Une seconde

By ACOrange

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Une seconde. C'est le temps moyen de réaction d'un automobiliste. C'est le temps qu'il faut à la lumière po... More

Prologue
Chapitre 1 :
Chapitre 2 :
Chapitre 3 :
Chapitre 4 :
Chapitre 5 :
Chapitre 6 :
Chapitre 7 :
Chapitre 8 :
Chapitre 9 :
Chapitre 10 :
Chapitre 11 :
Chapitre 12 :
Chapitre 13 :
Chapitre 14 :
Chapitre 15 :
Chapitre 16 :
Chapitre 17 :
Chapitre 18 :
Chapitre 19 :
Chapitre 20 :
Chapitre 21 :
Chapitre 22 :
Chapitre 23 :
Chapitre 24 :
Chapitre 25 :
Chapitre 26 :
Hey !
Chapitre 27 :
Chapitre 28 :
Chapitre 29 :
Chapitre 30 :
désolée !
J'ai été tagué !
Chapitre 31 :
Chapitre 32
Chapitre 33 :
Chapitre 34 :
Chapitre 35 :
Chapitre 36 :
Chapitre 37 :
Chapitre 38 :
Chapitre 39 :
Chapitre 40 :
Chapitre 41 :
Chapitre 42 :
Chapitre 43 :
Chapitre 44 :
Chapitre 45 :
Chapitre 46 :
Chapitre 47 :
Chapitre 48 :
Chapitre 49 :
Chapitre 50 :
Chapitre 51 :
Chapitre 53 :
Chapitre 54 :
Chapitre 55 :
Chapitre 56 :
Chapitre 57 :
Chapitre 58 :
Chapitre 59
Note d'information :
Chapitre 60 :
Chapitre 61 :
Chapitre 62 :
Chapitre 63
Chapitre 64 :
Chapitre 65 :
Infos !
Chapitre 66 :
Chapitre 67 :
Chapitre 68
Chapitre 69 :
Excuses...
Chapitre 70 :
Chapitre 71 :
Chapitre 72 :
Chapitre 73 :
Chapitre 74 :
Chapitre 75 :

Chapitre 52 :

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By ACOrange

Après une visite avec le Dr Monroe, Madame Gatwick n'avait toujours pas changé d'attitude. Elle refusait toujours de travailler avec June qu'elle continuait d'insulter dans sa barbe.

- Bon, Madame Gatwick, que vous a fait June ? demanda le médecin

La réponse des plus acerbes de la patiente ne se fit pas attendre et Monroe interrompit fermement la dame dans son élan.

- Stop. Madame Gatwick ça suffit. Je ne vous permets pas d'insulter June de cette manière. C'est une excellente praticienne. Si vous ne voulez pas travailler avec elle, très bien, nous vous changerons de kiné. Mais je veux que vous lui présentiez des excuses.

Malgré tout l'entêtement dont put faire preuve le médecin et Geoff, Madame Gatwick campa sur ses positions et refusa tout simplement de s'excuser. June en ayant assez de s'en prendre plein la figure coupa court aux tentatives et sortit, laissant la dame aux bons soins de ses collègues.

Elle sortit prendre l'air, histoire d'évacuer tout ce qu'il venait de se passer. La jeune femme savait qu'elle ne devait pas se laisser abattre et toucher par ce qu'avait dit sa patiente, mais en ce moment, ça faisait beaucoup à encaisser. Entre madame Gatwick, Louis et sa famille qui refusait de voir Cleo pour Noël, June n'avait plus vraiment la largeur d'épaule nécessaire pour supporter tout ça.

Quelqu'un s'assit à côté d'elle, et la jeune kiné n'eut pas besoin de tourner la tête pour savoir qui c'était.

- Alors comme ça, on se fait malmener par ses patients ? ironisa la personne.

- Ouais, soupira June. Par contre toi et le tact, vous êtes toujours pas ami.

La jeune femme se tourna vers Dave, qui prenait une mine offusquée.

- Mais si voyons, je ne vois pas du tout pourquoi tu dis ça ?! s'indigna son ami.

Cela aurait été plus crédible si le visage de son ami ne s'était pas fendu d'un large sourire moqueur. Il passa son bras au dessus des épaules de la blonde avant de la serrer contre lui.

- Allez, te mine pas. C'est une sale garce. Elle a éjecté Rosalie aussi. On sait pas pourquoi, expliqua Dave.

June haussa les épaules. Elle essayait de ne pas le montrer mais elle était assez affectée par tout ça.

