Lumos!
...ça fait quoi, 5 mois...?
...
PAR LES CALEÇONS DE MERLIN JE SUIS VRAIMENT EXTRÊMEMENT DÉSOLÉE!!! Je suis tellement désolée!! Je suis impardonnable...:(
Mais hey! Au moins le chapitre est là maintenant! ;)
En premier lieu, j'ai fait une groooosse gaffe. J'ai oublié de dire ce qu'il était arrivé à Blaise! So Sorry! Alors, pour faire court, Blaise a trouvé le moyen de s'échapper et voilà, le traitre est parti en fumée! Alors ne vous inquiétez pas, c'est normal si Blaise réapparait, il n'est pas dans un quelconque cachot haha
Ensuite, voilà voici ce chapitre qui m'a pris tant de temps à faire...il a été dur à écrire dans un sens, vous comprendrez à la fin.
En même temps, si certains bouts m'ont été difficile à écrire et long à penser, d'autre se sont fait sous l'inspiration du moment, et je me suis beaucoup amusée à les rédiger.
Enjoy ;)
Ps : Ce petit gift est mon hommage à Alan Rickman...et c'est aussi très hilarant.
Pps: j'ai édité l'image du chapitre :)
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Scorpions et roses représentent peut-être deux idéologies bien différentes, mais les deux piquent et sont réellement redoutables. Peut-être leur union fera la différence?
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Hermione réajusta son uniforme une dernière fois, et se regarda dans le miroir. Les robes amples de l'école avaient au début cachées sa grossesse, mais maintenant, son ventre proéminent était tout ce qui était de plus visible. Elle fit la moue, songeant à quel point elle ressemblait à un cachalot.
-Tu as fini, Hermione?
-Non. Marmonna la jeune femme, replaçant derrière son oreille une mèche rebelle.
Draco vint se placer derrière elle et posa ses mains sur ses épaules.
-Moi je trouve que tu es parfaite comme ça.
-Mais mon ventre est si énooooorme! À se demander si je vais avoir des jumeaux... Ou des triplets....oh non! Draco je ne veux pas avoir de triplets! Comment je ferais pour les tenir tous ensemble dans mes bras? Je devrais alors en prendre deux ensemble et l'autre serait tout seul sans personne pour le tenir! Il se sentirait rejeté et ça pourrait laisser des séquelles psychologique permanentes et et et...
-...tu sais que je serais là moi aussi, et que je pourrais le tenir...? Intervint Draco.
-Non non non, tu ne comprends pas!
-Quoi? Je ne pourrai pas tenir mon enfant?
-Non! L'étreinte d'une mère est différente de celle d'un père! Le bébé se sentirait quand même rejeté...et m'en voudrait à mort! Oh non! Mon enfant me tuerait lorsqu'il serait plus grand...
Draco la regarda, toujours aussi émerveillé par le nombre de bêtises qu'elle pouvait sortir maintenant grâce à ses hormones. C'était comme si cela stimulait son imagination...et ce qui en sortait n'avait pas tout le temps du sens...
-Et pourquoi tu ne dis rien, toi? Tu veux que mon enfant me tue, c'est ça?! Tu veux ma mort?! Tu veux juste me tuer pour hériter de toute ma fortune avoue! Cria Hermione, complètement hystérique.
-Bien sûr, tu as tout compris. Mon héritage n'est pas du tout assez gros pour moi. Fit Draco, l'ironie transperçant dans sa voix et ses traits déformés en sa célèbre moue arrogante.
À la seconde où les yeux d'Hermione se remplirent d'eau et qu'elle commença à mordiller sa lèvre tremblante, Draco se rappela qu'elle ne semblait plus très bien distinguer l'ironie et le sarcasme non plus...enfin, surtout pas à ce moment précis.
-Euh...Hermione s'il-te-plaît ne pleure pas... C'était une blague...hahaha...? Fit Draco, mal à l'aise.
-Tu...tu ne m'aimes pas...?
-Bien sûr que oui! Euh...je veux dire, dans le sens oui je t'aime!
-Ouh la Malfoy! Rattrape-toi mieux que ça! S'écria une voix derrière eux.
Encore une fois, accoté au mur se tenait Harry.
-Comment il est rentré lui? Oh non, je n'ai rien dit; je sais. Marmonna Draco.
Draco ignora Harry, et prit Hermione dans ses bras, la consolant du mieux qu'il pouvait.
Au bout de quelques minutes, Hermione se détacha de Draco et essuya ses larmes.
-Je suis désolée Draco, je crois que les émotions me sont montées à la tête avec la graduation et tout... Moi aussi j'ai un mauvais pressentiment, tu sais?
-Ne t'inquiète pas, je suis sûr que tu vas avoir ton diplôme, Major de Promo.
Hermione sourit, se rappelant qu'elle lui avait dit la même chose le jour d'avant, lorsque lui aussi lui avait fait part de ses inquiétudes.
-Et puis, j'avoue que tes hormones sont en feu depuis quelques temps... Rajouta Draco avec un sourire condescendant.
Hermione le fusilla du regard et s'éloigna de lui à grands pas. Elle alla voir Harry, maintenant assis sur un des divans. Enfin, assis, c'était un grand mot.
-Eh bien, toi, même quand on ne te dit pas de faire comme chez toi, tu fais comme chez toi, à tous les sens du terme! S'écria Hermione.
En effet, Harry était couché nonchalamment sur un des canapé, les pieds sur la table basse.
-Désolé Mione. S'excusa Harry, lui envoyant un sourire innocent, sans pour autant se redresser.
-Qu'est-ce que tu fais ici?
-Oh! Je ne faisais que passer pour vous rappeler que la remise des diplômes est dans...oh lala, le temps passe si vite en si bonne compagnie n'est-ce pas...?
Hermione lui jeta un regard noir.
-Harry...
-D'accord, d'accord, elle a été reporté; elle est dans 10 minutes.
-Quoi?!
En cinq minutes, Hermione finit de se préparer, de terroriser Draco et Harry, et à les faire tous sortir au plus vite avec des moyens très...persuasifs...
Ils furent dehors en un rien de temps, le soleil caressant leur visage, et la légère brise empêchant de faire de cette journée-là une canicule. Bref, la météo était parfaite.
La cérémonie se tenait sur la pelouse de l'école, où élèves, professeurs, famille et amis se rassemblaient pour faire hommage aux finissants de l'année 1997-1998.
Ils s'installèrent, et Dumbledore commença son discours... La cérémonie fut pleine d'émotions, et à sa fin, Hermione pleurait, autant de tristesse et nostalgie que de joie.
Elle finit comme prévu Major de Promo, suivit de très près par Draco. Après la cérémonie, des festivités furent lancées, dont une danse, des jeux et un dernier tour du château pour les nostalgiques.
Il n'y aurait pas de bals de fin d'année, les élèves s'étant tous entendus pour finir leur scolarité sur une note plus légère que la sériosité d'un bal officiel.
Ainsi, le soleil se coucha sur leurs années à Poudlard, mettant fin à une période de leur vie, et les étoiles se levèrent, signe de l'espoir d'un futur meilleur et plein de succès.
Mais les étoiles ne se montrèrent pas cette nuit-là. Pas comme ma phrase des plus poétiques l'affirme. Car elle constate ce que les survivants voudraient raconter à leurs enfants, pas la réalité. Dure réalité.
Non, les étoiles ne se levèrent pas, les nuages sombres semblant les cacher, et ce fut donc une nuit noire. Aussi noire et ténébreuse que la nouvelle période de leur vie à venir.
*****
La nuit étant avancée, les élèves allèrent se coucher pour leur dernière nuit à Poudlard, suivient par leurs proches désirant aussi y demeurer pour la nuit, et bien entendu des professeurs. Mais ce repos bien-heureux ne dura pas.
BOOM
Hermione se réveilla en sursaut, ayant l'impression pour un instant de revivre la Première Épreuve il y avait des mois de cela.
Mais ce n'était pas un jeu.
Que la 3e Épreuve commence.
*****
Okkk...donc j'avais très envie de vous laisser là-dessus, mais après je me suis dit qu'il fallait que je me tienne au plan original...alors voilà...ce chapitre va durer un tantinet plus longtemps :) (juste un tantinet hein, enfin, quelques milliers de mots de plus c'est un tantinet, nan?)
*****
-Draco...Draco!
Draco grogna, et mit son bras autour d'Hermione.
-Hmm...? Marmonna le Serpentard, à moitié endormi.
-Il se passe quelque chose... Quelque chose d'anormal...
Le ton affolé de sa petite amie réveilla Draco, qui se redressa, alerté.
Au même instant, un autre tremblement secoua le château.
Son regard se durcit et Draco embrassa le front d'Hermione avant de se lever et d'enfiler les vêtements qu'il avait prévu de porter le lendemain.
-Reste ici, Hermione, je vais aller voir ce qu'il se passe.
Draco tendait la main pour ouvrir leur portrait lorsque quelqu'un d'autre le devança de l'autre côté.
Harry entra, essoufflé, les lunettes de travers et la mine grave et affolée. Draco l'observa, attendant avec angoisse qu'il ne s'explique, craignant la réponse qu'il savait déjà au fond de lui.
-I-ils...Harry haleta, ils sont là. Au complet.
-Qui? Qu'est-ce qu'il se passe?
Draco remarqua Hermione qui se tenait au haut de la mezzanine, les surplombant avec toute son inquiétude.
-Les mangemorts, Hermione. La Grande Bataille commence.
*****
30 minutes plus tôt...
