Happily Never After [ Traduct...

By luxeryrose

43.7K 3K 312

[ Traduction datant de 2014 ] Annabelle Hearst était juste une autre personne dans le royaume Headow, dirigée... More

AVERTISSEMENT
PROLOGUE
Chapitre 1 - La rencontre Royale
Chapitre 2 - Impolitesses et Menaces
Chapitre 3 - Le coeur déchirant
Chapitre 4 - L'affaire royale
Chapitre 5 - Le comportement royal.
Chapitre 6 - Pas prête.
Chapitre 7 - Le Mariage
Chapitre 8 - Le plus loyal.
Chapitre 9 - Les compromis.
Chapitre 10 - Chaud et froid.
OS Louis POV
Chapitre 11 - Les au revoir.
Chapitre 13 - L'Exposition
Chapitre 14 - Surprises colorées
Chapitre 15 - Le Jugement.
Chapitre 16 - Prendre la fuite.
Chapitre 17 - You & I
Chapitre 18 - Se raviver
Chapitre 19 - Des interruptions
Chapitre 20 - Être ou ne pas être
Chapitre 21 - Les craintes
INFORMATIONS

Chapitre 12 - Silencieuse.

1.4K 131 1
By luxeryrose


Louis retourna dans ma chambre minutes plus tard, sa tenue était différente

- Es-tu prête ? Il demanda sans même un sourire, réorganisant ses boutons de manchette.

- Je le suis. J'hochai la tête, debout, alors que Perrie termina de brosser mes cheveux.

- Bien.

Son bras se verrouilla avec le mien et il soupira bruyamment, son pouce et son index se frottant les tempes brièvement.

- Allons-y. Décida-t-il enfin, en nous sortant. Nos pas résonnèrent dans tout le château, rendant l'atmosphère plus énervant que cela devrait être. Nous nous arrêtâmes devant les portes de la salle à manger.

- Permets-moi d'être clair Annabelle ... Je te demande de réfléchir avant de parler. Dit-il, en me regardant dans les yeux. Surtout ce soir. Comprends-tu ?

J'hochai la tête, un peu ennuyée.

- Des mots s'il te plaît.

- Oui.

- Une phrase complète.

- Oui, je comprends très bien Louis Tomlinson. Je soupirai, étant sarcastique. Ses poignées serrèrent mon bras étroitement.

- C'est exactement ce que je ne veux pas que tu fasses. Il s'enclencha. Un mot de travers venant de toi et ce soir pourrait ne pas être aussi agréable que notre nuit de noces.

Mes yeux recherchèrent une once de sympathie, une étincelle de ce que j'avais été témoin ce matin dans la clairière, mais je ne trouvais rien.

- Très bien. Accordai-je, mes épaules s'affaissèrent légèrement. Je vais rester silencieuse. 

Ses propres épaules tombèrent, mais il hocha la tête, avant de prendre une profonde respiration et de pousser les portes.Gardant le silence, Louis et moi marchâmes jusqu'à la grande table, en prenant un siège en face de l'autre. Harry et Élodie entrèrent aussi en silence, Louis était assis à côté d'Élodie pendant qu'Harry prit un siège à côté de moi. Quelques secondes après que les deux furent confortablement assis, le Roi arriva, assis au bout de la table à côté de moi et Louis. J'étais tendue.

- Vous auriez pu vous lever pour me saluer. Grogna-t-il à Louis, se laissant tomber lourdement dans son siège. Cela montre le respect pour votre Roi.

Louis ne dit rien et son père ne fit pas attention à son silence, faisant claquer ses doigts. Lorsque le son résonna à travers la pièce, les fonctionnaires firent irruption avec des aliments sur des plateaux d'argent.

J'étais assaillie par diverses odeurs, pendant que plus de cinquante plateaux d'argent furent déposés en face de nous. Il y avait tellement de nourriture, c'était presque offensif. Donc, beaucoup de nourriture, mais certaines personnes mouraient de faim à l'extérieur !

 J'ouvris ma bouche pour faire une remarque et la ferma presque immédiatement, remarquant le regarda avertisseur de Louis. Je regardai vers le bas, en me mordant la lèvre.

Quelques minutes plus tard, il y eût une énorme assiette de nourriture fumante en face de moi. Il y n'y avait aucun bruit en dehors du cliquetis des ustensiles dans les plateaux. Je fouillai dans ma nourriture, en prenant des très petites bouchées et en évitant de regarder personne dans les yeux. Mais le Roi parla.

