Mon amour pour elle

By FlorineD

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Tout, en elle, m'horripilait. Tout, en elle, m'intriguait. Tout, en elle, m'a bouleversé. Tout, en elle, m'a... More

Chapitre 1
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Besoin de conseils
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 45.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 54. Bis
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 59
Chapitre 60.
Chapitre 61.
Chapitre 62.
Chapitre 63.
Chapitre 64.
Chapitre 65.
Chapitre 66
Chapitre 67.
Chapitre 68.
Chapitre 69.
Chapitre 70.
Chapitre 71.
Chapitre 72.
Chapitre 73.
Chapitre 74
Chapitre 75.
Chapitre 76.
Chapitre 77.
Chapitre 78.
Chapitre 79.
Chapitre 80
Chapitre 81.
Chapitre 82.
Chapitre 83.
Chapitre 84.
Chapitre 85.
Chapitre 86.
Chapitre 87.
Chapitre 89.
Chapitre 90.
Chapitre 91.
Chapitre 92.
Chapitre 93.
Chapitre 94.
Chapitre 95.
Chapitre 96.
Chapitre 96 bis
Chapitre 97.
Chapitre 98.
Chapitre 99.
Chapitre 100.
Chapitre 101.
Épilogue.
Note pour la suite.
I- Premier Noël
II - Deuxième Noël
III - Troisième Noël
Annonce !
IV. Quatrième Noël.
V. Cinquième Noël.
VI. Sixième Noël.
VII. Septième Noël
VIII - Huitième Noël

Chapitre 88.

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By FlorineD

Il fait vraiment froid, nous sommes au mois de Décembre, et je me les pelles, il fait nuit noir maintenant mais je vais rester ici. Au bout de trois heures d'une interminable attente je me décide à rentrer dans ma voiture, je baisse le siège et m'endors, non pas d'un sommeil profond mais plutôt le genre de sommeil perturbé. Lorsque le soleil se lève, sur un nouveau dimanche, je sors de cette voiture. Et j'attends, de la fenêtre elle peut me voir. J'ai l'intention de lui montrer que je suis là, que je n'abandonne pas, et si ma détermination à rester immobile dans un froid glacial lui permet de prendre pitié de moi afin de me faire rentrer à l'intérieur, j'en serais ravis. Pitoyable ? En effet.

- Adelphe ? Tu as dormi dehors ? Dit ma mère en arrivant.

- Ouais. Je hausse les épaules.

- Vous me fatiguez tous les deux.

Elle semble déçu, je crois qu'elle imaginait que nous nous étions réconciliés. Je me demande si elle n' a pas manigancé et imaginé tout cette histoire en sachant pertinemment que ma jalousie prendrait le dessus. Serait-elle diabolique et manipulatrice ? Elle entre chez Eléonor, grâce à sa clé. Il est 9 heures. J'attends toute la journée. Je suis frigorifié, mais déterminé. Elle daigne enfin sortir sur les coups de 17heures pour sa visite hebdomadaire au cimetière, mais ne m'adresse aucuns regards à mon grand désespoir.

J'attends jusqu'au coucher du soleil assit par terre, quand enfin elle sort et viens vers moi.

- Ta mère m'y oblige alors ne t'imagine rien. Vas s'y parle, et ensuite vas t'en.

Elle se tient devant moi, récitant son discours comme un texte répété mil fois, le visage triste. Je me relève et souris. Je ne peux pas m'empêcher de la prendre dans mes bras. Elle se tend.

- Je ne suis pas venue pour que tu me câlines. Dit elle hostile.

- Je m'en fou.

Je la serre un peu plus fort, trop soulagé qu'elle soit de nouveau avec moi, même si je sais que ce sentiment est factice et qu'elle repartira bientôt.

- Lâches moi Adelphe.

C'est une supplication. Je le fais et je regarde son visage. Il est torturé, comme le miens dois l'être. On peut lire sur ses traits de la douleur. Je la fixe, ses yeux sont pleins de larmes, elle me semble si vulnérable.

- Parles. Insistes elle avec une voix tremblante.

- Je t'aime.

Je ne trouve que ça a dire, c'est la stricte vérité, je ne peux pas trouver meilleurs paroles. Ses larmes se mettent instantanément à couler sur ses jolies joues, même si elle essaie de les retenir.

- Ce n'est pas vrai. Arrêtes de me mentir.

J'approche ma main de son visage mais me ravise. Je ne dois pas la toucher, elle en souffrirait encore plus.

- Si je t'aime. Je t'aime comme un fou.

- C'est faux, tu étais tellement heureux avec elle. Ce n'est pas moi que tu aimes, tu te trompes.

- J'ai fait une erreur...

Elle me coupe.

- Oui, tu n'aurais jamais dû t'arrêter ici en septembre.

