I Remember

By Florinebooks

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[ Histoire terminée ] Ma mémoire. Chose qui aurait pu m'apporter gloire et argent n'a fait que me pourrir la... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17 (1/2)
Chapitre 17 (2/2)
Chapitre 19 (1/2)
NDA - Couvertures -
Chapitre 19 (2/2)
Chapitre 20 (1/2)
Chapitre 20 (2/2)
Chapitre 21 (1/2)
Chapitre 21 (2/2)
Chapitre 22 (1/2)
Chapitre 22 (2/2)
Chapitre 23 (1/2)
Chapitre 23 (2/2)
Chapitre 24 (1/2)
Chapitre 24 (2/2)
Chapitre 25 (1/2)
Chapitre 25 (2/2)
Chapitre 26 (1/2)
Chapitre 26 (2/2)
Chapitre 27 (1/2)
Chapitre 27 (2/2)
Chapitre 28 (1/2)
Chapitre 28 (2/2)
Chapitre 29 (1/2)
Chapitre 29 (2/2)
Chapitre 30 (1/2)
Chapitre 30 (2/2)
Chapitre 31 (1/2)
Chapitre 31 (2/2)
Chapitre 32 (1/2)
Chapitre 32 (2/2)
Chapitre 33 (1/2)
Chapitre 33 (2/2)
Chapitre 34
Chapitre 35 (1/2)
Chapitre 35 (2/2)
Chapitre 36 (1/2)
Chapitre 36 (2/2)
Chapitre 37 (1/2)
Chapitre 37 (2/2)
chapitre 38 (1/2)
Chapitre 38 (2/2)
Chapitre 39 (1/2)
Chapitre 39 (2/2)
Chapitre 40 (1/2)
Chapitre 40 (2/2)
Chapitre 41 - Épilogue -
- Remerciements & mot de la fin -

Chapitre 18

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By Florinebooks

Cher journal,

Trois jours se sont écoulés depuis que j'ai ouvert les boîtes de 'pandore'.
Depuis, j'ai bien sur réitéré l'expérience. J'arrive maintenant à ouvrir la boîte que je veux, et cela après de multiples essais qui ont, sans doute, fait désespérer Mr De La Tour. Cependant il ne semble pas non plus près à nous faire utiliser nos pouvoirs...

Les autres, eux n'ont pas les mêmes problèmes. En effet ils semblent n'avoir qu'une simple boîte à ouvrir, mais moi c'est beaucoup plus dur.

Bref, je m'entraîne dur pour ne pas mourir. Carl a émis l'hypothèse que chacune de ces boîtes représentent les différents pouvoirs que j'ai pu posséder pendant un court moment.

Selon mon point de vue, je suis juste super bizarre. Le nombre de coffres n'est plus le même qu'avant, il augmente de manière exponentielle depuis trois jours.

Je n'ai pas parlé aux gars depuis trois jours. Et oui, j'ai réussi à tenir mes résolutions. Aidan a disparu des écrans radars mais personne ne semble s'en inquiéter alors ce n'est pas moi qui vais le faire. Et je n'ai donc pas pu l'engueuler comme il se doit pour être rentré dans ma tête.
Ed' aussi n'est plus là et comme personne n'a pu le remplacer, j'ai toutes mes matinées de libre.

Certaines personnes dont Lola se sont inquiétés après ma "crise" pendant le cours de De La Tour. Cela m'a fait chaud au coeur et m'a empêché de recommencer encore une fois. Car la dernière fois sous la douche, mon rasoir à la main, j'étais à deux doigts de le refaire. J'ai repensé aux mots prononcées par Aidan... Je me suis arrêtée juste avant d'entailler ma cuisse car j'ai réfléchi à ce que mes parents et toutes les personnes qui se sont inquiétés pour moi penseront de ce geste.

Une fois mon journal écrit, je le cache dans ma nouvelle cachette. Attention, elle est superbe ! Il s'agit cette fois-ci non pas d'une latte de plancher bancale mais d'une cache dans le plafond au-dessus de mon lit.

Je commence enfin à trouver mes marques dans cette grande maison, ce qui me permet d'éviter mes colocataires. Ces derniers ont en vain essayé de me parler mais je les ai tout bonnement ignorés.

Pendant ces trois jours, je me levais avant tout le monde pour ne croiser personne et allais courir pour me "décrasser" l'esprit. Je déjeunais avec Lola et nous avons appris à nous connaître. Elle est vraiment très sympathique, mais ce n'est pas pour cela que je vais lui faire confiance. Plus maintenant, j'ai été trop mainte fois trahie.

