Mine [GOT7 - JB]

Door NomieMah

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[ Mafia Families - Tome 1 ] Un jeune homme blindé d'argent à la provenance plus que douteuse et affublé d'un... Meer

Prologue.
Chapitre 1 : Un dangereux trafiquant.
Chapitre 2 : Dans l'obscurité d'une ruelle à 22h38.
Chapitre 3 : Connard mais altruiste.
Chapitre 4 : Le secret du psychopathe.
Chapitre 5 : Sans pitié.
Chapitre 6 : L'enfance du futur Patron.
Chapitre 8 : Troublant Salaud.
Chapitre 9 : Jeu de séduction.
Chapitre 10 : Alerte "Homme possessif refusant de se l'avouer".
Chapitre 11 : La sensualité d'une danse.
Chapitre 12 : Violent désir.
Chapitre 13 : "Je suis un homme fâché".
Chapitre 14 : Comment étouffer un cas de conscience - selon Jaebum.
Chapitre 15 : Blessure par balle.
Chapitre 16 : L'heure de la vengeance.
Chapitre 17 : Avec des roses.
Chapitre 18 : 50 nuances de JB.
Épilogue.

Chapitre 7 : Comme une pute.

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Door NomieMah


PV Keira

« T'es dans la merde jusqu'au cou ma pauvre Keira » me dis-je avec amertume en ressortant de cette pièce de l'horreur, derrière les autres.

Travailler pour ce type là... mais qu'allait-il exiger de moi au juste ?

J'en tremblais d'avance rien qu'en me remémorant les regards glaçants que je l'avais vu poser sur moi jusqu'alors. Toutefois, même si une partie de moi pensait que ma situation était très mauvaise (c'était le cas de le dire), l'autre se disait malgré tout que c'était mieux que rien.

Je ne serais peut être pas quelqu'un de bien, mais au moins je serais quelqu'un.

Mon existence aurait une utilité.

Je le suivis jusqu'à l'intérieur de la maison. Il s'assit dans un des fauteuils du salon et me fit signe de m'asseoir en face de lui.

- Vous avez des questions j'imagine, commença t-il.

Comme c'était gentil de sa part de le demander.

- Plusieurs, en effet. Pourquoi tenez vous absolument à ce que je "travaille" pour vous ?

Toutefois, quelle que pouvait être la réponse, je savais pertinemment qu'elle ne me plairait pas.

- Je peux vous garantir que je n'ai aucunes compétences particulières... assurai-je.

- J'ai besoin de quelqu'un pour aller récolter des informations chez mes ennemis. Et je pense qu'une femme sera plus efficace que n'importe qui.

- Et qu'est-ce qui vous fait croire ça ? l'interrogeais-je, tout en croisant les jambes. Vous comptez sur moi pour les séduire, vos soi-disant ennemis ?

- Entre autres, répondit-il, son regard remontant avec une déroutante langueur le long de mes jambes.

- C'est charmant de votre part. Je dois donc accepter de me laisser traiter comme un vulgaire objet parce que vous me l'aurez demandé ? demandais-je, étonnée, choquée... scandalisée.

Je posais ma main au dessus de ma poitrine, avec un air faussement choqué. J'eus la satisfaction de le voir suivre mon mouvement, et attarder son regard sur ma main.

- Rien de tel, contentez vous d'agir comme vous le faites en ce moment et cela suffira largement, rétorqua t-il, une étincelle aussi suspicieuse que passagère illuminant brièvement ses prunelles. Et je me ferais un plaisir de discuter avec vous de votre supposé manque de compétences... vous vous sous-estimez beaucoup.

Avions-nous la même définition de "compétence" en tête ?

Hum, ne tentons peut-être pas le diable avec lui.

En y réfléchissant, je ne souhaitais pas l'inciter plus que de raison à poser ses yeux - de type probablement plus tordu que je n'osais l'imaginer - sur moi.

- Vous m'en voyez ravie. Il ne manquerait plus que je doive me laissez tripoter par des inconnus, dis-je, maudissant ma voix d'avoir été prise d'un léger tremblement sur le dernier mot.

J'espérais également de toute la force de mon esprit désespéré par la situation qu'il n'entretenait pas de telles pensées à mon égard, et que le viol ne faisait pas, en plus du meurtre, partie de ses attributions.

- Et sinon, quel est le but de tout ça ? l'interrogeais-je en mettant désormais un point d'honneur à regarder partout sauf dans sa direction. Vous attendez quelque chose en particulier en me demandant de les amadouer ?

- Il va falloir discrètement leur poser des questions. Il y certaines informations en particulier que je souhaiterai obtenir. Et si cela ne suffit pas, vous devrez vous arranger pour fouiner.

