Encore? [SMS] |VKOOK|

By Myna_aceblue

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Un faux numéro, une réponse plus que banale. Pourquoi ça m'est arrivé encore une fois? Pourquoi est-ce que j'... More

I - Encore?
II - Encore??
III - Trouvé! |V|
IV - Sans réponse
V - V
VI - Toi?
VII - Je Saurai Demain
VIII - Quatre Semaines
IX - Comment
001 - Dehors
X - Problème
XI - Rapprochement
002 - Dehors
XII - Trois jours après
XIII - Sans réponse 2
XIV - Inquiétude
XV - Devoir
003 - Dehors - Samedi
XVI - Continuer De Parler
XVII - Jimin??
XVIII - Que Fais-tu Là?
004 - Dehors
XIX - Sans réponse 3
XX - On Se Retrouve?
005 - Dehors - Flash Back
006 - Dehors - Le Groupe
XXI - Il L'a Fait Exprès
XXII - On Partage
XXIII - Le Devoir
XXIV - Demain
XXV - Aujourd'hui
007 - Dehors - Aussi loin? (vacances 01)
008 - Dehors - Pas Comme Chez Moi (vacances 02)
XXVI - Jimin?
009 - Dehors - Je reviens (vacances 03)
XXVII - Je reviens
011 - Dehors - Hôpital
XXIX - Flash Back
012 - Blessures
013 - Dehors - Police
014 - Dehors - Fin

010 - Dehors - Meurtri

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By Myna_aceblue

Je ne pouvais pas rester à Paris.

Mais en même temps je ne pouvais pas demander à rentrer en Corée.

Je ne savais pas quoi faire.

Mais heureusement, frappé par une chance que je n'aurais jamais même juste espéré apparaître, la mère de Taehyung avait des affaires de travail qui la forcait à revenir en Corée.

Après qu'elle se soit excusée bien une centaine de fois auprès de moi, on a tous commencé à faire nos bagages, et rapidement l'avion était parti de l'aéroport de Paris.

Comme à l'aller, on a mis du temps à arriver. Mais enfin, nous étions bels et bien vivants à l'aéroport de Séoul.

- Jungkook, j'entendais Taehyung me parler, tu peux venir dormir chez moi ce soir?

Avec Taehyung, depuis le dernier soir, une petite gêne s'était installée entre nous, mais de façon surprenante, elle n'était pas si grande que ça. On se parlait toujours, et Taehyung était vraiment amical, pas comme si de rien s'était passé entre nous, mais comme si nous étions passé à autre chose. 

J'espère qu'il me comprend.

- Non, je dois retourner chez moi.

Il avait l'habitude de mes réponses plutôt sèches. Il n'insista pas, mais me lança tout de même un regard... le genre de regard que porterait une mère à son enfant. 

Ça me fit chaud au cœur.

Ils prirent un taxi, je marchais. Je n'avais pas d'argent pour prendre le métro, et de toute façon l'endroit où je logeais était pas si loin que ça.


Quand j'arrivais devant le bâtiment, je le vis grouiller de monde. Qu'est ce qu'il s'est passé? Pressant le pas, j'entrais, et allais directement vers le bureau du maître.

- Ah Arthur! cria-t-il en me voyant.

Il avait l'air énervé. Plus que d'habitude.

Il fit de grand pas pour m'atteindre, et enfin à mon niveau, il ferma à clef la porte qui était ouverte derrière moi.

Sans un mot de plus, il m'attrapa violemment par le bras, et me jeta presque sur le bureau. 

Je savais ce qui allait m'attendre.

- Arthur, il me dit tout commençant à enlever son T-Shirt dévoilant son ventre plus que flasque, tu sais, on est un peu dans la merde.

Je hochais la tête. J'essayais de garder un masque sur mon visage qui pouvait rien laisser passer de mes émotions, mais intérieurement je bouillonnais. Non, non, non, non, non...

- Tu vois, (il enleva mon T-Shirt) on a été découvert.

Je me reculais comme je le pouvais sur le bureau. Pourquoi me dit-il ça? C'est de ma faute? Je n'ai rien fait, je n'ai rien dit!

- Et, c'est de la faute de personne dans ce bâtiment. 

Merde.

- Personne, sauf toi qui est parti.

Plus violemment encore, il enleva d'un coup mon pantalon, ce qui me brûla les jambes. Il me poussa d'un coup de main, pour que mon buste se retrouve allongé sur la table. Ma tête percuta trop fort le bois, et je vis tourner autour de moi. Par réflexe, je fermais les yeux. 

Mauvaise idée, ça me faisait me concentrer sur ce qu'il me faisait au niveau des jambes.

- Et là, je suis pas content, tu comprends ça?

