C'EST FINI - complete

By Gentillefille

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Apres avoir appris le mariage de Terry avec Susanna, Candy decide de se rendre a la guerre et elle y rencontr... More

Chapitre 1 « Une décision dangereuse »
Chapitre 2 « Une rencontre inattendue »
Chapitre 3 « Le temps des fêtes sous les balles... »
Chapitre 4 « Le front brutal... »
Chapitre 5 « La reine de mes pensées »
C'EST FINI - Chapitre 5
Chapitre 6 « Une épreuve difficile »
Chapitre 7 « La balle perdue »
C'EST FINI - Chapitre 8
Chapitre 9 , « Les surprises de la vie »
C'EST FINI - Chapitre 10
C'EST FINI - Chapitre 12
C'EST FINI - Chapitre 13
C'EST FINI - Chapitre 14
C'EST FINI - Chapitre 15
C'EST FINI - Chapitre 16
C'EST FINI - Chapitre 17
Chapitre 18 « C'est la vie... »
Chapitre 19 « Le festival de mai... 21 ans après... »
Chapitre 20 « Si nous avions parlé... »
C'EST FINI - Chapitre 21
Chapitre 22 , « Après la pluie, le beau temps... »

C'EST FINI - Chapitre 11

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By Gentillefille

C'EST FINI...

Chapitre 11

« Le retour d'Alistair »

Il y avait beaucoup de monde à l'hôpital général de New York. Quand un bateau arrivait d'Europe avec tous les soldats qui retournaient chez eux, ils passaient d'abord par l'hôpital pour se faire examiner avant de rentrer chez eux. Alistair se faisait examiner par un docteur qui lui dit, qu'il était mal nourri et qu'il avait un peu de grippe, mais qu'il était hors de danger. Alistair attendait Jonathan dans la salle d'attente, pour qu'ils aillent ensemble à la gare pour qu'ils prennent le train pour Chicago.

La grand-mère de Patricia faisait partie des volontaires à l'hôpital, elle aidait ceux qui étaient mal en point à marcher, à s'asseoir, se coucher. En aidant une jeune femme enceinte, elle leva les yeux et vit un jeune homme qui ressemblait beaucoup au fiancé de Patricia... Mais c'était impossible, le fiancé de Patricia était mort... ! Mais il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau ! Elle termina d'aider la femme enceinte et elle voulut retourner pour voir le sosie d'Alistair, mais elle fut distraite par d'autres patients...

Jonathan finit d'être examiné et il fut prêt à partir avec Alistair qui l'attendait dans le couloir.

- Alors ? Dit Alistair

- Je suis prêt à retourner à Chicago, loin de cette guerre atroce...

- Je te suis, soldat ! Fit Alistair, allons-nous en d'ici !

Ils se mirent en route en riant et se dirigèrent vers la sortie où on amenait encore plusieurs blessés de guerre. Alistair ne vit pas, parmi les soldats et les autres patients qui entraient, une jeune fille avec des lunettes qui était à la recherche de sa grand-mère.

Patricia se mit à la recherche de sa grand-mère parmi la foule de gens qu'il y avait là. Ce n'était pas une chose facile, il y avait beaucoup de bruit et le personnel était très occupé. Ça lui prit presque une heure mais elle finit par trouver sa grand-mère dans le pavillon de pédiatrie en train de lire des histoires aux enfants malades.

- Grand-mère, dit Patricia , finalement ! Tu m'as inquiétée comme une folle ! Pourquoi tu pars comme ça sans rien dire à personne... ?

- Patricia ! Comme c'est bon de te revoir... Je voulais aider à l'hôpital ma chérie, dit la grand-mère très calmement et en la serrant dans ses bras

- Tu viens avec moi à Chicago....

- Oui, bien sûr, c'est pour ça que je t'ai appelée... Sinon, j'aurai continué mon travail et te laisser dans l'ignorance...

- Grand-mère !

- Allons nous restaurer avant de prendre le train...

- D'accord, allons-y...

- Attends, Patricia... dit la grand-mère... Je voulais voir quelqu'un d'abord... Mais qui ?

- Le chef du personnel peut-être ?

- Non... Un jeune homme... Ah oui ! Le sosie de ton fiancé !

- Le sosie de qui ?

- De ton fiancé...

- Quel fiancé ? Je n'ai pas de fiancé grand-mère...

- Mais si le beau garçon à lunettes comme toi... Avec des cheveux noirs

- Alistair ? Dit Patricia la gorge serrée

- Oui... C'est ça !

- Tu as vu Alistair ? Il n'est pas mon fiancé, enfin... N'était pas mon fiancé et il est mort...

