NIGHTMARE

By alienash

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One Shot en 4 actes. Ça veut dire "cauchemar" en anglais C'est du Newtmas, 100 % Du Alienash. Des surprise... More

Acte 1
Acte 2
Acte 3

Acte 4

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By alienash

Asseyez-vous confortablement. Fermez la porte de votre chambre et concentrez-vous. Je vais vous raconter le dernier acte de mon histoire.

Je suis un grand fan de fromage fondu. (pourquoi je vous dis ça ? Bah attendez un peu, bande de moules). Alors imaginez un petit gratin de légumes, dans un plat blanc, rond, en porcelaine et ce gratin surplombé d'un majestueux fromage fondu. Cette odeur qui vient vous titiller les narines, allègrement. Vous en avez envie, hein ? Je me suis toujours demandé pourquoi le fromage n'était pas en plus grande quantité, pourquoi il n'était qu'à la surface. C'est injuste. La meilleure partie est en infériorité. Comme partout d'ailleurs. Les génies sont le haut du gratin, en infériorité numérique par rapport aux cons. (#jesuislehautdugratin). Alors imaginez l'éclat dans mes yeux lorsque Thomas Edison, que je déteste plus que tout au monde, qui m'a embrassé sur une plage sous la pluie (alors que j'avais du sable dans ma chaussure) imaginez cette immonde personne claquer son plateau en face de moi, à table, dans le réfectoire de l'auberge de jeunesse, son gratin de légumes à moitié entamée, et tout le fromage tiré sur un côté. J'ai les yeux qui pétillent là, on dirait un véritable feu d'artifice.
 "Newt, il faut que je te parle." Il a déclaré d'un ton strict. (Attendez, Thomas qui impose sa volonté, nia nia nia). 
Il s'est assis, sans rien dire d'autres et m'a observé un instant. Je lorgnais sur son fromage (Holy Cheese, come to me).
- Newt il faut que je te dise que je t'...
- Tu ne manges pas ton fromage ? (Cheese before hoes-Le fromage avant les pute)Je demandais en le coupant, lui faisant le coup du chat botté dans Schrek (avec les deux yeux ronds là, vous le voyez ? Là, trop mignon...)
Thomas a cligné plusieurs fois des yeux, avant de jongler entre mon visage magnifique et adorable et son fromage.
- Euh... No...Non. J'avoue que cette question avait de quoi déstabiliser le plus sûr des glands. 
Il est devenu rouge pivoine ensuite et a baissé les yeux. Bah oui patate, le fromage c'est ma vie, je n'aurais aucune pitié pour ta personne si je dois choisir entre te laisser tomber d'une immense falaise et une bonne vieille tomme de Savoie. Tomme, Thomas, Tomme, Tommy... Le choix est vite fait. Je choisis la Tomme, à l'instar du renard dans la fable de la fontaine. Tu n'es qu'un Maître Corbeau sur un arbre perché tenant dans son assiette du fromage gratiné. Bon j'arrête. 
- Oh mon dieu Tommy, est-ce que je peux te le piquer ? J'ai demandé d'une voix mielleuse. (Je pourrais mourir pour du fromage fondu).
Thomas s'est mordu la lèvre (pas compris pourquoi) et a hoche la tête (et j'ai pas cherché à savoir). J'ai planté ma fourchette dans son fromage et je l'ai mangé d'un coup avant de savourer ce bonheur à l'état pur posé sur la langue. J'ai fermé les yeux et j'ai gémi de satisfaction. C'était juste une explosion de saveurs, si intense, si savoureuse. J'aurais donné femme et enfant pour vivre ça encore et encore (heureusement pour eux, j'en ai pas).

Thomas (fourbe qu'il est) a choisi ce moment exact et précis pour balancer sa grenade dégoupillée, histoire de me faire regretter toute ma vie (dans son entièreté) le fait que j'avais un faible pour le fromage fondu.

- Je suis amoureux de toi, Newt.
Vous la voyez la grenade dégoupillée ? Elle vient d'atterrir dans vos mains et vous êtes totalement abasourdi que vous la regarder, les yeux exorbités sans réagir. C'est exactement ce que j'ai fait. J'ai regardé Thomas alors qu'il venait de me lancer une arme mortelle à la gueule. J'ai pas réagi. J'étais simplement choqué. Totalement ébahi. Et là, la grenade m'a explosé à la face. R.I.P Newt. 
"Amoureux de moi" ? Moi ? Genre moi ? Newt ? Le mec qu'il déteste normalement ? Le mec qui a failli le noyer dans le lac en première ? Celui qui lui a enfoncé la tête dans la purée au self ? Celui qui le a longueur de temps ? Genre moi ? Newt ? Qui déteste Thomas Edison comme il respire ? AMOUREUX DE MOI ! Mais c'est fuckin' pas possible. Ma mâchoire s'est décrochée et Thomas s'est levé. Un sourire en coin décorait ses lèvres. Comme une sorte de victoire. Il venait en effet de gagner non pas une bataille, mais la guerre entière, celle qu'on se vouait l'un à l'autre depuis trois ans. C'était pas une putain de grenade, c'était la foutue bombe atomique qui a détruit Hiroshima. (Bye bye le Japon. Bye bye Newt). #JesuisleJapon

