C'EST FINI - complete

By Gentillefille

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Apres avoir appris le mariage de Terry avec Susanna, Candy decide de se rendre a la guerre et elle y rencontr... More

Chapitre 1 « Une décision dangereuse »
Chapitre 2 « Une rencontre inattendue »
Chapitre 3 « Le temps des fêtes sous les balles... »
Chapitre 4 « Le front brutal... »
Chapitre 5 « La reine de mes pensées »
C'EST FINI - Chapitre 5
Chapitre 6 « Une épreuve difficile »
Chapitre 7 « La balle perdue »
C'EST FINI - Chapitre 8
Chapitre 9 , « Les surprises de la vie »
C'EST FINI - Chapitre 10
C'EST FINI - Chapitre 11
C'EST FINI - Chapitre 12
C'EST FINI - Chapitre 13
C'EST FINI - Chapitre 14
C'EST FINI - Chapitre 15
C'EST FINI - Chapitre 16
C'EST FINI - Chapitre 17
Chapitre 18 « C'est la vie... »
Chapitre 20 « Si nous avions parlé... »
C'EST FINI - Chapitre 21
Chapitre 22 , « Après la pluie, le beau temps... »

Chapitre 19 « Le festival de mai... 21 ans après... »

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By Gentillefille



Rosemonde finit par s'habituer à la douleur de la perte de son père. La vie continuait. Son père était dans un endroit meilleur et il ne souffrait plus. Il était heureux et en paix. Sa joie de vivre revint petit à petit. La vie était trop courte pour rester triste, se dit-elle. Ses amis furent contents de retrouver la jeune fille espiègle. Malgré leur moment de tendresse, le jeune garçon aux cheveux bruns et elle, n'étaient pas en meilleurs termes. Ils continuaient à se quereller comme des chiffonniers ! Caroline et Nina lui en firent la remarque.

- Rosemonde, je croyais que tu aimais Anthony..., dit Nina

- Mais j'aime Anthony, pourquoi ? Dit Rosemonde

- Tu sembles préférer ton beau brun..., fit Nina

- Tu plaisantes ? Je le trouve insupportable ! C'est un goujat ! Il est arrogant, imbu de lui-même, prétentieux ! Dit Rosemonde

- Et il a des yeux à faire mourir les dames ! Dit Nina

- Rosemonde, qui aime bien, châtie bien... dit Caroline

- Tu as un faible pour ton beau brun aux yeux bleus... dit Nina

- Non..., dit-elle confuse

- Si... Tu as plutôt bon goût... Il est sublime..., dit Caroline

- Je croyais que tu serais pour ton cousin..., dit Rosemonde

- Mon cousin est un idiot s'il n'arrive pas à te voir...

- Il a besoin de lunettes, dit Nina

- Caroline, Nina, arrêtez, je vous en prie..., dit Rosemonde pensive

Mais Rosemonde ne pouvait s'empêcher de penser à ces yeux trop bleus... Son cœur battait à la chamade à chaque fois qu'elle le voyait et il sautait à chaque fois qu'elle pensait à lui.


oOoOoOoOoOo


Candy continuait ses croisières à travers le monde. La douleur, elle le savait ne partait pas, mais elle se réfugiait dans une partie de son cœur et elle cessait de faire mal. Michael... La vie continuait. Elle lui avait fait la promesse d'être heureuse et ce n'est pas en broyant du noir du matin au soir, qu'elle allait être heureuse. Le paquebot dans lequel elle était accosta à New York. Elle décida de descendre et de se rendre à Chicago pour voir ses amies. Ces dernières étaient très heureuses de la voir.

- Candy ! Comme c'est bon de te voir... Comment vas-tu ? Dit Annie

- Je vais bien... ça va... Je vais mieux..., dit Candy

- Tant mieux, dit Patricia, tu veux revenir vivre ici en Amérique ?

- Oui, tout en France me rappelle Michael... J'ai mis des locataires dans le château...

