Sur une demande de @Rioa_ciel, je me suis permise de modifier un peu ton idée mais j'espère que ça te fera quand même plaisir !
Pour des raisons de scénario, faîtes comme si dans ce chapitre les personnages n'étaient pas au top de leur forme, parce que je sais que la plupart des situation auraient pu être évitée.
Warning : angst/triste/spoiler arc Guerre au Sommet/je ne me suis pas relue, ignorez les potentielles fautes
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Monkey D. Luffy
Luffy ne s'était jamais imaginé ce scénario, celui où tu mourrais, parce que dans son univers, dans sa logique, tu ne pouvais pas mourir. Encore moins de cette façon. Quelque chose t'avait transpercé le ventre, il ne l'avait pas vu venir et personne d'autre ne l'avait vu à vrai dire. C'était tellement inattendu et soudain que pendant une seconde tu t'es dit que c'était écrit, que tu devais mourir aujourd'hui et c'est tout.
Mais si personne n'avait pu anticiper ce drame, Luffy comprit bien plus tard que c'était parce que tu avais pris le coup pour lui. Comme personne à part lui n'avait été témoin de la scène, il se souvint seul que tu avais hurlé son nom et qu'il s'était retourné trop tard, beaucoup trop tard. Tellement tard que tu avais pris la décision de mourir à sa place. Une longue épée empalée à travers ton estomac, tu tenais debout supportée par la lame qui s'était plantée dans la terre derrière toi. Luffy voyait du sang couler de tes lèvres et la vie quitter tes yeux beaucoup trop vite.
- Chopper ! Qu'est-ce que je fais ?! hurla Luffy.
Le médecin ne su quoi répondre, les yeux s'embuant de larmes.
- Luffy, murmuras-tu.
Il se retourna vers toi, cherchant une solution.
- Deviens le roi des pirates, Luffy, souris-tu.
Quelque chose d'incroyablement douloureux traversa la poitrine de Luffy lorsqu'il vit ta tête tomber sur le côté. Comme si c'était lui qui venait de prendre la pointe de l'épée en plein cœur. Il resta figé durant de longues minutes, l'écho de son prénom prononcé par ta voix résonnant dans sa tête alors que Zoro posa une main sur son épaule. Il revint à lui et le monde tomba en ruines.
Roronoa Zoro
Quelque chose l'avait titillé toute la journée, son instinct lui indiquait qu'il y allait y avoir un incident mais il ne pouvait dire quand, ni comment. Simplement, il ne pouvait s'empêcher de se tourner vers toi à chaque fois que ça recommençait. Il se disait que c'était stupide et juste lorsqu'il commenca à se détendre, une bombe attérit sur le Sunny qui le fit exploser sur le coup. Zoro avait vu l'objet atterrir et ses yeux s'étaient posés sur toi, qui te tenait seulement à quelques mètres. Il n'eut pas le temps de t'appeler, l'explosion le projeta par-dessus le bord. Ses oreilles bourdonnaient mais il nagea jusqu'à la surface, ignorant les débris qui tombaient dans l'eau. Il atteint ce qu'il restait du pont du navire et vit que la plupart de ses amis étaient blessés mais vivants. En revanche, son cœur s'arrêta quand il vit Brook tenir ta tête ensanglantée.
- Zoro, commença le squelette, sa tête...
Zoro se précipita à tes côtés et te prit dans ses bras. Tu levas les yeux vers lui et quand tu le reconnus, tu souris:
- Zoro... C'est le matin...? demandas-tu.
Il étouffa un sanglot et acquiesça :
- Oui, il faut que tu te lèves...
Tu soupirant et fermas les yeux :
- J-juste deux minutes...
- Prends le temps que tu veux, dit-il en essuyant le sang sur ta joue.
Tu lâchas un dernier soupir et t'endormis. Zoro ne savait pas quoi faire à part te serrer fort dans ses bras et tuer un à un ceux qui avaient lancé cette bombe.
Vinsmoke Sanji
Tu étais fatiguée ce soir-là, assise sur le sable autour d'un feu tandis que les autres faisaient la fête. Sanji s'occupait du barbecue mais avait toujours un œil sur toi simplement il comprit que même lui ne pouvait se battre contre le destin. Il avait souvent cauchemardé de ta mort et à chaque fois c'était parce qu'il n'avait pas pu te sauver à temps. Une bande de pirates fit irruption par la forêt, vous prenant au dépourvu et même si vous aviez l'avantage, tu étais épuisée.
Tes réflexes n'étaient pas bons, ta force réduite et quand Sanji se décida à venir t'aider, une lame te trancha la gorge par derrière. Tu tombas à genoux, les mains enroulées autour de ton cou pour stopper le sang mais tu sentais que la vie te quittait trop vite. Sanji te rattrapa avant que tu ne t'effondres. Quelqu'un maîtrise l'auteur des faits et Chopper accoura mais tu savais que la coupure était trop profonde et tu étais si fatiguée.
- S-s... essayas-tu de dire.
- Ne dis rien mon amour, ça va aller, on va te soigner, d'accord ? dit-il, terrifié, les yeux remplis de larmes.
Tu hoquetas, ne pouvant retenir le sang qui coulait le long de ton menton. Tu te penchas en avant et déposas un baiser sur sa joue avant de fermer les yeux et de t'affaisser sur son épaule.
- Y/N, Y/N ! Réveilles-toi Y/N, je t'en supplie ! s'écria-t-il, ne me laisse pas mon ange...
Sanji pleura des heures, des jours durant, refusant de manger ou dormir et lorsqu'il prononça ses premiers mots depuis des mois, ce fut pour dire:
- J'aurais dû la laisser dormir ce matin-là.