- Vous ne voulez pas que je fouine chez vous, mais alors quand c'est chez les autres vous ne vous gênez pas, remarquais-je en roulant des yeux.

Quelle incroyable audace, vraiment.

Et ceci n'était pas un compliment.

- Je ne plaisante pas, Keira.

C'est effectivement l'impression que j'ai eue voyez vous, mon cher.

- Mais moi non plus, prétendis-je.

- J'espère que vous vous rendez compte de la dangerosité de ce que je vous demande de faire. Vous avez l'air de prendre cela plutôt à la légère.

- Je m'en rend effectivement compte, monsieur. Mais puisque vous le savez je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi vous attendez de moi que je le fasse.

- Tout simplement parce que votre vie n'a pas d'importance pour moi, répondit-il avec un sourire cruel.

Je m'en doutais. Ce connard voulait m'envoyer à la mort.

- Allez vous faire foutre, lâchais-je.

Il eut le culot d'en rire.

- Gardez votre combativité pour plus tard, vous en aurez besoin, me conseilla t-il avant de se relever.

Il pouvait bien se les mettre où je pense, ses conseils.


Quand je sortis de la salle de bain, je vis qu'une tenue avait été déposée sur mon lit. Je soupirais. Il faisait déjà presque nuit, et au lieu d'aller tranquillement dormir comme les gens normaux, j'allais devoir jouer la comédie tout en risquant ma vie.

Une activité dangereusement divertissante, somme toute.

Après notre discussion d'hier matin, celui qui s'appelait Jaebum, mon Patron, m'avait expliqué plus en détails ce que j'allais devoir faire. Et la toute première étape consistait à modifier mon apparence pour que je ressemble véritablement à quelqu'un de la famille, c'est à dire de me vêtir comme une femme qui aurait toujours vécu dans la fortune.

Vous avez demandé une bourgeoise ? Vous allez en avoir une.

Mais c'était pour ce que j'allais devoir faire ensuite que je m'inquiétais. Je n'avais jamais rien vécu qui puisse s'approcher de près ou de loin à ce que j'allais devoir faire.

Comment afficher l'expression d'une personne confiante, qui savait ce qu'elle faisait, alors qu'à l'intérieur j'étais tout bonnement horrifiée ?

Je ne pourrais qu'aviser au moment venu.

Je me saisit de la scandaleuse robe noire et la contemplais avec les yeux encore innocents de la jeune femme que j'étais. Elle était beaucoup trop sexy par rapport à ce que j'avais l'habitude de porter. Mais je supposais que je n'avais pas le choix. Je me débarrassais de mon peignoir et enfilais la robe qui, à ce stade, tenait plus d'une tenue de plage de par tout ce qu'elle laissait voir de mon corps. Puis je retournais devant le miroir de la salle de bain et me maquillais. Je terminais par coiffer mes cheveux en un chignon serré. De nouveau dans la chambre, je chaussais la paire d'escarpins posée devant l'entrée et attrapais ma veste et mon sac à main avant de sortir.

Il m'attendait devant la porte et il sembla légèrement surpris lorsqu'il me vit ainsi habillée.

Ma tenue différait totalement des guenilles que j'avais pu porter le soir de notre rencontre, ou encore même de ce que je portais la veille.

Il se racla la gorge.

- Bien. Quand vous voulez, vous pouvez ressembler à quelque chose.

Merci du compliment mon salaud. Il fallait m'expliquer comment il pouvait se montrer aussi exaspérant, rien qu'en ouvrant la bouche.

Cela devait définitivement être un don.

- Sachez que votre commentaire me passe au dessus de la tête, mais bonsoir quand même.

- Ça ne m'étonne pas de vous, ria t-il d'une manière si chaleureuse que j'eus soudainement envie de lui écraser mon sac sur la tête avant de courir au loin pour essayer de sauver ma vie. Je vous rappelle que vous devez rester prudente. Je vous confie des hommes à moi, donc vous êtes priée de vous arranger pour ne pas provoquer de massacre. C'est compris ?

Ses hommes... et moi alors ?

- Je suis assez grande pour m'occuper de moi, je sais que je dois faire attention, merci. Je n'ai pas plus envie de mourir que ça.

Sur cette répartie que j'espérais avoir sonné de manière aussi cinglante que je le voulais à ses oreilles de sublime salopard, je le plantais sur le seuil et descendis les marches en direction de la voiture qui devait m'emmener tout droit vers le danger.


- Mademoiselle, me salua celui que je présumais être le chef de la famille Daeji en me faisant un baisemain.

