POINT DE VUE : HARRY
Des putains de bips m'éclatent les oreilles et j'ouvre les yeux pour me rendre compte que je suis allongé dans un lit d'hôpital. Putain.
J'essaie de m'asseoir mais un putain de tube me bloque. Je l'enlève et m'assieds. Je scrute cette chambre qui est totalement pourrie.
Une fenêtre donne sur la ville, il fait à peine jour. Quelle heure est-il? Qui m'a amené ici?
Je me repasse le film d'hier en tête, Hailey. Où est-elle, putain. Qu'est ce qu'ils lui ont fait? J'espère qu'elle va bien, sinon, je retrouve ces pauvres salopards et je...
-Monsieur Styles, vous êtes réveillé. Une fille vêtue de blanc entre dans la pièce.
-Quelle heure il est? Je parle vite.
-Il va être sept heures du matin, monsieur. Elle se rapproche de moi.
-Ok, et qui m'a amené ici?
-Une jeune femme aurait appelé les urgences et ils vous ont amené ici.
-Ok. Qui est cette fille? Hailey? Je lui serre le bras.
-Monsieur, je ne sais pas son prénom. Je sais seulement son nom de famille.
-Et c'est quoi, hein? Je panique.
-Parer, Parler, quelque chose comme ça.
-Parker? Je demande, hésitant.
-Oui, c'est ça. Elle me sourit. Avez-vous faim?
-J'en sais rien. Elle est où?
-Monsieur, il faut que vous mangiez, je vous ramène votre petit déjeuner, et mademoiselle Parker est endormie en salle d'attente. Je la réveille? Elle note quelque chose sur un papier.
-Non, ça ira. Merci, merci beaucoup.
-Je vous en pris.
Un poids se retire de mes épaules, ils ne l'ont pas touchés, ou du moins, je ne le pense pas. Elle est saine et sauve. Crevée, mais saine et sauve quand même.
Je regarde le ciel qui a une couleur orangée, fixant aussi les voitures qui passent à vive allure en bas de l'immense immeuble. Qu'est ce que c'est haut.
Ma tête commence à tourner et je me rallonge directement. Une tornade se met en place dans mon crane et j'ai des envies de vomir.
-Voilà votre petit déjeuner, monsieur. Elle me tend un plateau.
-J'ai trop mal au crane, c'est pas possible...
-C'est normal, avec le coup que vous avez reçu hier soir, il est tout à fait normal de ressentir ce type de douleur. Je vous ai apporté de l'aspirine à prendre avec ce verre d'eau. Après votre petite déjeuner, reposez vous un moment, une heure ou deux, même plus si vous le souhaitez, et vous verrez, la douleur disparaîtra petit à petit.
-Ok, ok, merci.
-J'oubliais, un médecin viendra vous rendre visite régulièrement pour surveiller votre état.
-Et je sors quand?
-Je ne sais pas du tout, cela dépendra de votre état. Elle ferme la porte derrière elle.
Je m'assied une nouvelle fois et prends le bol de lait en main, buvant le tout d'une traite. Je déguste une biscotte avec un peu de confiture, je dis un peu car ils ne m'ont donné qu'un échantillon merdique contenant dix grammes de confiture. À la cerise en plus, le plus écœurant possible.
Je ne prends pas le temps de finir mon plateau que je m'endors presque immédiatement. Je me mets à rêver de la nuit dernière, pensant à ce que j'aurais pu faire à ces fils de pute si je n'avais pas été bourré.
-Je ne sais plus exactement, ça s'est passé tellement vite... je n'ai aucun souvenir. La voix d'Hailey résonne dans mes oreilles.
-Et où étiez vous, tous les deux? Celle de ma mère aussi.
-C'est très flou... Je sens la gêne dans la voix de ma petite amie.
-Vous n'avez pas honte de vous être bourré la gueule et d'avoir mis mon fils dans cet état?
-Je suis désolée, mais je ne vous permet pas de me manquer de respect.
Mes yeux s'ouvrent, ma mère et Hailey apparaissent dans mon champ de vision.
-Hum. Je tousse, essayant de me faire entendre.
-Mon dieu, Harry, tu es enfin réveillé. Ma mère se précipite sur moi.