- Et Rosemonde ? Comment va-t-elle ? Demanda Annie

- Elle va mieux aussi, j'ai parlé avec au téléphone à New York...

- La vie continue, dit Patty...

- Tu comptes acheter une maison ici à Chicago ?

- Peut être... Je vais aller voir la maison Pony, comment se porte Melle Pony ?

- Elle va bien, elle a simplement beaucoup vieillie... Elle ne peut plus s'occuper des enfants comme avant, dit Annie

- Elle est comme l'impératrice douairière..., dit Candy

- Oui, Sœur Maria est moins vieille, elle peut continuer à crier sur les enfants...

- Mais j'aurai préféré Sœur Maria à la Mère Supérieur de St. Paul..., dit Candy

- Oui, dit Patty, tu l'as appelée un animal

- Et pour m'excuser je dis que j'étais désolée de l'avoir traitée d'animal, même si je le pensais vraiment ! Dit Candy en riant

- Tout ça pour ma tortue, dit Patty, oh Candy... Tu m'as manqué !

- Vous aussi, dit Candy en les étreignant

Elles parlèrent du bon temps et elles rirent de bon cœur. Annie avait deux autres enfants, une fille, Sherry et un garçon Bobby et Patty avait deux autres petits garçons, Alistair junior et Ethan et une petite fille, Martha comme sa grand-mère.

Candy se rendit à la maison Pony pour voir ses deux mamans. Mlle Pony avait vieilli. Elle passait ses journées assisse sur une chaise à regarder les enfants. L'orphelinat était grand maintenant et il y avait plusieurs employés. Annie et Albert s'étaient assurés que tout le personnel avait un cœur d'or. Sœur Maria paraissait moins vieille qu'elle ne l'était, était maintenant la responsable de la maison Pony.

- Candy ma chérie, dit Sœur Maria, comment vas-tu ?

- Je vais bien merci, je tiens le coup... Comment vont mes chers frères Tom... Jimmy ? Demanda Candy

- Tom va bien, Candice-Marie est maintenant une très belle jeune fille... Elle a deux frères, Tommy et Steve...

- Je sais, je lui écrivais régulièrement... Et il m'envoyait des photos...

- Jimmy s'occupe maintenant de la ferme Cartwright depuis la mort de celui-ci, et même plus tôt....

- Comment va Mlle Pony ?

- Elle est là, elle va bien. Mais elle ne fait plus rien, elle est trop fatiguée

- Je veux la voir, où est-elle ?

- Elle est dans la salle de séjour...

Candy entra et vit sa mère assise sur un fauteuil elle lisait un livre. Son visage avait vieilli considérablement, mais il était toujours riant et chaleureux. Sœur Maria, s'approcha de Melle Pony et lui dit.

- Melle Pony, nous avons de la visite...

- Qui ? Demanda-t-elle d'une voix chevrotante

- Moi, dit Candy, c'est moi, Candy... Melle Pony

- Candy ? Oh mon dieu !

Candy se pencha et la serra brièvement dans ses bras.

- Candy tu as perdu ton mari, comment te portes-tu ?

- Bien, merci ...

- Comment va Rosemonde ?

- Elle va bien, elle est au college

- Comme toi... C'est bien...

Candy ne resta pas longtemps pour ne pas la fatiguer. Elle alla ensuite à la fermer Cartwright voir Jimmy.

- Chef ! Dit Jimmy en la serrant contre lui

- Jimmy ! Comme c'est bon ce the revoir... !

- Toi aussi... Comment vas-tu ?

- Je vais bien... Je tiens le coup...

- Viens que je te présente à ma femme

Il lui présenta sa femme Dora et ses 4 enfants ! Ils s'appelaient James, Jeremy, Jeanny et Dorina. Elle passa du temps avec eux et elle alla voir Tom et sa famille.

- Candy, ma pauvre petite sœur ! Je voulais venir te voir en France, dit Tom

- Merci Tom dit elle en le serrant, où est ta fille ?

