The Truth

By JessicaMelkhas

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Nyla fuit Londres pour venir à New-York, elle se promet d'y rester un mois, du moins c'est ce qu'elle pensait... More

Avant-propos
Prologue
CHAPITRE 1
CHAPITRE 2

CHAPITRE 3

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By JessicaMelkhas

Nyla

Au loft

Jahed m'a invité (forcer) à l'accompagner à un gala de charité ce soir. J'ai explosé de rire quand il m'a annoncé ça la veille. La charité ne fait pas du tout partie de sa personnalité, je me demande qui est l'abruti qui l'a convié à ce genre de soirée. Au début j'étais contre d'y aller, je connais ce genre de gala, tout est dans l'apparence, mais vu qu'on ne m'a pas laissé le choix, me voilà habillée d'une robe noire fendue jusqu'en haut de la cuisse, une manche longue couvrant uniquement mon bras droit. J'ai attaché mes cheveux en une queue de cheval et ondulé les longueurs. Pour ce qui est du maquillage, je me suis fait un eye-liner fumé et j'ai glossé mes lèvres. Je finis de me parfumer et me dirige vers le lit où j'ai posé mon sac à main.

En le prenant, je jette un coup d'œil à la table de chevet à côté de moi. Devrais-je regarder ? Cela fait deux semaines que je ne l'ai pas consulté. Sans me poser plus de questions, j'ouvre le petit tiroir et prends mon téléphone. En l'allumant et en tapant mes codes, les notifications apparaissent. Des centaines d'appels et de messages envahissent l'écran. Tout de suite, le sentiment de culpabilité m'envahit en lisant les messages d'inquiétude.

Tu aurais pu au moins laisser un mot, une lettre avant de filer comme une voleuse.

— Prête ? Le taxi nous attend.

La voix de Jahed me fait sursauter, je me retourne vers lui. Je remarque qu'il est vêtu tout de noir comme moi.

— J'imagine qu'ils sont tous en train de t'harceler, pointe-t-il du menton vers mon téléphone.
— Je n'ai pas envie d'en parler, lançai-je tendue.

Je regarde une dernière fois mon cellulaire avant de l'éteindre à nouveau et de le remettre à sa place. Je m'approche de mon baby-sitter, qui cette semaine m'a laissée toute seule au loft. Ce n'était pas pour me déplaire, mais je me suis très vite ennuyée, je n'avais personne à qui parler même si avec lui, les conversations sont très limitées.

Un silence s'installe entre nous pendant quelques secondes avant qu'il ne le rompe.

— Tiens, Jahed sort un téléphone de sa poche. Je me suis dit que ça pourrait t'être utile. J'ai enregistré le numéro de Clark ainsi que le mien au cas où je ne serais pas là et que tu aies un souci.

Je prends le téléphone qui ressemble exactement à l'autre, même modèle et même marque. J'admets que son intention me touche, je le remercie en lui adressant un léger sourire en le prenant.

— Je ne savais pas que tu pouvais faire preuve de gentillesse, me moquai-je. Peut-être que mon séjour ici va permettre qu'on devienne amis.

Nous descendons les escaliers qui mènent au salon.

— Ne sois pas dans l'excès, être ami avec toi est la dernière chose que je veux.

Pourquoi doit-il toujours être désagréable ?

— D'ailleurs, reprend-t-il. Tisser une quelconque amitié avec quelqu'un ne m'intéresse pas.
— Depuis que tu es ici, tu es seul ?
— J'ai des connaissances et des contacts. Monte.

Je ne me suis même pas rendu compte que nous étions sortis du loft, que nous avons pris l'ascenseur et que nous étions maintenant en bas de l'immeuble. Jahed s'était déjà installé à l'intérieur du véhicule, je m'assois auprès de lui.

— Je serai ta première amie alors.
— Je sais qu'à New York tout est possible, mais il faut rester raisonnable.

Jahed, nous serons amis que tu le veuilles ou non, j'ai envie de garder un œil sur toi. On ne sait jamais, il pourrait me balancer même si je ressens une grosse culpabilité, je ne veux pas qu'ils sachent où je suis.