- La cérémonie de rencontre, est demain, n'est ce pas ? Il demanda, mettant un morceau de viande dans sa bouche.

- Oui. Répondit Louis.

- Vous savez que si les gens d'Headow ne l'aime pas, elle n'obtiendra pas son titre, n'est-ce pas ? Poursuivit-il.

- Je suis très conscient de cela, Père. Répondit-il sèchement.

- Est-ce que votre discours est prêt ? 

Il y eût un moment de silence. Je levai la tête, seulement pour réaliser le Roi me parlait.

- Mon discours ? Je demandai, ayant la voix vacillante.

- Qu'est-ce que vous attendez ? Il se moqua. Courtiser les gens avec votre bonne mine ? Il rit, le ton amer. Très chère, cela ne va pas fonctionner.

- Un discours ? Je redirigeai ma question à Louis, faisant des grands yeux. Il ne m'avait jamais dit que j'avais un discours à faire, encore moins à dire. Je n'aimais pas parler aux foules. Du tout. L'enfer, j'avais déjà des difficultés pour parler devant une salle de classe, oublions l'ensemble de la population d'Headow !

- Annabelle ça va bien se passer. Il me fit un vague signe de la main, de prendre un autre bout de sa nourriture.

- Louis c'est un discours. Persistai-je, voix pleine d'inquiétude.

- Annabelle, nous parlerons de cela plus tard.- Plus tard ? La cérémonie est demain ! Éclatai-je.

- Elle n'est pas très docile, pas vrai ? Commenta le Roi, riant sombre, alors qu'une cuillerée de sa soupe aux pommes de terre fût portée à ses lèvres. Je le regardai, alors que la colère montée, alors que de la bave coulait sur sa barbe délabrée.

- Pardonnez-la Père, les quelques derniers jours ont été émotionnellement assez- 

- Vous êtes un fils pathétique. Dit l'homme à côté de moi, en coupant la parole à Louis. Laisser le contrôle à la femme que vous aimez est l'un des plus grands signes de faiblesse. Elle ne devrait pas discuter avec vous. Jamais. 

- Elle est juste à côté de vous. Rétorquai-je.

- Anna-

- ET ELLE PARLE AU ROI. Hurla-t-il soudainement, me faisant reculer dans mon siège.

- Mais elle a le droit d'exprimer ses pensées. Ajoutai-je, en gardant un visage impassible. Parce qu'elle est une personne, tout comme le Roi.Son poing frappa brutalement sur la table, faisant sursauter la nourriture et mon rythme cardiaque.

- Fils ! Un mot ! Il rugit, debout.Je regardai Louis et son père quittaient la salle, ayant de plus en plus peur. Mes yeux rencontrèrent ceux d'Elodie et elle secoua la tête en signe d'incrédulité. Pourquoi étais-je la seule qui avait réagi aux mots durs du Roi ?

- Je suppose que le dîner est fini. Déclara Harry tranquillement, s'essuyant les mains avec la serviette. Je te souhaite une agréable soirée ... Finit-il, debout avant de marcher et d'accrocher son bras autour de celui d'Élodie. Je regardai leurs deux formes, alors qu'ils sortirent de la salle à manger, ayant un sentiment de naufrage dans mon estomac.

Je restai assise maladroitement pendant dix bonnes minutes, avant que je décide de me lever pour retourner dans ma chambre. Levant le bas de ma robe, je sortis de la salle et montai les escaliers menant à mes quartiers. Je fus interceptée par Zayn, alors que j'étais près de ma porte.

- Que faites-vous ? Il fronça les sourcils. Où est Louis ? 

- En train de parler avec son père. Marmonnai-je.

- Sur quoi ? Qu'est-ce que vous avez fait ?! Demanda Zayn, l'inquiétude gravée sur ses traits. Il ne me laissa pas répondre. Allez dans ses quartiers. Maintenant. Ordonna-t-il, marchant rapidement dans la direction opposée.

Je roulai mes yeux, mes épaules s'affaissèrent, tandis que je fis mon chemin à contrecœur jusqu'à la chambre de Louis. J'allumai la lampe à huile à côté de son lit dès que je fis un pas à travers les portes, ce qui baignait la pièce dans une douce lueur orange.. Mes pensées se déchaînèrent, pendant que j'enlevai mes bijoux et mes chaussures. Louis allait vouloir me tuer. J'avais besoin de me rattraper. Alors que j'étais assise sur le lit faire le trie de mes pensées, Louis arriva avec un aspect douloureux.

