C'EST FINI - complete

By Gentillefille

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Apres avoir appris le mariage de Terry avec Susanna, Candy decide de se rendre a la guerre et elle y rencontr... More

Chapitre 1 « Une décision dangereuse »
Chapitre 2 « Une rencontre inattendue »
Chapitre 3 « Le temps des fêtes sous les balles... »
Chapitre 4 « Le front brutal... »
Chapitre 5 « La reine de mes pensées »
C'EST FINI - Chapitre 5
Chapitre 6 « Une épreuve difficile »
Chapitre 7 « La balle perdue »
C'EST FINI - Chapitre 8
C'EST FINI - Chapitre 10
C'EST FINI - Chapitre 11
C'EST FINI - Chapitre 12
C'EST FINI - Chapitre 13
C'EST FINI - Chapitre 14
C'EST FINI - Chapitre 15
C'EST FINI - Chapitre 16
C'EST FINI - Chapitre 17
Chapitre 18 « C'est la vie... »
Chapitre 19 « Le festival de mai... 21 ans après... »
Chapitre 20 « Si nous avions parlé... »
C'EST FINI - Chapitre 21
Chapitre 22 , « Après la pluie, le beau temps... »

Chapitre 9 , « Les surprises de la vie »

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By Gentillefille



Il y avait beaucoup de neige dehors. Le trajet jusqu'à la frontière se fit dans le calme. Ils parlaient de tout et de rien et riaient de bon cœur. Quand ils arrivèrent, pas très loin de la frontière Terry avait quelque chose à dire.


- Taches de son, tu portes ton alliance ?


- Oui...


- Moi aussi j'ai la mienne...


- Pourquoi ? Demanda-t-elle sceptique.


- Nous allons dans un camp ennemi, une belle jeune femme seule...


- Tu es avec moi...


- Oui, mais s'ils savent que nous avons d'autres conjoints...


- Tu veux qu'on leur fasse croire que nous sommes mariés ? Devina-t-elle.


- Ça serait moins dangereux pour toi... On fera semblant, c'est tout...


- Semblant ?


Faire semblant d'être mariée à Terry ? C'est une plaisanterie de mauvais goût !


- Tu plaisantes ?


- Malheureusement, non...


- Mais... On ne peut pas... dit-elle inquiète.


- C'est tellement dur pour toi de faire semblant d'être ma femme ? Dit-il brusquement, je sais que tu ne m'aimes plus, mais nous étions amis non ?!


Terry était en colère, pourquoi faisait-elle tant de problèmes ? C'était tant répugnant que ça de faire seulement croire aux autres qu'ils étaient mariés ?


Candy hésitait car « faire semblant » d'être la femme de Terry... « faire semblant »... C'est ce qu'elle voulait de tout son cœur, ce qu'elle aurait voulu qu'il soit... Ce n'était pas dur, c'était un rêve éphémère devenu réalité pour la mission... Mais elle ne voulait pas lui montrer qu'elle était contente.


- Terry, inutile de crier. Je suis tout à fait capable de prétendre d'être ta femme. Il suffit que je pense à Michael...


Elle devait penser à lui pour faire semblant d'être sa femme ? Pensa Terry. Son orgueil masculin était blessé. Soit !


- Soit, allons-y ! Dit-il sèchement.


Ils arrivèrent à la frontière pour entrer en Allemagne. La file fut très longue et les formalités encore plus. En temps de guerre, c'était la loi de la jungle. Les douaniers étaient rois et ils vous faisaient faire ce qu'ils voulaient. Vint le tour de Candy et Terry, finalement, après de longues heures d'attente dans le froid. Une femme sortait du bureau en larmes et visiblement bouleversée... Candy se demandait pourquoi elle était dans cet état. Ils entrèrent dans le bureau du chef. Celui-ci regardait Candy avec un œil de désir charnel...


- Vos papiers sont en ordre. Vous êtes américaine ? Que fait une gentille fille comme vous dans un endroit pareil ?


- Je suis avec la Croix Rouge pour soigner les blessés de guerres..., dit Candy.


- Uh hum, dit le chef douanier, vous êtes une enfant... Si douce, si innocente...


- C'est ma femme, dit Terry en s'approchant.