Le Prestige, au gala de charité.

Une vingtaine de minutes plus tard, le taxi nous dépose devant ce gigantesque building illuminé, sur la façade il y a écrit en gros Le Prestige. Le gala se déroule dans un hôtel de luxe et pas n'importe lequel. Je le connais de nom, je sais aussi que les personnes qui y séjournent sont des hommes/femmes d'affaires, des politiciens ainsi que des célébrités. Bref, l'élite.

Le portier nous accueille avec un sourire aux lèvres en nous tenant la porte ; à l'intérieur, le lieu est tout simplement gigantesque et sublime. Du sol au plafond, tout respire le luxe, je me croirais dans un château à la française. Ayant l'habitude des endroits chics, celui-ci dépasse tout ce que j'ai pu voir jusqu'ici. L'hôtel porte bien son nom, c'est prestigieux. Jahed me dirige vers deux escaliers qui se rejoignent en haut, nous prenons l'un des deux.

— Bonsoir, nous sourit une femme tirée à quatre épingles, postée devant une double porte. Avez-vous vos cartons d'invitation ?

Jahed les sort, elle les examine attentivement puis nous souhaite une excellente soirée en nous ouvrant la porte double. Tout de suite, le brouhaha de la salle parvient à mes oreilles. Je suis Jahed de près tout en regardant les lieux. Magnifique.

Cette salle de réception me fait penser à une salle de bal. Quatre lustres sont suspendus, le sol est un parquet ciré à la perfection. À notre droite, des fenêtres avec de longs rideaux blancs sont alignées sur tout le long des murs. Je remarque même que les plafonds ont des moulures. Des tables rondes dressées avec des nappes en tissus blanc sont disposées un peu partout dans la pièce, sur celles-ci, il y a des bouquets de fleurs au milieu avec quelques bougies dessus.

— Notre table est là, désigne-t-il une table à quelques mètres de nous.

Trois autres personnes sont déjà installées, deux hommes et une femme. Plus je m'approche de la table et plus je constate que je connais la femme. En nous rapprochant, je reconnais tout de suite la barmaid, celle qui était au Royals. En me voyant, un énorme sourire s'affiche. Pas besoin de lustres flamboyants avec elle, son sourire suffit à illuminer toute une pièce. Les deux hommes nous saluent, Jahed et moi, je m'installe à côté de la barmaid. Jahed entame une discussion avec les hommes présents.

— Je suis ravie de vous revoir, me dit-elle. Je ne m'attendais pas à vous voir.
— On peut se tutoyer. Jahed m'a invité, je suis une amie proche.
— Enchantée, amie de Jahed. Je suis Béa, se présente-t-elle.
— Nyla, souris-je.

Je suis assez surprise de voir des employés à lui ici. Ma question reste toujours la même, pourquoi sont-ils invités?

— Jahed est souvent invité à ce genre de réception avec ses employés? Demandais-je curieuse.
— C'est la première fois, pour tout avouer, on est en mission.
— En mission? Je fronce les sourcils. C'est à dire?
— On a pour objectif de ramener de nouveaux clients au stripclub.

Je vois, ils sont ici pour le business, je me disais aussi que cela ne ressemblait pas à Jahed d'être à un gala de charité.

— Je n'ai jamais été à une soirée comme ça, reprend-t-elle émerveillée. Encore moins ici, jamais j'aurais pu mettre un pied dans cet hôtel.

Je prends en mains le menu posé sur l'une des assiettes et le contemple tout en écoutant d'une oreille distraite Béa qui s'extasie devant la beauté des lieux.

— Tu as déjà été à un événement comme ça ?
— Quelques fois, tu te rendras vite compte que c'est seulement pour l'apparence.
— Même à un gala de charité ?
— Surtout à un gala de charité. J'ai envie de boire quelque chose, tu m'accompagnes au buffet ?
— Oui bien sûr, j'ai soif aussi.

Nous nous levons en même temps puis je remarque plus en détails sa robe courte rouge. Si avec ça elle ne ramène pas de clients, je m'appelle plus Nyla Lewis. Une fois devant le buffet, je m'empare d'une coupe de champagne et mange quelques amuse-gueules mis à disposition.