- Je le sais qu'il est mort le pauvre garçon... C'est pour ça que j'ai vu son sosie...

- Oh grand-mère... Cesse de plaisanter, on y va !

Patricia prit sa grand-mère et l'amena dans un restaurant pour manger quelque chose. Elles mangèrent calmement. Patricia devait aller se repoudrer le nez, elle se leva.

- Grand-mère je vais au petit coin... Ne fais pas de bêtises, comme aller laver la vaisselle du restaurant...

- D'accord Patricia, je serai sage comme une image... Mais laver la vaisselle dans un restaurant n'est pas une bêtise, Patricia...

- Grand-mère.... Sois sage, s'il te plait, dit Patty en s'éloignant

La grand-mère mangeait. Elles avaient une table près de la fenêtre du restaurant. Elle crut voir encore le sosie du fiancé de Patricia qui passait dans les rues de New York... Elle voulait le suivre, mais Patricia allait se mettre en colère... Elle resta à table et regarda le « sosie » partir.

Patricia revint à table pour terminer son repas.

- Je l'ai vu encore... dit la grand-mère à sa petite-fille

- Qui ?

- Le sosie...

- Grand-mère, arrête ! Tu me fais mal !

- Je m'excuse, Patty, je me tais...

- Je m'excuse d'avoir hausser le ton... Mais grand-mère...

- Je sais Patricia... Changeons de sujet

La grand-mère se mit à lui raconter ses aventures à l'hôpital et Patricia riait aux éclats. Mais elle pensait aux paroles de sa grand-mère... Le sosie d'Alistair... La boite à bonheur qui marchait... Non, elle ne voulait pas se donner de faux espoirs...

Alistair et Jonathan étaient en train de manger dans un restaurant pas très loin de la gare. Ils étaient assis dehors sur la terrasse.

- Ça fait du bien de manger des hots dogs et des hamburgers ! Dit Alistair en souriant...

- A qui le dis-tu ? La nourriture à la guerre est infecte... Mais il fallait bien survivre...

- Comme tu dis...

- J'ai hâte de dormir dans mon lit moelleux !

Ils éclatèrent de rire, terminèrent leur repas et ils s'en allèrent à la gare. La journée touchait à sa fin, c'était le printemps et la neige commençait à fondre. Le temps était nuageux et il y avait beaucoup de brouillard. Ils allèrent à la gare pour prendre le train.

Patricia était à la gare avec sa grand-mère sur le quai en train d'attendre le train de Chicago. Il n'y avait pas beaucoup de monde et le brouillard, empêchait de voir loin et donnait l'impression qu'on était seul au monde. Patricia laissa sa grand-mère pour aller acheter des magasines à lire dans le train.

Alistair était sur le quai avec Jonathan en train d'attendre impatiemment le train.

- Jonathan, je vais acheter des magasines pour lire dans le train, tu as quelques pièces ?

- Bien sûr... Voilà, dit Jonathan en lui donnant des pièces

- Merci...

Alistair se dirigea vers un kiosque qui vendait des journaux et des magasines.

Patricia était au kiosque et elle vit un magasine sur les engins et elle pensa à Alistair. Son cœur se serra et des larmes lui montèrent aux yeux. Elle pensa aux paroles de sa grand-mère, à la boite à bonheur... Et elle se mit à pleurer en silence.

- Oh Alistair, dit-elle à voix haute, comme tu me manques... Alistair...

- Oui ? Fit une voix

Patricia sursauta et retourna. Elle n'en croyait pas ses yeux ! Lui aussi semblait sidéré d'être tombé sur elle par hasard.

- Patricia ?

- Alistair ?

- Oui...

- ALISTAIR !!!!!!!!!!! Dit-elle en se jetant à son cou, oh je ne rêve pas ! Grand-mère avait raison ! Oh Alistair !!!!

- Patricia, mon Dieu, je pensais pas tomber sur toi ici à New York ! Tu m'as tellement manqué...

Ils restèrent ainsi pendant quelques instants et ensuite Alistair chercha ses lèvres et l'embrassa avec passion. Patricia avait toujours regretté de ne pas avoir été embrassée par le garçon qu'elle aimait... Elle n'aurait jamais pensé avoir l'occasion d'expérimenter ce phénomène magnifique et délicieux avec celui dont elle rêvait tous les soirs. Elle se fichait qu'ils étaient dans un lieu public et que tout le monde les regardait. Elle avait son miracle qu'elle ne croyait plus jamais avoir. Ils étaient tellement pris qu'ils avaient oublié qu'ils étaient à la gare et qu'ils avaient un train à prendre. Le haut-parleur annonça l'arrivée du train de Chicago.