Il n'est que cinq heure et demi du matin - beaucoup trop tôt à mon goût - mais le sommeil à sans doute décidé de m'abandonner. Je me lève donc et, après avoir fait mon lit, j'enfile mes habits de sport. Ma tenue se compose donc d'un pantacourt noir ainsi qu'une brassière rose et noire qui me couvre beaucoup plus que les habits fournis par l'Institut.

Après avoir branché mes écouteurs sur une playlist sport que j'ai créé avec mon père, je lace mes chaussures de course puis descends à la cuisine sans faire de bruit. Je ne suis peut-être pas en bon terme avec mes colocataires mais je ne vais pas faire ma sadique à descendre comme un éléphant. Quoique... Ils le méritent. C'est donc avec un grand sourire que je descends les deux escaliers qui me séparent de mon déjeuner. Je prends, bien sûr, en temps que personne ultra-sadique le soin de chanter très très fort devant les portes de chambre fermées des garçons. Je sais que je vais sûrement les réveiller et je m'en réjouis d'avance.

Après cette mini victoire personnelle, je vais donc dans la cuisine en continuant de chanter telle une diva. J'attrape au passage une pomme bien rouge -un délice- et ouvre la fenêtre en grand près de l'évier.

J'ai remarqué, pendant ces trois jours, que tous les gars dormaient en slip et sans chaussettes. Donc logiquement, si je laisse la fenêtre ouverte, le carrelage va refroidir ainsi que toute la pièce et ils ne vont pas pouvoir rentrer dedans. Ou alors à leurs risques et périls.

Fière de moi et de ma gaminerie, je me dirige vers la porte en prenant au passage mon brassard de course pour y mettre mon téléphone.

Cela fait maintenant deux heures que je cours à vive allure et je viens juste de m'arrêter pour souffler. Les premiers kilomètres ont été durs mais une fois mon corps habitué, tout allait bien. J'ai d'abord fait le tour de tous les chalets et il n'y avait bien sûr personne dans les rues. Puis je suis allée dans la forêt, prenant soin, cette fois-ci, de retenir le chemin que j'empruntais. Quelle a été ma surprise lorsque j'ai découvert que je ne pouvais pas aller aussi loin que je le voulais ! En effet, l'intégralité (et j'ai vérifié) de l'enceinte de l'institut était grillagée. Et pas des petits grillages de mauviettes mais des gros avec des barbelés. Le pire dans cette histoire est que cette clôture était électrifiée et je l'ai appris à mes dépends. En gros j'ai mis ma main dessus... Je n'aurais pas dû, j'ai encore très mal. Je me suis sentie comme une vache dans un enclos qui vient de découvrir qu'elle est enfermée. Nous ne sommes donc pas libre de nos mouvements.

C'est donc en colère que j'ai emprunté le chemin du retour. Je suis maintenant en train de m'étirer avec l'aide d'un tronc d'arbre couché sur le bord du chemin. De la sueur coule le long de mes cheveux et entre mes omoplates et je ne dois pas sentir la rose. Mais malgré tous ces désagréments, je me sens propre (oui ce n'est pas logique), lavée de tous soucis. Même si je sais qu'ils reviendront à la charge dès que je serais rentrée et que cette histoire d'enfermement m'assombrit l'esprit.

Je prends une grande bouffée d'air frais après m'être étirée. L'air est tellement plus pur ici que dans la banlieue de Londres. Mais qu'est-ce que cette banlieue polluée me manque. Même les voisins ronchons commencent à me manquer, c'est pour dire !

Alors que je profite du lever de soleil, je sens quelque chose vibrer.
Je prend tout d'abord peur et regarde partout pour trouver l'origine du bruit avant de me rendre compte que c'est juste mon portable qui vibre sur mon bras. Quelle idiote je suis !

Je vois le nom de Lola affiché sur l'écran de mon téléphone et décroche.

- Allo ?

- < Hey Salut Cassi ! Je ne pensais pas que tu répondrais vu l'heure. >

- Hum si, je suis allée courir de bonne heure. Je n'arrivais plus à dormir.

- < Qu'est ce qu'il se passe ? >, me demande-t-elle avec une voix inquiète.

- Rien, juste une petite insomnie je pense.

Je ne veux pas lui raconter toute ma vie. Je ne lui ai pas dit les raisons de mon conflit avec les garçons, car elle n'était pas présente lors des faits, elle n'a donc pas tout suivi. Je lui suis reconnaissante cependant de ne pas m'avoir posé de questions.