- Candice-Marie ? Appela Tom

- Oui papa ! Dit une très jolie jeune fille aux cheveux bruns et aux yeux bleus

- Viens dire bonjour à Candy...

- Tante Candy ? Oh...

Elle courut et se jeta à son cou.

- Comment va la France ? Paris et la mode ?

- Superbe, je t'y amènerai un jour si tu veux... Je t'ai apporté quelques vêtements, dit Candy en lui donnant un sac...

- Vraiment ? Merci tantine Candy ! Dit-elle en lui sautant au cou, quelle belle surprise ! Tu pars quand en France ? Tu vas vraiment m'amener ?

- Oui... Mais je vais rester à Chicago pour le moment

- Oh... Mais fais-moi signe si tu vas en France.... Viens raconte-moi... ! Comment vas-tu depuis la mort de ton mari ?

Elle l'entraîna dans la maison où elle rencontra la femme de Tom et les deux autres enfants. Elle passa du temps avec eux et elle repartit pour Chicago le soir.

Elle trouva tous les hommes qui étaient au travail quand elle était arrivée tout à l'heure, ce fut des cris et des embrassades, des rires et des pleurs.

- Vous m'avez tous manqué ! Je suis de retour pour de bon, pour le moment en tout cas..., dit Candy

- Super ! Dit Alistair

- Tu veux rester ici ? Dit Albert

- Je veux acheter une maison, une petite..., dit Candy

- Oh mais Candy, dit Archie, tu es la bien venue ici, tu le sais...

- Je sais, merci ..., dit Candy

- Bienvenue Candy, dit Daniel

Candy acheta une petite maison et elle passait son temps à être volontaire dans les maisons de charité. Elle travaillait aussi 2 jours par semaine à l'hôpital Ste. Joanna. Elle avait même retrouvé quelques unes de ses collègues, dont Flanny qui était revenue de France après la guerre. Elle était mariée et elle avait un petit garçon.

- Je suis désolée pour Michael Candy, dit-elle, c'était un homme bien. J'ai travaillé avec lui dans les hôpitaux ambulants...

- Merci Flanny... dit Candy avec des larmes aux yeux...

Le temps passa et ce fut le printemps, le temps du festival de mai. Candy se souvint combien elle aurait voulu que l'Oncle William vienne au festival de mai. Sa fille était née en mai, le même jour qu'elle. Elle irait en Angleterre pour le festival de mai. Elle écrivit à sa fille pour lui annoncer la bonne nouvelle. Cette dernière était folle de joie. Sa mère allait venir... Les amies de Candy décidèrent d'y aller aussi, elles allaient faire un voyage de groupe dans leur ancienne école.


oOoOoOoOoOo


A la fin, tout le monde se retrouva à Londres, tout le monde n'avait pas pris le même bateau. Mais tout le monde se retrouva dans la cour de l'école. Les souvenirs revenaient et ils souriaient tous, en en parlant. Les élèves étaient contents de voir ses parents.

- Maman !!! Dit Rosemonde en courant vers elle pour se jeter à son cou

- Ma chérie, tu vas bien ?

- Oui, je vais très bien et toi ?

- Je m'ennuie de toi ma chérie...

- Toi aussi tu me manques beaucoup maman... Je suis contente que tu sois venue...

- Moi aussi...ça me rappelle plein de souvenirs..., dit Candy en souriant

- Tu m'as raconté... ça devait être marrant de se déguiser en garçon... Roméo, puis en Juliette...

- Oui, la Sœur Margaret est maintenant la mère supérieure... Elle était beaucoup plus gentille que la mère Grey...

Candy alla avec sa fille dans sa chambre.

- Alors, tu as pu avoir l'attention d'Anthony ? Demanda Candy

- Maman... Non... Il me considère comme sa petite sœur je crois, comme Nina, ou sa cousine au même titre que Caroline...

- Je suis désolée, ma chérie

- Oh c'est rien... Je suis encore jeune...

- Tu as un autre prétendant ?

- Oui... Non... Enfin, je ne sais pas...