Ron s'agrippait à la balustrade de la Tour d'Astronomie, les yeux levés vers le ciel. Il tentait d'apercevoir ne serait-ce qu'une étoile, se disant que s'il y parvenait, cela voudrait dire que tout irait bien. Mais il ne faisait que se geler le cul dans la nuit étrangement froide de leur dernière soirée à Poudlard.
Il sentit sa présence avant qu'elle ne se fasse entendre, attendant le moment où elle se rendrait compte de sa présence à lui.
-Oh...Ron...? Je suis désolée, je cherchais juste un endroit où être seule... Je vais partir...
-Non! Non...moi aussi je voulais être seul. Reste. On peut être seuls à deux...enfin si tu veux.
Mya ne put s'empêcher de sourire. La maladresse de Ron avec les mots lui avait manqué. Elle se souvenait en sixième année à chaque fois qu'il lui adressait la parole (3 fois, elle avait compté) pour lui emprunter quelque chose ou s'excuser de lui avoir foncé dessus combien il bafouillait plus qu'il ne prononçait des mots qui parfois n'avaient aucun sens. Et elle se souvenait aussi du début de l'année, mais après l'attaque de Pansy sur Hermione c'était le trou noir.
Avec la lumière au bout de sa baguette, Mya vit les oreilles de Ron rougir, signe de sa gêne.
-D'accord.
Elle s'avança pour être à ses côtés, appuyant ses avant-bras sur la balustrade.
-Pardonne-moi, commença Ron en même temps que Mya disait : Je suis désolée.
Ils se regardèrent, gênés.
-Pardonne-moi, recommença Ron.
-Te pardonner? Mais pourquoi? C'est à moi de m'excuser! J'étais supposée protéger Hermione, et je me suis ramassée possédée par une sorcière aussi folle que Bellatrix, et à tous vous trahir. Je n'ai même pas eu mon diplôme! Je vais devoir redoubler puisque pendant toute l'année j'étais justement possédée et je n'en possède donc aucun souvenir.
Ron se tourna vers Mya, et la prit par les épaules, la forçant à le regarder.
-Mya, ce n'était pas de ta faute. Tu n'aurais rien pu faire. Moi par contre, j'aurais dû m'apercevoir que tu n'étais pas toi...
-Et comment? Tu ne me connaissais pas avant cette année! Et considérant le fait que j'étais...absente...cette année, tu es quasiment un étranger pour moi.
-J'imagine que nous sommes tous les deux dans le tort et l'innocence en même temps alors? Constata Ron amèrement. Et j'aimerais bien qu'on reparte à zéro.
Il tendit sa main, un petit sourire au coin des lèvres.
-Bonsoir, je suis Ronald Weasley. Mais on m'appelle Ron.
Mya lui retourna son sourire, et serra sa main fermement.
-Et je suis Mya. Mya Dantfort. Mais mon vrai prénom est Megan, par contre je préfère qu'on m'appelle simplement Mya.
À ce moment précis, en haut de la tour d'Astronomie, ils purent trouver dans leur coeur le pouvoir de se pardonner. Mais ce moment de félicité ne dura pas.
BOOM
-Une épreuve?! Encore? Mais je croyais qu'il n'y en avait plus! En plus on a officiellement fini notre scolarité..enfin, euh, j'ai, euh, la plupart ont fini, euh non...
Mya lui sourit pour lui faire savoir qu'elle ne prenait pas ses mots à coeur. Mais l'inquiétude déforma tout de suite après ses traits.
-Eh bien souviens-toi ce que Dumbledore a dit : «Et la Troisième Épreuve, celle qui sera la plus dure, la plus éprouvante, sera la Guerre en elle-même.» C'est techniquement la Troisième Épreuve qui commence...
Ron regarda Mya, l'horreur remplissant ses yeux bleu.
-Tu veux dire...
-Oui. Voldemort attaque. Il faut qu'on aille prévenir les autres! Vite!
Ils croisèrent Harry en train de se rendre chez Dumbledore et lui dirent ce qu'ils avaient vu.
Car au loin, ce n'était pas des boules de terres qui frappaient le dôme de protection (d'ailleurs, quelle drôle d'idée), mais des centaines de sorts lancés en même temps.
*****
RETOUR AU PRÉSENT
Harry regarda l'assemblée réunie dans la Salle sur Demande. Membres de l'Ordre, de l'armée de Dumbledore et amis. C'était une chance que les élèves plus jeunes étaient partis la veille...et une malchance que Ginny soit revenue.
-Ginny! Qu'est-ce que tu fais ici?!
-Je viens me battre voyons!
-C'est trop dangereux... Commença à protester Harry.
-Tst! Non! J'ai autant le droit de me battre que toi ou tous les autres, j'ai dix-sept ans maintenant, je suis majeure et consentante.
-Mais...
Ginny l'embrassa pour le faire taire.
-Laisse-moi me battre Harry...laisse-moi t'aider...
Vaincu, Harry arrêta d'argumenter, même si en son fort intérieur il se jura de la protéger. Il ne se pardonnerait jamais s'il lui arrivait quoi que ce soit.
Un peu plus loin, une autre dispute de couple attirait les regards.
-Il n'en est pas question Hermione. S'opposa fermement Draco, les bras croisés et le regard dur.
-Tu crois m'en empêcher peut-être? Je fais ce que je veux!
-Bien sûr que tu fais ce que tu veux, hein?! Tu es irresponsable!
Hermione fronça des sourcils, ne comprenant pas pourquoi Draco commençait visiblement à s'énerver.
-Je ne suis pas-...
-Oui! Coupa Draco. Quel genre de femme serait assez irresponsable pour se mettre elle-même et son enfant en danger? Tu es enceinte Hermione! Agis d'abord pour le bien et la sécurité de notre bébé! Tu es à veille d'accoucher bon sang!
Hermione ouvrit et ferma la bouche, ne sachant pas quoi dire. Elle n'y avait pas pensé... Quelle idiote elle était!
-Tu me déçois, Hermione.
La jeune femme regarda ses souliers comme une enfant coupable, et retint ses larmes. Bien sûr que Draco était en colère et déçu. Elle le comprenait et se sentait honteuse de ne pas avoir pensé au bien de son enfant avant ses propres désirs.
-Je suis désolée Draco... Tu as raison.
Draco décroisa ses bras et ses traits s'adoucirent un peu. Il souleva le menton d'Hermione pour pouvoir la regarder dans les yeux.
-Reste avec Mme Pomfresh d'accord? Aide les blessés... Ça me rassurait si quoi que ce soit arrivait tu sois avec une personne ayant des connaissances médicales. En terminant sa phrase, Draco posa ses mains sur le ventre d'Hermione pour illustrer ses propos.
-Et toi? Réussit à articuler la jeune femme.
-Je vais combattre et te protéger.
-Non tu vas te faire tuer!
-Dire que toi tu voulais te battre. Nous risquons tous la mort.
-C'est différent!
-Et en quoi?
-Je... Je ne peux pas vous laisser seuls...et puis si je devais mourrir cette nuit je l'aurais eu en vision, non?
Draco comprit alors ce que pensait réellement Hermione.
-Nous sommes majeurs, Hermione. Préparés et aptes au combat. Je comprends que Potter et Weasley t'inquiètent et qu'après toutes ces années à les sauver tu veuilles encore les protéger mais aujourd'hui la personne qui a le plus besoin de protection, c'est toi. Et puis, je serai là moi; je garderai un oeil sur eux.
Hermione enlaça Draco du plus fort qu'elle put, faisant passer par son geste sa gratitude et son inquiétude qu'elle était incapable de dire.
-Votre attention je vous prie!
Les conversations se turent et tous les regards se tournèrent vers Dumbledore.
-Je ne vous cacherai pas que nous sommes en nombre inférieur. Mais nous avons quelques avantages tout de même. Tout d'abord, la bataille se déroulera ici, dans les murs de Poudlard, notre terrain. Le nombre de cachettes et de passages secrets nous laisse beaucoup de possibilités. Comme des embuches, des attaques surprises...ou des pièges. J'ai formé certains élèves doués dans ces domaines et ils se sont engagés malgré parfois leur jeune âge à nous aider à protéger l'école. Ceux qui ne sont pas en 7e année viennent d'arriver et sont sous la supervision de Fred et George Weasley en train de protéger l'école. Avec certains membre de l'Ordre dont Maugrey et Mcgonnagal, j'ai formé un plan de défense en prévision de ce moment. Nous avons assigné à divers postes et endroits dans le château chacun d'entre vous. Mais le temps presse. Alors bonne chance mes amis, cette nuit nous nous battrons et mourrons non pour notre survie, mais afin de garantir un futur meilleur à notre famille, nos enfants et les générations à venir! N'ayez aucune pitié car ils n'en auront aucunement pour nous. Dumbledore ponctua son discours de regards perçants vers l'assemblée.
Des applaudissements et des cris retentirent et résonnèrent dans la salle, et les paroles de Dumbledore gonflèrent leur coeur d'espoir et de courage, renforçant leur détermination.
Une énième secousse arrêta la clameur et Dumbledore agita sa baguette, et un morceau de parchemin apparut entre les mains de chaque personne dans la salle, avec leurs indications spécifiques sur leur emplacement et rôle.
Draco lut avec anxiété son parchemin.
«Draco Malfoy, 18 ans.
Position: Grand Hall, Front.
Rôle (important) : Empêcher les Mangemorts de se diriger vers l'infirmerie.
Note : Laisser les premiers mangemorts passer la porte, des pièges les neutraliseront.
Emplacements des pièges : Les grandes portes, les escaliers.