- Vous êtes son mari ? Fit-il sceptique.


- Chéri, dit Candy ça va...


- Il a des vues sur toi, dit Terry.


- Pour toi, tout le monde a des vues sur moi..., fit Candy.


- Vous n'êtes pas ici pour vos disputes de mariage, dit le douanier... Je suis de bonne humeur aujourd'hui, je viens de m'amuser... Les femmes mariées, pour aujourd'hui sont sacrées, même les américaines... Les femmes célibataires aujourd'hui doivent me payer en nature ou les celles qui prétendent être mariées, mais sont seules... dit le douanier en ricanant, Mais n'importe qui peut prétendre être son mari...


Il était grand et gros et abusait de son pouvoir pendant ce temps de guerre où personne ne les contrôlait. Payer en nature ? pensa Candy. Elle remercia Terry dans son cœur d'avoir suggéré qu'il fasse semblant d'être mariés. Si elle avait été seule... Elle ne voulait même pas y penser !


Le douanier regarda la main gauche de Candy et Terry, il vit les alliances, mais il continuait à douter, il n'était pas dupe...


- Je suis son mari et je l'aime de tout mon cœur, dit Terry sincèrement.


- Où vous êtes-vous rencontré ? Demanda le douanier pour les tester.


- Sur le bateau, dit Terry.


- Le Mauritania, dit Candy.


- Où alliez-vous ?


- A Londres, dirent Candy et Terry.


Le douanier les regardait. Ils paraissaient vraiment mariés... Mais Candy était si belle et si pure... Il voulait l'avoir...


- Pourquoi faire ? Demanda-t-il.


- Pour aller au collège St. Paul, dit Candy.


- Je rentrai chez moi, mais j'allais aussi au collège.


On pouvait sentir la chimie qu'ils dégageaient, ce couple s'aimait, mais le douanier en voulait plus.


- Vous ne pensez tout de même pas que je vais laisser ma femme seule dans cette guerre ? Dit Terry, vous allez la dévorer !


- En effet... Mais j'ai vu beaucoup prétendre être mariés alors qu'ils étaient frère et sœur... Alors... Voyons voir... Pour me convaincre... un baiser devrait suffire...


« Un baiser ??!! Dit Candy dan sa tête. »


Elle devait jouer le jeu... Oh mon dieu !


Terry lui, ne se le fit pas dire deux fois ! Il s'approcha de Candy, la prit dans ses bras et il se pencha pour prendre ses lèvres, c'était une chose dont il rêvait depuis les gifles de la première fois. Il commença doucement et il devint de plus en plus passionné, fougueux et il oublia complètement qu'il était à la frontière allemande en pleine guerre...


Candy reçut le baiser de Terry avec passion. Depuis les gifles de l'Ecosse, depuis que Terry avait quitté St. Paul, elle avait rêvé de son baiser volé et avait eu envie d'en avoir d'autres... Maintenant par un très curieux concours de circonstance inattendue, et à l'improviste, brusquement, son vœu avait été exaucé au milieu des balles et des tirs de mortier, devant un douanier dégoûtant qui voulait la tripoter... Elle embrassait l'homme qu'elle aimait de tout son cœur et de toute son âme... Alors qu'elle était mariée à un autre et lui aussi... Mais pour le moment, pendant ce bref instant, ils vivaient tous les deux un rêve qu'ils croyaient impossible. Ils n'en revenaient pas ! Ils étaient tellement passionnés qu'ils avaient oublié où ils étaient... Le douanier s'avoua vaincu, ce couple s'aimait passionnément, il était réel... Il devait passer à autre chose. Il ne savait pas qu'il avait réuni deux êtres assoiffés, deux âmes perdues dans le brouillard qu'était le monde cruel qui les avait séparés. Ils n'auraient jamais pensé avoir l'occasion de s'embrasser aussi passionnément et ils n'auraient plus jamais l'occasion de le faire, alors inconsciemment, ils en profitaient au maximum !


Le douanier commença à s'énerver et cria:


- ASSEZ !!!!!!!!!! J'AI DIT ASSEZ !!!!


Candy et Terry s'arrêtèrent finalement avec le plus grand regret du monde, et se regardèrent avec tant d'amour... Un amour impossible car ils ne pourraient jamais être ensemble. Ils se regardèrent, déchirés, torturés...