- Lou- Je me levai, mais il me fit taire.

- Non. Ne parle pas Annabelle. S'il te plaît. Dit-il, ne me regardant pas et marchant en direction de l'extrémité de sa chambre. Je suis si fatigué. Juste va dormir. Il haleta alors qu'il retira sa veste, me surprenant. C'est alors que je me rendis compte des tâches rouges à travers son haut. Mes yeux s'agrandirent.

- Est-ce que c'est du sang ?! Demandai-je dans la crainte, debout pour l'inspecter. Enlève ta chemise. Lui dis-je.Louis se retourna si vite, que mon cœur rata un battement. Son visage était si proche du mien, j'avais peur de respirer.

- Quand vas-tu enfin m'écouter ? Il murmura durement, ses mains crispées sur les miennes. Va. Te. Coucher. Tu as causé assez d'ennuis aujourd'hui. Exigea-t-il.

- Louis pour l'amour de Dieu, tu saignes ! Déclarai-je dans exaspération. Permets-moi de faire quelque chose d'utile pour une fois ! 

- Non.

- Louis. Je me mordis la lèvre. Je t'en supplie, laisses-moi voir. Dis-je, plaçant ma main sur sa poitrine. Ses yeux troublés rencontrèrent les miens et il poussa ma main doucement.Grognant, le Prince retira sa chemise de sa tête. Ce que je vis, me laissait une douleur dans ma poitrine. Une série de cicatrices mêlés avec trois entailles fraîches traînaient sur son dos.

- Louis. Murmurai-je, mon doigt glissant lentement dans son dos. Comment n'avais-je pas remarqué cela hier soir ? Mon cœur vacilla, en regardant les cicatrices rouges et roses qui étaient clairement vieilles. Est-ce de ma faute ? 

- Non.

- Louis, est-ce de ma faute ? Répétai-je.

- Non. C'est de la mienne, ça l'est toujours. Je n'ai jamais appris. Il secoua la tête.

- Mais je suis la raison de cela, n'est ce pas ? Insistai-je.

Louis était debout, immobile, la tête penchée. Son père était un monstre. Qui pourrait faire ça à son propre fils ?!

Je retirai mes mains avant de marcher jusqu'à la salle de bains accolée à la chambre. Saisissant une petite serviette, je la trempai dans de l'eau froide et l'essorai avant de la ramener dans la chambre.

- Va t'allonger sur le lit. Instruit-je. La tête contre le matelas. 

- Annabelle ce n'est pas nécessaire- 

- Ça l'est. Soupirant bruyamment, Louis laissa tomber son corps sur le lit, laissant ses bras pendre sur le matelas comme un enfant frustré. Je pris une place sur le lit à côté de lui, et posai la serviette humide sur une de ses blessures fraîches. Il siffla, ses muscles du dos se tendirent, tandis que je tamponnai soigneusement les coups de fouets.

- Qu'est-il arrivé ? Demandai-je, en appliquant une pression sur différentes parties des entailles.

- Discipline. Marmonna-t-il, bronchant, alors que je déplaçai la serviette froide à un autre endroit. Je suis faible. Mon père aime juste me le rappeler. Poursuivit-il. Pourquoi as-tu parlé ? Il demanda Après que je t'ai explicitement dit de ne pas le faire ?

- Il m'a posé une question, je n'aurais pas gardé le silence. Raisonnai-je, grimaçant, pendant que le sang coulait sur la serviette.

- Si, tu aurais pu ... Il aurait redirigé la question à moi si tu souhaitais tout simplement restée calme quelques secondes de plus. S'enclencha-t-il avant de soupirer bruyamment. J'essayai seulement de te protéger Annabelle, mais tu rends la tâche beaucoup plus difficile à accomplir que c'était supposée l'être.

- Eh bien quelque chose me dit que tu aimes ça de moi, parce que tu n'avais pas disparu pour moi en premier lieu. Si vraiment tu m'espionnais, tu aurais dû savoir dans quoi tu t'embarquais. Répondis-je timidement.

Il rit faiblement.

On frappa à la porte.

- Entrez. Dit Louis. Zayn arriva, avec une série de bandes minces de coton à la main.

- Monsieur, je vous avais averti, ces disciplines allaient être plus sévères. Il soupira, marchant vers nous. Il plaça le paquet de bandes de coton sur le lit avant de les étirer. Si vous pouvez vous asseoir, s'il vous plaît, cela serait plus facile. Ajouta le garde.