- Non, ça c'est la plus belle connerie que j'ai faite dans ma chienne de vie. L'erreur c'est Chloé, j'aurais jamais dû la faire rentrer chez moi et me laisser faire quand elle m'allumait.

- Pourquoi tu l'a fait alors ?

J'estime lui devoir de la sincérité, alors j'y réfléchis sérieusement.

- Je ne sais pas. Ça m'a rappelé le temps où je ne me posais pas de question, ou tout été plus simple. Par nostalgie, par tentation, j'imagine.

Son visage est encore plus triste qu'avant que je lui donne ma réponse.

- Pardonnes moi. Lâche t elle.

- Pourquoi je ferais ça, tu n'as pas à te faire pardonner, c'est moi le connard dans l'histoire, c'est moi le monstre qui te fait souffrir.

- Mais c'est moi la fautive, c'est ma faute si tout est toujours aussi compliqué et que rien n'ai plus jamais simple pour toi.

Je fermes les yeux. Pourquoi elle s'attribue la faute sur elle comme ça, c'est moi le connard, pas elle ! Pourquoi elle s'en veux plus à elle qu'à moi ? Je l'attrape brusquement et la plaque contre ma voiture pour l'embrasser brutalement. Je ne tiens plus. Je n'arrives plus à être loin d'elle. C'est trop douloureux. Je ne sais pas ce qu'il me prend de faire ça mais c'est plus fort que moi. Il faut que je lui donne tords, elle ne peut pas continuer à croire que j'agis comme ça à cause d'elle.

Le problème ne vient que de moi, je le sais maintenant, c'est moi qui ai décidé de tout foutre en l'air comme un gros couillon, elle n'a fait que subir cette décision. Je suis si brutal et avide de ses lèvres qu'elle ne peut pas me repousser, toutefois elle ne me rend pas ce baiser bien qu'elle ne se soit pas tendue. J'arrête de l'embrasser, elle ne parle pas et me regarde sans comprendre.

- Ne dis pas n'importe quoi. C'est à toi de me pardonner.

J'ai tellement de douleur en moi que je suis sûr que ça s'entend dans ma voix .

- Elé, je te demande de me pardonner, je n'aurais jamais dû faire un truc comme ça, jamais je ne recommencerais. Je regrettes tellement.

- Même si je le faisait, ça ne changerait rien. Tu me reprocheras toujours d'avoir une famille à privilégier.

Elle fuit mon regard, comme si elle avait honte que ça en soit ainsi.

- Non, écoutes moi bébé, je me souviens que je t'ai dit que j'en avais marre de passer en dernier mais je sais que ce n'est pas le cas. Je me suis emporté, ce n'était pas le problème. Je n'avais simplement pas le courage de te dire ce que j'avais vraiment sur le cœur.

Je lui parle doucement, comme si je parlais à un enfant, parce qu'elle ne me regarde pas.

- Qu'est ce que tu avais alors ?

Elle me regarde enfin. Mes traits se tordent de douleur.

- Je ne préfères pas te le dire, c'est ridicule.

- Soit honnêtes avec moi.

Je soupire et hésite, mais elle a raison je dois lui parler à cœur ouvert.

- Je me suis énervé sur toi parce que la veille je me suis senti repoussé. Je me suis senti pas assez bien pour toi, pas assez digne de toi. Rabaissé en quelque sorte. Pas assez bien pour que tu m'aime. Tu vois c'est complétement stupide. Quand tu as privilégié Cléa à moi, ça m'a rappelé un tas de mauvais souvenir, des trucs de mon enfance que j'essaie de refouler. Tu m'a rejeté, comme mon père. Même si je sais que t'en avais pas conscience, ça m'a blessé. Enfin bref, on peut éviter de parler de ça ?

- Ce n'est pas stupide...

- Si ça l'ai, parce qu'après quand Chloé est venue, elle m'a chauffé, et j'ai eu l'impression d'être quelqu'un. D'exister. J'ai eu l'impression d'être reconnu pour quelque chose que je sais faire. Et toi tu ne revenais pas, tu m'avais abandonné et elle, elle m'offrais ce que je désirais... Elle m'offrais la sensation d'être autre chose que le dernier de la liste...

Je marque une pause puis reprend, car elle ne semble pas réagir à mes paroles.

- Même si je sais au fond de moi que c'est faux.

Les larmes coulent de plus en plus belle sur son visage. Et moi je me sent mis à nue, détruit. C'est tellement dur pour moi de lui dire tout ça.

- Désolée de t'avoir fait tout ce mal.

Elle s'effondre en sanglot dans mes bras, j'ai du mal à la maintenir debout.

- Hey, t'y ai pour rien. C'est moi qui t'ai fait souffrir. Je n'ai pas d'excuse.

Elle reste contre moi, en pleurant et en sanglotant pendant très longtemps, trop longtemps

- Tu veux bien qu'on rentre chez toi ? Tu vas arrêter froid.