Bonne chance,
Albus Dumbledore»
La gorge de Draco se serra. Il était dans le Grand Hall, au Front et donc en première ligne. Ses chances de survie étaient limitées...
-Draco? Quelle est ta position?
La voix inquiète d'Hermione le sortit de ses pensées et il s'efforça de lui sourire.
-Ça n'a pas d'importance : je me batrai de toute manière. Et toi?
-À l'infirmerie bien entendu avec spéciale mention : "Ne pas se battre sans nécessité urgente.". Peut-être que toi tu vas te battre de toute manière mais je veux quand même savoir où. Alors...?
-Il faut que j'y aille Hermione. S'il m'arrivait quoi que ce soit, je veux que tu refasses ta vie...
-Quoi?!
-S'il-te-plait... Draco la regarda, les yeux implorants.
Hermione se rapprocha encore plus de lui et lui caressa la joue.
-On t'a mis en première ligne c'est ça?
Draco ferma les yeux en signe de défaite et s'abandonna aux caresses de la jeune femme.
Hermione retint ses sanglots et l'embrassa avec la plus grande intensité possible. Ce fut Draco qui rompit le baiser et la regarda en souriant tristement.
Il se pencha et l'embrassa sur le front avant de dériver ses lèvres juste à côté de son oreille.
-Je t'aime Hermione. Et je suis désolé pour tous les torts que j'ai pu un jour te causer.
-Je t'aime moi aussi, et je te pardonne. Essaye de rester en vie.
Avec un dernier sourire espiègle, Draco disparut de sa vue.
*****
Hermione transporta quelques flacons de repousse-os de l'armoire et en déposa un sur chaque table de nuit à côté de chaque lit. Il ne lui restait que d'apporter les onguents contre les brûlures et elle aurait fini d'organiser l'infirmerie. Dans la panique et l'effervescence de la guerre, Mme Pomfresh ou elle n'auraient pas à de chercher les potions ou onguents, puisqu'ils seraient déjà à côté de chaque lit.
Elle allait déposer le dernier pot d'onguent lorsqu'une secousse, deux fois plus grosse que les autres le lui fit lâcher. Elle jura entre ses dents et se pencha du mieux qu'elle put avec son gros ventre pour ramasser le pot.
-Hermione!
Celle-ci tourna la tête vers les portes de l'infirmerie et vit Harry et Ron courir vers elle.
-Attends laisse-moi t'aider...
Harry se pencha à sa place et posa l'onguent sur la table.
-Le dôme de protection vient de tomber! C'est de la folie en bas! S'écria Ron, encore essoufflé. On vient de partir du Grand Hall...
Les yeux d'Hermione se remplirent d'inquiétude et elle regarda Harry.
-Draco? Il va bien? Vous l'avez vu?
-Oui, la dernière fois que je l'ai vu il désarmait un mangemort. Mais pour l'instant les pièges font le gros du travail.
Les épaules d'Hermione s'abaissèrent de soulagement..
-Et vous? Que faites-vous ici?
-Juste te dire qu'on va aller détruire un horcruxe. Répondit nonchalamment Ron.
-Quoi?! Tout seuls? Où est Dumbledore?
-Il va s'occuper de retarder Voldemort le plus longtemps possible. Et...de préparer le plan B.
-Le plan B?! Quel plan B?
Harry secoua sa tête, l'air perplexe.
-J'étais tout aussi surpris que toi. Et j'en sais autant que vous deux : c'est-à-dire rien.
-Oh...
Soudain les yeux d'Hermione se remplirent de larmes, alarmant Ron et Harry.
-Pro-promettez-moi de faire attention. Je ne veux pas vous perdre, pas vous aussi... Elle faisait référence à ses parents adoptifs et à son cousin/frère Daniel de qui elle n'avait plus de nouvelles depuis quelques mois.
Il se firent un câlin de groupe et Hermione desserra ses bras à contre coeur.
-Oh et Mione, ton père est au château, on l'a croisé il y a peu de temps.
-Il va bien?
Hermione et lui s'étaient échangés des lettres régulièrement et elle avait découvert qu'il avait un humour particulier mais charmant. Elle comprenait facilement comment Megan en était tombée amoureuse.
-Oui, il aide Draco en fait.
Ils se regardèrent un moment en silence.
-Fais attention à toi Hermione. Ne prends pas trop de risque. Lui dit Harry.
Hermione leva les yeux au ciel.
-Je suis à l'infirmerie avec mention "ne pas se battre"! Vous, promettez-moi de faire attention!
-D'accord, 'Mione, tu as notre parole. Jura solennellement Ron.
-On reviendra te voir notre tâche finie. Ajouta Harry.
Après un dernier câlin, ils s'en allèrent, et comme si c'était le signal, plusieurs blessées entrèrent dans l'infirmerie.
Hermione se retroussa les manches et commença à soigner les combattants.
*****
-Stupéfix!
Draco dirigea le jet rouge vers un mangemort, et se baissa presque aussitôt, le sort mortel passant juste au-dessus de sa tête, et touchant en pleine poitrine le mangemort derrière lui qui allait l'attaquer.
Sans perdre de temps, il riposta et réussit à pétrifier son opposant.
Certains élèves étaient dissimulés dans les coins du plafond, et lançaient des sorts ou des pièges aux mangemorts, semant la panique.
-Draco! Le blond se retourna et vit Mya arriver près de lui en neutralisant un ennemi.
-Draco, reprit la jeune fille, il y a des mangemorts là qui veulent se rendre à l'infirmerie, regarde où ils se dirigent.
D'un silencieux accord, les deux partirent à la poursuite des mangemorts, évitant les sorts volants et les duels qui faisaient rage.
Draco courait, les yeux rivés sur sa cible, c'est-à-dire le dos d'un des mangemorts se dirigeant vers l'infirmerie–et donc indirectement mais en même temps assez directement vers Hermione chérie d'amour–et montant désormais les escaliers quatre à quatre. Mya mit son bras en travers de sa poitrine juste avant qu'il ne pose son pied sur la première marche.
-Quoi? Vite! Il ne faut pas leur laisser le temps d'atteindre l'infirmerie!
-Rappelle-toi ton message! Il y a des pièges.
Et en effet, le mangemort en tête du petit groupe de 4 se fit expulser, littéralement, de la marche où il se trouvait, faisant un vol plané à faire rougir de jalousie une colombe gracieuse et blanche comme neige, ponctué de cris stridents à confondre avec ceux d'une mouette grise striée de blanc (ou le contraire, on s'en balance) et de grands moulinets des bras, imitant à la per-fec-tion (oui oui, juré craché) un pigeon brun taché de gris, vous savez celui qui suit toujours un de ses compatriotes en se dandinant et....bref. Le mangemort faisait un merveilleux spécimen volant. De la bave coulait même sur le menton d'un des mangemorts figés sur leurs marches. Ce n'est pas une blague. Ni inventé de toutes pièces. Je ne suis surtout pas extrêmement fatiguée, et ce n'est surtout pas habituellement le parfait moment pour écrire de supers chapitres (et des conneries mais je passe....).
Soudain, un des trois mangemorts restants perdit son équilibre précaire de deux pieds fermement ancrés à la 13e marche partant du bas. Ah...de la malchance surement...ou un petit sort d'étourdissement perdu...
Le serviteur de Voldemort vacilla donc et tomba par l'avant, s'embrasant aussitôt grâce à un piège dissimulé au sol. Il s'égosilla, se tapa le corps de ses grandes mains pour ensuite se les plaquer sur le visage, son agonie touchant à sa fin sous les regards fascinés et horrifiés de quelques spectateurs.
Draco claqua sa langue contre son palet et secoua son adorable tête blonde.
-Je m'ennuie un peu, on ne pourrait pas les neutraliser nous-même?
Mya haussa ses épaules et fit sa moue "d'accord, ça baigne".
De toute façon, les mangemorts étaient repartis à la course, se disant surement bêtement que plus vite ils couraient, moins les pièges auraient le temps de s'activer. En fait, ils eurent une chance quasiment divine, et ne rencontrèrent aucun obstacle...enfin. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'étage supérieur.
-On va quelque part? Demanda d'une voix désinvolte Draco, faisant tournoyer sa baguette entre ses doigts habilement. Ah! Quelle question! Nul part bien sûr!
Sur ce, il pointa son bout de bois magique sur le mangemort devant lui, et le désarma facilement tellement il était bouche bée.
-Quoi? C'est impossible! Vous...vous deux...vous étiez derrière nous! C-comment...? Balbutia le désarmé.
Draco sourit de toutes ses dents.
-La magie, quoi d'autre! Puis, il l'assomma.
Mya pendant ce temps combattait l'autre mangemort, et dans la volée, envoya son masque en bas des escaliers.
-B-blaise...?
Blaise profita de leur surprise pour s'enfuir, encore dans la direction de l'infirmerie.
Draco reprit vite ses esprits et reparti à courrir, le hélant en même temps d'une manière...si...polie...
-Hey! HEY! ZABINI! Reviens ici! Ramène ton c*l ici pour que je puisse te le botter! Hey le traitre! Espèce de lâche!
*****
Hermione était en train de soigner une coupure assez profonde dans l'avant-bras d'un homme de la quarantaine lorsque les portes s'ouvrèrent avec fracas et qu'un sortilège envoya valser deux blessés qui allaient mieux tentant de défendre l'accès à l'infirmerie.
Elle se retourna, prête à se défendre, à se battre même, lorsqu'elle découvrit l'identité de l'intrus.
-Blaise?
Le jeune homme se retourna et plongea ses yeux d'un brun autrefois si chaleureux et désormais si froids et sombres dans ceux stupéfaits et brillants d'Hermione.
