I Remember

By Florinebooks

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[ Histoire terminée ] Ma mémoire. Chose qui aurait pu m'apporter gloire et argent n'a fait que me pourrir la... More

Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17 (1/2)
Chapitre 17 (2/2)
Chapitre 18
Chapitre 19 (1/2)
NDA - Couvertures -
Chapitre 19 (2/2)
Chapitre 20 (1/2)
Chapitre 20 (2/2)
Chapitre 21 (1/2)
Chapitre 21 (2/2)
Chapitre 22 (1/2)
Chapitre 22 (2/2)
Chapitre 23 (1/2)
Chapitre 23 (2/2)
Chapitre 24 (1/2)
Chapitre 24 (2/2)
Chapitre 25 (1/2)
Chapitre 25 (2/2)
Chapitre 26 (1/2)
Chapitre 26 (2/2)
Chapitre 27 (1/2)
Chapitre 27 (2/2)
Chapitre 28 (1/2)
Chapitre 28 (2/2)
Chapitre 29 (1/2)
Chapitre 29 (2/2)
Chapitre 30 (1/2)
Chapitre 30 (2/2)
Chapitre 31 (1/2)
Chapitre 31 (2/2)
Chapitre 32 (1/2)
Chapitre 32 (2/2)
Chapitre 33 (1/2)
Chapitre 33 (2/2)
Chapitre 34
Chapitre 35 (1/2)
Chapitre 35 (2/2)
Chapitre 36 (1/2)
Chapitre 36 (2/2)
Chapitre 37 (1/2)
Chapitre 37 (2/2)
chapitre 38 (1/2)
Chapitre 38 (2/2)
Chapitre 39 (1/2)
Chapitre 39 (2/2)
Chapitre 40 (1/2)
Chapitre 40 (2/2)
Chapitre 41 - Épilogue -
- Remerciements & mot de la fin -

Chapitre 11

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By Florinebooks

- Cassi, réveille-toi, chuchote ma mère au coin de mon oreille.

Elle dépose un délicat baiser sur le haut de mon front. Mes yeux papillonnent et je sors de ma torpeur.

- Mon ange, il est temps d'aller à l'école.

- Je ne veux pas y aller, pleurniché-je

Et je m'enfouis sous ma couette rose bonbon.

-Cassi, tu n'as plus trois ans !

- Maman, ils sont méchants avec moi... Je n'ai pas de copine.

- Mais tu m'avais dit que tu en avais plein ! Pourquoi ne m'as-tu pas dis la vérité ?

- J'avais peur que tu m'en veuilles.

- Qu'est ce qu'ils te disent ? Tu peux tout me dire, mon ange.

- Ils ....

Mais je pleure avant d'avoir pu prononcer une parole.

-Calme-toi, me dit ma mère en me caressant le haut du crâne, tout va bien, tout va bien.

Je souffle un grand coup puis lui dis :

- Ils me traitent de sorcière, et me volent mon goûter et mon cartable.

- Tu n'en a pas parlé à ta maîtresse avant ?! Depuis combien de temps cela dure ?

- .....Depuis le début de l'année, lui dis-je en sanglotant toujours.

Elle me serre dans ses bras, me disant qu'elle va tout arranger et que plus aucun mal ne me sera fait.

Puis elle me dit une phrase qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Bien plus que les autres.

"Tout les gens qui te critiqueront et te feront du mal te permettront d'avancer et te rendront plus forte ma chérie, n'oublies jamais ça. "

Et puis les images s'effacent une par une et j'essaye de m'y accrocher. Je me fais emporter dans une abysse sans fin. Je me réveille dans un sursaut en hurlant à plein poumon.

- Calme toi Cassi, dit une voix. Les gars ramenez-vous !!

J'entends des pas et je pose la tête sur mon oreiller en frottant mes yeux encore endormis.

- Enfin de retour parmi nous, petite marmotte, me crie Stanley en se jetant sur mon lit et me faisant rebondir.

Ma gorge est tellement sèche que je n'arrive pas à lui répondre. Je tends la main pour attraper le verre d'eau posé sur ma table de chevet. Comprenant ce que je veux, Romain, qui se trouve sur mon canapé, se lève pour me l'amener.

Je lâche un merci mais ma voix est enrouée et un son guttural sort de ma bouche. Un fois l'eau avalée, je leur demande.

- Qu'est ce qu'il c'est passé ?

- Quand Aidan a appris ton âge, m'explique Stanley, il s'est rendu compte que lui et Walter n'étaient plus les plus puissants. Il est entré dans une colère noire et tu as commencé à hurler qu'il fallait que cela s'arrête. Personne n'a compris pourquoi mais tes cris étaient déchirants.

- Depuis combien de temps suis-je là ?

- Un jour. Carl t'a rendu visite et il nous a dit que tu étais dans une sorte de coma bizarroïde et qu'il fallait juste attendre que ton corps se remette de ces émotions.

- Mes... mes parents doivent être morts d'inquiétude. Je dois leur donner des nouvelles !