N'était-ce pas démodé comme manière de dire bonjour ? Avec des types pareils, il fallait croire que non.

- Monsieur, répondis-je poliment.

- Je vous en prie, appelez moi Emilio. Et vous, quel est votre nom ? demanda t-il avec un grand sourire.

Sourire dévastateur, regard de braise, manières de gentleman comme on en fait plus...

J'avais probablement affaire au dernier spécimen d'une espèce éteinte depuis longtemps.

- Keira.

- Votre nom est tout aussi charmant que votre poit... personne, dit-il en me détaillant du regard avec un visible intérêt.

Et ça y est, c'était partit. Il était exactement comme Jaebum me l'avait décrit. Jeune, c'est à dire à peine plus âgé que moi et grand séducteur.

Enfin surtout grand obsédé, me semblait-il.

Au secours...

D'un autre côté, il était également très beau. Autant que Jaebum, en fait.

Mais ce n'était pas le moment de vanter l'insolente beauté de Mr.ConnardSexy.

Je me concentrais sur les ordres que j'avais reçu.

- Merci, vous allez me faire rougir, dis-je en forçant un peu le trait.

Comme si sourire avait été une torture en sa présence, celui-ci s'effaça dès qu'il tourna la tête, puis fis de nouveau sa réapparition lorsque son regard revint vers moi.

On se serait cru dans une comédie. Pour la première fois de ma vie, c'était comme si j'avais le premier rôle d'un putain de film. Mais ce n'était malheureusement pas le genre de scénario que j'aurais pu espérer.

Emilio ne se rendait pas compte que pour moi, les mondanités étaient donc un rôle que je jouais. Ma façon d'agir semblait même flatter son instinct de charmeur, et c'était tant mieux pour ma vie.

Il m'accompagna jusqu'à un petit salon. Mes deux « gardes personnels » (à moins que ce ne fut que de simples espions que je servais à introduire...) dont j'avais déjà oublié le nom, ne me lâchaient pas d'une semelle.

- J'ai été assez surpris que JB prenne contact avec moi, m'avoua t-il après que nous nous soyons assis. Les familles restent habituellement distantes les unes des autres. Je ne peux m'empêcher de me poser des questions quand à vos motivations.

Bon déjà ce n'était pas nos motivations mais ses motivations. Je n'avais rien à voir avec leur bordel interfamilles, moi.

Mais ça, il ne devait pas en être mis au courant.

Je pris le temps de bien réfléchir à ce que j'allais lui répondre tout en l'observant pour tenter de deviner quel genre d'homme il était. Pendant ce temps, des domestiques apportèrent une bouteille de vin. Ils servirent deux verres et laissèrent la bouteille en repartant.

Je me penchais pour saisir mon verre entre mes doigts, laissant à mon interlocuteur la possibilité de plonger son regard dans mon décolleté d'une profondeur révoltante par la même occasion.

Oui, je me sentais comme une pute.

Merci Jaebum.

- Mon maître cherche simplement à apaiser les tensions. Ces temps ci, les affrontements entre nos différentes familles se font trop fréquents. Nous sommes quelque peu las de devoir continuellement trouver de nouveaux hommes. JB est prêt à conclure des compromis avec vous si vous acceptez une alliance.

Avouez que je jouais très bien mon rôle. Toutes mes paroles, que j'avais plus où moins bien retenues, sortaient directement de la bouche de l'autre con. Même si ma langue semblait vouloir s'obstiner à buter sur le mot maître.

- Vous m'intriguez, mademoiselle, dit-il en se penchant pour se saisir à son tour de son verre. Je portais le mien à mes lèvres tout en surveillant attentivement ses réactions. Il ne manquerais plus que je me fasse empoisonner dès le début. Lorsque je vis qu'il avalait une gorgée, je fis de même. Le vin était délicieux, cela devait être un vin de luxe. De toute façon tout chez lui, comme chez Jaebum était luxueux.

Bande de sales riches, je les méprisais tous.

- Et qu'est-ce que cela m'apporterait ? demanda t-il avec intérêt.

- Il concéderait à vous céder des territoires, en plus de naturellement faire cesser les conflits.

- Quels genres de territoires, m'interrogea t-il pensivement, en faisait légèrement tourner le pied de son verre entre ses doigts.

- Des zones... dans les quartiers sud de la ville.

Il réfléchit, en continuant de faire tourner son verre. Ce mouvement me stressait énormément.

- Écoutez Keira, je vais réfléchir à votre offre. Mais c'est déjà sur la bonne voie, grâce à vous. Je serais plus que ravi de vous revoir en tant qu'intermédiaire entre nos deux familles, dit-il avec un sourire éclatant.