-Exactement la personne que je cherchais. Sourit Blaise, faisant frissonner la jeune femme reconnaissant là un regard de prédateur.
Le métis d'origine italienne commença à avancer dans sa direction pendant qu'Hermione se demandait où se trouvait Pomfresh pour l'amour de Merlin.
"Où sont Harry et Ron lorsque j'ai justement besoin de leur comportement idiotement héroïque? se marmonna Hermione en jetant des coups d'oeils affolés autour d'elle, cherchant une quelonque issue, car maintenant elle se rendait compte combien l'idée de se battre en étant enceinte était ridicule et inutile."
Soudain, lorsqu'elle butait contre la table de chevet d'un lit de malade, elle vit Draco arriver en courant dans l'infirmerie, criant un sort intelligible en direction de Blaise mais qui malheureusement l'évita.
Blaise poussa un lit roulant vers Draco, et en profita pour se trainer derrière une table, et la renverser afin de s'en servir comme barrière.
Draco se poussa sur le côté et se précipita vers Hermione, courbé pour éviter les sorts que pourrait envoyer Blaise. Elle s'était accroupie contre une table, un peu secouée.
-Ça va?
Hermione ferma la bouche et déglutit. Elle hocha de la tête et ferma ses yeux, son coeur battant à mille à l'heure.
-Reste ici. Lui murmura Draco avant de se relever et d'envoyer un jet orange sur la table que prenait Blaise pour se couvrir.
La table vola en mille morceaux, les copaux de bois filant dans l'air tels de petits couteaux affilés.
Blaise se protégea la tête de ses bras et dans la volée échappa sa baguette, et se releva le plus vite possible mais pas assez vite. Draco avait eut le temps de se rendre à lui avec son sort de protection contre les éclats, avait envoyé rouler à l'autre bout de la salle sa baguette, et le bout de sa propre baguette touchait maintenant la poitrine de son ancien meilleur ami.
-Donne-moi une bonne raison de ne pas te tuer.
Blaise resta silencieux un moment, puis plongea son regard un peu fou mais animé d'une lueur familière témoignant de l'ancien Blaise dans celui déterminé mais désespéré de Draco. Puis, en toute franchise, lui avoua la vérité qu'aucun des deux ne voulait au fond d'eux entendre.
-Il n'y en a aucune.
La main de Draco tremblait, et des gouttes de sueur coulaient le long de son front.
-Dis-moi en une! N'importe quoi. Marmonna le blond, sa propre ferveur le surprenant.
Blaise secoua lentement sa tête.
-Je le mérite, tu sais? Ces derniers mois j'ai fait des choses horribles. J'ai assasiné et torturé de sang froid, hommes, femmes, vieillards...et enfants. Je vous ai tous trahis, j'ai infiltré l'ordre et transmis des informations à mon Maître. J'ai tenté de te tuer! Toi et Mya.
Chaque phrase que disait Blaise était comme un couteau de plus enfoncé dans le coeur de Draco. Il ouvrit la bouche, et la referma, comme s'il voulait crier sa douleur d'entendre et de savoir ce que son meilleur ami en qui il avait confiance avait commis. Combien il les avait trahis.
Voyant que Draco ne faisait rien, Blaise s'énerva.
-Tue-moi bordel! Hurla le traitre. Tue-moi qu'on en finisse.
Puis, il se radoucit en voyant Draco fermer les yeux.
-Je le mérite et tu le sais. Tue-moi. Tu connais le sortilège, Draco. Mais il faut le vouloir, il faut le vouloir profondément. Et je sais que tu en as envie. Alors fais-le. Tu rendrais un service au monde. Tu ne sais pas ce que je suis capable de faire, et crois-moi, tu ne veux pas savoir.
-Que t'es-t-il arrivé, Blaise? Pourquoi avoir fait tout ça?
Blaise sourit tristement.
-Si tu veux que je te dise que j'étais sous imperium, ça n'arrivera pas. J'étais conscient de mes gestes et les ai fait volontairement. Alors maintenant, TUE-MOI!
Voyant que Draco évitait de nouveau son regard, Blaise rugit.
-REGARDE-MOI!
Les yeux maintenant bleu océan de Draco, témoignant de son état émotionnel élevé et tourmenté se fixèrent dans ceux bruns chocolat de Blaise. Ce dernier écarta ses bras en croix, et un petit sourire s'installa au coin de ses lèvres.
-Tue-moi.
Draco rafermit sa prise sur sa baguette et aspira une goulée d'air, prêt à lancer le sort le plus impardonnable à son ex meilleur ami mais se dégonfla à la dernière seconde et baissa son bout de bois, toute détermination ayant désormais fait place à une tranquilité et un apaisement total.
-Non. Je ne te tuerai pas. Je ne peux pas et ne veux pas.
Blaise laissa retomber ses bras le long de son corps et ses épaules s'affaisèrent.
-Ce n'est pas comme ça que l'on gagne une guerre, Draco. Il ne faut jamais faiblir devant l'ennemi. À se demander comment Dumbledore vous a préparé à la guerre...mais je savais que tu ne me tuerais pas, je voulais tester tes limites.
Les sourcils de l'héritier Malfoy se froncèrent.
-Quoi? Tu n'es et ne sera jamais mon ennemi, Blaise. Peu importe ce que tu feras ou deviendras. Je te considerai toujours comme le frère que je n'ai jamais eu, et par conséquent, de la famille, et on ne tourne jamais son dos à la famille.
-Que de belles paroles...devenir un père te ramollit.
-Je t'en prie Blaise, reviens de notre côté! Je ne veux pas avoir à me battre contre toi ni te voir tomber par la baguette d'un de mes alliés. Quitte les mangemorts et redevient un membre de l'ordre.
- Mais je n'ai jamais cessé de l'être.
Draco fixa les prunelles de son ex ami, stupéfait.
-Tu...quoi?
-C'est vrai alors.
Les deux jeunes hommes se tournèrent vers Hermione qui s'était relevée de sa cachette et regardait Blaise avec un mélange de curiosité, de méfiance mais également d'espoir.
-Qu'est-ce qui est vrai? S'enquit Blaise, un rictus amusé trahissant son impassibilité habituelle.
-Les rumeurs qu'il y aurait un espion de l'Ordre si bien infiltré chez les mangemorts qu'il trompe de par ses fausses allégeances, non seulement Voldemort et ses adeptes mais tout aussi bien la majorité des membres de l'Ordre. Sauf Dumbledore bien entendu. Déclara Hermione, d'une voix claire, le dos droit.
-Eh bien, tu sais tout autant que moi ce qu'il faut faire afin de vérifier ces rumeurs. Lui répondit Blaise, mystérieusement, rendant un Draco perplexe, mais semblant clair pour Hermione.
-Verre verre dicte varum dit. Hermione prononça lentement ses mots, les faisant rouler sur sa langue, et donnant un accent d'un autre dialecte longtemps perdu aux incantations probablement vieilles de centaines d'années.
-Fara rit diit fara egert. Prononça en réponse Blaise.
Dès que le dernier mot mourrut sur ses lèvres, une lumière blanche enveloppa Hermione et Blaise et aveugla momentannément Draco.
Lorsque l'halo de lumière disparut et que Draco put de nouveau voir, il fut surpris de voir une Hermione sanglotante dans les bras de Blaise.
-Qu'est-ce que tu lui as fait?! Tonna Draco, sortant sa baguette en un battement de cil.
Hermione se détacha de Blaise et sourit à Draco.
-Il est notre espion, Draco. Il ne nous a jamais trahis, c'était une ruse de Dumbledore.
-Q-quoi?
-Je sais, dur à croire, hein? Dit Blaise, un vrai sourire sincère éclairant ses traits.
-Comment...pourquoi...?
-Dumbledore m'a lié à une ancienne magie très puissante, m'interdissant de révéler quoi que ce soit, et me guidant dans ma mission. Il a ensuite donné des indices à Hermione dont cette formule pour détecter l'espion de l'Ordre, lui disant que ce serait essentiel à la bataille.
Hermione approuva en hochant de la tête.
-Et ça explique aussi pourquoi j'étais si anxieuse de participer, trouver l'espion était primordial et je ne pouvais rien faire, prise ici à m'occuper des blessés. Ajouta la jeune femme.
Soudain, les portes de l'infirmerie se rouvrirent en grand et Draco redirigea sa baguette vers l'entrée pour la rabaisser en voyant Mme Pomfresh et Mya entrer suivies de blessés soit en lévitation ou transporté par d'autres personnes.
En les voyant, Mya accourut et pointa sa baguette sur Blaise, la méfiance et la colère déformant ses traits.
-Est-ce que ça va? demanda-t-elle, j'ai dû aider Pomfresh en chemin. Mya regarda autour d'elle et prit conscience de l'état des lieux. Il n'y avait que deux blessés allongés et sans connaissances, les autres lits étant innocupés, dont quelques uns ayant été poussé de travers, et des tables avaient été renversé sans compter les éclats de bois tapissant le sol.
Mme Pomfresh voyant que la situation semblait sous contrôle, s'occupa de réanimer les membres de l'ordre ayant été assomés par Blaise et commanda aux autres qui la suivait d'allonger les blessés.
-Tout va bien, Mya. Blaise est un des notres, il l'a toujours été. Annonça calmement Hermione.
-Quoi?! Comment vous pouvez en être si sûrs? Si ça trouve vous êtes sous enchantement ou il ment encore une fois. Protesta la Serpentard.
