Battements

By LovelyBurns

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Quand des chasseurs arrivent dans la ville où vit Kelly Wolff, cette jeune femme à moitié humaine fera tout p... More

Avant-propos
Prologue - Flambé
Chapitre 1
Chapitre 2 - Gabriel
Chapitre 3 - T'es mignon
Chapitre 4 - Qui t'a dit ces mots ?
Chapitre 5 - Il me faut un nouveau portable
Chapitre 6 - Ils sont un peu bizarre, vous savez ?
Chapitre 7 - Salut, je suis Eli
Chapitre 8 - Oh ! On visite un peu la ville
Chapitre 9 - T'as caché où le plan?
Chapitre 10 - J'aime les défis
Chapitre 11 - Le vent et le feu sont de bons amis
Chapitre 12 - Avec qui étais-tu ?
Chapitre 13 - Papa, y a un loup sur la Lune
Chapitre 14 - Kelly veut se suicider
Chapitre 15 - Donc, tu hais les loups
Chapitre 16 - C'est la dernière victime en date
Chapitre 17 - Les loups-garous existent
Chapitre 18 - Les secrets que je garde permettent à des vies d'être sauvées
Chapitre 19 - J'ai une histoire à te raconter
Chapitre 20 - Damien
Vacances !
Chapitre 21 - J'ai appris que tu me trompais
Chapitre 22 - A bientôt, grand frère
Chapitre 23 - Ce sont des loups-garous
Chapitre 24 - Dis-leur ce que tu sais
Chapitre 25 - Qu'as-tu fait ?
Chapitre 26 - De quoi as-tu peur ?
Chapitre 27 - Connais-tu un dénommé Jack ?
Chapitre 29 - Je t'assure que j'ai vécu pire
Chapitre 30 - Je t'aime, mon amour
Chapitre 31 - Je devais le faire
Chapitre 32 - Tu n'es toujours pas devenue un loup ?
Chapitre 33 - Alors, tu t'es encore attiré des ennuis ?
Chapitre 34 - Pourquoi t'as rien dit ?!
Chapitre 35 - Ne sens-tu pas ?
Chapitre 36 - Alors que voudrais-tu faire ?
Chapitre 37 - Tu me caches quelque chose
Chapitre 38 - Qu'est-ce que tu fais ?
Chapitre 39 - Kelly Tunglio ?
Chapitre 40 - Trop tard
Chapitre 41 - Brûle tout
Chapitre 42 - Arrête de parler et fais ce que tu as à faire
Chapitre 43 - Absorbe
Chapitre 44 - On aura bientôt de la compagnie !
Chapitre 45 - Je t'aime Kelly
Epilogue
Merchi !
Idées Chapitres Bonus
Couverture
Questions existentielles pour commencer un nouveau livre sur Damien
Mix de vos réponses
Résumé des histoires dérivées

Chapitre 28 - Je veux Emily

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By LovelyBurns

Dans le chapitre précédent :

« Vous savez, la dernière fois que je lui ai parlé, on s'était disputé. Je n'ai pas couru derrière lui pour m'excuser. Je suis restée assise, » murmurai-je en m'engouffrant dans la pièce d'à côté.

Les deux hommes restèrent silencieux, mais je sentais toute leur pitié s'abattre sur moi. Ils ne devraient pas éprouvés cela à mon égard. Au contraire, ils devaient me crier dessus. M'envoyer des mots blessants affirmant à quel point j'étais stupide. Que tout était ma faute.

Ce n'était pas pour rien que j'avais énoncé le fait de ne jamais terminer une conversation sur une dispute, mais sur un mot affectueux. C'était justement pour éviter ce sentiment de regret et de culpabilité. Parce que j'étais coupable. Je le savais.

C'était ma faute si les Dieux me l'avaient enlevé. C'était ma faute si je n'avais pas réussi à le protéger. Si seulement j'avais avoué dès le début qu'il avait raison. Que les loups garous existaient comme il le soupçonnait. Si seulement je lui avais dit que je l'aimais au lieu de lui crier dessus. Mon mensonge avait coûté sa vie.