- Bon finalement ! Vous semblez avoir oublié que vous n'êtes pas dans votre chambre. Si tout le monde s'aimait autant que vous deux, cette guerre n'aurait peut-être jamais eu lieu...Vous me dégoûtez ! Prenez votre femme et allez vous en !


Il était fâché et dégoûté d'avoir manqué Candy... Ils étaient un couple amoureux et heureux. Candy et Terry ne dirent rien et ils sortirent du bureau pour retourner dans leur camion. Ils avaient le feu vert et s'en allèrent de là.


Terry dans sa tête se dit que Candy l'aimait encore, car la femme qu'il avait embrassé dans ce bureau, et qui avait répondu passionnément à son baiser était très amoureuse de lui ou était une excellente actrice. Après un silence qui semblait avoir duré une éternité, Terry dit enfin.


- Candy, à propos du baiser...


- Quel baiser ?


- Candy...


- C'était pour la forme, pour le douanier...


- Tu ne vas pas me dire que tu n'as rien senti...


- Senti quoi ?


- Tu es une très bonne actrice alors...


- C'est toi l'acteur non ?


- Candy..., dit-il d'un ton suppliant.


- Terry, cette conversation ne nous mène nulle part, tu es marié, je suis mariée, point final.


- Candy, je ne te demande pas de tromper ton mari, je ne demanderai jamais ça... Je te demande si tu as éprouvé quelque chose pendant ce baiser forcé et improvisé... C'est tout... Je veux savoir...


- Terry...


- Je te promets que je n'aborderai plus jamais le sujet, mais je veux savoir...


- Savoir quoi ? Que veux-tu que je te dise ?


- Que comme moi, c'était la chose la plus merveilleuse au monde, la chose dont je rêvais depuis des années, que c'était encore plus merveilleux que le rêve...


Candy ne savait pas quoi faire. Terry avait raison sur tous les points... Des larmes se mirent à couler sur ses joues. Non, ça faisait trop mal !


- Terry, dit-elle avec un sanglot dans la voix, ça c'est une conversation que nous n'aurons pas...


Terry la regarda et il vit ses larmes, et ça lui suffit. Elle éprouvait la même chose que lui, il en était certain. Ils continuèrent leur trajet en silence. Terry avait une carte qu'il vérifiait de temps en temps.


- Terry ? Tu sais où aller, nous ne sommes pas perdus ?


- Candy, dit-il, le visage grave, j'ai un aveu à te faire...


Elle le regarda inquiète, que se passait-il ?


- Cette mission est pour libérer les prisonniers de guerre..., dit Terry


- Je sais..., dit Candy


- Non, ce que tu ne sais pas, c'est que c'est une mission officielle. Un des blessés capturés avec Michael est un major qui connaît le plan de toutes nos prochaines offensives d'attaque... Il ne peut pas rester aux mains de l'ennemi...


- Alors... Je me demandais comment tu avais pu organiser tout ça aussi vite...


- J'ai demandé au colonel si tu pouvais m'accompagner car tu allais partir seule de toute façon... Il a dit que tu étais sous ma responsabilité...


- Merci, Terry.


- Tu ne m'en veux pas de t'avoir menti ?


- Terry on est venu chercher Michael, maintenant que je sais que c'est une mission officielle, je ne suis que plus rassurée... Tu aurais pu me le dire...


- On avait besoin de camion de la Croix Rouge et une employée pour que ça paraisse plus réel


- Oh... Ravie d'avoir pu vous aider...


Terry ne lui donna pas trop de détails. Un groupe de leurs soldats devait les rencontrer et des hommes et des femmes en civil avaient des informations à leur donner... Ils arrivèrent à leur camp militaire avec plusieurs tentes. Des soldats les accueillirent. Terry alla parler au major du camp.


- Nous devons y aller ce soir pour libérer les prisonniers, mais vous irez maintenant, avec Mme Durand à l'intérieur sous la couverture de la Croix-Rouge


- D'accord, major, nous y allons de ce pas.


Il sortit de la tente pour aller chercher Candy qui était en train de parler avec d'autres soldats


- Tu es bien trop jolie pour être dans cette guerre surtout ici de l'autre coté..., dit un jeune soldat roux.