- Bon, raconte à tonton Dave ce qui cloche. Parce que je ne t'ai jamais vu comme ça !

- Oh, c'est juste que ça commence à faire beaucoup. Entre Tomlinson, Gatwick et ma famille qui recommence avec Cleo. Ça commence à m'agacer prodigieusement. Je suis tentée par le fait de pas aller au repas du 24 chez mes grands-parents juste pour rester avec Cleo et leur mettre le nez dans les faits, expliqua June.

- Tu sais très bien que ton oncle te le pardonnera pas, fut forcé de constater Dave.

- Je m'en fou de ce connard égocentrique. Quoique je fasse, rien ne lui va alors qu'il aille rôtir en enfer, marmonna la blonde.

- T'es pas de garde le 24/25 ? demanda l'infirmier.

- Non, moi c'est le 31/1er, soupira la jeune femme.

- On sera 2 alors, rigola son ami. Tu comptes faire quoi ce soir ?

- Allez courir, et dormir, pour oublier cette journée de merde, grogna la jeune femme.

- Bon plan, fit Dave.

Pourtant, l'infirmier avait bien d'autres plans pour son amie.

###

Et quelle ne fut pas la surprise de June quand, en rentrant de son jogging, elle trouva Dave, Peyton, Camelia, Amy, Andrew, Diana, Sue et Max sur son paillasson.

- Qu'est-ce que vous faites là ? s'étonna la jeune femme en retirant ses écouteurs.

- On a vu de la lumière et on est rentré, ironisa Max.

- Puis on s'est dit que planter des petits pois dans ton paillasson c'était une bonne idée aussi. On a tenté les carottes pour te rendre aimable, mais même elles te fuient, se moqua Dave.

- Ah ah, t'as bouffé un clown dis-moi, grogna la jeune femme.

- On s'est dit qu'on pourrait te changer les idées, intervint Peyton. Et on a ramené de quoi manger.

- Et de quoi boire aussi, oublie pas, l'interrompit Sue.

Dans les mains d'Amy et de Camelia se trouvaient des cartons de pizza dont l'odeur attirait June comme une abeille est attirée par le miel. Andrew portait deux packs de bières et Sue un sac, dont June était quasiment certaine de ce qu'il contenait.

- Bon allez, rentrez. On va pas laisser refroidir les pizzas, fit la jeune femme en ouvrant la porte de son appartement.

- Genre y'a que les pizzas qui t'intéressent, se moqua Camelia. Allez files te laver puante !

La blonde lui tira la langue avant de filer se doucher. Elle revint propre, sous les moqueries de ses amis. June devait bien se l'avouer, cette soirée lui faisait du bien. Même si elle ne l'aurait jamais avoué à haute voix. Les discussions allaient bons trains, rythmés par le concours de répartie de June et Dave. Peyton discutait plus calmement avec Diana et Amy, alors que Camelia avait trouvé un compagnon de cocktails d'alcool bizarres en la personne d'Andrew.

La plupart des cartons de pizzas avaient été fini quand quelqu'un sonna à la porte d'entrée.

- T'attends quelqu'un ? s'inquiéta Camelia.

- Non. C'est peut-être un voisin parce qu'on est trop bruyant, fit June en se levant.

Au final, elle aurait préféré un voisin. Devant elle se tenait James, son ex. Et pendue à son bras se tenait sa nouvelle copine. Une blonde trop maquillée, avec un décolleté un peu trop plongeant et un manteau quatre fois plus long que la jupe de sa robe.

- Alors c'était elle ? demanda la fille avec une voix perçante qui donna immédiatement mal à la tête à June – à moins que ce ne soit la vodka –.

La tête de la kiné devait être éloquente car la blonde surmaquillée reprit.

- C'est toi qui l'a trompé et qui lui a fait du mal, s'écria la fille. Tu devrais avoir honte. James est tellement merveilleux et charmant.

- J'peux savoir ce que tu fais là ? demanda June d'un ton acerbe, ignorant la blondasse.

- Maryline chérie m'aide à passer outre mon traumatisme, répondit le brun.

- Pas à passer outre ta connerie en tout cas, marmonna la kiné. Et j'peux savoir lequel ?

- Comment peux-tu ne pas t'en souvenir ? s'écria Maryline en montant sa voix dans les aigus.

- Ecoute, je te connais pas et tu m'en donnes pas envie, donc si tu pouvais juste arrêter de me briser les tympans avec ta voix et nous laisser discuter, ça m'arrangerait, fit June en regardant la blondasse avec un regard assassin.