-Je te le jure, Mya, j'étais un espion au sein des mangemorts. Renchérit Blaise, les mains levées devant lui en signe de paix.
Hermione les regarda et prit une grande respiration, s'apercevant combien les dernières minutes avaient été très chargées en émotions. Trop. Elle laissa échapper un cri de douleur, et faillit tomber mais s'aggripa à un lit.
-Hermione! Draco la souleva et l'allongea sur le lit, l'inquiétude envahissant son visage et ses pensées.
-Draco...je crois que je viens de perdre les eaux...
*****
Harry et Ron se frayaient un chemin vers l'infirmerie, leur mission accomplie levant un poids sur leur poitrine. Quelle ne fut pas leur surprise en arrivant au lieu assigné à leur meilleure amie d'entendre des cris familliers.
-...TA FAUTE FOUTUE MAGIE ANCESTRALE DE MES DEUX DES HOLLYSTHERS! S'époumonnait Hermione, le visage rouge et ses cheveux collant à son front en sueur, couchée sur un lit, flanqué d'un bord de Draco et de l'autre Mya.
-Poussez Miss! Poussez! Cria par-dessus Pomfresh.
-Et je fais quoi là à votre avis?! Je fais pousser des patates?! Non! Draco! Dis-lui!
Draco regarda Hermione, incertain, mais son regard incendiaire le décida rapidement.
-Euh...je crois bien qu'elle pousse Mme Pomfresh...
L'infirmière jeta ses bras en l'air.
-Mais je SAIS qu'elle pousse!
-Alors, ARRÊTEZ DE ME LE RÉPÉTEZ!!! Hurla en réponse Hermione.
-C'est le pire accouchement que j'ai jamais guidé... Marmonna la vieille sorcière. Sans compter cette bataille! Et tous ces blessés... Et dire qu'à la place je dois accoucher une femme sans aucun respect ni politesse et encore moins de patience! J'en ai vu des cas, comme ce Potter qui trouve toujours le moyen d'essayer de se faire tuer–à croire qu'il le fait exprès ou cherche à commettre le suicide–mais celle-là...
-À la place de marmonner vieille bique, AIDEZ-MOI! Cria Hermione, à bout de patience et de force.
-Je ne suis pas prête à devenir mère...sanglota-t-elle ensuite.
Harry et Ron voyant le moment i-dé-al pour se pointer, se mirent à côté du lit de leur meilleure amie et lui sourirent angéliquement.
-Mione, Mione! On l'a fait! S'écria Ron.
Hermione tourna son regard acéré vers les nouveaux venus et leur sourire tomba.
-Et vous savez ce que je suis en train de faire, moi? Je suis EN TRAIN D'ACCOUCHER UN BÉBÉ SI GROS QU'IL VEUT PAS NI NE PEUT SORTIR! Alors niveau accomplissement, vous ne m'arrivez pas à la cheville!
-En fait, ce n'est pas qu'il est gros qu'il ne sort pas, Miss. Vous avez juste arrêté de pousser... Glissa l'infirmière.
Le regard de mort d'Hermione se reporta sur Pomfresh.
-Je veux qu'on m'anesthésie! J'en ai ma claque de l'accouchement naturel! Et J'EN AI MA CLAQUE DE POUSSER! Hurla Hermione, pour ensuite se radoucir et recommencer à pleurer.
C'est cette scène, comique mais en même temps assez pénible dont Blaise put aperçevoir la fin, revenant de la bataille, accompagné de Ginny qu'il avait rapatrié, sachant qu'Hermione aurait besoin de sa meilleure amie. La rousse avait été assignée à une des ailes, devant de grandes fenêtres. Elle et quelques compagnons avaient eu la merveilleuse idée de piéger à sa propre sauce les fenêtres et de placer un enchantement sur quiconque traversant celles-ci. Bref, ça avait été un jeu d'enfant de les empêcher d'entrer sans compter le fait que rares étaient les mangemorts s'essayant par les ailes.
-Courage Hermione! Je suis sûre que c'est presque fini! S'écria Ginny en voyant son amie en pleine crise. Elle s'approcha d'elle, prit place à côté de Mya et prit la main de la future mère.
Hermione tourna sa tête vers les nouveaux venus et ne put répondre qu'une nouvelle contraction la fit pousser, et Ginny eut raison, c'était–presque–fini.
-Une dernière poussée Miss!
Hermione prit la main de Draco et la serra fort, les yeux fermés dû à l'effort.
Puis, sa souffrance fut récompensée par le premier cri de son enfant.
-Félicitation Miss! C'est un joli petit garçon!
Hermione eut l'impression qu'on lui ôtait tout l'air de ses poumons.
-Quoi? Comment est-ce possible? Je devais avoir une f-...OH!!
Une autre contraction la coupa et lorsqu'elle poussa, comme par instinct, un deuxième cri se fit entendre. Abasourdie, Ginny qui s'était approchée à son cri vu que Pomfresh était occupée avec le bébé, souleva un deuxième bébé.
-Tu...tu as eu des jumeaux Hermione! C'est une petite fille!
Hermione, trop exténuée et sous le choc, s'évanouit.
*****
Lorsqu'elle rouvrit les yeux, sa première pensée fut pour ses enfants. Elle allait demander à les voir, quand elle vit Dumbledore discuter à voix basse avec Harry, lui remettant quelque chose dans la main.
-Hermione! Comment te sens-tu? Draco demanda, lui qui avait été fou d'inquiétude. Il tenait dans ses bras un paquet rose.
Le regard d'Hermione se porta sur celui-ci et elle ouvrit la bouche, la gorge sèche.
-Est-ce que c'est...
-Oui. Draco lui donna leur fille, un sourire fier aux lèvres. N'est-elle pas magnifique?
-Si...si elle l'est.
Et elle l'était, avec ses cheveux blond platine presque invisible sur son crâne et ses traits angéliques, mélange parfait des deux parents.
-Où est notre fils? Demanda Hermione, ses yeux fouillant les alentours.
-Ici! Ginny s'approcha et tendit le petit à sa mère.
Hermione, un bébé dans chaque bras se sentit en paix et plus qu'heureuse.
Leur fils avait au contraire de sa soeur les cheveux bruns caramel, et son visage était étonnement identique à sa jumelle.
Au même moment, comme par magie, les jumeaux ouvrirent leurs yeux et regardèrent les visages souriants de leurs parents.
La petite fille avait les yeux de sa mère et le petit garçon ceux de son père.
-Comment allez-vous les appelez? S'enquit Ginny, appuyée contre l'un des poteaux porteur de rideaux. On les avait installé dans un coin de l'infirmerie, isolés du monde par des rideaux verts.
Hermione leva ses yeux vers Draco pour avoir son consentement, et voyant son petit hochement de tête, elle reporta son attention sur Ginny.
-Gin', je te présente Scorpius et Rose.
*****
Dumbledore savait que le temps lui était compté. La bataille durait depuis des heures déjà et bien qu'ils se défendent bien, il savait qu'ils ne tiendraient pas longtemps.
-Désolé de vous déranger, vous et votre petite famille, mais je voulais vous remettre ceci.
Hermione et Draco regardèrent Dumbledore avec curiosité.
Le directeur s'avança et après un regard bienveillant en direction des nouveaux-nés, chacun tenu par un des parents, et tendit à Draco et Hermione un coquillage lisse et d'un blanc épuré.
-Gardez-les précieusement sur vous. Ne vous en séparez pas.
-Et-ce le plan B, Monsieur? Demanda Hermione.
-Oui, Miss. Félicitations pour vos jumeaux, ils sont magnifiques. Rose, Scorpius, vous serez de grands sorciers plus tard, je peux le sentir. Protégez-les bien, ils pourraient être notre seul espoir. Après un clin d'oeil, Dumbledore s'en alla, les laissant perplexes.
-Qu'a-t-il voulu dire d'après toi? Et comment il connaît le nom de nos enfants? Demanda Hermione.
-Il a peut-être entendu notre conversation avec Ginny... Mais je ne sais pas ce qu'il voulait dire. Répondit Draco.
-Oh mon dieu Draco! La bataille, elle continue toujours?! Et nous, on reste là, à ne rien faire... Réalisa Hermione avec horreur. Il faut qu'on aide!
Draco la regarda comme si elle était folle. Après réflexion...
-Hermione, tu viens d'accoucher.
-Oui, et?
Les sourcils de Draco montèrent encore plus haut s'il était possible.
-De jumeaux. Rajouta-t-il, articulant bien comme s'il parlait à une demeurée.
Hermione dû le sentir car son regard s'aiguisa.
-Raison de plus pour aller combattre, je n'ai plus ce ventre énorme. D'ailleurs, le fait qu'on ait des jumeaux explique pourquoi je ressemblais à un cachalot.
-Mais, tu as actuellement des jumeaux.
-Oui.
-Dans tes bras. Ils n'ont pas disparu avec ton gros ventre.
-Aha! Je savais que tu mentais quand tu affirmais que je n'étais pas grosse!
-Comme si tu me croyais de toutes manières, Granger...
-Mouais, bon, on y va?
-Non. Tu dois te reposer, tu viens d'accoucher.
Hermione le jaugea d'un oeil agacé.
-Et toi alors? Aux dernières nouvelles tu te portes bien.
Draco secoua sa tête.
-Je ne vais pas te laisser seule. Les troupes de Voldemort ont réussis à percer, nos troupes se retranchent vers l'infirmerie.
-Quoi?! Combien de temps a duré l'accouchement?
-Je ne sais pas, mais la bataille fait rage depuis à peu près 5 heures. L'aube va bientôt se lever.
