Kaya: Merde...
C'était la première fois que ce genre de chose m'arrivait. Je suis rentrée à l'intérieur tout en essayant d'éviter les objets qui se trouvaient par terre. Je ne m'attendais vraiment pas à ce que pendant notre Lune de Miel on se ferait... Cambrioler.
Notre suite était sans dessus dessous. Le cambrioleur n'y était pas allé de main morte. Il avait absolument tout saccagé. Même les draps de notre lit étaient déchirés. Ce qu'il recherchait devait être très important pour détruire ainsi une chambre d'hôtel...
Kaya: Greg?
Il était dans la salle de bain, à quatre pattes entrain de fouillé dans le petit placard se trouvant sous l'évier.
Kaya: Je peux savoir ce que tu fais?
Il ne me répondit pas et continua à chercher. Il retira avec minutie les planches de bois qui était dans le placard et en sortit une petite boîte.
Greg: Dieu merci ils ne l'ont pas trouvé.
Kaya: Pas trouvé quoi, Greg?
Il se releva et me montra la boîte.
Greg: Avant de nous envoler pour la Suisse, Tutti m'a donné ceci. Dans ce coffret se trouve un diamant d'une valeur inestimable. C'est le patron d'un grand musée Suisse qui m'a donné la mission de retrouver son diamant et de le lui rapporter contre une grosse somme d'argent. J'ai donc demandé à Tutti d'aller me le trouver et pour se faire il a dû tué quelque personnes. Je me doutais qu'ils reviendraient le chercher... Mais pas si tôt. Enfin bref, le plus important c'est que notre petit joyaux soit toujours là.
Il caressa la petite boîte avant de lui donner un baisé.
Je me massais lentement les tempes afin de me calmer. Greg, ne prenait jamais en compte mon avis ou bien même ce que je pouvais ressentir. Le monde tournait autour de lui...
Kaya: Tu es entrain de me dire qu'on est venu en Suisse simplement pour ton business?! Ça ne t'as donc jamais traversé l'esprit de me faire plaisir? Tu as fait tout ça pour toi! Tu ne penses qu'à toi et ton petit monde. Tu te fou de ce que peut ressentir ta femme. Ça ne te dérange pas de la mettre en danger. Ils auraient pu nous tuer pour récupérer leur stupide bijoux! Ou bien me kidnappé! Mais toi tu t'en fou évidemment. Tu es le "Parrain" de la Mafia, rien ne te fais peur. Tu aurais sûrement réussi à me délivrer comme tu as l'habitude de faire mais combien de temps ça va durer jusqu'au jour où tout cela va dérapé, ou la chance ne sera plus de notre côté? Je ne veux pas payer les conséquences de tes actes, Greg. Je sais qu'en devenant ta femme, je devais accepter notre vie... Mais le jours ou on aura des enfants? Comment va t-on faire pour les protéger? Tu n'as pas pensé à ça n'est-ce pas?
Il s'approcha de moi pour me prendre dans ses bras mais je l'ai repoussé. Je suis sortie de la chambre afin de ne plus avoir affaire à lui. Cela m'était insupportable de devoir me disputer avec lui, je l'aimais... C'était l'homme de ma vie, mon mari. Mais je ne pouvais pas continuer comme ça.
* 2 semaines plus tard*
PDV GREG:
Deux semaines... Ça faisait deux semaines que je n'avais plus de nouvelles de Kaya. Je pouvais très bien demander à mes hommes de la retrouver. Elle serait devant moi en moins de trois secondes mais je voulais qu'elle revienne par elle même. C'est vrai que j'avais merdé. J'avais fait passer mes intérêts avant les siens et Dieu seul sait qu'une femme détestait passer en deuxième. Je l'avais vexé et j'en était désolé. Je voulais me faire pardonner mais elle ne répondait à aucun de mes appelles. Elle n'était même pas à la maison... Je savais pertinemment qu'elle était chez avec sa mère. Mais il fallait que je sois patient... Je devais attendre qu'elle fasse le premier pas.
PDV KAYA:
Maman: Kaya, tu peux ramener une carafe d'eau s'il te plaît.
Je suis allée dans la cuisine pour prendre la carafe qui se trouvait dans le frigo puis je suis retournée dans le jardin où une grande table remplie de nourriture était installée. Ma mère, Marc, Leo et madame Versini étaient assis autour de celle-ci. C'était une journée magnifique, on déjeuner tranquillement sous le soleil et avions comme fond sonnor le piallement des oiseaux.
Marc: Chérie, tu as donné le biberon à Miléna?
Maman: Bien sûr pour qui me prends tu? Elle dort à point fermé.