- Hein ?! fit Maryline, perdue.

- En gros, elle te demande de la fermer, intervint Andrew. Et moi je vais vous demander de dégager de là.

- T'es qui toi ? demanda James, soudainement agressif.

- Ça te... commença June.

- C'est ton nouveau gigolo c'est ça ? Tu fais ta pute avec lui aussi ? s'écria James.

June soupira. C'était vraiment pas sa journée. A son grand étonnement, Andrew passa son bras autour de sa taille et la rapprocha de lui.

- Non, c'est pas ma pute, c'est ma copine. Et je te conseillerai de lui parler correctement si tu veux pas finir avec un ravalement de façade façon steak hâché, fit le militaire.

Il s'était fait soudainement plus menaçant, plus froid, plus grand. June en eut un frisson. Andrew était vraiment impressionnant quand il était très sérieux. Pourtant la kiné le connaissait doux comme un agneau.

- Didouni, on devrait partir, fit Maryline, ayant pris peur.

- Oui, écoute donc Maryline chérie, DI-Dou-Ni, se moqua Andrew.

James jugea du regard Andrew. Le brun prit conscience qu'il n'obtiendrait pas la victoire ce soir. Pas face à ce mec. Il partit en levant la tête, hautain. June referma doucement la porte, soupirant de désespoir.

- Je me demande comment t'as pu sortir avec ce connard, remarqua Andrew.

- J'sais pas. Il avait un cul d'enfer sûrement, plaisanta la blonde.

- Et moi, j'ai pas un cul d'enfer ? demanda le militaire en se tournant et en faisant ressortir ses fesses.

June ne dit rien, se mordillant la lèvre pour ne pas rire. Andrew prit une moue offusquée et se saisit de la blonde qu'il mit sur son épaule. Il regagna le salon sous les cris de son amie qui lui criait de la faire descendre. Il la balança sur le canapé – à moitié sur Dave qui marmonna de vagues insultes – et entreprit de raconter le passage éclair de James.

Après quelques vagues insultes à l'encontre de l'ex de la blonde, la soirée reprit son cours, et June oublia un tant soit peu ses soucis.

###

Le lendemain matin, June arriva tranquillement au centre. Alors qu'elle se changeait, elle tomba sur une Camelia au teint pâle et au visage fatigué. Amy, à ses côtés, avait un sourire moqueur.

Au moment du départ, June avait dû aider Max à porter Camelia jusqu'à sa voiture, qu'Amy avait conduit. La jeune femme avait un peu trop appuyé sur la bouteille et somnolait plus qu'elle n'était réveillée.

Andrew avait dormi chez June, sous prétexte qu'on ne savait pas si James n'allait pas revenir. En réalité, le jeune homme avait lui aussi trop bu et n'était pas en état d'affronter les escaliers. Quand la blonde était partie le matin même, le jeune homme ronflait paisiblement sur le lit de la chambre d'ami, un léger filet de bave au coin de la bouche.

Sue avait quitté la soirée joyeuse, mais June ne s'inquiétait pas. Elle était sûre que son amie devait être en train de se doper au café, et très certainement de faire danser ses patients dans les couloirs.

Dave, en revanche, avait eu un retour agité. D'après Diana qui avait envoyé un message à June en arrivant chez eux, lui avait dit qu'il avait tenté de chanter la « makarana » et « las Ketchup » durant tout le trajet du retour avant de s'effondrer sur le lit encore habillé. La blonde avait hâte de le croiser dans les couloirs ce matin matin-même.

- Dur retour à la réalité ? se moqua la blonde.

- Contente de te voir aussi, marmonna Camelia. Et contente de te revoir sourire.

June sourit avant de filer en salle de briefing. Il n'y avait pas d'entrée, vu qu'aujourd'hui était le 23 décembre. James trouva fin de rappeler que l'anniversaire de Tomlinson tombait le lendemain, faisant rouler des yeux à June.

- Et tu veux que je lui offre un cadeau peut-être ? marmonna la jeune femme.

- Non, mais des excuses semblent les bienvenues, contra James.

La blonde émit un grognement indistinct.

- Lui s'en veut, et veut t'en faire. Il regrette tout ce qu'il t'a dit, surtout après l'épisode de Grincheuse hier, fit James.

June haussa un sourcil, surprise.

- Ça y est, June la magicienne le retour !! S'écrit Fred.

- Aie, ma tête, pas si fort, pleura Camelia.