Je me déshabillai et laissai l'eau bouillante couler sur ma peau. Dommage qu'elle ne pouvait pas aussi laver les peines de mon esprit et de mon cœur en même temps. La chaleur de l'eau me brûlait tout comme elle me faisait du mal. Mais c'était ce que je voulais. Je devais me punir pour être une sombre idiote. Pour l'avoir laissé mourir.

***

Je ne savais plus quoi faire. En fait, je ne savais plus rien faire sans l'aide de Damien. D'habitude, c'était lui qui prenait ce genre de décision. Qui me bougeait pour avancer, pour passer à autre chose. Mais aujourd'hui, il n'était plus là. J'étais seule.

Quand je ressortis de la salle de bain, les deux hommes n'étaient plus présents dans ma chambre. Au début, j'eus la pensée absurde qu'ils m'avaient abandonnée, mais j'entendis des voix en bas, dans la pièce principale.

Je respirai lentement comme me l'avait apprise Damien, puis fis le vide dans mon esprit. Je visualisai de nouveau l'appartement et la chambre de Jack.

Je revis son corps allongé, sans pouvoir déceler les traits de son visage. Je me souvins de plusieurs personnes en tenue blanche dans la pièce. Mais il n'y avait rien d'inhabituel. Cela m'agaçait. C'était impossible qu'il se soit donné la mort, même par accident. Il n'aurait jamais repris de ces drogues de toute façon.

Je soupirai d'énervement, puis descendit sans plus attendre.

« On y va ? » lançai-je une fois dans le salon, habillée d'une robe noire avec un gilet noir par-dessus. Ma mère et Eléonore me prirent de suite dans les bras.

Des policiers étaient déjà à l'entrée de notre propriété. Je rentrai dans la voiture avec Ethan à l'avant. Un autre policier était le conducteur. Il se présenta comme l'inspecteur Alexandre.

La route vers la station de police me semblait interminable. Très longue. Un trajet silencieux. Je n'arrêtai pas de repenser à Jack. Il n'aurait jamais repris de drogue. J'en étais sûre. Il n'avait aucune raison. S'il avait des problèmes, il m'en aurait averti. Comme toujours.

Les seules nouvelles personnes dont il m'avait parlé étaient cette fille vue au garage où il travaillait.

« Son travail. Il faut les prévenir, » murmurai-je.

Je me rendis compte que je pleurais. Encore.

« Kelly, » dit doucement Ethan d'une voix pleine de compassion.

Je reniflai et m'essuyai les joues d'un revers de manche.

« Ils sont déjà prévenus, Mademoiselle Wolff, » annonça le conducteur.

J'hochai la tête et continuai de regarder, d'un air absent, le paysage urbain passer à travers la vitre. Enfin arrivés, nous allâmes dans une petite salle pour me faire interroger. Beaucoup de questions sur ma relation avec Jack furent posées. Comment je l'avais rencontré et d'autres choses qui me gavaient la tête.

« Jack ne se serait jamais suicidé, » annonçai-je comme vérité.

L'homme d'un certain âge haussa d'un sourcil.

« Et pourquoi cela ? »

« Parce qu'il n'avait aucune raison pour... » répondis-je simplement.

« Votre ami a un passé de drogué. Il n'est pas inhabituel qu'il rechute dans ce milieu... »

« Mais il n'avait pas besoin de prendre ces merdes ! » répliquai-je, agacée.

« Mais il l'a fait. »

Un concours de regards se fit. Je ne le croyais pas.

« Il n'y avait aucune traces d'effraction ? » demandai-je pour essayer de retourner le sujet en ma faveur.

« Non, aucun, » répondit-il.

« Une lettre ? Un mot ? »

« Aucune retrouvée pour l'instant. Ecoutez nous faisons notre boulot correctement. Il n'y a aucune fenêtre cassée ou porte crochetée. Ses colocataires ont confirmé qu'il n'y avait pas eu de vol. Nous sommes en train d'analyser les empreintes sur la seringue, mais il n'y aura aucun doute sur le fait que ce serait les siens. »

« Non ! Il ne s'est pas suicidé ! » m'écriai-je en me levant de la chaise.