- Le train, dit Patricia entre deux baisers

- Quoi ?

- Le train, chéri...

- Oh... Oui... Allons-y, dit-il sans la lâcher...

Ils se rendirent sur le quai et trouvèrent Jonathan qui attendait Alistair à la porte.

- Alistair ! Finalement, j'ai cru qu'on t'avait kidnappé... Mais

- Jonathan, voici Patricia..., dit Alistair

- La fille que tu aimes ? Oh..., dit Jonathan

- Je l'ai rencontrée par hasard, Patricia lui c'est Jonathan, on s'est rencontré sur le bateau...., fit Alistair

- Bonsoir, dit Patricia en souriant

- Bonsoir... fit Jonathan

- Oh... Grand-mère ! J'ai oublié ma grand-mère ! Grand-mère ! Dit Patricia

- Patricia, dit la grand-mère en arrivant, oh... Tu as trouvé le sosie de ton fiancé ! Je t'avais bien dit qu'il lui ressemblait comme deux gouttes d'eau !

- Oui grand-mère, dit Patricia en riant, c'est parce que c'est lui !

- Quoi ? Ton fiancé n'est pas mort ? Dit la grand-mère surprise

- Non... Grand-mère je suis bien vivant, dit Alistair

- Oh... Mon dieu ! Allez, viens ici, dit la vieille

Et elle serra Alistair dans ses bras.

- Tu as fait bien de la peine à ma petite Patty..., fit-elle

- Je m'en excuse, dit Alistair

- Ne t'excuse pas, dit Patricia, tu es vivant ! Pour l'amour du ciel !

- Nous devons monter en voiture, dit Jonathan, sinon on va rater le train...

Ils montèrent dans le train et les deux jeunes hommes se retrouvèrent dans le compartiment de Patricia et de sa grand-mère. Alistair ne lâchait pas sa bien-aimée. Il ne faisait que l'embrasser.

- Je m'excuse grand-mère, j'espère que tu n'es pas offensée, dit Alistair

- Oh non ! Je vais dormir de toute façon. Vous devez rattraper le temps perdu... Soyez sages !

Patricia rougit un peu et Alistair se contenta de rire. Ils passèrent tout le trajet blottis l'un contre l'autre, à se parler, se raconter des histoires, à rire et à s'embrasser...

- Lorsque mon avion fut touché, dit Alistair, mon plus grand regret est de ne pas t'avoir avoué mes sentiments... Je t'aime Patricia

- Je t'aime aussi Alistair, je t'aime tellement ! Oh je suis la femme la plus heureuse de la terre !!

Ils éclatèrent de rire, s'embrassèrent, se cajolèrent... Ils n'arrivaient pas à se rassasier d'eux-mêmes.

Candy était en train de soigner un jeune soldat canadien qui répondait au nom de Lester Pearson. Il avait été blessé à la jambe.

- Mme Durand... Pourquoi ne retournez-vous pas en Amérique ? Demanda-t-il

- Et laisser mon mari ici avec toutes ces infirmières françaises ? Plaisanta, Candy, il n'en est pas question !

- Si j'avais le pouvoir, dit Lester, j'allais faire en sorte que cette guerre cesse et qu'il n'en ai plus jamais dans le monde. Toute cette effusion de sans est totalement et complètement inutile...

- Alors devenez politicien et l'avocat des pour parlers de paix, dit Candy

- C'est ce que je compte faire si je sors d'ici...

- Sérieusement ?

- Oui, après avoir vécu l'horreur de la guerre... Je ne plaisante pas... Je vais en faire ma cause...

- Et bien j'espère que vous sortirez de cette guerre vivant et que vous serez en mesure d'en empêcher une autre...

- Mme Durand, dit un employé de l'hôpital, on a besoin de vous dans la salle d'opération...

- J'arrive... dit Candy, M. Pearson, je dois y aller...bon rétablissement !

- Au revoir, Mme Durand, dit Lester...

Pendant ce temps-la à Chicago, Alistair et Patricia amenèrent la grand-mère chez Patricia pour qu'elle se repose. Ils s'étaient séparés avec Jonathan à la gare, sa famille était venue le chercher.

Au manoir des André, Annie venait de mettre Anthony au lit. Archie était venu déjeuner avec sa famille, comme d'habitude. Albert, Daniel et la grande-tante Elroy étaient tous là ce jour là.

Patricia entra et les trouva tous à table en train de manger.

- Bonjour, dit-elle en entrant avec un grand sourire...