-Une aube rouge sang...se lèvera le jour premier... Murmura Hermione, d'une voix absente. Puis, l'horreur lui fit écarquiller les yeux et trembler.
-Hermione? Hermione qu'est-ce qu'il y a?
-Je...je dois prévenir Harry et Dumbledore!
La panique remplaçant l'horreur alarma les jumeaux qui se mirent à pleurer.
-Shhh, tout va bien Scorpius, tout va bien... En chuchotant cela, et tandis que son fils se rendormait, Hermione se demanda comment le plus ignoble des mensonges qu'un parent pouvait murmurer serait cru et adopté par l'enfant. La confiance que son fils lui accordait aveuglément lui fit alors réalisé qu'elle était une mère. Elle voulut protéger ses enfants du monde, les emmener où personne ne pourrait jamais les blesser ou leur avouer la cruauté de la vie.
-Draco... Chuchota Hermione. Aide-moi à me lever.
-Non. Le jeune nouveau père secoua sa tête.
-S'il-te-plaît...
-Non! Dis-moi ce que tu veux dire à Harry et Dumbledore et je délivrerai le message.
Elle allait ouvrir la bouche pour protester mais se résigna.
-Dis-leur...que j'ai eu une vision dernièrement et qu'elle va se réaliser, bon sang, est en train de se réaliser et que ça s'annonce horrible. Il faut qu'on évacue. On ne gagne et ne gagnera pas cette bataille mais nous pouvons encore remporter la guerre si on se retire avant que tout le monde meurt.
-Un peu dramatique, tu ne trouves pas?
Hermione fusilla du regard Draco qui leva les mains en signe de paix.
-D'accord...Mais rappelle-toi Hermione, le futur est de nature instable, rien n'est figé dans le béton tant qu'il n'est pas arrivé. N'était-ce pas toi qui trouvais que la divination était ridicule?
-Je sais Draco! Je sais tout ça, mais j'ai l'impression, non la certitude que cette bataille va mal se finir. Je ne veux pas que mes amis meurent, ni toi, ni nos enfants. Et Harry, il n'est pas encore prêt. Cette nuit n'est pas la dernière bataille de la guerre contre Voldemort. Je t'en prie, fais-moi confiance...
Draco réflechit un instant puis tendit la petite Rose à sa mère et les embrassa tous les trois avant de sortir de l'infirmerie, baguette à la main.
*****
-Nous n'y arriverons jamais Harry! Ils sont trop nombreux, pour un qu'on abat, il y en a dix autres qui arrivent! Cria Ron, se laissant glisser derrière le mur où son meilleur ami était posté, prenant en embuscade les mangemorts qui passaient.
-Ne dis pas ça Ron! Avec Hermione à l'infirmerie tu ne peux pas me lâcher toi aussi!
-Bien qu'il me coûte de le dire, Weasley a raison, Potter. Cette bataille est vaine. Nous étions sous-préparés et ils sont des milliers tandis que nous sommes quelques centaines tout au plus.
Les deux meilleurs amis se tournèrent en entendant la voix trainante de Malfoy.
-Mais d'où il sort lui?! Jura Ron.
-De l'infirmerie. Répondit Draco, se retenant de faire une remarque sur l'intelligence de la carotte.
-Justement, tu devrais pas y être? Est-ce que c'est Hermione? Elle va bien? S'inquiéta Harry tout en propulsant quelques mangemorts qui essayaient de les attaquer. (D'ailleurs, pour ne pas que ce soit trop difficile à comprendre pourquoi il y a personne qui porte attention à eux ou les attaquent, je vais mettre au point quelque chose. Pendant toute leur conversation, ils vont continuer à se battre, ils continuent de se défendre et on continue à les attaquer.)
-Elle vient de se réveiller après l'accouchement. Et elle va bien. Assez en tout cas pour s'inquiéter. Pour vous entre-autre. Encore.
Ignorant sa dernière remarque clairement une pique, Harry le regarda, sous le choc.
-Hermione a fini d'accoucher? Elle va bien? Et le bébé?
Draco ne put se retenir de lever les yeux au ciel.
-Je viens de dire qu'elle va bien, écoute un peu. Et c'est bébé au pluriel. On a des jumeaux.
-Des jumeaux?! S'écria Ron. Bloody Hell...
-Visiblement l'accouchement a déreglé son bon sens car elle voulait venir vous voir en plein milieu de la bataille. Mais je l'ai convaincu de venir à sa place.
-Ok et? Accouche Malfoy!
-Elle a eu une autre vision-comptine. Et elle vient de réaliser qu'elle était à propos de cette bataille.
-Et?
-Écoute, si on évacue pas tout de suite, ça va finir en bain de sang et Voldemort aura gagné.
-Quoi? Non! Si on s'enfuie Voldemort AURA gagné! Rétorqua Harry.
-Cette bataille et Poudlard peut-être bien mais pas la guerre. Tu es encore vivant aux dernières nouvelles.
-Harry, Draco a raison.
Les trois jeunes hommes se retournèrent cette fois-ci pour voir Dumbledore, l'air épuisé.
-Il faut évacuer. Reprit le vieil homme. Retournez à l'infirmerie tous les trois. Le plan B entre en action dans 20 minutes. La tristesse et la lassitude teintait sa voix et son visage. Aucun d'eux ne se souvenait d'avoir déjà vu Dumbledore aussi...fâtigué.
-Mais professeur...
-Pas de mais Harry. C'est un ordre. J'ai été ravi de faire votre connaissance à tous les trois. Et Harry...je suis désolé. J'aurais aimé pouvoir être là et te guider jusqu'à la fin.
Sur ces paroles, le directeur de Poudlard disparut.
-Vous avez entendu Dumbledore? On va à l'infirmerie. Les pressa Draco.
Frustré mais résigné et surtout perturbé, Harry suivit Malfoy. Ron était déjà parti avec lui.
*****
Draco désarma facilement un mangemort qui passait par là en l'envoyant dans le mur.
-Draco!
L'interpellé grimaça en entendant le cri perçant.
Il se retourna et vit Pansy Parkinson. À sa vue tous ses soucis dernièrement oubliés le frappa. Il devait se marier avec cette harpie. Ses pensées dérivèrent un instant vers sa mère qui ne l'avait pas contacté depuis qu'il était parti du manoir et il s'inquiéta. Lui était-il arrivé quelque chose?
-Ai-je halluciné ou tu viens d'attaquer un des nôtres?
-Tu as halluciné, je viens d'attaquer un mangemort, un ennemi qui est un des tiens Parkinson. Pas un des miens.
-C-comment peux-tu nous trahir?! Tes parents, le Seigneur des ténèbres et moi, ta fiancée!
Draco ignora la dernière partie.
-La seule personne que tu as nommé pour qui j'ai du respect et aime est ma mère et je ne la trahis pas. Ma mère a toujours été de mon côté.
-Si j'étais toi je n'en serais pas si sûre.
Elle sourit, puis s'en alla, envoyant valser un membre de l'Ordre au passage.
-Malfoy!
Harry arriva à ses côtés, la baguette brandie.
-Où est Ron?
Draco regarda derrière lui et se rendit compte que la Carotte n'y était plus.
-Il était là il y a deux secondes...
Le couloir où ils se trouvaient était quasiment désert, seuls quelques mangemorts et membres de l'ordre étaient étendus par terre.
-En venant ici tu ne l'as pas vu? Demanda Draco, pas qu'il s'inquiétait vraiment, enfin un peu, mais il savait qu'Hermione serait anéantie si Ron, ce cher Ronald, était perdu.
-Non, je ne l'ai pas croisé... Il faut que je le retrouve.
C'est à cet instant que retentit un cri...qui venait du mur.
-HARRY!
-Potter? J'ai peut-être halluciné mais...est-ce que le mur t'appelle?
Harry l'ignora et s'avança vers le mur, et appuya sa main contre une des pierres. Sa main s'enfonça comme si c'était du sable mouvant...lui amenant des souvenirs de la Première Épreuve...et un mauvais pressentiment.
-Non, ne rentre pas dans le mur Potter, c'est un piège. Tu sais que plus de la moitié de la population dans ce château veut te tuer? Articula lentement Draco.
-Mais c'était la voix de Ron. Je ne peux pas l'abandonner. Reste là si tu veux Malfoy, moi j'y vais.
Loyal à ses mots, Harry entra complètement dans le mur laissant un Draco maussade derrière.
-On pourrait croire que toutes ces années à se faire poursuivre par Voldemort lui aurait enseigné un peu d'instinct de survie, mais non. Maintenant je vais devoir aller le chercher, sinon Hermione va me tuer. Marmonna Malfoy avant de suivre Harry dans le mur.
La première chose que remarqua Draco était la noirceur. Il ne voyait rien du tout. Pour un court instant il cru qu'il était resté pris dans le mur mais se claqua mentalement, se rappelant que si ça aurait été le cas il ne pourrait pas respirer.
Il leva sa baguette à la hauteur de son visage et conjura avec un lumos un peu de lumière, juste assez pour ne pas avoir l'impression d'être aveugle sans pour autant être très voyant : il ne voulait pas se faire repérer.
-Potter? Chuchota-t-il, tout en tendant les mains devant et à côté de lui dans l'espoir de toucher un mur ou quelque chose d'utile. Il finit par se rendre compte qu'il se trouvait dans un couloir exigu d'à peine un mètre de large.
Ses yeux s'étant un peu habitués à la noirceur, il aperçut pour la première fois la petite lueur tremblotante au fond du couloir.