Tout le monde discutait comme si de rien était. Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais rentrée. Je n'avais pas vraiment prévue de revenir ici en fait... Après ma dispute avec Greg je voulais retourner chez mon père adoptif. J'avais besoins de lui parler comme une fille à besoins de parler à son père. Je voulais qu'il me donne des conseils... Comment fallait-il gérer un mari accro au "travail" comme ma mère avait essayé de faire avec lui. J'avais envie de savoir ce qu'un homme avait dans la tête, mais quand je l'ai appelé il n'étais pas à la maison mais au Brésil où se tenait une conférence sur les avancées de la chirurgie esthétique. J'étais dépitée, je n'avais pas d'autres choix que de retourner chez ma mère. Ce n'est pas que je ne voulais pas la voir mais je n'avais pas envie qu'elle apprenne qu'entre moi et Greg ça n'allait pas. J'avais envie de lui prouver que je pouvais gérer ma propre vie comme une grande fille même si c'était beaucoup plus dur que ce que je croyais. Ma mère était mon modèle maintenant, et je ne voulais pas la décevoir. Elle m'a laissé partie de la maison, me marier avec Greg, qu'elle mère aurait acceptée que son ado fasse ça. Pourtant elle ne c'est jamais opposer, préférant me laisser vivre ma vie et me voir heureuse. On était toute les deux passées par des épreuves qui nous avaient changées, grandit... Elle ne voulait que mon bonheur, que je me reconstruise comme ce qu'elle à fait un an plus tôt. Elle était la seule a vraiment me cimprendre et je ne voulais pas la décevoir. Quand elle m'a vu arriver, elle pensait que c'était pour lui rendre visite mais je lui ai très vite raconté ce qu'il s'était passée. Marc me proposa son aide afin de recoller les morceaux avec Greg mais j'ai refusé. J'avais besoins de temps... Je n'avais que 17 ans après tout.
Leo: Kaya, tu compte retourner en cours? Parce que le principale m'a demandé si tu voulais t'inscrire pour le Bac ou si tu préférais te présenter en candidate libre?
Le lycée! J'avais complètement oublié. C'est vrai que cette année était ma dernière année en tant que lycéenne... Mais je ne pense pas avoir la force de continuer mes études. Déjà qu'avant même que toute ma vie change je n'étais pas vraiment sérieuse, ça n'allait pas être maintenant que j'allais m'acharner à étudier pour avoir un diplôme qui ne me sera d'aucune utilité. Soyons réaliste, j'ai énormément d'argent. Mon compte bancaire personnelle contient près de 5 millions et mes parent à eux deux possèdent plus de cent millions sans oublier que je suis leur seule fille et que je suis donc la seule héritière de leur fortune. Il y a aussi Marc qui doit sûrement posséder des millions voir des milliard dans son compte... Je n'ai pas besoins de faire des études et d'avoir un travail. Mon seul but dans l'avenir et de vivre confortablement avec mon mari et mes enfants, pas de faire dix ans d'études inutiles.
Maman: Tu as peut-être besoins de réfléchir...
Kaya: Non. J'ai déjà pris ma décision.
Marc: Ah bon?
Kaya: Oui. Je ne reprendrais pas mes études.
En voyant la tête qu'ils faisaient, je compris qu'ils n'avaient pas l'air réjouis de ma décision ce qui pouvait être compréhensible.
Maman: D'accord... Si tu penses que c'est le bon choix.
Kaya: J'en suis certaine.
Leo: Bon, bah je dirais au proviseur que tu ne viendra plus, alors?
Kaya: Oui...
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Le mois de janvier venait de passer. Javais fêté la nouvelle année avec ma mère, Marc, Angie, Val', Emily, Dylan et Leo. Ils savaient tous que j'étais dans une situation assez délicate avec Greg mais ils n'avaient pas voulus en savoir plus, comprenant que je n'avais pas très envie d'en discuter. On avait passée une superbe soirée arrosée. Ça me faisait énormément de bien d'être loin de tous ces problèmes... De pouvoir m'amuser même si je n'arrêtais pas de penser à lui.
J'avais appris que James avait présenté Penny à sa mère lors du nouvel an et que tout c'était extrêmement bien passé entre eux. J'étais tellement heureuse quand il me l'a dit, ils méritaient tellement d'être heureux ensemble. Voilà pourquoi je ne leur avais pas dit que j'allais mal, je voulais que leur pensées ne soit dédiées qu'à leur amour et pas à mes problèmes.
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Cela faisait précisément un mois que je n'avais pas donnée de nouvelles à Greg et je commençais sérieusement à culpabiliser et pour dire vraie sa présence me manquait terriblement. Il fallait que j'arrête de me cacher, je devais me comporter en adulte et faire face à la réalité au lieu de l'éviter. Je lui avais promis d'être à ses cotés pour le meilleur et pour le pire et je savais pertinemment qu'en passant ma vie auprès de lui, il y aurait plus de pire que de meilleur mais je devais prendre sur moi, personne ne m'avait obligé...
Conversation Téléphonique:
Camilia: Kaya? Où es tu? Ça fait une éternité que tu es partie!