- Patricia ! Dit Annie en souriant, tu as trouvé ta grand-mère ?

- Oui, et tu sais que je l'ai trouvée parce qu'elle voulait être trouvée..., dit Patricia

- Elle est incorrigible, dit Archie, tu veux manger quelque chose ?

- Oui bien sûr, dit Patricia, mais j'ai une surprise pour vous...

- Pour nous ? Dit Annie

- Oui, pour toute votre famille, y compris Albert, Daniel et la grande-tante...

- Vraiment ? Dit Albert, qu'est-ce que c'est ?

- Attendez un petit instant, j'arrive..., fit Patricia en sortant

Les autres étaient intrigués par la gaieté de Patricia, elle avait une surprise pour eux ? Patricia revint dans la salle à manger, toujours avec un grand sourire.

- Patty, dit Annie, où est la surprise... ?

- La surprise est ici !!! Dit Alistair en entrant

La famille d'Alistair était absolument stupéfaite ! Leur plus grand vœu s'était réalisé où ils étaient tous victimes d'une hallucination collective !

- Alors ? Dit Alistair, on embrasse pas son frère qui est revenu à la vie ?

Archie ne disait rien, il se leva et s'approcha de son frère.

- Pince-moi, dit-il à son frère

- Comment ?

- Pince-moi... Pour que je sois sûr que je ne rêve pas...

- Ok, dit Alistair en lui pinçant le bras

- Aie ! Tu es bien là ! Je ne rêve pas !!!! Oh Alistair !!! Dit-il en le serrant dans ses bras fort... Où étais-tu ? On te croyait, mort !

- Les rumeurs de ma mort ont été fortement exagérées..., dit Alistair en riant

- Ça tu peux le dire, dit Albert en l'étreignant aussi

- Bienvenue, dit Daniel en le serrant aussi dans ses bras....

La grande-tante était restée silencieuse, elle n'arrivait pas à comprendre, c'était bien son petit-neveu... Il n'était pas mort... Oh mon Dieu... Son cœur...

- Alistair... ?

- Ma tante... dit Alistair, je suis de retour...

- Oh seigneur ! Dit la grande tante en le serrant contre elle pour s'assurer qu'il était bien réel...

Elle le serra longuement dans ses bras et ce fut la joie et la gaieté pour le reste de la journée. Albert envoya un télégramme aux parents Cornwell pour leur annoncer la bonne nouvelle. Mais il dut envoyer le télégramme plusieurs fois car sa sœur et son mari ne semblaient pas vouloir croire à la nouvelle....

Patricia vint rester au manoir avec sa grand-mère, pour être près de son bien aimé.

En France, la guerre continuait, les hommes continuaient à mourir et les dirigeants essayaient de trouver une solution pour cette guerre qui ne durait que depuis trop longtemps.

Au mois de mars il y eu le début de cinq offensives allemandes, le front britannique est enfoncé dans la Somme.

Candy fut envoyée par la croix rouge avec d'autres soldats qui retournaient au front avec le nécessaire médical pour aider les médecins du front, étant donné toutes les offensives, les hôpitaux étaient surchargées et les médecins du front durent faire de leur mieux avec le peu d'infirmières qu'ils avaient.

Elle arriva au camp et elle trouva la pagaille, elle aida du mieux qu'elle put. Elle trouva plusieurs soldats blessés, dont Terry... Son sang ne fit qu'un tour... Mais elle ne pouvait pas le montrer.

- Terry, dit-elle, tu vas bien ?

- Oui, ce n'est qu'une égratignure... Que fais-tu ici ? C'est dangereux ces derniers temps..., dit-il

- Quand est-ce que ce n'est pas dangereux ? Je sais, mais je suis venu apporter des pansements et des médicaments pour le camp, je dois repartir à Paris.... Michael est là-bas, il doit venir ici demain, je crois

- Oui... dit-il en le regardant tendrement... Alistair est parti ?

- Oui... Il doit être déjà arrivé et heureux d'être en famille...

- Tant mieux pour lui, il est au moins loin d'ici... Et toi tu n'es toujours pas enceinte ?

Candy rougit comme une pivoine...

- Terry, comment oses-tu me demander ça ?

- Tu ne peux pas savoir comment ça me fait mal de te demander ça, ça fait encore plus mal de le souhaiter, mais si c'est la seule chose qui puisse te renvoyer en Amérique où tu seras en sécurité...

- Oh s'il te plait, Michael en fait déjà assez, tu peux me laisser en paix oui ?

- En paix ? Pendant la guerre ? Dit-il d'un ton moqueur

- Au moins tu n'as pas perdu ton sens de l'humour... Je dois y aller...