- < Tu sais, même si on ne se connait pas très bien, tu peux me parler et je t'écouterai. Je t'aime bien, tu es la seule qui m'aie approchée. >

Un silence gênant s'en suit car ça me rappelle bien trop les paroles de mes colocataires...

- Merci, lui dis-je d'une voix plus sèche que je le voudrais.

Elle ne semble nullement vexée par mon ton et continue à parler.

- < Tu fais quoi cette après-midi ? >

- Heu... Je vais en cours de contrôle de pouvoir, tout comme toi. Et comme tous les jours, reponds-je avec une pointe de surprise.

- <Tu n'as pas vu la note ? >

- Laquelle ?

- < Celle de l'absence de Monsieur De La Tour. Ce qui fait, dû à l'absence de Ed', que l'on n'a pas cours de la journée ! >

Je n'avais pas mangé à la cantine hier midi, car j'avais un rendez-vous médical avec Carl. Il m'avait inspecté de haut en bas pendant une demi-heure, pour au final me dire que j'allais très bien... Bref, j'avais sauté le repas et étais arrivée affamée au cour de De La Tour. Carl m'avait aussi annoncé que malgré ses supplications adressées au directeur, Iko ne pourrait pas me rejoindre. J'avais bien vu dans son regard qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait et qu'il était vraiment désolé pour moi. Je n'ai donc pas appliqué ce que j'avais dis : fuir, car de toute façon qu'est-ce que ça aurait changé ? En sortant de l'infirmerie, j'étais dans un état de désespoir intense car l'état d'Iko se dégradait de jour en jour sans que je ne puisse rien y faire. J'étais alors rentrée et m'était rendue compte que personne n'allait venir me réconforter parce que tout le monde me considère comme une bête de foire. J'avais déprimé toute la nuit.

- Ah c'est cool, lui répondis-je avec peu enthousiasme

- < Tu es sûre que ça va ? >

- Non... enfin oui. Enfin je ne sais pas trop, lui expliqué-je dans le moniteur.

- < ...Si tu ne veux pas m'en parler je comprends. Il n'y a pas de soucis. >

- Je... Merci.

- < De rien. Je me suis dit que nous pourrions aller faire du shopping toutes les deux ? >

Elle me propose réellement à moi, Cassiopée Bennet, dont le nom devrait rimer avec 'solitude' de sortir avec elle. Cela me surprend tellement que je ne sais pas quoi répondre.

- < Enfin si tu veux, s'empresse-t-elle de me dire, je ne t'oblige à rien. C'est juste que je n'aime pas ma garde robe, qui est beaucoup trop féminine et courte à mon goût. Et j'ai envie de changer. >

Aucun son ne semble vouloir sortir de ma bouche, mais une touche de joie vient illuminer ma toile d'émotion si noire en ce moment. Un sourire vient s'étaler sur mon visage.

- < Dis quelque chose ! >, s'exclame-t-elle énervée.

- C'est juste que c'est la première fois que l'on me propose une sortie entre filles... Je ne sais pas quoi dire.

- < Moi aussi... Je dois dire que j'ai beaucoup hésité à te demander. Mais tu m'as l'air d'une personne vraiment gentille alors je me suis lancée. Je suppose que tu peux simplement dire... oui ? >, dit-elle d'une petite voix.

- Alors c'est un oui, m'exclamé-je en souriant toute seule dans la forêt verte, qui semble elle aussi comprendre ma joie car la clarté est comme décuplée.

- < Super ! J'ai cru pendant un instant que tu refuserais, > m'avoue-t-elle.

Je souris, avant de me rendre compte que comme je suis au téléphone Lola ne peut pas voir mon visage.
Je lui explique que je suis vraiment heureuse qu'elle m'ait proposé cette sortie mais que je ne m'y attendais pas.

- < Ce n'est rien, j'espère juste que M Salomon nous donnera l'autorisation.>

- J'espère aussi...

Nous nous saluons après avoir échangé quelques banalités. Elle m'a dit qu'elle m'enverra un message pour me prévenir de l'heure de notre rendez-vous.

Après avoir raccroché, je décide de repartir en direction du chalet pour déjeuner. J'espère juste que les garçons ne seront pas réveillés, comme ça je pourrais voir leur tête quand ils poseront leurs pieds sur le sol glacé de la cuisine en entrant. Je crois que je suis habitée par un démon démoniaque... Ou alors c'est juste moi ? Fort probable !