Draco avança lentement, prudemment, essayant d'être le plus silencieux possible. Il posait un pied devant l'autre d'une telle lenteur qu'il put ôter son pied droit rapidement lorsqu'il entendit le début d'un craquement. Il se pencha, et pointa le bout de sa baguette vers le sol, cherchant sur quoi il avait marché.
Un frisson de dégoût le parcourut lorsqu'il découvrit un petit crâne pas plus gros que son poing qui le fixait de ses orifices vides. Il avait marché sur le haut du crâne si bien qu'il y avait désormais une craque en forme d'éclair. On dirait Potter, pensa-t-il morbidement. S'il fut surpris ou apeuré, il n'en laissa rien paraitre, une expression de marbre sur son visage. Oui d'accord c'était un peu inquiétant mais il avait vu bien pire.
Draco se releva souplement et continua à avancer, se demandant comment ce crâne était arrivé là. Et surtout, dans quel sorte d'endroit était-il tombé? Maudit Potter! Maudit Weasley!
Il arriva au bout du couloir qui débouchait sur une salle. Il n'y avait qu'une table en pierre au milieu, des inscriptions gravées sur toute la surface. Cela lui faisait penser à une sorte d'autel.
Draco remarqua alors que de la faible lumière émanait de la pierre de la table. Ça devait être ce qu'il avait vu.
Il longea le mur, peu désirable de se faire surprendre par derrière et s'aperçut qu'il y avait quelques torches qui y était accrochées. Il prit sa chance et alluma une des torches pour y voir plus clair. Tant pis pour la discrétion.
Il finit par toutes les allumer et se rendre compte qu'il n'y avait personne. Pas de Harry, pas de Ron et certainement pas d'ennemis.
Draco allait faire demi-tour, se disant qu'il avait peut-être manqué une porte dans le couloir, lorsqu'un souffle glacé fit vaciller les feux qu'il avait allumé au point de les éteindre. La table s'éteignit aussi, le laissant dans les ténèbres avec pour seul éclairage, sa baguette.
D'un coup, les torches se rallumèrent mais les feux étaient désormais verts. Draco regarda vers la table et la vit alors. Là où quelques secondes plus tôt il n'y avait rien, se tenait maintenant une silhouette encapuchonnée. Draco crut tout d'abord que c'était un mangemort mais se rendit compte qu'il y avait un signe étrange sur les robes de la personne. Un mangemort haut gradé (il savait que Voldemort identifiait ses atouts dangereux) surement...intéressant.
-Bonsoir Draco. Enfin, je devrais dire, bonjour.
Draco fut étonné d'entendre une voix clairement féminine et mélodieuse. Pas du tout ce à quoi il s'attendait.
-Qui es-tu?
Instinctivement Draco sut que la personne souriait.
-Megan.
-Ok, Megan, dis-moi où sont Potter et Weasley.
-Ils ne sont pas là. Ils doivent se trouver à l'infirmerie au moment où l'on se parle.
-C'est impossible. Rétorqua Draco, les sourcils froncés. Je les aurais vu y aller, j'étais avec eux. D'ailleurs Potter a traversé le mur quelques secondes avant moi.
-Toi qui est un sang-pur, tu devrais savoir que la magie est une drôle de chose. Le chemin qu'ils ont emprunté n'est pas le même que celui que tu as pris.
Draco décida d'abandonner le sujet pour le moment. Il ne croyait pas vraiment la femme mais quelque chose lui disait qu'elle racontait la vérité.
-Pourquoi je suis là moi alors? Que me veux-tu?
-Ah...vouloir est une chose bien intéressante tu ne trouves pas? Vouloir quelque chose vois-tu ne veux pas dire en avoir besoin. Mais j'ai actuellement besoin de toi, Draco. Si je le voudrais tu ne serais même pas là mais hélas il y a certaines choses qui doivent être faites dans le but d'accomplir quelque chose de plus grand encore. De plus utile. De...vital.
-Et en quoi aurais-tu besoin de moi?
Draco resserra sa prise sur sa baguette.
-Ah ça je ne peux te le dire.
Megan, la tête baissée et le visage toujours dans l'ombre, commença à marcher lentement, pas à pas, dans la direction de Draco.
Le jeune homme, n'aimant pas du tout cela, brandit sa baguette en avant, le bout visant la poitrine de Megan.
-N'approche pas!
Megan s'arrêta, et pencha la tête de côté, le visage toujours caché.
-Tu as peur, c'est bien. Très bien. La peur est toujours utile.
-Ça suffit avec toutes ces paroles inutiles! Dis-moi clairement la raison de ma présence ici! Ou je te tue!
Megan resta silencieuse quelques secondes, et se mit à rire. Doucement d'abord, puis très fort ensuite. Mais c'était un rire sans humour. Cela le peinait, mais Draco en eut froid dans le dos.
-Sache seulement que ta chère Rose est dans les mains de Ronald Weasley en ce moment même. Et qu'il est sous l'emprise de mon pouvoir. Il va la tuer.
L'horreur et la panique remplit Draco et il se mit à courir vers le couloir, sous les rires de Megan, devenus hystériques.
Draco finit par traverser le mur par lequel il était entré, et il fonça vers l'Infirmerie, le coeur battant dans ses oreilles et le souffle court. La peur lui donnait de l'adrénaline et il courait plus vite que jamais. Megan avait raison. La peur pouvait être utile.
Il traversa plusieurs couloirs et se rendit finalement devant l'infirmerie qui était gardée par plusieurs membres de l'ordres.
Ils le reconnurent et le laissa passer, pas que Draco aurait fait demi-tour s'ils lui auraient interdit l'accès.
Draco se dirigea immédiatement vers le coin de l'infirmerie où se trouvait Hermione et leurs enfants et ouvrit grand les rideaux le séparant de sa famille en même temps qu'Hermione tendait Rose à Ron.
-NON! Rugit Draco. Il brandit sa baguette et pétrifia Ron avant de se précipiter en avant et de rattraper Rose qui s'était réveillée et criait.
Tout cela s'était passé en moins de 5 secondes, et Draco qui était maintenant soulagé se rappela la présence de Hermione.
-Draco? Mais qu'est-ce qui te prends?!
-Euh...il était possédé.
-Qui dit que c'est pas toi le possédé? Intervint Harry que Draco n'avait pas vu. Le Survivant pointait sa baguette sur Draco.
-Non non je vous jure! Tu sais quand tu es passé dans le mur? Eh bien je t'ai suivi, mais je n'ai pas atterri ici comme vous deux, j'ai été transporté dans une salle bizarre et il y avait cette femme encapuchonnée qui m'a dit que Ron allait tuer Rose.
Draco reprit son souffle.
-Une femme encapuchonnée, hein? Qui dit que tu ne mens pas? Et si elle te mentait? Qui dit qu'elle disait la vérité? Quelles sont tes preuves que Ron est possédé et aurait tenté de tuer Rose? Rétorqua Harry.
-On se calme! S'écria Hermione. Draco, donne moi Rose veux-tu?
Draco s'approcha de la jeune femme et lui tendit Rose. Hermione sortit alors sa baguette et lui lança un sort violet.
-Hermione! Je peux savoir pourquoi t'as fait ça? Cria Draco.
Hermione arracha de ses mains Rose.
-Qui es-tu? Si tu mens, je le saurai.
-Draco Malfoy. Répondit l'héritier Malfoy avec un regard noir.
Hermione guetta les petites étincelles qui l'aurait averti qu'il mentait mais rien ne se passa.
-Es-tu possédé? Veux-tu faire du mal à Rose? Est-ce que ce que tu racontais était vrai?
-Wow wow une question à la fois! Mais c'est non, non absolument pas, jamais! Et oui, je disais la vérité.
-Draco! Hermione se sentit soulagée qu'il dise vrai et lui sourit pour lui demander pardon.
-Bon, c'est bien beau mais qu'est-ce qu'on fait de Ron? Demanda Harry.
-On l'interroge et on avise. Répondit Hermione.
Draco leva son sort de paralysation en même temps qu'Harry ligota son meilleur ami, et Hermione lui lança le même sort de vérité.
-Harry? Hermione? Qu'est-ce que vous faites? Détachez-moi!
-Désolé Ron, mais on doit vérifier quelque chose. Dit Harry.
-Quoi?
-Qui es-tu? Lui demanda Hermione.
-Je suis Ron Wealsey bien sûr! C'est quoi cette question stupide?
Aucune étincelle.
-Es-tu possédé?
Aucune réponse.
-Veux-tu tuer Rose?
Aucune réponse.
-Ron! Réponds!
Mais Ron ne répondait pas. Son regard s'arrêta sur Draco et ce dernier ne vit que le vide dans les yeux du rouquin.
-Oui, je suis possédé. Je veux tuer Rose Malfoy. Et je le ferai.
Aucune étincelle. Ron disait la vérité.
Hermione regarda avec horreur son meilleur ami et serra plus proche d'elle ses enfants.
-Hey! Comment ça va ici? On ne va pas tenir longtemps j'espère que le plan B va... Mya qui venait d'entrer se figea en voyant Ron.
Ce dernier tourna sa tête vers la nouvelle venue et sourit sadiquement.
-T-toi? Bégaya Mya.
-Bonjour Mya. Ou devrais-je dire Megan.
-Sors de ce corps! Laisse Ron et les autres tranquilles!
Ron (ou plutôt la personne qui le possédait) pencha la tête d'un côté et plissa ses yeux.
Et soudain, ses traits se détendirent et ses yeux se fermèrent.
-Ron? S'enquit prudemment Hermione.
Mais il ne répondit pas. Puis, lorsqu'Harry s'approchait pour voir de plus près, Ron ouvrit brusquement les yeux et aspira une grande goulée d'air, suffocant.