Il avait déjà enlevé mon sous-vêtement. Ce n'est pas le fait qu'il soit brutal qui me gêne, parce que s'il avait été doux, ça m'aurait encore plus dégoûté, mais le fait qu'il veuille me faire du mal.

- TU COMPRENDS?

Il me postillonnait dessus tellement il criait. Sans le vouloir, et sans comprendre pourquoi, je sentis les larmes arriver.

Et là je vis. Je vis ce qu'il m'attendait. Un briquet dans sa main.

- RÉPOND-MOI!

Je sorti un faible "oui" qui se brisa en moins de deux. Il n'avait jamais été comme ça avant. Personne n'a jamais été comme ça avec moi avant. Je ne savais pas que ça pouvait m'arriver.

Pourquoi ça m'arrive à moi? Parce-que si ça avait été un autre, tout aurait été beau? Non, non, non, non... 

J'ai mal... Non...

- Très bien... Mais c'est pas pour ça que tu vas être pardonné. 

Un sourire sadique traversa son visage. Il avait toujours le briquet dans sa main. Mes yeux étaient maintenant baignés de larmes. Je voyais tout flou. J'entendais mal comme si mes oreilles étaient bouchées. Peut-être qu'elles étaient réellement bouchées.

- Aaaaaaaaaaah!

Un cri de douleur sorti tout seul de ma bouche. Je ne m'étais pas préparé. Ça faisait mal. Ça faisait trop mal. Les larmes étaient enfin sorties de mes yeux.

Il venait de mettre la flamme juste au dessus de mon genoux. Par réflexe, je bougeais ma jambe.

Mais. Je ne pouvais pas la bouger, il la coinçait avec ses deux jambes à lui.

- Arrête de pleurnicher, tu fais pitié.

Je ne l'entendais presque plus. 

Ou même trop en fait. Il aurait mieux valu que je ne l'entende pas.

Toujours la flamme sur ma jambe, il la remonta jusqu'à l'intérieur de ma cuisse, et s'arrête encore un petit moment. 

Je n'arrivais plus à respirer. Ou juste je sortais des petits halètements de douleur par-ci par-là, mais rien qui pouvait longtemps me tenir vivant.

Puis il bougea la flamme vers l'extérieur de ma cuisse.

Je ne criais plus. J'étais comme dans un état second. 

Tout mon cerveau était concentré sur cet endroit où se trouvait la flamme, ce qui rendait la douleur encore plus insoutenable. 

J'essayais quand même par réflexe de le repousser, mais j'étais trop faible. 

- Maintenant, tu comprends pourquoi tu ne dois rien dire, hein?

Je ne comprenais même plus ce qu'il disait, c'était juste des sons qui sortaient de sa bouche. 

J'hochais indéfiniment la tête, comme si ça allait le faire arrêter.

Mes yeux étaient fermés et plissés comme ils ne pourraient jamais plus l'être, et je ne sentis pas arriver la langue sur mon genoux.

- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!

Ce cri, provenait directement de mes entrailles. Du plus profond de mon âme, j'avais mal.

Ma respiration semblait être bloquée. Je n'arrivais plus à inspirer. 

Je sentais sa langue. Je sentais sa langue remonter la brûlure encore fraîche. Ma peau encore ouverte de la trace de la flamme, la salive s'infiltrait par tous les pores de la peau où elle pouvait aller, voulant à tout prix me faire plus de mal possible.

Un faible sifflement pu me faire reprendre petit à petit de l'oxygène, mais ça me fis encore plus de mal qu'autre chose. Je sentais encore plus sa langue faire le tour de ma jambe.

Me respiration se débloqua d'un coup, mes yeux s'écarquillèrent, sous le coup de la surprise et de la nouvelle douleur. 

Mon bras droit, au niveau de l'aisselle, vers l'intérieur du bras.

Un de mes endroits les plus sensibles. Il fit tout le tour du haut de bras avec sa flamme, comme pour me dessiner un bracelet.

Puis, en sorte de spirale, il descendit. 

Je n'entendais même plus mes cris. Ils remplissaient la pièce complètement. Comme s'ils devenaient un bruit de fond. 

Il mit sa tête sur mon cou. Il mordit ma peau. Mordit, comme s'il voulait la manger. Je n'étais pas sur si c'était de la salive ou du sang qui descendait de sa morsure.

De sa main droite, encore libre, il griffa ma fesse. 

Tous ses mouvements sur son corps étaient fait pour me détruire.

Je pleurais. Je ne sais même plus si on peut encore appeler ça des larmes, tellement la douleur et la peur est présente.

Je me sentais partir.

Enfin, enfin, mon cerveau décidait qu'il était temps que je m'évanouisse.


Je n'entendis pas la porte se faire ouvrir brutalement.

Ni vit mon agresseur se retourner pour savoir qui était là.

Mais je sentis des hommes me porter, et une voix lointaine crier mon nom.

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