Le retour est dur car mon corps a eu le temps de refroidir entre mes étirements, l'appel de la nature qui m'a pris telle une transe et bien sûr le coup de fil de Lola.

J'arrive essoufflée à la maison. Tiens, je commence déjà appeler cette endroit "ma maison", alors qu'aucun des êtres que j'affectionne n'est là. L'une des définitions associée au mot "maison" est : "Membre d'une même famille vivant ensemble". Sauf que le problème, c'est qu'aucune des personnes habitant ici n'est de ma famille et ce ne sont sûrement pas mes amis...

Je sais que j'aurais dû aller leur parler pour chercher à savoir s'ils avaient toujours voulu jouer avec moi depuis le début ou alors s'ils étaient vraiment sincère dans leurs propos. Mais ma peine est trop grande pour l'instant, tout comme ma fierté.

Aucun volet n'est ouvert, j'en déduis donc que le tout chalet dort à point fermé.

Bien... "Miss diabolique : le retour" ça pourrait faire un bon titre de film Américain non ?
Je rentre en claquant le porte derrière moi de manière très très exagérée puis je prend le soin de ne pas enlever mes chaussures pleines de boue, de terre et d'autres choses que le peux trouver dans une forêt car Stanley est un maniaque du nettoyage. Sa chambre est aussi propre qu'une salle d'opération (enfin je crois je n'y suis jamais rentrée) et il s'égosille à chaque fois devant le désordre qui règne dans la salle de jeux et dans les chambres de Walter, Romain et Aidan. Je pense donc que mes traces de pieds que je laisse un peu par tout vont lui faire faire un infarctus... Enfin je n'espère pas quand même. Je ne veux pas sa mort non plus !

Je vais, après avoir sali le sol avec délectation, préparer mon déjeuner car mon ventre réclame sa pitance du matin. Et je ne peux rien lui refuser à ce petit estomac !

Une bouilloire chaude et deux pancakes saupoudrés de miel plus tard, je m'installe sur le canapé et mets la télé très fort. Lors de la préparation de mon déjeuner, je n'ai pas arrêté de chanter et danser sur des chansons qui passaient à la radio. A un moment, j'ai entendu la chanson "Les sardines" d'un certain "Patrick Sébastien" qui est apparemment très connue en France. J'avoue ne pas avoir compris le but de cette chanson ni le message. Je suis restée scotchée devant la radio pendant les trois minutes et cinquante-cinq secondes de la chanson sans prononcer un mot. Après tout chacun ses goût mais ce n'est certainement pas les miens ! Parce que déjà je n'aime pas les sardines et que je ne comprends pas comme une personne peut se réveiller un matin et se dire "Tiens je vais écrire une chanson sur les sardines et elle va être super connue !". Le pire est que cette chanson va rester graver dans mes pensées.

Un dessin animé hilarant passe à la télé et je rigole tellement que j'en ai mal au ventre. Une bonne heure plus tard, je décide que j'ai assez rigolé et je vais débarrasser mes affaires sales qui m'ont servi à faire le déjeuner pour aller ensuite me doucher.

Comme à mon habitude, je chante et c'est sans doute pour cela que je n'entends pas les bruits de pas de personnes descendant les escaliers. Je bouge ma tête de droite à gauche sur le rythme endiablé d'une chanson pop du moment.

Je me tourne vers la porte et là je vois Stanley, Walter qui me regardent avec des yeux injectés de sang. Houlala, ça va chauffer !

- Alors vous, vous n'avez pas bien dormi, leur dis-je d'un ton ironique.

C'est Romain qui me répond d'une voix semi-sérieuse.

- Non, une gentille petite garce a chanté dans toute la maison à six heure du mat'...

- Et a sali tout le plancher, renchérit Stanley.

Je les vois se tortiller sur le sol froid de la cuisine et jubile intérieurement de ma "méchanceté".

- Elle a aussi ouvert la fenêtre de la cuisine à ce que je vois, lâché-je d'un ton toujours ironique.

Ils regardent tout les trois leurs pieds qui gigotent dans tous les sens à cause du froid ambiant.

- Bon ok, on a compris tu nous en veux Cassi, même si on ne sait pas pourquoi. Mais tu n'es pas obligée de nous faire toutes ces crasses. Je te croyais plus mature que ça !

Il n'a pas tord le Walter... Je n'ai pas été très mature sur le coup. Mais je ne vais pas me laisser démonter par ces propos et leur présenter mes excuses sur un beau plateau d'argent, ça c'est hors de question !