- Tu ne sais pas ?

- On ne fait que se chamailler et il me tape sur les nerfs...

Candy ne dit rien. Elle était repartie des années plus tôt quand elle venait d'arriver au collège...

- Maman ? Maman ? Tu rêves ?

- Oh... Je m'excuse, habilles-toi, tu es une des filles de mai...

- J'aime ton costume maman, il te va bien...

- Le tien aussi est très beau. C'est une fête costumée...

Le festival de mai se passa bien, il y avait de la musique, une pièce de théâtre, des danses classiques et enfin la fête. Il y avait beaucoup de gens et tout le monde était en costume de l'époque de Roméo et Juliette, même les parents. Candy était avec Rosemonde entrain de se servir à boire quand elles entendirent ;

- Voilà la petite française ! Ton accent français ne semble pas vouloir disparaître... Où est ton dandy blond... ?

Candy se retourna et elle eut l'impression de voir une vision... Mais c'était impossible !

- Richard ! Dit la voix d'un homme, soit plus polie avec la jeune...

Il s'arrêta net en voyant la jeune fille, mais surtout en voyant sa mère. Oh mais...

- Taches de son... ? Candy ? Bonjour...

Candy regarda et elle vit un Terry, plus mûr et très très séduisant. Il avait toujours ses longs cheveux. Elle n'aurait jamais cru le revoir à St. Paul. Son regard se perdit dans celui bleu profond de Terry. Oh... Elle retombait éperdument amoureuse de lui... Retombait ? Elle l'avait toujours été !

- Terry ? Oh... Bonjour...

Terry regardait la reine de ses pensées et il semblait de ne pas réaliser qu'elle était devant lui, après en avoir rêvé pendant des années. Elle était encore plus belle que dans son souvenir, plus mature, plus mure, ses longs cheveux blonds tombaient en cascade sur ses épaules. On la prendrait plus pour la sœur de Rosemonde, que pour sa mère.

Les deux adolescents les regardaient étonnés. Leurs parents se connaissaient ? Et ils avaient l'air subjugué l'un par l'autre ! Que se passait-il ?

- Maman, tu connais le père de ce goujat ? Demanda Rosemonde

- Papa, tu connais la mère de cette petite française sans manières ? Demanda Richard

- Qui est-ce que tu appelles sans manière ? Espèce de gentleman en culottes ! Dit Rosemonde

- Gentleman en culottes ? Tu as trouvé ça toute seule ? Dit Richard d'un ton moqueur

- Terry, je te présente ma fille, Rosemonde dit Candy

- Enchanté... dit Terry, en lui baisant la main

- Monsieur... dit Rosemonde étonnée

- Et ce jeune homme si charmant est mon fils, Richard, dit Terry

- Enchantée, dit Candy

- Madame... dit Richard en lui baisant la main.

- Rosemonde ton accent britannique s'est beaucoup amélioré... Dois-je remercier le jeune ? Dit Candy ironiquement.

- Maman ! Dit Rosemonde

- Bien sûr, sans moi, elle roulerait toujours les « r » et dirait « ze » au lieu de « the »...

- Je parlais l'anglais avant de te rencontrer, espèce de prétentieux ! Dit Rosemonde

- Je ne sais pas ce que tu parlais, mais ce n'était pas de la langue de Shakespeare... fit Richard en riant

- Comment oses-tu ?Dit Rosemonde

Ils continuaient à se disputer, mais les parents n'écoutaient pas, ils se regardaient... Ils ne pensaient pas se revoir un jour... Ils croyaient tous les deux qu'ils étaient en train de rêver.... Ils se rendirent compte que leurs enfants continuaient à échanger des mots. Ils furent tous les deux propulsés des années et des années plus tôt....

- Richard ! Assez ! Dit Terry

- Rosemonde, dit Candy, ça suffit... !

- Mais maman...

- Mais papa...

- Ça suffit dit Candy, c'est la fête et vous ne faites que vous chamailler... Il faut s'amuser, on n'est jeune qu'une fois dans la vie...