Thomas s'est levé et je me suis réveillé de mon état de transe. Il souriait toujours, fier de lui. Il avait de quoi oui, ce con, il venait de littéralement (je souligne l'usage du littéralement, très très important), me faire regretter d'aimer autant le fromage fondu. Vous vous rendez compte du scandale qu'il a déclenché dans mes neurones ? Entre les partisans du fromage fondu et la Team Thomas, c'était la troisième guerre mondiale dans mon cerveau. Je venais déjà de me faire atomiser la cervelle par ce con de brun alors imaginez-vous bien que c'était très très dur à vivre ! 
- J'espère que tu ne pense pas que c'est réciproque, Thomas. Je lui ai craché alors qu'il se détournait. (Newt s'en va en guerre). Ne te laisse pas abattre, Newt ! Me criait ma conscience. Ce qu'il me reste de cerveau semble être encore conscient du traumatisme que je viens de vivre. (On me dit dans l'oreillette que je peux encore faire un blessé. Au moins, un !)
Il a fait volte-face et m'a regardé avec amusement.
- Non je ne le pense pas, je le sais. Il a lâché un petit rire et je me suis tassé sur ma chaise.
- C'est des conneries, hé je te déteste ! J'ai baragouiné. (Au fond du trou mais creuse encore).
Il s'est approché, posant ses mains de part et d'autre de mon plateau repas. Des yeux ambrés se sont plantés dans les miens.
- Alors dis moi, t'avais l'air de plutôt apprécié quand je t'ai roulé une grosse pelle sur la plage.
J'ai senti les joues chauffer comme pas possible (tu veux des œufs sur le plat ?) Et Thomas s'est mordu la lèvre avant de se redresser (faut qu'il arrête avec ça, ça le rend terriblement sexy. Lèvres mordues, esprit tordu, comme on dit). Ce mec est un con, il joue avec mes nerfs et il aime ça. Il était en train de me tuer ce con. Ca me brûlait de l'intérieur, ça me consumait les tripes de le voir jouer avec moi comme ça. Il allait me le payer. Il allait souffrir. Comme il venait de blesser mon ego. Il fallait que je me venge. Froidement. Il jouait avec mes sentiments. Mes sentiments à son égard. Il foutait le chaos dans ma tête et jouait au yoyo avec mon cœur. En y repensant, j'avais aimé qu'il m'embrasse (comme j'aimais le fait qu'il soit amoureux de moi, que son cœur n'appartienne qu'à moi, son ennemi craché) vous comprenez ? J'ai les fils de son cœur entre les mains et je peux choisir de m'en faire une écharpe, tricotée avec malice. (Putain mais je déconne complètement). 

***

Les jurys venaient de présenter chaque oeuvre et s'accordaient une heure de réflexion dans le plus grand des silences pour la remise des prix. Etant à peine remis de mes émotions, je m'étais simplement assis près de mon tableau, accroché sur un mur blanc, en tailleur. Je regardais les autres passer devant moi, jetant des regards étranges à ce que j'avais peint. Mais je les emmerdais royalement. (Je déteste la mer, je déteste les concours, je déteste le sable et je déteste Thomas Edison). La dernière partie de la phrase précédente ne semble plus tellement vraie. Je l'ai trouvé dans la pièce, un peu plus loin, en train de rire avec Minho, Sonya et Teresa. J'avais les yeux rivés sur lui et si j'avais eu le pouvoir d'envoyer des éclairs avec mes yeux, Thomas serait mort foudroyé et Minho de même. Pour qui il se prenait à s'approcher de ma copine comme ça lui ? Ma copine... Que j'avais clairement délaissé de tout le voyage, frustré et en colère contre la Terre entière que j'étais. 