Grognant, Louis se déplaça dans une position assise, grimaçant de douleur. Je regardai, alors que Zayn commençait à emballer les bandages autour du torse de Louis.

La procédure semblait avoir été répété, comme si elle avait été faite à plusieurs reprises. Il me faisait peur. Combien de fois le roi avait battu son fils ? Combien de fois Louis avait été brisée comme ça ?

- Combien de fois l'avez-vous fait ? Je me demandai doucement, redoutant la réponse.

- Beaucoup trop. Répondit Zayn, en grinçant des dents.Je les regardai tous les deux dans le malaise, regardant la blessure sur le dos de Louis, pendant qu'elle disparaissait lentement sous le coton.

- Tout est fini. Il soupira. Nous allons les faire vérifier par le médecin demain matin, pour s'assurer qu'elles ne sont pas infectées, comme la dernière fois. Continua l'homme typé. Il me lança un regard en coin. Peut-être que maintenant vous comprenez l'importance de faire ce que vous êtes invité à faire ?

- Zayn. Dehors. Déclara Louis. Je te remercie pour tes soins, mais ce commentaire était déplacé et certainement pas à toi de le dire. On se voit demain. Termina-t-il, en montrant les portes.

- Je suis désolé. Il s'inclina, me lançant un autre regard significatif. Bonsoir. Déclara-t-il, avant de partir, fermant les portes sur son chemin.Un bref moment de silence suivit son départ. Louis s'éclaircit la gorge.

- A propos de ce soir- 

- Louis. Je suis vraiment, vraiment, désolée. Lui dis-je.

- Annabelle, qu'est-ce que je t'ai dis à propos des interruptions-

- Et je voudrais me rattraper pour mes nombreuses erreurs d'aujourd'hui en te faisant plaisir comme tu veux être satisfait ce soir. Sortis-je rapidement, fermant mes yeux, alors que je l'avais interrompu à nouveau.

- Quoi ? Murmura-t-il, incrédule.

- S'il te plaît, ne me fais pas le répéter. Demandai-je. Je suis juste ... Je suis vraiment désolée. J'ai toujours exprimé mes pensées et aujourd'hui, c'était devenu incontrôlable, et j'aimerais que tu me pardonnes ... tout cela. Je fis des mouvements. Le mari et la femme doivent faire des choses, ainsi, c'était le deal de ce matin, deux d'entre nous vont avoir à faire notre part. Et c'est à moi de faire la mienne. Soupirai-je, en regardant vers le bas à mes mains. Je tiens à te faire plaisir ce soir.

Je levai la tête pour le regarder, alors qu'il ne répondit pas. Ses traits étaient amusés, surpris même.

- S'il te plaît, dit quelque chose ? 

- Annabelle. Il secoua la tête. Je ne veux pas que tu te donnes à moi par pitié à cause de ce que mon père a fait. Poursuivit-il. Si c'est une demande de pardon alors tout va bien, je vais l'accepter. Mais si c'est pour diminuer ta culpabilité, je n'en veux pas. Expliqua le Prince. Comme je te l'ai dit avant le dîner, si tu es vraiment désolé de tes actions, alors je n'ai aucune objection.

Je le regardai pendant un moment. Il aurait pu me hurler dessus, me violer, faire tout ce qu'il avait voulu avec moi quand il fait irruption. Il avait toutes les raisons d'être en colère après moi. Je lui avais désobéis à plusieurs reprises, le faisant souffrir par la colère de son père. Pourtant, il réagissait calmement à propos de tout cela.

- Je tiens à te faire plaisir ce soir. Je le répétai encore une fois.

- Alors tu m'as déjà fait plaisir. Dit Louis. Je fronçai les sourcils, en ne comprenant pas. Tout ce que je dois avoir pour être heureux est ton amour, Annabelle, et ta déclaration a confirmé le fait que je pouvais être pardonné d'avoir été si dur et insensible. Merci. Soupira-t-il, ses doigts s'entrelaçant avec les miens, avant qu'il apporte ma main à ses lèvres et l'embrassa. Nos yeux se bloquèrent. Puis-je t'embrasser ? Il murmura, ses yeux bleus se baissant pour un simple seconde.

C'est alors que je sus que c'était le Louis de la clairière. Le Louis qui avait tellement peur de ne pas être aimé. Le Louis qui pouvait me faire perdre la tête.