Je déteste la voir comme ça, je ne le supporte pas, j'essaie de faire en sorte que ses sanglots prennent fins.

- Non... Je ne veux pas que tout le monde me voit dans cet état.

Ça me fait tellement mal de la voir si triste.

- Viens, on va chez moi. Juste le temps que ça aille mieux.

Je lui ouvre la portière du côté passager. Et je démarre la voiture. En plus de pleurer elle claque son élastique. Je pose ma main sur sa cuisse, pour lui montrer que je suis là pour elle. Mais je comprends rapidement que ça ne l'aide pas, puisque son élastique claque plus fort, du fait d'avoir lâché le volant...

Bien sûr, il y a une chanson de Saez qui va bien pour enfoncer encore plus l'atmosphère sombre de la scène.

Moi j'aime bien regarder,regarder les filles pleurer ça me rend gai.

Dans les villes, dans les campagnes, moi je vais comme un assassin en campagne et je taille au couteau des sourires sur les joues des princesses.

Moi je suis qu'un pauvre gars, ils m'appellent l'idiot celui qui fait peur aux bêtes, qui fait mal aux oiseaux.

Mais faut pas croire, tu sais moi j'suis pas méchant j'ai juste l'air maladroit, je sais juste pas comment faut leur parler aux filles, faut leur parler aux filles .

Moi quand je vois les larmes leur tomber la joue, moi quand je vois les larmes leur tomber la joue, moi j'voudrais leur dire qu'elles sont belles,et qu'il faut pas qu'elles pleurent pour un idiot puis faut qu'elles arrêtent d'êtres cônes et de tomber toujours amoureuses de celui qu'il faut pas...

Stop. Ce n'est pas le moment, j' éteins le poste.

Quand nous arrivons chez moi, ses larmes n'ont pas arrêté de couler. Elle descend de la voiture. Les passants nous regarde comme si nous étions deux fous. C'est le cas, moi je suis fou d'elle et elle, elle est folle de douleur. Non bande de con, nous ne faisons pas un remake de la zombie walk en plein mois de décembre ! Nous sommes juste détruit par l'amour que l'on se porte. Je leur fais un fuck, et j'attire Eléonor à moi pour rentrer dans l'immeuble. Nous rentrons chez moi, je n'en peux plus de ses larmes, je ne peux pas rester impuissant face à ça. Depuis quand elle se retient ? Je dois briser le silence.

- Elé...

J'essaie de la prendre dans mes bras mais elle me repousse et s'enferme dans la salle de bain.J'attends tout en écoutant ses sanglots, qui, il faut le dire, me détruisent. Puis petit à petit ils se calment et je n'entends plus rien. J'attends encore un peu puis je frappe à la porte.

- Elé ? Ça va ? Je ne t'entends plus.

Pas de réponse.

- Elé ? Tu as besoin de quelque chose ?

Elle ouvre doucement la porte, je me tiens derrière celle-ci. Je croise ses yeux rouges. Pourquoi est ce que je lui fait subir tout ça ? Comme si elle n'avait jamais souffert. Comme si la vie n'avait jamais été difficile pour elle. Je la prends dans mes bras pour la réconforter, ou me réconforter moi-même et pose mon front contre le siens, elle ne me repousse pas.

- Qu'est ce que je peux faire pour que tu arrêtes de souffrir ?

Je la maintient contre moi, comme si ça aller la réparer. Comme si ça allait la protéger. Ses sanglots reprennent.

- Non, je t'en prie, ne pleure pas, ça me tue. Je t'en supplie Elé, ne pleures pas, pas à cause de moi.

Elle reste silencieuse mais poses ses mains dans mes cheveux. Peut-être que la proximité lui fait du bien. Elle frotte son front au miens, tout en fermant les yeux, je sens la douleur sur son visage. J'ai besoin d'elle. Terriblement. Je ne suis pas vivant sans elle, je ne suis que l'ombre de moi-même, je ne suis pas complet. Il faut que je l'embrasse... Je n'ai pas le choix, il faut que je lui montre à quel point je l'aime. Il faut qu'elle me comprenne mais je n'ai pas de mot.

*****************************************************

Mes chers lecteurs, puisque vous trouvez que les derniers chapitres étaient cours j'en ai réuni deux petits et un plus long, mais je penses que ce sera la dernière fois car je n'ai pas envie d'hâter la fin de cette merveilleuse aventure! Merci pour tout, vous êtes géniaux, j'ai plus de 150000 vues au compteur et je suis 8em aujoudhui, jamais je n'aurais pu imaginer une chose pareille alors MERCI!

J'espère que le chapitre vous aura plus, la "discussion" vient rapidement après la rupture mais j'ai préféré ne pas écrire d'interminables chapitres de dépressions :/

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