La voix rauque du président du jury annonça quelques temps plus tard les résultats. Le tableau de Thomas était dans les lauréats, pour son réalisme, le petit côté effacé à cause de la pluie (vous savez, quand il m'a roulé une pelle sur la plage), ça rentrait totalement dans le thème. Ce voyage était un véritable cauchemar. Totalement. J'ai eu envie de me jeter du haut de ma connerie, je crois que je mettrais quand même du temps à atterrir. Thomas monta sur l'estrade, son sourire insolent accroché aux lèvres, arrogant petit insecte. Il remercia tout le monde, les profs, le jury, nia nia nia et son regard se plongea dans le mien une demi-seconde. pour lui montrer mon dégoût, j'ai fait semblant d'avoir envie de vomir (je suis un putain de bon comédien) avant de lui faire un gros fuck (tout majeur qui se respecte). 

" Et merci à Newt d'avoir été mon modèle sans même le savoir..." A-t-il conclu avec les yeux qui pétillaient. Non mais attendez, il se prend pour quoi lui ? OOoh Roméo, redescends de ton balcon, là ! On est pas dans une comédie romantique où je vais monter sur scène avec lui et l'embrasser devant toute l'assemblée. Il a pété une durite lui ou quoi ? J'ai souri, ne le quittant pas des yeux, un sourire démoniaque, du genre qui fait peur, le genre sadique là. J'ai vu Thomas déglutir pendant que tous les regards des autres étaient braqués sur moi, attendant le souffle court que je remercie Thomas en retour. " Je ne l'ai jamais pensé Thomas, je le sais que je suis ton modèle... Sinon tu serais pas tomber amoureux de moi." Et j'ai lâché un rire, un rire bien gras, histoire qu'il comprenne que je lui déclarais la guerre une nouvelle fois et que jamais, ô grand jamais, je ne m'arrêterai.


Quelques heures plus tard, alors que je fumais dehors, j'ai senti une main, qui violemment a saisi mon poignet et m'a tourné vers la personne à qui appartenait cette main. Thomas. (Qui d'autre ?)

- Tu joues à quoi sérieusement ? Me cracha-t-il. 
- Désolé princesse, je ne suis pas ton prince charmant, alors arrête de te faire des films, je te déteste, un point c'est tout. 

Le regard de Thomas se voila un instant et il me lâcha. Il semblait si triste soudain. 
- Mais parfois, l'amour est si proche de la haine... Souffla-t-il avant de disparaître dans la nuit, rentrant seul et à pieds à l'auberge de jeunesse où on logeait. 


Je me suis couché à ses côtés pour notre dernière nuit ici. Il fixait le plafond dans le pénombre de la chambre. A côté de nous, le gorille ronflait. Il avait les deux mains derrière sa nuque. Il semblait totalement paumé. Je me suis appuyé sur le coude, me penchant au dessus de lui. 

- ça va Tommy ? (pourquoi je demande ça moi ?)
- Je pense. (ça doit pas t'arriver souvent ça, c'est sans doute pour ça qu'il a une expression aussi sérieuse)
- Tu penses à quoi ? (comme si j'en avais quelque chose à faire)
Il m'a regardé dans les yeux, réfléchissant un instant.

- Tu ne veux pas savoir... Lâcha-t-il en détournant le regard. 
- Si, dis-moi. (Mais mêles toi de ce qui te regarde, Newt, bordel !) 

Sans que je puisse comprendre, il s'est surélevé un peu et m'a embrassé. Oui, vous avez bien lu. Il m'a embrassé et j'ai passé ma main dans sa nuque. Je l'ai embrassé de plus belle. Il avait raison, j'avais aucune envie de savoir à quoi il pensait. J'avais juste envie qu'il continue de m'embrasser comme ça. Je déconne complètement les gars. Mayday mayday, Boston appelle Newt, allo la Terre.

Il m'a attrapé la taille et m'a fait pivoté de sorte que je me retrouvé en dessous de lui. J'ai attrapé sa lèvre inférieure entre mes dents et j'ai tiré un peu dessus. Il a ensuite descendu ses lèvres dans mon cou, en retirant doucement le simple tissu qui me couvrait : mon boxer. 

- Je déconne complètement, Tommy. J'ai murmuré.

- Ta gueule ! Il m'a répondu avant de m'embrasser de plus belle. (Bien mon capitaine, je vous laisse prendre les commandes puisque mon cerveau est finalement hors service.)

Cette nuit, c'était à notre tour de faire chier nos colocataires avec des bruits pas très catholiques, histoire de les empêcher de dormir, bien comme il faut.  

FIN


Hello chers amis. Je termine donc ici le quatrième acte de ce Newtmas, petit OS en quatre actes. J'espère que ça vous aura plus, de mon côté, c'était assez détente de l'écrire, je suis partie dans un délire assez cocasse alors j'espère aussi que ça vous a amusé... 

Bref, autre News, je commence bientôt une nouvelle fiction longue. Niarck niarck niarck. Newtmas forever <3 Love, Ali. 


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