Je ne répondis pas, me laissant pencher pour joindre nos lèvres. Son corps entier se détendit très visiblement et sa main se déplaça à l'arrière de ma tête.

Mon cœur battait sauvagement dans ma poitrine quand il s'éloigna. J'avais envie de plus. Mes bras s'enroulèrent autour de son cou, alors que je m'avançai pour un autre baiser. Il gémit sur mes lèvres.

- Annabelle. Il gémit.

- Louis. Répondis-je, à bout de souffle.Sa main glissa à mes épaules, avant de se diriger plus bas, tirant sur la ficelle qui retenait le laçage du dos de la robe. Le matériel de la robe se desserra, lui permettant de glisser plus bas sur mon corps. Ses doigts se bougèrent doucement autour d'un de mes seins exposé, alors qu'il se déplaça, me forçant à me coucher sur le dos. Il m'embrassa une fois de plus, faisant accélérer mon pouls. Mes propres mains se tendirent vers l'avant pour le débarrasser de sa ceinture et de son pantalon, mais il m'arrêta.

- Nous ne le ferons pas ce soir. Il secoua la tête, à bout de souffle. Mon dos me tue. Il grimaça, s'éloignant du lit.

- Oh. Bien. J'hochai la tête, haletant légèrement. Je ne pouvais pas empêcher de fixer l'homme devant moi, pendant qu'il se glissa hors de son pantalon avant de mettre un pantalon en soie sur ses jambes. Sa poitrine bandée se soulevait rapidement, venant de l'œuvre de notre baiser.

- Voilà. Il me tendit une robe très courte, également en soie. Il était clair que c'était des vêtements pour la nuit.

Enlevant le reste de la robe de mon corps, je me levai et tirai le matériau fragile dessus de ma tête. Je me retournai, il était face à mon dos, encore un peu timide. Louis ne dit rien à ce sujet, et glissa sous ses draps. Eteignant la lampe, je me joignis à lui secondes plus tard, étant silencieuse.

- Qu'as-tu le plus aimé aujourd'hui ? Demanda Louis après quelques secondes, me surprenant.

- L'équitation et nager dans la rivière était très agréable. Avouai-je.

- Ça l'était. Reconnaît-il. Nous aurons plus de moment comme ça. Il y eût une autre courte pause.Annabelle, comment tu sentirais-tu au sujet d'un tuteur ? Demanda-t-il.

- Un tuteur ?

- Oui. Peut-être si tu es plus informée sur les fonctions et le comportement royale, tu pourrais penser à deux fois avant de parler. Développa-t-il.

- Ça ne me dérangerait pas. Je pense que cela serait bien. 

- Je vais en trouver un pour toi. Décida-t-il. Et à propos du discours de demain : c'est déjà écrit pour toi. Tu auras juste à le répéter quelques fois demain matin et tu seras fin prête.Je me décalai, étant mal à l'aise.

- Est-il long ?

- Pas du tout. A peine trois minutes. Tu vas bien le faire. Rassura-t-il.Le calme remplit la salle, interrompu par notre respiration douce.

- Louis, au sujet de ton père. Commençai-je.

- Qu'en est-il de lui ? Dit-il, avec ton prudent.

- Il a faux à propos de toi. Tu es loin d'être faible. Lui dis-je. Tu devrais lui montrer.Il soupira et ne répondit rien. J'attendais et j'attendais, mais il ne répondit pas. Alors que j'étais sur le point d'abandonner, il répondit.

- J'aimerai bien. Murmura-t-il silencieusement, c'était comme si je l'avais imaginé.

Alors, je t'aiderai.





Continue Reading

You'll Also Like

22.4K 2.6K 39
[INUI X OC] - Laisse Takemichi, elle veut juste faire sa princesse. La phrase de trop, pour cette fille de fort caractère. Dommage pour elle, lui aus...
618K 19.6K 83
Sofia, l'âme chargée de peine, évitait Nice, où le souvenir obsédant de Jules, son frère, la hantait. Ses parents, coupables de sa douleur, demeuraie...
46.3K 4.7K 57
Tous les personnages (ou presque) vivent dans le même immeuble. Entre les voisins qui font du bruit toute la nuit, ceux qui ne sortent jamais de leur...
21K 1K 33
La Star Academy est de retour en cette année 2023 pour une 11ème saison. 13 élèves vont ainsi intégrer le château mythique de Dammarie-les-Lys. Parmi...