Kaya: Je sais... Mais j'avais besoins de prendre un peu de recul, j'ai encore du mal à accepter certaines choses. Sinon, comment va Greg?
Camilia: Il va très mal! Sans toi, il n'est pas bien Kaya! Il veut que tu revienne, si tu savais comme il s'en veut. Il est tellement désolé, il ne dors plus depuis que tu es partie. Tu dois revenir!
Kaya: Ne t'inquiète pas Camilia, je compte revenir aujourd'hui mais ne lui dis rien, d'accord?
Camilia: Dieu Merci! Je ne dirais rien, promis.
Fin de la conversation téléphonique.
PDV GREG:
Après avoir rendu le Diamant au propriétaire du Musée en Suisse en échange de 500 millions de Francs Suisse, je suis rentré à Chicago ou beaucoup de travail m'attendait. J'avais reçu de nombreuses demandes d'habitants de la ville qui avaient besoins de mes services. En effet, l'un de mes rôle principal en tant que Parrain ici, est de protéger la population en échange d'une taxe appelé "Pizzo". Ainsi, si une personne vient se plaindre d'une autre personne je m'arrangeais pour mettre fin à ce conflit... De n'importe quelle manières. Bien sûr, si un habitant refuse de payer cette taxe, j'étais dans l'obligation de le supprimer.
J'étais dans mon bureau, lorsque je reçu un appel venant de Russie. C'était un certain Vladimir qui me proposait une offre afin d'acheter un de mes casinos. Ce n'était pas le premier à me demander cela, ces derniers temps j'avais eu beaucoup d'appel ayant le même but. Par conséquent, j'ai décidé de rassembler tous les acheteurs dans un hôtel à Vegas.
Je me trouvais dans une grande salle de réunion avec plusieurs hommes d'affaire Américains, Italiens et Russes. Ils étaient assis autour de la table et avaient tous la même idée en tête: Racheter mes casinos. En effet, depuis que j'avais repris les rênes de la Mafia tous les casinos que m'avait légué le défunt Don Cortesi avaient atteint des chiffres d'affaire astronomique. Les personnes fortunés affluaient et les bénéfices enflaient. Évidemment, cela n'était pas passé inaperçue chez les grands hommes d'affaire qui possédaient de nombreux biens dans cette ville qu'on appelle "Sins City". Ils détestaient la concurrence et étaient près à tout pour m'évincer. Par ailleurs, ces hommes haïssaient la Mafia et ne voulait plus avoir à faire à elle, ils en étaient terriblement jaloux et n'acceptaient pas que des personnes n'ayant jamais étudier dans les plus grands écoles soit aussi puissant et riches. Mais ce qu'ils oubliaient, c'est que Las Vegas lors de sa création avait réussi à survivre grâce aux Mafieux et à personne d'autre. Alors, le jour ou la Mafia disparaitra de Sin City n'est pas encore arrivé...
Greg: Je sais que vous êtes intéressés par mes casinos. Mais désolé de vous décevoir messieurs, il n'en est pas question.
Vladimir: Nous savons Don Giovanelli que vous êtes un homme très respecté malgré votre jeune âge. Vous avez le sens des affaires comme tous les mafieux Italiens, c'est pour ça quand nous vendant vos casinos vous ferrez l'affaire du siècle
Trump: Vladimir à raison, et puis nous savons tous que vos époustouflants chiffres d'affaire ne sont pas seulement dû à des activités légales. Le trafic de drogue est très présent et vous ne tarderez pas à en subir les conséquences...
J'ai lancé un regard à mon avocat Titto qui se leva immédiatement.
Titto: Êtes vous entrain de menacer mon client, Monsieur Trump?
Trump: A vous de juger...
Greg: Monsieur Trump, n'oubliez pas que vous n'êtes qu'un misérable homme d'affaire Américain qui ne fait que sucer la bite de la Maison Blanche, alors que moi, je suis le Parrain de la Mafia et vous savez qui me suce? Votre putain de gouvernement! Soyons sérieux, pensez-vous vraiment que je sois assez stupide pour qu'il y ait des activités illégales dans mes casinos sans m'être assuré d'avoir la justice de mon côté? Ecoutez-moi attentivement messieurs, quoi que vous fassiez j'aurais toujours une longueur d'avance sur vous. Rappelez-vous qu'aucun juge n'osera se mettre en travers de mon chemin! L'Argent et la Peur sont les deux seules clés pour survivre dans ce monde.
Après avoir remis les choses au clair, je fis signe à Titto d'ouvrir la porte. Les hommes sortirent tous en silence les uns après les autres. Je les suivais vers la sortie et quand je suis arrivé près de Titto, je me suis penché légèrement vers lui afin de lui chuchoter à l'oreille.
Greg: Fais en sorte qu'ils ne revoient plus jamais la lumière du jour.