- C'est vrai, amusez-vous au lieu de vous disputer... Je peux te dire Richard, que les moments que j'ai passé ici à St. Paul, sont les meilleures..., Dit Terry

- Moi aussi, dit Candy, j'ai mes plus beaux souvenirs d'école ici et en Ecosse...

- Oui, en Ecosse dit Terry en la regardant tendrement

Les deux adolescents les regardaient avec étonnement... C'était quoi ça ?

- On a manqué un épisode ? Demanda Richard

- Apparemment... Maman, tu as quelque chose à me dire ? Dit Rosemonde

- Oui, papa, j'ai manqué un épisode ou quoi ? Dit Richard

Candy et Terry se regardèrent, ils eurent tous les deux une impression de déjà vu...

- Allez danser, dit Candy, on parlera plus tard...

- Oui, plus tard..., dit Terry

La valse qui commençait était celle d'Anthony... Terry se rappela ; il avait été en colère, mais maintenant qu'il y pensait ; c'était tellement futile et ridicule...

- Princesse Juliette, voulez-vous m'accorder cette danse ? Dit Terry

- Tu es sûr ? Dit Candy incertaine

- Et certain... dit-il en lui faisant un clin d'œil

- Alors, avec plaisir mon cher Roméo, dit-elle comme dans un rêve.

Terry la serra plus près que d'habitude et ils dansèrent jusqu'à la fin de la musique cette fois-ci. Leurs enfants les regardaient toujours sidérés. Annie et Patty les virent de loin.

- Candy danse avec Terry ? Dit Annie...

- Oui, il est celui qu'il lui faut... Il a aussi perdu sa femme, ils auront peut être finalement leur chance d'être heureux ensemble.... dit Patty

- Il a perdu sa femme quand ?

- Il y a un an à peu près, j'ai entendu des dames parler là-bas... Elles trouvaient que Terry étaient séduisant... Candy peut finalement être avec Terry si elle le veut

- Que le Ciel t'entende, Patricia ! Dit Annie, Que le ciel t'entende !

Eliza regardait Candy et Terry en train de danser.

« Vingt ans après, c'est toujours elle qu'il voit ! Mais il est encore plus beau que dans mon souvenir, et tellement attirant... Se dit-elle, pourquoi est-ce que j'étais une peste ? Oh Terry, je t'aime toujours autant.... »

Elle décida d'essayer de le séduire. Elle était une femme seule depuis quelques années, son mari l'avait quittée... Et comme compagnie masculine, Terry ferait parfaitement l'affaire...Il était toujours le futur duc de Grandchester...

Candy eut l'impression d'être sur un nuage. Cette rencontre imprévue était pour elle une très belle chose. Avec tous les souvenirs qui l'envahissaient, il était la pièce manquante et il était là. Ils souriaient tous les deux pendant les quelques minutes que dura la danse.

- Ta fille est ton portrait craché... dit Terry

- Ton fils te ressemble beaucoup, dit Candy

- Il l'énerve incessamment...

- Non, elle l'aime bien...

- Tu crois ?

- Oui, quand Rosemonde est énervée, elle parle en français... Et elle parle en anglais et je dirai même plus, un très bon anglais avec ton fils... Elle l'aime bien

- Il l'aime bien aussi... C'était comme regarder un film avec nous, il y a 21 ans...

- Sans blague....

La musique se termina et ils retournèrent près de leurs enfants.

- Rosemonde, tu n'as pas dansé ? Demanda Candy

- Il n'est pas question que je danse avec ce malotru ! Fit Rosemonde en croisant ses bras devant elle

- Et moi avec cette française ! Dit Richard

Candy et Terry éclatèrent de rire de si bon cœur. La scène était tellement drôle. C'est à ça qu'ils ressemblaient dans le temps ? Oh s'ils savaient combien ils avaient l'air ridicule, ils ne se seraient pas querellés comme des chiffonniers...