- J'arrive...

- Comment ça tu arrives ?

- Oui, à cause de ma blessure, je suis le chauffeur du moment...

- C'est une mauvaise plaisanterie ?

- Non, non... Allons, Mme Durand, je vous attendais...

Candy le regarda. Elle décida de ne pas trop protester, elle risquait de trahir ses sentiments.

- D'accord, allons-y..., dit-elle d'un ton las

Terry alla avertir son chef et sortit avec Candy. La nuit était froide et Candy priait que le trajet se passe rapidement. Ils roulèrent en silence quand ils entendirent le camion faire un bruit inouï.

- Terry que se passe-t-il ? Demanda Candy...

- Je ne sais pas, mais on dirait que le camion est en train de ralentir...

- Mais on est au milieu de nulle part, dit Candy paniquée, on est trop loin du camp pour aller chercher de l'aide....

- Je vais d'abord voir ce qui se passe, dit Terry en sortant de véhicule

Il avait ouvert le capot et regarda le moteur pendant un moment. Il revint dans la voiture et dit à Candy.

- Mauvaise nouvelle, c'est la pompe à eau... Et la courroie desserrée a déchargé la batterie...

- Ok... Quelles sont les solutions possibles ?

- On a besoin d'aide... Mais il fait trop froid pour que je te demande de marcher jusqu'au camp...

- Terry, c'est trop loin... Et il est tard... Et sans la chaleur du moteur, nous allons geler....

- Je peux partir et revenir avec de l'aide...

- Il n'y a pas une seule maison à des kilomètres à la ronde... Et tu veux me laisser seule ?

- Bien sûr que non, dit-il, c'était une suggestion...

- Mais il va faire très froid la nuit et la couverture ne suffira pas...

- Il y a un moyen pour ne pas geler...

- Lequel ? Pas la théorie des deux corps qui se frottent... ?

- Tu préfères geler ?

- Non mais...

- Candy, à la guerre comme à la guerre... Le corps refroidit lorsqu'on dort... Avec le froid de la nuit.... On risque de se réveiller frigorifiés littéralement, et si on n'est pas mort, on sera très malade.... Je sais que je ne suis plus rien pour toi, je ne suis plus qu'un ami... Alors il ne devrait pas avoir de problème...

Candy ne savait pas quoi faire, passer la nuit blottie contre Terry ? Pourquoi est-ce que la vie s'acharnait à la mettre ainsi à l'épreuve ? Mais elle n'avait pas le choix...

- Terry, apparemment on n'a pas le choix.... Oh mon Dieu ! Je n'arrive pas à croire ce que je vais dire... Mais si c'est la seule façon de nous réchauffer... Soit... Nous devons dormir collés l'un contre l'autre...

Une partie d'elle était en train de sauter de joie, la partie humaine et réaliste ; elle allait passer la nuit dans les bras de l'homme qu'elle aimait.... Terry enleva son anorak... Et il resta en t-shirt... Candy le regarda étonnée... C'est vrai, l'anorak prenait beaucoup de place dans le camion, elle fit donc la même chose. La banquette avant du camion, n'était pas du tout prévu pour dormir. Terry prit les anoraks et les plia pour les mettre entre les sièges, mais ce n'était pas suffisant. Il enleva alors ses bottes et Candy l'imita et c'était mieux. Terry se coucha et ouvrit les bras, Candy le regarda et elle se coucha sur lui en essayant de ne pas trop aimer ça... Mais... Elle prit la couverture et la mit sur tous les deux, elle mit sa tête sur la poitrine de Terry.

- Terry, ton bras, ça va ?

- Oui, Taches de son, ne t'en fais pas pour moi..., dit Terry qui était aux anges...

Il allait passer la nuit avec la reine de ses pensées dans ses bras... Candy sentit sa joie, elle était aussi contente, mais, elle se sentait coupable d'aimer cette situation....

Quoiqu'il en soit, l'univers semblait vouloir faire goûter à nos deux amoureux un bonheur temporaire et éphémère... Et ce n'était, rien qu'une chimère...

CANDY ET L'HISTOIRE

Lester Bowles Pearson (1897-1972)

Homme politique canadien. Il alla à la première guerre mondiale et son expérience lui donna envie de devenir artisan de paix pour éviter les effusions de sang inutile. Il réalisa son rêve et devint artisan de paix littéralement, il évita plusieurs conflits... Il reçut le prix Nobel de la paix en 1957. Il fut Premier Ministre du Canada de 1963 à 1968. L'aéroport international de Toronto porte son nom.

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