- Oui, dit un autre, tu es venue nous tenir compagnie la nuit ?


- On va se la disputer, dit un autre, moi d'abord !


- Non, moi !


- MOI !


- PERSONNE D'ABORD !! Dit Candy, je suis mariée...


- Ah oui ? A qui ? Demanda un soldat


- Il est fou de vous laisser seule parmi des hommes privés de compagnie féminine depuis si longtemps...


- Qui vous a dit qu'elle est seule ? Dit la voix de Terry, ayez du respect pour la femme d'autrui, soldats !


- Grandchester..., dit un soldat


- Tu viens, Taches de son ? On doit y aller...


Les soldats se turent et les regardaient partir. Ils avaient été un peu vulgaires avec Candy. Frustrés par la guerre, le froid et les mauvaises conditions de logement, sans compter l'absence de présence féminine desirable. Voir Candy avait été pour eux comme une oasis dans le désert... La plupart des femmes qui venaient aux camps avec les informations ou les vivres étaient d'âge mur...


- Merci Terry, dit-elle doucement.


- De rien, Taches de son. Fais seulement attention avec certains soldats...


- Ils ne sont pas des gentlemen comme toi ?


- Malheureusement, non... Fais attention...


- D'accord...


Ils arrivèrent dans le camp de l'ennemi qui avait une clinique à l'intérieur ; tous les blessés qui étaient prisonnier, étaient là, pas dans les hôpitaux de la ville. La Croix Rouge s'estimait heureuse de pouvoir procurer de l'aide aux blessés dans l'armée ennemi... Car en même temps ils pouvaient aider aussi les prisonniers de guerre.


Candy et Terry apportèrent des pansements et des médicaments pour les blessés et les prisonniers et aussi quelques vivres.


- Vous voulez faire le tour ? Demanda le jeune soldat qui les avait reçu


- Bien sûr... dit Terry, ma femme et moi voudrions voir ce qu'il manque, pour en apporter la prochaine fois.


Ils entrèrent dans une salle froide où se trouvaient beaucoup de prisonniers maigres et malades qui toussaient, très mal en point. La température froide n'aidait pas du tout leur état de santé. Candy avait envie de les prendre et de les soigner tous... Dans une autre salle, toujours mal chauffée, il y avait les prisonniers plus ou moins rétablis qui parlaient et jouaient aux cartes. Il y avait un docteur qui les examinait. Le cœur de Candy bondit en le voyant ; Michael !


- Hey docteur Durand ! Dit le soldat, voici un employé de la Croix Rouge avec sa femme... Dites-leur ce qui manque...


Michael se retourna et s'il fut surpris de voir sa femme et son meilleur ami, il ne laissa rien paraître.


- Bonjour, dit Michael, merci pour votre aide... On a besoin de plus de morphine ...


Candy du se retenir pour ne pas sauter au cou de son mari.


- D'accord, j'ai pris bonne note, dit Candy, comment allez-vous ?


- Je tiens le coup... C'est gentil à vous de nous aider, dit Michael


- La Croix-Rouge a été créée pour aider les blessés de guerre, sans distinction..., dit Candy en le regardant droit dans les yeux


Ils durent laisser Michael pour aller dans une autre salle où les blessés, n'avaient pas toute leur tête. Ils faisaient du bruit, ils faisaient le singe, les animaux, le vacarme était assourdissant.


- Certains sont ici depuis 3 ans, expliqua le soldat


- Pourquoi ne pas les renvoyer chez eux ? Dit Candy indignée


- Parce que beaucoup sont en train de faire semblant d'être fou...


Candy voulait répondre, mais Terry lui fit signe d'arrêter. Ils étaient neutres...Ils ne devaient pas prendre parti pour qui que ce soit... Elle voulait sortir de la salle quand elle entendit une voix dire ;


- Je vais inventer un détecteur de mensonges pour savoir qui ment et qui dit la vérité, ensuite j'irai sur la lune avec ma voiture et ma montgolfière...