« Calmez-vous, » dit-il en restant calme et assis.

« Vous pensez que c'est un meurtre, mais il n'y a aucune preuve de cela. Des personnes avaient-ils une raison de lui vouloir du mal ? »

« Non, mais... »

« Alors cette affaire est classée. Toutes mes condoléances. »

J'aurais voulu lui crier dessus, le frapper de toutes mes forces. Mais de la force, je n'en avais presque plus. Je me tus pendant quelques secondes en gardant cet air avachi et lointain.

Il alla me raccompagner vers la porte, mais un détail me chagrinait.

« Attendez, si vous êtes tellement convaincus que c'était un suicide, pourquoi m'avoir fait venir ici pour m'interroger ? Depuis le début, vous pensez à la thèse du suicide, mais je suis là comme si j'étais coupable... »

Je le regardai avec curiosité. Quelque chose clochait, et je savais que j'avais raison quand je vis ses yeux s'agrandir légèrement sous la surprise. Il ne s'attendait pas à ce que je pose cette question. Je croisai les bras tandis que j'attendais une réponse qui tardait à venir. Une nervosité soudaine le fit regarder partout sauf moi.

« Ecoutez, vous devez partir maintenant, » chuchota-t-il presque en passant une main dans ses cheveux gris.

« Pourquoi suis-je là ? » demandai-je de nouveau avec une voix ferme.

« On m'a demandé de vous interroger donc je l'ai fait. Je ne questionne pas les ordres de mes supérieurs. Maintenant, sortez. »

Ses supérieurs ? On l'a demandé de m'interroger ? Mais pour quelle raison ? J'essayai de réfléchir à toute vitesse, mais rien de concret de sortit de ma cervelle. J'étais fatiguée. Epuisée par les évènements, je pouvais tomber dans les pommes à n'importe quel moment. Je ne savais même pas comment j'arrivais à marcher sans tanguer.

« Qui est votre supérieur ? » demandai-je une dernière fois tandis qu'il me raccompagnait vers la sortie.

« Je suis désolée, mademoiselle. »

Il s'engouffra dans le bâtiment tandis que je m'installais dans la voiture noire, sans avoir reçu de réponse.

Cette fois-ci, Raphaël était le conducteur tandis que Logan était assis à côté de moi. Je me collai à mon frère pour recevoir de sa chaleur. Il faisait beaucoup trop froid en cette nuit. Il passa un bras sur mes épaules, ce qui m'incita à poser ma tête sur son épaule. Je fis le vide en moi et n'écoutai plus que les battements de cœur des deux hommes.

C'était un soulagement d'avoir des personnes sur qui compter. Une famille.

***

Je pensai que je m'étais endormie dans la voiture car quand mes yeux s'ouvrirent, je reconnus ma chambre chez mes parents. Je me levai machinalement et entrai dans la salle de bain. Une fois ressortie, j'ouvris les volets pour être accueillie par les rayons du soleil. Leurs caresses matinales me montraient un nouveau jour à venir.

Que devais-je faire maintenant ?

Enquêter de mon côté sachant qu'ils avaient classé l'affaire en tant que stupide suicide imaginaire ? Pouvais-je appeler Joshua et le déranger par la même occasion ? La réponse était claire que non. Il était sur une mission et il fallait qu'il reste concentrer sur celle-ci. Il ne manquerait plus que je le perde aussi parce qu'il a voulu m'aider ou pire, qu'il vienne ici en mettant en danger des personnes dans l'endroit où il était.

Perturbée par toutes ces nouvelles, je n'avais pas fait attention à mon portable jusqu'à ce que je l'entende vibrer sur la table de chevet. En le prenant, je m'aperçus que j'avais reçu plusieurs messages et appels manqués d'Eli. Il devait sûrement se faire du souci étant donné que je n'étais pas allée hier soir à notre point de rendez-vous. Mais je n'avais pas la tête à parler à ce chasseur.

