tête et ne pas croiser son regard. J'ai honte.

Youness: Feriza ! T'as eu quoi ?

Je garde toujours la tête baissée, il soulève les manches de mon haut. Je sais très bien que je suis pleine de bleus dans ces zones là.

Youness: La tête de ma mère Feriza, dis moi ce qu'il s'est passé. Je vais péter un plomb là.

Je commence à pleurer de haine, de tristesse, de douleur. Ok, je l'ai cherché, mais il avait pas à lever la main sur moi. Youness me prend dans ses bras, il sent le nouveau Azzaro même la bouteille est en forme de gâchette. Je l'aime trop ce parfum papa le met aussi.

Youness: Calme toi Feriza. Je suis là. Aucun homme te touchera à l'avenir. C'est pas des paroles en l'air, c'est une promesse.

On se dirige vers sa chambre et nous nous allongeons sur son lit. Il me caresse les cheveux. Il prend mon visage entre ses mains et il essuie mes larmes avec son pouce.

Youness: Ta famille est chez toi ?

D'ailleurs, elle me manque vraiment. Enfaite, je commence en avoir marre de cette vie. Ok, on fait des rêveurs, on manque de rien. Mais, on est jamais tous ensemble et ça j'aime pas.

Feriza: Ça fait 2 jours que je suis toute seule. Azzedine a du repartir en Amérique, Chahine a été prêter à Manchester City et mes parents sont toujours en voyage.

Youness: Donc, personne n'est au courant pour ce que...

Feriza: Personne. Y'a que toi. Mais laisse tomber, fais comme si j'ai rien.

Youness: Tu rigoles là ?! Je laisse pas passer ça. J'en fais une affaire personnelle. Maintenant, dis moi ce qu'il s'est passé Feriza, tu peux pas savoir comment j'ai la haine là.

Je commence à tout lui raconter. Je lui dis tout, je ne mens pas.
À la fin de mon récit, il regard droit devant lui, il est ailleurs, dans un autre monde.
Je lui prends la main, il repose son regard sur moi. Avec son pouce droit, il caresse ma joue gauche, ou il y a une petite trace rouge qui est maintenant de nouveau mise en lumière.

Youness: Feriza, w'Allah que je te vengerai. C'est pas des paroles en l'air, tout les coups qu'il t'a mis, je vais lui rendre avec ta haine et la mienne.  « On frappe pas une rose, on la complimente ».

[...]

Nous sommes au 5ème rounds, ils sont à égalités. Youness a gagné 2 rounds et Ismael aussi. Je me cache les yeux souvent, j'aime pas voir Youness se faire taper dessus.
Ismael a le dessus mais Youness reprend vite l'avantage.
Il l'assène de crochet du droit.

Youness a le dessus. Il donne un dernier crochet qui fait tomber Ismael sur le ring.
L'arbitre compte le nombre de seconde. Puis, la cloche retentit. Il a gagné.
Je me lève et monte sur le ring. Je le prends dans mes bras malgré le fait qu'il soit en sang.
Il est fatigué.

Feriza: Tiens le coup You.

Il pose son menton sur mon épaule.

Youness: Putain, Feriza, j'ai réussi pour toi, pour moi, pour nous. Je t'ai vengé Fe', j'ai qu'une seule parole. Plus personne te touchera, je t'en donne ma parole.

Feriza: Je te crois Youness, je te crois.

« Un crochet du droit en plein cœur »

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