Bien. Pas moi.

- Tout le plaisir est pour moi, assurais-je en feignant d'être ravie.

Il se releva et me tendis une main pour m'aider à moi-même me relever.

- Comme preuve de ma bonne fois, je vais vous faire visiter la maison, déclara t-il.

J'essayais de sourire d'une manière franche, mais je crois que mon expression devait paraître un peu crispée. Par chance, il ne sembla pas le remarquer.

Tel le gentleman qu'il était, il passa son bras sous le mien et m'entraîna à travers des dédales de couloirs, ouvrant une porte de temps à autre pour me montrer un bureau ou une chambre. Je me laissais guider sans rien dire, même si je n'avais que la hâte de pouvoir lui fausser compagnie pour fuir ce petit manège ridicule qu'il semblait vouloir mettre en place.

À peu près vers la dixième fois qu'une chambre se trouva dans mon champs de vision, mon exaspération commença à atteindre des sommets monumentaux. Alors qu'au contraire, le regard d'Emilio, coulait de plus en plus sur moi.

Que dites vous ? Il aurait une petite idée derrière la tête ? Je le pensais aussi.

Je captais soudain mon reflet dans un miroir de l'autre côté de la porte. Il renvoyait mon image si différente de d'habitude. Une femme, toujours de taille moyenne, toujours brune, toujours confiante, mais différente.

L'illégalité m'avais embellie, me donnant malgré moi des airs de femme fatale.

Sauf que ce n'était pas ce que j'avais recherché.

Je ne m'attardais pas plus devant cette chambre, voulant éviter que les idées de mon guide ne dérivent encore plus jusqu'à un fatidique point de non-retour que je ne souhaitais pas vraiment le voir atteindre.

Son téléphone sonna, il le sortis de sa poche et décrocha. Il parla un instant, et je devinais que l'appel venait d'un de ses subordonnés.

- J'ai quelque chose à faire immédiatement. Je souhaiterais que vous m'accompagniez.

Je fus troublée par sa demande. Si cela concernait ses affaires personnelles, je ne comprenais pas qu'il veuille que je l'accompagne.

Je plissai les yeux de méfiance comme un rat le ferait devant un aliment à un stade particulièrement avancé de décomposition, se demandant si sa gourmandise allait l'empoisonner.

Mais je n'étais pas un stupide rat, j'étais une humaine idiote et facilement manipulable aux mains d'un psychopathe certes sexy, mais mortel.

J'acquiesçais donc et le suivis jusqu'à une porte qui donnait sur une petite pièce un peu plus sombre que les autres. Il referma la porte derrière mes deux gardes. Je me retins de dire ce que je pensais à cet instant car ce qui serait sortit de ma bouche aurait pu me trahir.

J'aurais souhaité hurler « mais qu'est-ce que vous avez tous avec la torture, bande de malades ? », car c'est à cela que se résumait la terrible scène que j'avais sous les yeux.

Et l'issue, à n'en pas douter, serait le deuxième assassinat auquel j'aurais assisté au cours de cette journée maudite.

Un homme était attaché à une chaise, « hé oui, parce que c'est comme ça qu'on traite ses invités par ici apparemment » me dis-je, et il avait l'air d'avoir morflé.

De magnifiques ecchymoses violacées recouvraient le plus gros de son visage, qui, mis à part ce détail, était horriblement tuméfié. Sa propre mère ne l'aurait pas reconnu.

- Si je vous laisse assister à cela, c'est pour vous prouver que je suis prêt à vous faire confiance, me confia t-il.

Charmant. Moi je vous ferais encore moins confiance après cela.

Je pu donc le voir mener un interrogatoire poussé sur une certaine disparition d'un de ses hommes et de sa marchandise. D'après ce que je compris, l'otage ne venait pas de cette ville, mais d'une famille inconnue, basée loin d'ici. J'assistais à cela sans intervenir de quelque manière que ce soit, comme un simple témoin.

Je me tenais raide comme un piquet, et me sentais probablement aussi utile dans cette pièce qu'un balais dans l'appartement d'un homme.

Même si je ne manquais pas d'être prise d'un incontrôlable sursaut à chacun des coups qu'il se prenait, comme si je ressentais la peur inconsciente de voir ces mêmes coups m'être un jour adressés.


Mais je compris bien trop tard que cette démonstration de confiance à mon égard cachait aussi un test.

Un horrible test.


...

... Et là vous vous dites: Mais c'est quoi ce putain de test? :0 (right?) :'3 Réponse au prochain chapitre~

Aurais-je réussi à susciter votre curiosité? :')

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