Détecteur de mensonge... Inventer un détecteur de mensonge... Mais on dirait... Le cœur de Candy bondit très violemment dans sa poitrine. Elle se retourna et regarda l'homme qui parlait ; il était maigre avec de longs cheveux noirs et une barbe et des lunettes noires brisés.... Non... Ce n'était pas possible ! Il y avait-il de la lumière au milieu de cette horrible guerre, au bout de ce tunnel de désespoir sans fin ? Cette voix... Elle était certainement en train d'halluciner... Elle se tourna vers Terry.


- Terry, chuchota-t-elle, regarde là-bas...


- Où ?


- Vers la fenêtre...


Terry regarda et vit le malade avec la barbe et les lunettes, les cheveux très longs... Il avait vieilli, mais c'était bien lui.


- Alistair Cornwell ?


- Oui, dit Candy, oh mon Dieu, je crois que je vais avoir une crise cardiaque...


- Il est sénile, dit Terry on peut demander de qu'ils vont faire de lui...


Candy demanda alors au jeune soldat.


- Mais ces malades, ces prisonniers, n'ont plus toute leur tête de toute évidence, qu'allez vous en faire ?


- On n'est pas sûr s'ils sont vraiment fous comme je vous le disais tout à l'heure... Les chefs décideront de leur sort...


- Pourquoi ne pas les renvoyer chez eux ? Dit Terry, ils ne vous sont d'aucune utilité


Mais Terry savait que les prisonniers séniles ou pas, étaient des monnaies d'échange en temps de guerre.


- Justement, s'ils font semblants, ils ne peuvent pas nous dire la vérité, car là ils vont se faire attraper... Et s'ils sont vraiment séniles, ils sont vraiment incapables de nous dire qui ils sont...


- C'est un cercle vicieux, dit Candy désolée


Ils ne voulaient pas trop parler pour ne pas éveiller les soupçons. Ils terminèrent leur tour et ils durent s'en aller à contre cœur. Mais Terry avait prit bonne note des lieux, du nombre des gardes, des genres de serrures aux portes, il avait fait un plan mental dans sa tête.


Une fois dehors dans le camion, ils démarrèrent et s'éloignèrent du camp. Quand ils arrivèrent un peu plus loin, ils s'arrêtèrent et sortirent du camion.


Candy se mit à courir et à crier fort de joie. Terry la regarda étonné.


- Candy ?


- TERRY !!! MICHAEL EST VIVANT !!! ET... ALISTAIR !!!!!!!! ALISTAIR EST VIVANT !!!! OH MON DIEU, C'EST UN MIRACLE !!! UN MIRACLE !! MERCI MON DIEU !!! MERCI !!! AHHHHHH !!!


Elle courait et se jeta dans la neige, pour se rouler par terre en riant. Terry la regardait en souriant. La Candy d'antan était de retour, la petite fille espiègle, joyeuse et spontanée. Elle se roula dans la neige ensuite elle se leva pour aller se jeter au cou de Terry qu'elle serra fort contre elle pendant un moment.


- Je m'excuse, dit-elle en le relâchant, mais je suis tellement heureuse !


- Ça va Candy, mais je n'ai pas vu le major Nelson, il devait être dans la salle d'interrogation... Il faut le sortir de là, il faut les sortir tous de là... Tu sais que tu ne pourras pas venir pour les libérer quand même ?


- Je sais... Mais j'aurai voulu être là... Mais je ne serai qu'une autre source de souci pour toi... J'ai trouvé Michael et Alistair, un bonus !!! Je te laisse prendre la relève... Ramène-moi mon mari et mon cousin... Je compte sur toi


- Pas de pression s'il te plait... Je suis content que tu ne protestes pas trop...


- Terry, ce n'est pas une situation amusante... Si on n'était que tous les deux, je serai venue, mais tu as l'appui de ton armée, je ne ferai que vous encombrer et risquer la vie de tous ces pauvres prisonniers...


Un plan fut dont mis au point pour aller libérer les prisonniers. Il devait y avoir une offensive le lendemain soir. Une partie des soldats allaient en profiter pour libérer les otages. Ils avaient étudié le terrain avec les instructions que Terry leur avait donné.


Candy fut renvoyée en France de l'autre côté avec un groupe de maquisards qui utilisait les frontières non-officielles. Elle se fichait des mauvaises conditions de guerre, elle était tellement heureuse. Elle passa son temps à prier intérieurement que la mission soit un succès.

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