Je commençai à faire défiler tous ses appels que j'avais manqués. Soudain, je me rendis compte qu'il m'avait appelée pour avancer l'heure de notre tête à tête, et que c'était un peu près au même moment qu'Ethan a dit que Jack était mort. C'était impossible... Etait-ce une simple coïncidence ?

J'essayai de réfléchir à vive allure, et conclus que les chasseurs pouvaient avoir tués Jack. C'était plausible. Sinon pourquoi Eli aurait-il avancé notre rendez-vous si ce n'était que pour faire en sorte la méconnaissance de la mort de mon ami avant notre rendez-vous dans la forêt ?

J'étais maintenant sûre qu'il savait tout. Eli avait fait en sorte de m'embobiner. Je regardai le nom de ce meurtrier inscrit sur mon portable avec une nouvelle rage.

Les chasseurs avaient tué Jack. Ils avaient découvert que mon ami connaissait l'existence des loups-garous donc ils l'ont tué.

Je devais me venger, c'était la seule pensée qui me traversait l'esprit. J'avais tellement de colère en moi que je me ferais un plaisir de les torturer avant de les tuer.

Je balançai l'appareil sur le lit et croisai les bras en faisant les cent pas dans ma grande chambre. Le visage grave, je repensai à la possibilité que les chasseurs aient réellement tué Jack. Je me rappelai de son corps allongé et enfin, ma mémoire se souvint de sa main gauche. Il avait un bandage il y a à peine quelques jours, donc c'était presque impossible pour lui de s'être injecté de la drogue avec une seringue.

Je retournai le problème dans tous les sens pour n'en venir qu'à cette seule conclusion. Les chasseurs avaient tué Jack et maquillé la scène par un suicide.

Pourquoi étaient-ils obligés de le tuer ? Il n'était qu'un simple humain qui n'avait rien à voir avec les créatures fantastiques. Ils n'avaient aucune raison valable. Ils tuaient tous ceux qui se mettaient en travers de leur route. Leurs stupides ignorances et peurs les avaient conduits à détruire tout ce qui magique et différent. Pourtant, les Verndaris tout comme les loups-garous vivent depuis aussi longtemps que les humains, mais ce sont les humains qui sont devenus des personnes normales alors que les créatures fantastiques sont justement devenues des créatures. Des bêtes. Des monstres.

Mais je savais que les seuls monstres sur cette terre étaient ces chasseurs. Et nous, les Verndaris, ferions tout pour les éradiquer comme il se le doit.

Le cliquetis de la porte me réveilla de mes pensées profondes. Je me retournai pour voir ma mère. Elle gardait cet air peiné fixé sur son visage fin. Elle me fit un faible sourire que je lui rendis en dissipant tout envie de meurtre et torture. Nous nous prîmes dans les bras quelques secondes.

« C'était un bon ami ? »

« Oui. »

Je voyais dans ses yeux qu'elle hésitait à me parler. Mais elle se lança sous mon regard interrogatif.

« J'ai contacté les pompes-funèbres... j'espère que ça ne te dérange pas... Tu dormais alors j'ai pris cette décision, » se justifia-t-elle rapidement.

« Merci, maman, » la coupai-je en souriant.

« Je pense que je n'aurais pas eu le courage de le faire moi-même. »

Elle hocha la tête, me comprenant certainement. Après tout, les loups-garous vivaient pendant des siècles. Elle avait dû perdre beaucoup de proche... Mes parents, ni même Logan ne parlaient jamais de leurs passés. A part les moments joyeux, ils me racontaient que rarement la rencontre avec de vieux amis ou ce genre de chose qui amenait à la mélancolie comme à une tristesse profonde.

Aujourd'hui, je pouvais ressentir ce qu'ils avaient enduré, peut-être pendant des centaines de fois. J'avais l'impression qu'un bout de mon cœur avait été brutalement arraché. Bien sûr, j'étais triste quand Damien mourrait, mais je savais que je le reverrais. Alors que Jack était parti pour de bon...