Ses collègues éclatèrent de rire. Ils se dirigèrent tous vers leurs activités. La blonde cogitait. Louis comptait-il vraiment lui faire des excuses ? Elle le voyait mal raconter des mensonges à James, mais quand même. Il avait plutôt un certain orgueil, et était très têtu. June avait presque hâte d'être à 9h30, l'heure de la séance de Louis, qu'elle avait avancé vu sa sortie pour quatre jours.

###

Louis arriva tranquillement sur le plateau de rééducation. Il avait réfléchit toute la journée de la veille pour peaufiner son discours d'excuses. Et il avait presque hâte de s'excuser auprès de la blonde.

- Bonjour June, la salua le chanteur en la voyant.

La jeune femme se tourna vers lui, les joues légèrement rouges. Louis ne comprit pas pourquoi, puis il vit les trois boites de chocolats qu'elle avait dans les mains. Il rigola doucement.

- Un petit creux ?

- Non, c'est des patients qui nous les ont apportés pour les fêtes de fins d'années ! expliqua la blonde.

Louis redressa la tête, soudainement intéressé. Il connaissait les penchants pour les pâtisseries de la jeune femme et se demandait s'il pourrait se faire pardonner à coup de mille-feuilles. OK, c'était de la corruption, mais le chanteur était légèrement désespéré.

- Je pose ça et on va aller dans le box 3 d'accord ? Je dois réaliser un bilan.

La blonde ne lui laissa pas le temps de répondre qu'elle filait déjà. Louis grogna et sentit tout d'un coup le stress monter.

Il y était habitué, à ce stress qui lui tordait les entrailles. Mais normalement, il y avait toujours l'adrénaline qui l'accompagnait. Cette chose qui lui permettait d'avancer malgré ce stress. Qui lui permettait de mettre un pied devant l'autre pour monter sur scène, pour aller chercher un prix, pour aller faire un discours.

Mais là, l'adrénaline semblait manquer à l'appel. Seul le stress était présent. La peur d'échouer à se faire pardonner, à ne pas pouvoir continuer de travailler comme avant avec June. Il avait le petit espoir que tout se passe bien, vu qu'elle lui avait répondu gentiment, mais il restait inquiet.

Et si elle ne lui pardonnait pas ? et pire, si quand il revenait, ce n'était plus la blonde qui s'occupait de lui ? Et si il la blessait d'avantage en cherchant à s'excuser ?

Soudainement, son discours d'excuses semblait désuet, sans logique et même blessant.

Le chanteur se mit à paniquer, et ses mains devinrent moites.

- On y va ? fit June avec un petit sourire.

Ce sourire, bien que petit, permit à Louis à reprendre contenance et à avancer à la suite de sa kiné. Elle l'installa et sortit ses papiers et instruments. Avant qu'elle esquisse un geste, Louis posa sa main sur celle de June, l'arrêtant dans ses gestes.

- June, je... je voudrais m'excuser. Je suis vraiment désolé de tout ce que j'ai dit. C'était de la méchanceté gratuite. Je devrais savoir pourtant que vous n'êtes pas comme ça, que vous prêtez attention à chacun de vos patients, sinon vous ne feriez pas autant pour nous. Mais ça m'a juste blessé que vous ne me parliez pas de vous. Je n'aime pas le fait qu'il y ait un mur immense entre nous. Alors j'ai dit des choses méchantes, et blessantes et je suis désolé.

- Louis, je... tenta de le couper la blonde.

- Non, laissez-moi finir. J'ai pris la mouche trop vite et j'ai juste piétiné tout votre travail et ce qui vous caractérise. Et hier, quand j'ai vu cette dame faire ce qu'elle a fait et vous dire... tous ces trucs horribles, que vous encaissiez sans broncher, j'ai réalisé que vous étiez bien plus forte que je ne le suis. Vous faites tout pour vos patients, pour qu'ils puissent retourner chez eux le plus vite possible. Mais que vous êtes humaines et qu'il y a des choses qui vous touchent. Et que ce que j'ai dit vous a touché et vous a blessé. Bizarrement, j'ai eu envie de vous défendre hier, face à cette... cette mégère qui vous insultez. Parce que je ne prône pas la méchanceté gratuite. Et je me suis rendu compte que ce que j'ai fait, c'est exactement ça. De la méchanceté gratuite. Alors j'espère vraiment que vous me pardonnerez de mon attitude débile et gamine.

June profita du fait que Louis reprenne sa respiration pour en placer une.

- Je vous excuse Louis. Et je dois aussi vous présenter les miennes.

Le chanteur, qui comptait continuer son discours, resta la bouche ouverte, surpris. Il ne pensait pas que ça irait aussi vite.