J'essaye de me lever mais Walter m'en empêche en me repoussant doucement.

- T'inquiète, me rassure-t-il. J'ai, comment dire, subtilisé ton téléphone et je leur ai envoyé un message.

- Montre moi ça, lui dis-je d'un ton autoritaire.

Il me tend mon téléphone.

- J'attends quand même un merci.

- Mais qu'est ce que tu as fait !!!

Il me le prend et lis le message à haute voix.

- "Slt tt va bien. J'vs ♥ @+". C'est un sms quoi. Je ne vois pas ce qu'il y a de catastrophique.

- Je ne parle absolument pas comme ça ! Je parle avec des mots et des phrases bien construites, pas des abréviations.

- Désolé... Je croyais bien faire.

Il baisse la tête, penaud, et me retend mon téléphone.

- C'est bon, ne t'inquiète pas.

Je me lève pour lui faire un bisous sur la joue pour ne pas qu'il s'en veuille mais je me stoppe directement car je suis en sous-vêtements.

- Haaaaaa mais c'est qui qui m'a mise à poil ?

Je prend ma couette et la plaque sur mon corps.

Stanley se gratte le derrière de la nuque en se raclant la voix.

- Il est possible que ce soit moi ! Enfin je me suis dévoué, tu étais en sueur et je me suis dit que tu serais plus à l'aise sans tes habits...

Je commence à rougir de gêne. Il me voit et s'empresse de m'expliquer.

- Tu te souviens, je suis gay ! Je ne suis absolument pas attiré par toi.

Et il se rend compte que sa phrase peut être très mal prise et que je l'ai mal prise.

- Non, non, ne le prends pas mal. Tu es très attirante avec ta poitrine et tes fesses et tout...

Walter et Romain se tiennent le ventre tellement ils sont morts de rire.

- ...et tes sous-vêtements sont beaux...

Il voit mon visage qui devient de plus en plus rouge à mesure que ma colère augmente.

- ...et je m'enfonce de plus en plus.

Je prend des coussins entre mes mains et leurs balance en pleine figure en leur criant :

- Bande de pervers ! Dégagez de ma chambre !

Ils rient et s'enfuient. Je les entends descendre et moi aussi je souris. Je crois que je vais me plaire ici mais j'espère que ça ira mieux avec Aidan car c'est complètement stupide de réagir comme cela. Je ne sais même pas quels sont mes pouvoirs ni comment les contrôler !

Une fois douchée, habillée (slim déchiré, basket et gros pull en laine bleu) et coiffée (chignon lâche), j'envoie un message à ma mère pour la rassurer.

<Coucou maman.

Je me suis fait piquer mon téléphone par l'un de mes amis de "l'Institut", et il ne voulait pas me le rendre. Donc ne prend pas en compte le message précédent. Tout va très bien, je vous appelle au plus vite. Je vous aime fort.

Ps : Fais un bisous à papa de ma part.

Ps2 : Est-ce que Iko va bien ? Il me manque. (Même si je suis partie depuis peu.)>

Je lui mens un peu étant donné que ce ne sont pas encore mes amis. Mais au fond de moi, j'espère qu'ils le deviendront sous peu.

Une fois mes obligations de gentille fille effectuées, je descend pour déjeuner. J'ai encore un peu mal au cou et j'ai pu voir tout à l'heure dans le miroir que des marques violacées encerclent ma nuque. Les garçons ne sont pas là mais ce n'est pas plus mal car j'ai besoin de réfléchir.

Bon alors. Depuis 2 jours ma vie part en cacahuète.

1) On me dit que j'ai des pouvoirs

2) Je tombe deux fois dans les pommes.

3) Mon ouïe s'est décuplée d'un seul coup et j'entends des voix.

Je pense que je vais vite prendre la route de l'asile. Ça se trouve je n'ai pas de pouvoirs, je suis juste folle.

Mais il y a quand même des points positifs à ma nouvelle condition.

1) J'ai une super chambre.

2) Je me suis potentiellement fait des amis.

- Ouuuh Cassi, me dit Romain en me secouant le bras. Tu veux venir avec nous, on va en ville. Avec Walter et Stanley. Enfin si tu veux te reposer, je comprendrais.

- Oui avec plaisir.

Mais je demande quand même pour être sûre.

- On a le droit de sortir d'ici ?

- Bien sûr, on n'est pas dans un prison, s'exclame-t-il

Ah bon ! Je ris dans ma barbe.

- Bon je vais me préparer. J'ai pas d'argent, enfin juste mon argent de poche, alors je ne dépenserai rien, il faut que j'économise. Je ne sais pas combien de temps je vais rester ici...

- Ne t'inquiète pas pour ça.

Il me tend une enveloppe.

- Qu'est ce que c'est ?

- Ouvre au lieu de poser des questions !

J'ouvre à sa demande et je vois une carte bleue.

- Je rêve ?!

- Non c'est bien ce que tu penses. Le gouvernement britannique veut que nous puissions avoir tout ce que nous souhaitons.

- Je ne peux pas l'accepter c'est beaucoup trop !