« Il est déjà dans l'église, tu veux venir ? »

Je hochai la tête et me levai pour me préparer. J'enfilai une robe noire et fis un chignon strict. Je ne pris pas le temps de me maquiller puis rejoignis la voiture garée dehors. Je n'avais vu ni mon père, ni Gabriel, et ils me manquaient. Peut-être étaient-ils déjà dans l'église ?

Arrivée devant la bâtisse blanche, je marchai jusqu'au seuil de la porte. D'ici, je pouvais apercevoir le cercueil. Je m'étais figée à cette vue. Je ne pouvais pas entrer. C'était impossible pour moi. Je sentis mes membres trembler sous la peur. L'angoisse de voir son corps pâle, l'angoisse de toucher sa peau froide, l'angoisse de ne pas entendre les battements rythmés de son cœur.

« Ma chérie ? » demanda ma mère. Je me retournai vers elle en secouant la tête.

« Je... Je ne peux pas. Je suis désolée, » annonçai-je tandis que les larmes dévalaient la pente de mes joues.

« D'accord, ne t'en fais pas. Ce n'est pas grave, » dit-elle en me prenant dans ses bras.

Soudain, je levai les yeux et aperçus Gabriel accompagné de Raphaël sortant d'une voiture. Nos regards se croisèrent et il s'avança vers moi d'un pas rapide. Ma mère me relâcha pour que je me précipite dans ses bras accueillants. Il essuya doucement mes joues tandis que j'essayais de sourire. Je me replongeai dans son torse et écoutai les battements de son cœur apaisants.

« Où est Emily ? » demandai-je au bout d'un moment. Je sentis son cœur battre plus vite comme s'il était stressé. Je le regardai curieuse. « Tu sais, ma meilleure amie... »

C'était étrange qu'elle ne soit pas venue me voir chez mes parents ou qu'elle ne m'ait pas du tout appelé.

Je remis une petite mèche blonde qui traînait sur son front. Il gardait cet air indéchiffrable et mystérieux. Je m'aperçus que je détestais quand il me cachait ses sentiments. Ironique quand je faisais la même chose. Il était certainement plus patient que moi dans cette histoire alors que j'étais une simple égoïste.

« Gabriel ? »

« Je suis tellement désolée, » répondit-il en laissant passer un instant de la tristesse dans ses yeux bleus. Une grande peine que seule moi pouvais voir.

« Q-quoi ? »

Je déglutis avec peine en espérant qu'il ne disait pas ce que je pensais tout bas. Il me serra plus étroitement dans ses bras comme si j'allais m'enfuir.

« Je suis désolée, mon amour. »

« Non, » chuchotai-je avant de tourner le regard vers ma mère. Ses yeux étaient rougis comme si elle essayait de contenir toutes ses larmes.

« Non, » continuai-je. C'était un cauchemar.

Je commençai à pleurer en me débattant dans les bras de mon âme-sœur.

« Non ! Je veux Emily ! Où est-elle ?! » criai-je vers tout le monde. Je voulais la voir. Je voulais qu'elle me console, qu'elle me prenne dans ses bras comme avant.

Les bras se Gabriel se resserrèrent. Mes coups ne lui firent rien. Je me sentais tellement impuissante. Inutile. Pourquoi n'arrivai-je pas à protéger les miens ? Une Verndari ? Non, je n'étais qu'une humaine qui se croyait forte.

« Non ! Je veux... »

Emily.

Soudain, des étoiles remplacèrent ma vue. Les battements de mon cœur ralentirent. Les ténèbres froides m'envahirent avec une dernière pensée.

Elle était morte aussi.


Voilà mes Lovelies et quelques Brownies !

Ne me tuez pas s'il-vous-plaît T_T Ce chapitre a été éprouvant à écrire. J'espère qu'il vous a plu quand même.

Conclusion : les chasseurs méritent d'être tués !

Dans le prochain chapitre, il y aura encore des petits jeux avec vos sentiments (et surtout ceux de Kelly)... Soyez prêts !



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