- Tu trouves ça drôle, maman ? Ce n'est pas drôle ! Fit Rosemonde

- Si c'est drôle, dit Candy en riant

- Vous avez l'air si ridicule tous les deux, dit Terry, Richard, invite-la à danser...

- Et Rosemonde, dit oui...fit Candy

Richard s'exécuta et il alla danser avec une Rosemonde pas très sûre d'elle même. Lorsqu'ils arrêtaient de se chamailler, ils avaient du bon temps ensemble, comme lorsqu'il était venu la consoler lorsque son père est mort... Nina et Caroline avaient raison, c'est vrai qu'elle n'arrêtait pas de penser à lui.

Candy et Terry les regardaient, tout cela semblait irréel.

- Comment vas-tu ? Demanda enfin Terry

- Je vais bien et toi ?

- Bien... Et Michael ?

- Oh... Tu ne sais pas ?

- Quoi ? Il lui est arrivé quelque chose ?

- Il avait été exposé à un gaz toxique et des radiations pendant la guerre quand il était captif de l'armée ennemie... Les conséquences se sont manifestées... Bref, il est mort il y a quelques mois....

- Oh mon Dieu ! Candy, je suis désolé... Michael était un bon ami. Je regrette ne pas avoir fait la paix avec lui...

- Merci. Et comment va Susanna ?

- Oh... Tu ne sais pas non plus ?

- Quoi ? Il lui est aussi arrivé quelque chose ?

- Elle est morte il y a un an...

- Je suis désolée ...

- Nous sommes tous les deux veufs...

- Apparemment... Ne te fais pas trop d'idées... C'est fini entre nous, tu te souviens ?

- Candy...

- Je vais voir mes amies, dit-elle en s'éloignant, à tout à l'heure...

Elle alla rejoindre ses amies. Oui, ils étaient libres tous les deux, mais il avait choisi Susanna et elle était toujours blessée par ça...

- Candy, dit Annie, c'est Terry... !

- Oui..., dit Candy, je le sais...

- Que fais-tu ici ?Dit Patty, va rester près de lui...

- Pourquoi ? Dit Candy

- Pourquoi ? Dit Patty, il est seulement l'homme que tu aimes de tout ton coeur et il est libre et toi aussi... Tu as une autre chance, Candy ne la laisse pas passer...

- Il a choisi Susanna... fit Candy lasse

- Tu lui en veux toujours pour ça ? Dit Annie, va lui parler et mettez les choses au point, mais Candy, je t'en supplie, je sais combien tu l'aimes encore, tu l'aimeras toujours et il est libre... Libre !

- Son fils danse avec Rosemonde dit Patty... Telle mère, telle fille

- Tel père, tel fils dit Annie en riant

- Oh arrêtez ! Dit Candy en souriant

Terry lui avait rencontré les autres. Ça faisait plaisir de retrouver ses anciens camarades

- On dirait une réunion d'anciens de St. Paul, dit Alistair

- C'est comme si c'était prévu, dit Archie

- Et bien le décor est là, parfait. Il y a plein de nourriture et plein de boisson, la musique, ayons notre petite réunion, dit Terry

- D'accord, dit Archie.

Ils contactèrent tous les parents qu'ils connaissaient et ils s'assirent à la même table dans le même coin et ils se mirent à parler du passé et du présent. Le festival de mai était maintenant une mini réunion d'anciens élèves de St. Paul. Eliza s'approcha de Terry pour lui faire les yeux doux.

- Terrence, bonjour ! Dit-elle d'une voix douce

Terry se retourna et il fut surpris de voir Eliza.

- Eliza Legrand ? Fit Terry d'un ton moqueur

- Oui, Terry. Comment vas-tu ?

- Tu veux dire après que tu aies gâché notre réputation ; celle de Candy et la mienne ?

- Tu ne vas pas m'en vouloir éternellement pour ça, dit Eliza

- T'en vouloir, voudrait dire que j'éprouve quelque chose pour toi... dit Terry, non Eliza, pour moi, tu ne vaux pas mieux qu'une ordure...