- Rhooo fait pas ta mijaurée ! C'est trop cool ! Ils nous ont un peu gâché la vie alors autant en profiter.

- Je vais me préparer alors.

- On t'attend dans la voiture.

- 30 minutes plus tard -

- Because I'm happy ("Parce que je suis heureux")

Clap along if you feel like a room without a roof ("Tape dans tes mains si tu as besoin d'être libre")

Because I'm happy ("Parce que je suis heureux")

Clap along if you feel like happiness is the truth ("Tape des mains avec moi si tu sens que le bonheur est la réalité")

Because I'm happy ("Parce que je suis heureux")

Depuis le début du trajet, Walter, Romain et Stanley n'arrêtent pas de chanter toutes les chansons qui passent à la radio. Moi je souris, la tête appuyée contre la vitre, côté passager. J'ai mis une écharpe autour de mon cou pour cacher les marques laissées par les grandes mains d'Aidan, ainsi qu'un blazer. J'ai aussi mis des baskets comme je pense que nous allons marcher ainsi qu'un jean destroy, ma veste en cuir et un t-shirt banal.

Je n'avais jamais fait de sorties comme ça, sur un coup de tête. Avec Cheyenne on ne sortait jamais. En fait, je me rends compte que nous ne nous voyions jamais en dehors des heures de cours. C'est triste à dire mais c'est la vérité.

Juste pour ça, je décide de chanter avec eux la nouvelle chanson qui passe à la radio. Me lâcher pour une fois et arrêter d'être une petite fille timide qui a peur de tout.

- I'm addicted to you ("Je suis accro à toi")

Hooked on your love ("Accrochée à ton amour")

Like a powerful drug ("Comme une puissante drogue")

I can't get enough of ("Dont je ne peux avoir assez")

Lost in your eyes ("Perdu dans tes yeux")

Drowning in blue ("Noyée dans le bleue")

Out of control ("Hors de contrôle")

What can I do? ("Que puis-je faire")

I'm addicted to you ("Je suis accro à toi")

Au feu rouge, les passants nous regardent bizarrement, ce qui nous fait éclater de rire. Nous sommes arrivés dans un petite ville avec un nom imprononçable.

Nous nous garons sur un parking, payant bien sur. Décidément tout est payant en France !

- Bon alors les gens, nous dit Romain. Qu'est ce que vous voulez faire ?

- On pourrait aller dans un café ? Propose Walter avec un gros accent français.

- Heuu ça vous dérange si je vais autre part ?

Comme ils ont l'air triste, je leur explique la raison.

- Je voudrais aller chez un coiffeur, leur dis-je tout en touchant mes longs cheveux et enchaîne. J'ai envie de changer de tête, comme je viens de changer de vie.

Cette phrase est beaucoup trop philosophique pour moi !

- Bon alors je t'accompagne, s'exclame Stanley. C'est bien connu, les gays ont un sens aigu de la mode.

Je m'esclaffe comme mes compagnons et Walter réplique :

- Si tu as un aussi bon goût, pourquoi est-ce que tu portes un pull aussi immonde ?

- Mais mon pull est très beau ! Répond-il.

En effet, une petite licorne orne son t-shirt. De son arrière train, pour ne pas dire c*l, sort un arc-en-ciel. Absolument adorable mais aussi vraiment bizarre.

- Moi je viens aussi, je ne veux pas rester seul avec Walter, me dit-il tout en lançant son poing dans l'épaule de son voisin.

- Tu crois que moi je veux rester avec toi Romain !? Réplique ce dernier.

- Mais oui, je suis tellement sympathique, beau et intelligent, n'est-ce pas Cassi ?

- Il faut que je dise la vérité ou un mensonge fera l'affaire ? dis-je en rigolant.

- Je suis vexé par tant de méchanceté, dit-il, boudeur, en croisant les bras et baissant le tête comme un enfant.

- Rhoo fait pas l'enfant tu sais que je t'aime bien mais je n'aime pas mentir, m'expliqué-je tout en riant.

- T'inquiète, un jour tu seras à mes pieds et tu me supplieras de t'épargner, rétorque-t-il avec un rire démoniaque.

- C'est ça, je t'attendrais alors, lâché-je nullement désarçonnée par sa menace. Bon sinon vous venez tous ?

- Oui ! s'exclament-ils tous comme des gamins auxquels on proposerait d'aller au parc.

- Bon alors allons-y.

Nous sortons et je remarque derrière nous une berline noire.

- Les mecs, cette voiture nous suit depuis le début du trajet. C'est flippant.

- T'inquiète, ce sont nos gardes du corps, me répond Walter. Ils doivent nous suivre partout dès que l'on sort.

- Sérieux on a des gardes du corps ?

- Je viens juste de te le dire.

- Ils resteront discret, me dit Stanley. Bon on y va ! Si on veut prendre un café avant de rentrer.

Nous nous dirigeons tranquillement vers un salon de coiffure tout à fait attrayant.

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -

Merci à EugenieVCL de m'avoir corrigée.

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