— Ça fait longtemps que tu travailles au Royals? L'interrogeais-je.

Je n'ai pas prévu de me faire des connaissances, puisque je ne compte pas m'éterniser dans la grande pomme, toutefois, Béa est la seule personne qui me semble intéressante à cette soirée. Je n'ai pas non plus l'envie de rester près de Jahed toute la soirée, déjà qu'être ici, c'est barbant.

— Depuis son ouverture il y a un an. Et toi, ça fait longtemps que tu es à New-York ? Je vois que tu n'es pas d'ici, me fait-elle remarquer.
— Ça fait deux semaines, je reste pour le mois, après je retourne à Londres.
— Oh, dit-elle l'air déçu. Je n'aurais jamais cru que tu étais de Londres, tu n'as pas d'accent.
— Je suis née aux États-Unis et j'ai vécu jusqu'à mes seize ans à Chicago.

Papa avait implanté son cabinet d'avocat à Chicago à l'époque, voyant que ça marchait plutôt bien, il a eu l'idée avec Clark d'ouvrir un bureau secondaire à Londres. Comme un accord, Clark s'occupait des affaires ici et Papa à Londres.

Être obligé de quitter ma ville, mes amis - avec qui je n'ai plus aucun contact - et mon pays, ça a été un changement bouleversant pour l'adolescente que j'étais. J'avais atterri dans un endroit où tout était différent, le langage, la nourriture, une façon de penser différente. J'étais obligée de tout recommencer à zéro, je lui en ai voulu pendant des mois, j'ai été infecte en lui parlant mal, à le repousser constamment, contrairement à lui qui a été patient et compréhensif envers moi. Avec du recul, je me dis que je n'aurais pas dû me comporter comme ça, je le regrette. Au lieu de profiter de lui, j'ai préféré faire ma petite crise, être l'ado insupportable, des mois perdus alors qu'on aurait pu créer d'autres souvenirs ensemble. Comme à chaque fois que je pense à mon père et au moment où j'aurais dû être présente, mon cœur se serre douloureusement, mais toujours pas de larmes.

Il y a énormément de choses que je regrette à son sujet, comme par exemple, ne pas avoir été là quand il mourait. Si j'avais été là, il serait sûrement encore à mes côtés.

Tu as préféré te pavaner à une soirée mondaine au lieu d'accepter de dîner avec lui.

— Nyla, tu m'écoutes?

Béa secoue sa main devant mon visage, je cligne plusieurs fois des yeux pour me remettre dans le moment présent.

— Excuse-moi, j'étais ailleurs. Tu disais quoi?
— Ils ont annoncé le début du dîner, il faut retourner à notre table.

La plupart des invités autour de nous étaient déjà installés à leur table. Je la suivis silencieuse et m'installai entre Jahed et Béa. Un bruit de couvert tapant contre un verre atténua le bruit et cessa les discussions bruyantes. Un homme qui inspire le pouvoir, d'une cinquantaine d'années, cheveux poivre et sel, une barbe bien taillée de la même couleur que les cheveux, vêtu d'un costume gris qui valait une fortune, était debout attirant toute l'attention sur lui, il se mit à parler.

— Bonsoir à toutes et à tous, je suis honoré et très heureux de vous accueillir de nouveau pour ce gala de charité que le Prestige organise tous les ans, sourit-il. Je vous remercie aussi d'être présents pour la fondation "Bonheur pour tous" visant à améliorer la qualité de vie et à donner accès aux soins nécessaires pour les personnes atteintes d'handicap.
— C'est Paul Black, le grand patron du Prestige, m'informe Béa discrètement, pas mal pour un homme qui dépasse les cinquante ans.
— Le sugar daddy parfait, plaisantais-je.

Béa pose sa main sur sa bouche pour retenir un rire. Il parle avec aisance comme si cela ne l'atteignait pas d'être le centre de l'attention d'une salle remplie, nous devons être une bonne centaine à être présents ce soir. J'imagine que sa confiance en lui doit être au max pour être autant à l'aise.