Eliza rougit et alla se servir quelque chose à boire. Candy qui avait suivi la scène, ne put s'empêcher de se moquer d'Eliza.

- Eliza, dit-elle tu ne réussis toujours pas à avoir l'attention de « ton Terrence », vingt et un an après ? Dit Candy d'un ton moqueur

- Tais-toi Candy ! Fit Eliza en colère

- Cette fois-ci, tu ne peux pas nous tendre de piège ou nous accuser chez nos conjoints... Nous sommes libres dit Candy, libres d'être ensemble finalement, tu ne peux ne peux plus rien contre nous.... C'est fini !

Eliza s'éloigna en colère. Annie et Patricia qui avaient entendu Candy l'abordèrent.

- Candy, dit Annie, alors tu vas donner une autre chance à Terry ?

- Oui, dit Patty, tu le veux, tu le sais...

- Eliza me tape toujours sur les nerfs, j'ai dit ça pour l'énerver, dit Candy

- Candy, tu ne dis jamais rien que tu ne penses vraiment, dit Annie...

- D'accord, mais je dois lui parler d'abord... dit Candy

- Bien sur dit Patty, c'est la moindre des choses, mais de grâce Candy, ne laisse plus passer une occasion d'être heureuse avec celui que tu aimes !

Patty faisait bien sur allusion à l'affaire Susanna où Candy et Terry avaient sacrifié leur bonheur pour Susanna, seulement pour être malheureux séparés. Candy savait que Annie et Patty avaient raison, mais... Elle devait parler à Terry d'abord. Elle voulait seulement le faire un peu marcher... pour 5 minutes...

Rosemonde et Richard dansèrent plusieurs fois ensemble et ils s'amusaient bien ensemble. Ils se rendirent compte que lorsqu'ils ne se chamaillaient pas, ils aimaient se tenir compagnie.

La fête continuait avec les jeunes qui s'amusaient et les parents qui avaient leur réunion d'ancien de St. Paul. Terry, bien sûr, ne se décourageait pas, il continuait à parler à Candy, qui bien sûr, le faisait un peu marcher... Il finit par réussir à attirer Candy à l'écart.

- Tu veux courir jusqu'à la colline retrouvée ? Demanda Terry

- D'accord, dit Candy en souriant

Il lui prit la main et ils coururent jusqu'à la colline retrouvée en riant et se regardant avec tendresse. Ils étaient revenus 21 auparavant... Ils arrivèrent sur la colline et ils s'écroulèrent sur la pelouse, essoufflés en riant aux éclats. Ils étaient couchés dans l'herbe.

Sur ma petite colline, je me promenais,

L'air était si beau que j'y suis resté...

Je me suis couché dans l'herbe,

Pour écouter le vent,

Ecouter chanter l'herbe des champs...

- Terry... Retournons à la fête, dit Candy

- Je veux te parler, je ne pensais pas te retrouver un jour...

- Terry s'il te plait, arrête...

- Tu es veuve... Tu n'es plus mariée...

- Tu ne t'attends tout de même pas à ce que je te tombe dans les bras ?

- Bien sûr que non, mais...

- Mais quoi ? Tu as choisi Susanna...

Richard avait amené Rosemonde à la colline retrouvée pour parler calmement. Le père et le fils ont eu la même idée. Ils virent et entendirent leurs parents parler, sans se faire voir.

- Tu sais pourquoi je l'ai choisie, tu es partie..., dit Terry

- Oui, mais après, tu l'avais quittée, et tu as quitté Broadway... Pendant un temps... Je croyais que tu viendrais me chercher pour me dire que tu ne pouvais pas vivre sans moi... Je t'attendais...

Elle l'attendait ! Il était venu la voir et Albert... Il se maudit pour la énième fois d'avoir écouté Albert !

- Oh mon Dieu Candy ! Je suis venu...

- Quoi ?

- Je suis venu à Chicago, je t'ai vu à la Joyeuse Clinique avec les enfants...