-Mais...qu'est-ce que... Haleta le rouquin, essayant de se débarrasser de ses cordes.
-Est-ce que tu es encore possédé? Demanda Harry.
-Possédé? Mais de quoi tu parles Harry?! Non je ne suis pas possédé!
Il n'y eut pas d'étincelles. Aussitôt, Harry ôta les cordes.
-Content de te revoir, Ron. Mais il faut vraiment que j'y aille, je dois aider les autres!
Sur ce, Harry tapa l'épaule de Ron et après un sourire à Hermione s'en alla vers l'entrée de l'infirmerie où la bataille faisait maintenant rage.
-Ça n'a aucun sens tout ça... Je n'y comprends rien! Pourquoi m'avertir que Wealsey allait tuer Rose et ensuite le posséder pour enfin disparaitre? Marmonna Draco.
-Je crois que je vais aider Harry, on se posera les questions plus tard. Fit Ron.
-Tu es sûr Ron? Tu te sens bien? Demanda Hermione, inquiète.
-Oui oui Mione, ne t'inquiète pas.
Puis, le jeune Wealsey s'en alla.
Draco regarda l'heure et se mit à marcher de long en large.
-Tu devrais aller aider les autres, Draco.
-Quoi?! Et te laisser seule ici sans défense?
-Je vais bien Draco!
-Non! Tu viens d'accoucher, et tu as des bébés dans les bras. Et puis, le plan B de Dumbledore devrait arriver d'une minute à l'autre.
Hermione scruta le visage de son petit-ami, les sourcils froncés.
-Tu as peur que le plan ne marche pas, c'est ça?
Draco resta silencieux.
-Tout va bien aller, j'ai confiance en Dumbledore. Il va nous sortir de là, tout le monde. Ce n'est pas la fin.
-Dur d'y croire, Hermione! Les mangemorts sont littéralement à nos portes! Et Dumbledore est nul part en vue! Comment peux-tu encore espérer s'en sortir? La seule porte de sortie est occupée par l'armée de Voldemort. Et on ne peut pas transplaner! Dis-moi, comment Dumbledore compte nous sortir de là, hein?
-Il faut bien que je continue à espérer...et puis j'ai foi en cet homme. Sa magie est puissante, je suis sûre que son plan va marcher.
Draco ne fit que secouer rageusement sa tête et se mit à marcher de plus belle, pestant en silence.
-Viens ici Draco. Tu me donnes le tournis.
Draco s'approcha d'elle, et s'assit au bord du lit.
-Tiens, prends Rose, ça te calmera.
Draco prit précautieusement sa fille, et sentit une vague de calme et de sérénité l'envahir aussitôt.
-Allô princesse... Murmura Draco, un pâle sourire aux lèvres.
Il y eut un moment de silence, seulement troublé par la bataille qui faisait rage à quelques mètres d'eux.
Soudain, ils l'entendirent.
-MAGIKA ALLE DI SKIFH FAJYR ELTARK AJES! Tonna une voix qu'ils connaissaient bien. C'était Dumbledore.
Aussitôt la mystérieuse incantation criée, il y eut un grand éclat de lumière.
Draco se leva rapidement et s'apprêtait à aller voir ce qui se passait lorsque Mya arriva en courant et se jeta sur lui par derrière, ses bras entourant son cou, l'immobilisant. Ayant Rose dans les bras, il ne pouvait se défendre correctement.
-Mais qu'est-ce qui te prend Mya?! Cria Hermione.
-Je ne suis pas Mya, mon nom est Megan. Sourit-elle.
Puis, sous les yeux horrifiés et ébahis de Draco, Hermione commença à disparaitre peu à peu, Scorpius au creux de ses bras.
-Hermione! HERMIONE!
Hermione ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit...elle ne pouvait parler...
Draco fixa intensément Hermione jusqu'à ce qu'elle disparaisse, mémorisant chaque détail de son visage comme si c'était la première fois qu'il la voyait. Son dernier aperçu d'elle fut ses yeux larmoyant.
*****
Hermione se sentait disparaitre, et regarda Draco avec panique, voyant que lui ne disparaissait pas, toujours retenu par Megan.
Sa dernière vision de lui fut ses yeux d'un bleu clair, et un pâle sourire aux lèvres, tenant toujours fermement leur fille. Comme s'il lui disait que tout allait bien se passer.
Il y eut une lumière aveuglante et elle se retrouva debout, dans une forêt inconnue.
-DRACO! NON! Hurla Hermione.
-Hermione! Par ici! S'écria une voix.
Elle se retourna et vit Harry courir rapidement vers elle.
-Notre repère est là-bas à une cinquantaine de mètres. Où est Draco? Et Rose?
À sa question, Hermione se mit à pleurer, peinant à rester debout tant que ses sanglots étaient forts.
-M-mya était encore possédée, elle disait s'appeler Megan e-et elle a...elle a retenu Draco de disparaitre lui-aussi.
-Quoi? Fit Harry, abasourdi.
-ET ROSE EST AVEC LUI HARRY! Je ne peux pas les laisser là-bas entourés de mangemorts! Il faut y retourner Harry!
-On ne peut pas y retourner Hermione. Dit doucement Harry.
-Pourquoi? On ne peut pas les abandonner! M-ma fille...
-On ne peut pas y retourner parce que Poudlard n'existe plus.
-Q-quoi...? Murmura Hermione, hébétée.
-Notre déplacement du château à ici s'est effectué en plusieurs minutes même si ça ne paraissait pas. Tu es une des dernières à arriver. Quand on a voulu y retourner pour récupérer Dumbledore, ou au moins son corps, on est arrivé juste à temps pour assister à l'explosion de l'école. Je crois que Dumbledore a instauré un sort d'autodestruction qui ferait effet après notre départ. Il n'y avait aucun signe de vie, je suis désolé.
-Non... NON! C'est impossible!
Hermione s'effondra, ses jambes ne pouvant plus la supporter, mais Harry la rattrapa.
Il l'aida à marcher jusqu'au repère, un vieux château des plus protégé, et l'étendit sur un lit, lui prenant Scorpius toujours endormi des bras pour le déposer dans un berceau.
Il l'embrassa sur la tempe. Elle s'était endormie.
Il sortit sans bruit et ferma la porte.
Harry se dirigea vers la salle de réunion, se frottant les yeux, fatigué, et une main lui serrant le coeur. La fille et le petit-ami de sa meilleure amie étaient morts et il ne pouvait rien faire, n'avait pu rien faire. Il aurait dû rester avec eux, la protéger elle et ses enfants de tout danger. C'était eux les plus vulnérables...
Il arriva enfin devant les portes de la salle, et entra, s'assoyant lourdement sur une chaise.
-Hermione va bien, Harry? Et Draco? Et les enfants? S'enquit immédiatement Ginny.
Tous les survivants qui pouvaient encore se tenir debout et qui étaient éveillés se trouvaient dans la salle. Et tous posèrent leur regard sur Harry, attendant la réponse.
Le regard du Survivant survola l'assemblée qui le fixait, ses yeux s'arrêtant parfois sur un ami ou un professeur. Il inspira profondément et lâcha ce qu'il savait allait être une bombe.
-Mya qui était encore possédée a retenu Draco et Rose. Avec l'explosion, ils n'ont pas pu survivre. Ils sont morts.
Les mots pesèrent dans l'air, chacun mesurant la gravité de l'annonce.
Ginny éclata en sanglots et Harry se rapprocha d'elle pour la consoler.
-Ils sont morts. Répéta Harry, monotone, réalisant ce que cela signifiait réellement.
Alors il se mit lui aussi à pleurer.
La mort avait encore frappé.
Draco et Rose ne virent pas le soleil se lever sur l'aube rouge sang.
THE END
(OF THE FIRST BOOK)
**********
Hey! Voilà enfin la conclusion du tome! Oui, ceci était le dernier chapitre :D quoi, je l'ai pas mentionné?
ENCORE DÉSOLÉE DE L'ATTENTE.
C'étaient des jumeaux!! Bravo à ceux qui ont trouvé!
Donc, comme je l'avais mentionné, ce chapitre contient BEAUCOUP de drame. La fin est des plus tragiques, je sais. Mais rien n'arrive sans raison.
J'ai eu de la misère à écrire ce dernier chapitre, vous pouvez pas savoir...le syndrome de la page blanche, vous connaissez? J'ai galéré comme pas possible! Je sais que ça n'excuse pas mon impardonnable attente mais je voulais juste que vous sachiez que ce n'est pas parce que j'avais abandonné la fiction qu'il y a autant temps qui s'est écoulé...
Avez-vous aimé ce dernier chapitre? Est-il à la hauteur de vos espérances après 5 mois d'attente? J'espère ;)
Dites-moi si vous avez aimé le livre en son entier maintenant qu'il est complété :)
Le tome 2 arrivera lorsqu'il arrivera. Je ne me risquerai pas à faire une promesse que je ne pourrai tenir...
Votez, commentez et partagez svp ;)
...Suspense...
Ps: encore désolée :/
Pps: petite curiosité inutile et sans aucun rapport, aimez-vous One Direction?
Ppps: je suis peut-être extrêmement fâtiguée en écrivant ça
Pppps: je compte essayer de finir mes autres histoires en cours (ESSAYER, j'ai dit) alors surveillez-bien :)
Ppppps: vous voulez que je continue quelle histoire en premier (mise à part celle-ci)?
Pppppps: si vous avez lu jusqu'ici, je vous félicite ;)
Ppppppps : ok ok j'arrête haha
Nox!