— Je souhaiterais aussi remercier mon fils, qui sera le futur propriétaire de l'hôtel.

il pose sa main sur une épaule, je ne vois pas qui sait, les personnes devant moi me gâchent la vue.

— Il a rendu cette soirée possible et il aimerait vous adresser un mot.

Un autre homme se leva, mon cœur rata un battement en le reconnaissant. C'est l'homme du bar. Celui du stripclub. Draneth, Draneth Black. Il arborait lui aussi un costume élégant de couleur noire avec une simple chemise blanche qui était ouverte au niveau du col, comme la dernière fois. Il faisait beaucoup moins sombre qu'au club et je pouvais voir qu'effectivement c'était un bel homme... vraiment beau. Sa carrure était imposante, beaucoup plus que celle de son père.

— Bonsoir, je suis ravi d'avoir pu participer à l'organisation de ce gala.

Sa voix rauque et masculine couvre mes bras de chaire de poule

— Tu te souviens de lui ? Draneth Black, il était au bar du stripclub.

Comment l'oublier ? Je me souviens encore de la façon dont il me regardait, c'était presque intimidant.

—C'est lui qui nous a invités au gala.

C'est lui l'abruti alors. Un abruti qui va hérité d'un hôtel de luxe qui est implanter dans plusieurs pays.

— Nous comptons sur vous pour faire des dons. L'an dernier nous avons atteint quatre-vingt mille dollars, l'objectif de ce soir est d'atteindre quatre-vingt-dix mille voire même cent mille dollars, c'est pourquoi j'ai moi-même fait un don de quinze mille dollars.

Des applaudissements retentissent.

— Je vous souhaite une excellente soirée et merci à tous d'être présents. Messieurs, à vos chéquiers.

Quelques rires se font entendre, il leva sa coupe de champagne, bu une gorgée et se rassit sous d'autres applaudissements. Pour lui aussi, parler en public n'est pas un problème, il avait l'air tellement à l'aise. Tel père, tel fils.

Les discussions reprirent de plus belle, une en particulier attira mon attention, je tendis l'oreille discrètement pour entendre ce que disaient une femme et un homme derrière moi.

— Il ne se cache même plus, juge la femme. Faire un don en plus de ça, c'est ahurissant.
— Il le fait pour se redonner une bonne image auprès de tous, renchérit l'homme.
— Quel toupet, s'indigne-t-elle.

C'était évident qu'ils parlaient de Draneth, pourquoi devrait-il se refaire une image ? Il me manquait des infos.
On s'en fiche, occupe-toi de tes soucis.

Un serveur apparut à côté de moi, il posa devant moi une assiette avec une cloche au-dessus. Chaque invité était servi par un serveur, et tous étaient prêts à faire leur grand numéro. Dans un geste parfaitement appris et théâtral, ils soulevèrent la cloche pour nous laisser découvrir l'entrée.

À ma droite, j'entendis Béa dire un petit « waouh » et à ma gauche, j'entendis Jahed soupirer bruyamment. Le carpaccio de Saint-Jacques ne faisait pas l'unanimité pour certains.

— On va se régaler, dis Béa joyeuse.
— On va essayer, marmonne Jahed, grognon.

Deux heures plus tard

Autour de notre table, il ne reste que Béa et moi, Jahed avait quitté les lieux pour aller fumer et les deux autres sont partis en chasse de nouveaux clients. Le dîner était terminé et les invités festoyaient. Pendant tout le repas, je n'ai pas arrêté de penser à cette conversation que j'ai écoutée et mon regard était souvent posé sur la table de Draneth. Je n'ai pas pu l'apercevoir de la soirée, mais à présent je peux le voir, car les personnes devant moi sont parties, mais aucune trace de lui, sa place est vide. Quant à son père, il est ici. Je le regarde attentivement pour voir une quelconque ressemblance avec Draneth. Il y en a une, c'est indéniable. Mêmes regards, mêmes yeux, même mâchoire bien tracée.

Je détourne le regard vers Béa pour profiter du moment seul que j'ai avec elle pour l'interroger afin de nourrir ma curiosité mal placée. Je ne m'intéresse pas à ce Draneth, c'est juste que la discussion ainsi que le mépris dans leurs voix tout à l'heure m'ont donné envie d'en savoir un peu plus.