Je vois le visage d'Hailey se décomposer.
-Tu vas bien? Elle me questionne.
-Ça va. Mes yeux sont fixés sur Hailey.
Elle ne parle pas, elle se contente de regarder par la fenêtre. Je n'aime pas cette Hailey, elle est si distante.
-Hailey, peux-tu nous laisser tranquille? Nous devons parler. Ma mère vire clairement ma petite amie de la chambre.
-Oui, pas de souc-
-Non. Je la coupe. Maman, toi, sors, s'il te plaît. Ne fait pas la bonne mère avec tout ce qu'il s'est passé.
-Harry? Elle ouvre grand la bouche.
-J'ai besoin de parler à Hailey, maman. Je soupire.
-Mais, c'est absurde!
-Maman. J'insiste.
Ma mère part en claquant la porte derrière elle. Un silence s'installe et, putain, je n'aime pas ça. La douleur a presque totalement disparue et j'en suis heureux. En voyant la presque obscurité dehors, je me dis clairement que je n'ai pas dormis qu'une heure ou deux.
-Je ne sais pas si je dois être content de te voir ou en colère. Je commence, essayant de ne pas m'énerver.
Hier, elle aurait put laisser sa peau, ils auraient put la violer et faire je ne sais quoi d'encore plus pire.
-Je comprends... Elle se mord la lèvre.
-Donc je vais me contenter de te prendre dans mes bras. Je lui ouvre les bras.
Contre toute attente, elle vient se glisser sous la couverture avec moi. Bien que le lit soit minuscule.
-Je suis désolée, vraiment...
-Chute. Je pose un doigt sur sa bouche.
-C'est de ma faute si tu es ici, j'ai au moins le droit de m'excuser...
-Ce n'est pas ta faute, donc arrête. Je n'aurais pas dus boire, c'est tout, c'est ma faute, à moi. Je la serre contre moi.
-Ta mère me déteste. Elle parle bas.
-Ta famille entière me déteste, donc bon.
Un petit rire se fait entendre. J'adore ce rire.
-Comment tu t'en es sorti, hier? J'embrasse son front.
-Je... je me suis mise à hurler en voyant tous le sang par terre et ils m'ont menacé de me tuer si je ne me la fermais pas...
-Et tu l'as fermée? Je demande.
-Non, bien-sûr que non. Je me suis mise à crier encore plus fort et ils sont partis en courant... j'ai appelé les pompiers et. Une larme coule le long de sa joue.
-Ne pleure pas, bébé. J'essuie la larme à l'aide de mon doigt.
-Pardon...
Un silence s'installe encore, je ne sens pas quelque chose de bon arriver.
-Harry? Elle m'interpelle.
-Ouais? Je caresse ses cheveux.
-J'ai une question...
-Pose-la. Je me gratte le front.
-Tu crois sincèrement qu'on est fait pour être ensemble? Je veux dire... on se fait souffrir mutuellement, ce n'est pas ça, être un couple... tu t'es pris un parpaing dans la tronche, hier et je me sens responsable, je ne sais pas si c'est une si bonne idée que ça de s'être remis ensemble...
Son annonce a comme un effet foudroyant à l'intérieur de moi. Je m'attendais à tout, sauf à ça.
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CHAPITRE PAS TRÈS LONG MAIS TOUT DE MÊME...
JE VOUS SOUHAITE UNE AGRÉABLE NUIT! -IL EST 00H53 ACUTELLEMENT-
COMMENTEZ ! -50 COMMENTAIRES POUR LE CHAPITRE 55-
AH OUI, J'AI REÇU UNE LETTRE D'UNE CERTAINE KANELLE, MAIS JE NE PEUX PAS LUI RÉPONDRE CAR ELLE N'A PAS MIT SON ADRESSE AU DOS ET N'A PAS MENTIONNÉ SON NOM DANS LA LETTRE, SI TU TE RECONNAIS, PASSE EN MESSAGE POUR ME DONNER TON ADRESSE!
VOILI VOILOU.
QUE PENSEZ VOUS DE LA FICTION?
DE L'AMPLEUR QUE LES CHOSES PRENNENT?
DE TOUT ÇA...
BISOUS!
cindy