- Vous ne savez pas pourquoi ! J'espère que vous rigolez ?, crié-je en m'énervant.

- Non, on ne sait pas, s'exclame Romain, depuis trois jours tu ne nous parles plus, et nous évite le plus possible.

Je pars dans une éclat de rire qui ressemble plus au bruit d'un cochon que l'on égorge car je retiens mes larmes.

- Vous ne reconnaissez même pas ce que vous avez fait ! Vous n'êtes que des lâches, et des menteurs.

Ils me regardent tous avec incompréhension et mes yeux se remplissent de larmes.

- Je me casse, poussez-vous.

- Non on ne te laissera pas partir, me dit Stanley en mettant ses bras maigres en travers de la porte, me bloquant ainsi ma seule issue.

Mais non pas la seule ! Il y a encore la porte fenêtre donnant sur la terrasse et le jardin. Je me dirige vers elle mais Romain est plus rapide que moi et fait apparaitre son cercle de téléportation et arrive juste devant ma dernière porte de sortie.

- En effet nous ne te laisserons pas sortir, on veut des explications !

- Rhooo, crié-je telle une bête.

Ah non, il reste encore la fenêtre que j'ai ouverte. Encore une fois ma vitesse me fait défaut et Walter ne devance en plaçant en lévitation grâce à son pouvoir, un... poireau. Entre moi et ma -cette fois ci- dernière échappatoire.

La situation pourrait être très drôle si ça avait été dans d'autres circonstances.

- Un poireau ? Mais pourquoi ?

- Il était dans mon lit, je l'avais dans la main en descendant.

Je le regarde avec incompréhension et je suis à la limite d'avoir peur.

- Il vaut mieux que tu ne te poses pas la question du pourquoi du comment, m'explique Walter.

- Oook, de toute façon je ne veux rien savoir de ta vie, ni celle d'aucun de vous !, avoué-je.

Stanley semble blessé par mes paroles tout comme Walter qui fait léviter son poireau au plus près de moi.

- Dégage ce poireau de ma tête ! Et ce que vous faites c'est du kidnapping, vous me retenez contre mon grès dans cette cuisine.

- On a de bonne raison, s'exclame Stanley, tu refuses de nous parler !

- Mais mon dieu sauvez-moi ! Qu'est-ce que vous êtes stupide. Vous osez faire croire, à moi, celle qui à la plus grande mémoire de la terre que vous n'avez rien fait !? Vous pensez que je vais vous croire ?

- Mais... Mais Cassi comprend-nous, on ne sait vraiment pas de quoi tu parles, explique-nous, me supplie Walter.

- Pff... Allez vous faire voir. Je ne veux plus vous voir, trouvez par vous même !
Je m'en vais.

Je me dirige d'un pas décidé vers la porte gardée par Stanley, le poireau toujours sur mes pas.

- Tu penses vraiment que je vais te laisser passer ?

- Non, en effet Stanley, je ne pense pas.

- Alors comment tu vas faire ?, me demande Romain.

- Laisse moi réfléchir. Arrêtez de me parler.

Je ferme les yeux et me concentre un bon coup pour trouver une échappatoire.

Au bout de quelques secondes, aucune idée ne me vient, c'est le vide intersidéral dans ma tête. Aucun souvenir de film ne me permet de m'échapper (bien que les films ne reflètent pas la vérité, ça m'aurait bien aidé). Walter commence à se moquer de moi en disant :

- Alors princesse coincée ? Je crains que tu ne sois obligée de nous expliquer ce qu'il se passe, tu ne peux pas te téléporter comme Romain.

Mais la voilà ma solution ! Il faut que j'arrive à me téléporter comme la dernière fois. Bon alors concentration maximale.

Mes yeux se ferment et je plonge dans mon subconscient, vers le centre de mon pouvoir. Je me dis à moi même de penser très fort à Romain et à son cercle de téléportation. Je me remémore ma téléportation dans les toilettes du café et au bout de quelques minutes, je sens quelque chose monter en moi tel de l'adrénaline.
J'ouvre les yeux et découvre devant moi un portail en forme de porte composé d'une multitude de couleurs colorés.

- Allez salut les looseurs, leur crié-je en entrant dans le portail.

Au moment de poser le pied à l'intérieur de ce portail, je me dis un peu trop tard "Mais je ne sais absolument pas ou je vais !"

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Merci à EugenieVCL de m'avoir corrigée.


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