- J'accepte vos excuses, parce qu'elles sont sincères et que je vous connais. Et que je sais que j'ai dit des choses blessantes et vexantes. Et je m'en excuse. Vraiment. Mais vous m'avez piqué au vif et j'ai réagi sans réfléchir. Au final, on s'est tous les deux dit des choses que l'on regrette. Et j'espère que vous ne m'en voulez pas trop.

- Je vous pardonne, sourit Louis. Je sais que vous n'avez fait que vous défendre face à moi. Je suis vraiment désolé.

June sourit à Louis. Son discours l'avait touchée, si bien, qu'une petite larme s'était même échappée. La blonde devait bien avouer que le chanteur était très doué avec les mots. Même si son discours était un peu désorganisé, il avait le don de la toucher. Et de faire son travail. June avait accepté ses excuses. Certes, il n'était pas totalement pardonné, mais June n'avait pas envie de se battre contre lui.

Et puis, elle appréciait ses séances avec lui et sa compagnie. Même si des fois, elle l'aurait bien giflé.

- Vous avez encore cette horrible dame ? s'inquiéta le chanteur.

- Non, c'est James qui l'a, et on s'est organisé pour que je ne la croise pas, le rassura June.

- Tant mieux, fit Louis. Elle a besoin d'une bonne leçon. On devrait l'envoyer à Miss Crowley !

- Pourquoi ? s'étonna June, se mettant enfin au travail.

- Parce qu'elle m'a sermonné, soupira Louis. Il était presque aussi affreux que celui de ma mère.

June rigola, même si elle était surprise que la vieille dame prenne autant ses sentiments à cœur. Louis sourit en voyant la jeune femme rire. Ça lui avait manqué. Au final, c'était peut-être une bonne idée d'envoyer la dame au nom d'aéroport à miss Crowley. Ça pourrait la calmer un peu.

Le brun était en train de réfléchir à un plan quand June le sortit de ses songes.

- Alors, vous prévoyez une grosse fête pour votre anniversaire ? demanda la blonde.

- Comment ... s'étonna le chanteur. Ah non, laissez-moi deviner. Vous connaissez tous vos patients jusqu'à leur date de naissance ?

- En quelque sorte, rigola la jeune femme.

- Et pour vous répondre, j'en sais rien. Je comptais juste profiter un peu de ma famille. Mais comme c'est Liam qui vient me chercher toute à l'heure, j'ai bien peur que ça se finisse tard demain matin.

- Faites attention à vous, pria June.

- Promis. Sinon, vous pouvez toujours venir me surveiller hein ! Vous pourrez tenter de faire régner l'ordre avec Alberto et Preston.

Le brun mit tellement de culot dans sa voix que la blonde ne put que rire.

- Nan, sans façon, j'ai des obligations aussi, souligna la jeune femme.

- Tant de motivations dans votre voix, remarqua le chanteur. Ça a l'air passionnant.

- A qui le dites-vous, rigola la jeune femme en pensant au STAFF qui l'attendait le soir même.

Et elle devait encore choisir si oui ou non elle allait passer le 24 au soir chez ses grands-parents ou non. Et elle ne savait pas encore quoi faire.

- Je vous garderai une part de gâteau, sourit Louis.

- Intéressant, sourit la blonde. Tout le gâteau c'est bien aussi.

Louis eut un sourire diabolique, qui n'échappa pas à la jeune femme, qui se demanda ce qui venait de traverser l'esprit de son patient.

_______________________________________

Hey !

Donc, je finis par publier, parce que j'ai eu une grosse crise d'inspiration ! J'avoue que j'en suis surprise.

Je sais, pas beaucoup de Louis dans le chapitre, mais toute la vie de June sur le côté joue sur ses interactions avec le brun !

Bref, James, encore en mode pot de colle, Andrew en mode sauveur aux belles fesses (oui j'ai des idées bizarres x) ) et LOUIS QUI FAIT SES EXCUSES ! (pardon, mais j'ai eu du mal à les sortir x') ) D'ailleurs, un petit avis sur les excuses de Louis ?

Je ne sais pas quand je pourrais publier de nouveau (promis, pas dans trois mois, mais je garantis pas un chapitre le week-end prochain). Je reprends les cours demain (paix à nos âmes), je dois écrire mon mémoire (que j'aurais dû commencer cet été... mais c'était les vacances) et j'ai un emploi du temps qui commence déjà à partir en live ><*

Bref, tout ça pour dire : à la prochaine et prenez soin de vous !

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