—Je peux te poser une question ?

Elle hoche la tête en finissant de boire sa coupe.

—Tout à l'heure j'ai entendu que... Draneth Black devait se refaire une image, tu sais de quoi ils parlaient ?

Béa regarde autour d'elle et rapproche sa chaise de moi pour que je sois la seule à entendre.

—C'est vrai que tu es nouvelle ici, mais sache que Draneth est une petite célébrité locale, il a suscité un énorme scandale.

Je reste suspendue à ses lèvres, prête à entendre ce qu'elle s'apprête à me dévoiler.

—À la base, ça aurait dû rester privé, mais les médias locaux se sont emparés de l'affaire. Pendant tout le long de son procès, des gens ont manifesté devant l'hôtel et ont appelé au boycott du Prestige. C'était un véritable bordel, l'hôtel a dû être encerclé de flics pendant des semaines pour éviter plus de dégradations.

Draneth a eu affaire à la justice ? Qu'est-ce qu'il a fait pour attiser autant de colère et surtout, c'était quoi le motif du procès ? Ma curiosité est à son comble.

—Il faisait la une de tous les journaux, il ne pouvait pas marcher dans la rue sans se faire harceler par des journalistes.
—D'accord, d'accord, mais qu'est-ce qu'il a fait pour vivre ça ? m'impatientais-je.
—J'y viens, Béa baisse le volume de sa voix. Il y a trois ans, il a provoqué un grave accident de voiture et un enfant est devenu handicapé à vie. Le pauvre est condamné à rester paralysé dans un fauteuil roulant pour le reste de ses jours.

Je regarde Béa ahurie. Ces révélations me laissent sans voix. J'étais loin de m'imaginer une telle chose. Tout de suite, je ressens un certain malaise en pensant au gala de charité et à la fondation représentée ce soir.

—Et lui, qu'est-ce qu'il a eu comme condamnation ?
—Rien, répond-elle, les lèvres pincées. Enfin si, il a eu une suspension de permis pendant un an, il a dû suivre des réunions sur l'addiction à l'alcool et à la drogue ainsi que des travaux d'intérêt général pendant six mois, puis payer des dommages et intérêts à la famille.
—C'est ça qui a causé la colère des gens ? C'est parce qu'il n'a pas été condamné à de la prison.
—Tout à fait.

Si je mets les choses dans l'ordre, il a provoqué un accident car il était sous l'emprise de drogue et d'alcool (ce qui expliquerait les réunions) ; un enfant est devenu handicapé et il n'a pas eu de séjour en prison alors qu'il aurait dû après un tel acte. Leur colère est légitime.

—Depuis, on l'évite comme la peste. Encore aujourd'hui, c'est mal vu de le fréquenter, les seuls qui le font c'est parce que c'est un proche de son père.

Ainsi que Jahed, je doute qu'il soit proche du père de Draneth, mais contrairement aux autres, il ne l'évite pas. Je commence à croire que ces deux-là ont quelque chose en commun.

—Il me fait un peu de peine, cette soirée doit être sa façon à lui de dire qu'il regrette.
—C'est surtout un sale hypocrite, crachais-je.

Une personne qui regretterait n'organiserait pas ce genre de soirée, surtout que cela ressemble plus à une fête qu'à un gala de charité. Les invités sont pour la plupart éméchés, rient et parlent fort.

—Qui est hypocrite ?

La voix qui surgit de derrière moi me fait tressaillir. Mon cœur bat à mille à l'heure dans ma cage thoracique. Je me retourne vers cette dernière.

Il était là, les mains dans les poches, un petit sourire charmeur au visage et des yeux sombres presque insolents ancrés aux miens.

Draneth.

~~~~~~~~~~~~~~~

Fin du chapitre 3 !!

Que pensez-vous de la révélation sur Draneth ?

Pensez-vous que Nyla cache quelque chose à Londres pour ne pas vouloir y retourner ?

N'hésitez pas à aimer si cela vous a plu.

On se retrouve très vite pour la suite...

Paix & Amour sur vous 🤍

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