- A la Joyeuse Clinique ? Mais quand ? Demanda-t-elle surprise

- Avant que je retourne à New York, chez Susanna...

Richard et Rosemonde n'en croyaient pas leurs oreilles.

- Susanna ? Chuchota Rosemonde, c'est qui ?

- Ma mère, dit Richard froidement...

- Oh...

Candy et Terry continuaient à parler, sans savoir que leurs enfants les regardaient.

- Avant que tu retournes chez Susanna, tu étais à Chicago pour me voir ? Mais pourquoi ne m'as-tu pas parlé ?

- J'ai rencontré Albert dans un bar du quartier, et il m'a dit que j'allais ouvrir de vieilles blessures si je te voyais et te parlais... Je t'ai vue de loin si joyeuse avec les enfants... J'ai eu honte de ma faiblesse...

- Tu m'as vue et tu ne m'as pas parlée ? Tu es retourné chez Susanna ? Et tu l'as épousée... Oh Terry !

- J'aurai dû te parler, je le regrette maintenant... Je ne sais pas pourquoi j'ai écouté Albert...

- Je suis allée à la guerre quand j'ai appris que tu t'étais marié...

- Et tu as retrouvé Michael..., dit Terry

- Et je l'ai épousé... Si tu m'avais parlé...

- Candy, tu sais que j'ai épousé Susanna par devoir...

Richard n'en pouvait plus ! Le salaud ! Il n'a jamais aimé sa mère, à cause « d'Elle » ! Il sortit de sa cachette avant que Rosemonde puisse le retenir...

- C'est « elle » dont maman parlait tout le temps ! C'est « elle » que tu aimais ? C'est « elle » qui a rendu maman malheureuse !

- Richard! Dit Terry surpris

- Et maintenant tu n'as même pas honte, tu vas la reprendre ! Salaud !

- Richard, dit Rosemonde...

- C'est ta mère, la cause de la douleur de ma mère ! Ta mère ! Dit Richard

- C'est ridicule, Richard, tu les as entendus, elle était mariée à mon père..., dit Rosemonde

- Mais mon père n'a jamais cessé de l'aimer... Il a rendu ma mère malheureuse ! Dit Richard

- Ce n'est pas de sa faute si ton père est amoureux d'elle ! Fit Rosemonde

- Arrêtez de vous disputer dit Terry, Richard, tu viens avec moi !

- Non, je ne vais nulle part avec toi ! Reste avec celle que tu aimes... ! Cria Richard en s'éloignant en courant

- Richard Terrence Grandchester ! Reviens ici ! Dit Terry irrité

Candy était devenu livide. Elle n'avait aucune idée de la tension qui régnait entre le père et son fils.

- Candy..., dit-il

- Vas-y Terry, je te vois tout à l'heure, dit Candy tendrement

- D'accord... Je reviens tout à l'heure

Terry courut après son fils pour lui parler. Rosemonde resta avec sa mère.

- Maman..., dit-elle

- Rosemonde, ce n'est pas ce que tu crois...

- Si tu étais amoureuse du père de Richard et que tu l'es toujours... Alors c'est ce que je crois...

- Rosemonde... C'est compliqué...

- Vous les adultes vous dites toujours ça quand vous ne voulez pas donner d'explications... Maman, papa t'a dit d'être heureuse sur son lit de mort... Si tu l'aimes toujours, vas-y...

- Tu es sure que ça ne te dérange pas ?

- Si tu es heureuse maman, je suis aussi heureuse et il est plutôt sympa et très séduisant... Et puis vingt ans après presque, c'est romantique !

- Mais son fils...

- Il se remettra, ne t'en fais pas....

- Merci ma chérie... Que faisiez vous ici tous les deux ? Oh.... Je m'excuse d'avoir gâché ton moment d'intimité...

- Ne t'en fais pas pour ça maman... Maintenant qu'il risque de devenir mon frère... C'est trop bizarre...

Elles éclatèrent de rire et elles se dirigèrent vers la fête...

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