Trafalgar Law
Law connaissait la Mort comme si c'était une vieille amie mais bizarrement, il ne la voyait pas à tes côtés. Même s'il était chirurgien et avait vu beaucoup de ses proches mourir, toi il te considérait comme la patiente qui ne pouvait pas mourir sur la table d'opération. En effet, tu ne mourus pas sur la table d'opération, tu n'en eus pas le temps. Une épine empoisonnée d'un type avec un fruit du démon s'était planté dans ton épaule.
En une seconde, tes muscles se paralysèrent et tu tombas à terre. Tu ne l'avais pas vue, elle était minuscule. Law vit la scène au ralenti et eut comme premier réflexe d'envoyer Bepo chercher sa trousse d'antidote. L'homme-hérisson ricanna en disant que ça ne servait à rien, que tu mourrais bien avant et que de toute manière, il n'existait aucun remède. Law le fit taire très rapidement et te pris dans ses bras alors que tu pleurais de douleur. Tu sentais tes os prendre feu et tu savais qu'il ne te restait pas longtemps.
- Respire Y/N-ya, dit-il.
En tant que spécialiste de la médecine, il savait que tu ne survivrais pas, le poison était rentré par ton épaule gauche, trop près de ton cœur.
- L-Law, articulas-tu.
- Y/N, ne dis rien je te l'ordonne.
- Ç-ça va aller, n-ne t'en fais p-pas pour m-moi, ok ? dis-tu faiblement.
- Y/N-
- T-tout va bien, dis-tu.
Il savait qu'en tant que médecin, c'était lui qui était censé te rassurer, te dire que tout allait bien, qu'il allait te soigner vite, que tu pourras colorier ses tatouages de nouveau en un rien de temps, mais il ne pouvait s'y plier. Ton souffle fut coupé et tes yeux s'écarquillèrent puis tu ne bougeais plus. Bepo revint avec les médicaments mais en examinant le type de poison qui t'avait fait succombé, Law comprit plus tard qu'il n'y aurait eu aucun moyen de te sauver. Il versa les dernières larmes qui lui restait et reprit la main de la Mort.
Eustass Kid
Une seconde tu étais debout, et celle d'après tu étais allongée au sol, la main contre la poitrine. Eustass ne comprit pas ce qu'il avait raté, mais une flèche était plantée dans ton poumon et il crut rêver en voyant ton adversaire la retirer d'un coup sec pour t'achever. Tes poumons se vidaient trop vite, et tu te sentais déjà partir. Eustass ne fit qu'une bouchée de celui qui venait de te blesser et te souleva du sol pour t'amener au plus vite voir un médecin.
- Kid- dis-tu difficilement.
Ta voix n'était plus que de l'air tandis que tu t'asfyxiais dans ses bras.
- Tais-toi ! Tu peux survivre à une flèche en bois non ?! s'exclama-t-il.
Mais en voyant tes yeux implorant, il s'arrêta et posa un genoux à terre.
- Y/N, tiens bon, tu ne vas pas me quitter comme ça quand même... murmura-t-il.
- Eustass... Ne t'arrête jamais, compris...? marmonnas-tu.
- Je suis désolé si j'ai été méchant Y/N, je te traiterai mieux, je te le promet ! T'as pas le droit de m'abandonner ! Y/N ! s'écria-t-il lorsqu'il comprit que tu lui faisais tes adieux.
Tu versas une larme à cause de la douleur dans ta poitrine puis fermas les yeux. Soudain, le poids de la culpabilité s'abattit sur Kid, toutes ces fois où il aurait dû être plus gentil, plus aimant, plus doux. Et il se maudit chaque jour après cela d'avoir compris, peut-être un peu trop tard, à quel point tu lui était précieuse.
Katakuri Charlotte
Katakuri l'avait vu venir, et pourtant, il ne put rien faire pour l'éviter. Big Mom faisait une crise, et normalement, dans ces moments-là, tu n'es pas dans les parages, mais ce jour-là, tu étais bien là. Au mauvais moment.
- Maman... calme-toi... prias-tu.
- COMMENT OSES-TU ME DEMANDER DE ME CALMER ! hurla-t-elle.
Katakuri allait intervenir, pour te mettre à l'abri mais la vision qui lui traversa l'esprit le figea sur place. Ton visage en sang, ta poitrine figée et tes yeux remplis de larmes. Son souffle se coupa et revint à la réalité sachant que les images allaient se produire dans les prochaines secondes. Étant bien plus grande que toi, Big Mom te frappa à la poitrine de son poing. Tu heurtas le sol dans un son sourd et ta vision devint floue très vite. Tu ne pouvais plus respirer, une douleur épouvantable te frappait le crâne et très vite, tu sentais que si tu fermais les yeux, tu ne les rouvrirais plus. Katakuri, complètement choqué, accourut à ton secours et te pris dans ses bras, te protégeant des projectiles que balançait sa mère et qui se brisait sur son dos.
- Y/N ! appela-t-il.
Mais tu te sentais déjà si loin et tu avais tellement envie de dormir. Du sang se répandait sur le sol, et quand il posa la main sur ta tête, le liquide chaud imprégna sa paume. La douleur rendait inintelligible ce qu'il disait, et des larmes coulaient sur tes joues.
- Y/N, dis-moi quelque chose, murmura-t-il.
Il ne savait pas comment agir, quoi dire, il voulait simplement qu'une nouvelle vision face irruption, lui montrant un futur proche où tout irait parfaitement bien, où tu serais en vie et où tout serait comme avant. Tu inspiras fébrilement et lui pris la main.
- Jusqu'à ce que la mort nous sépare, chuchotas-tu.
Katakuri n'avait jamais levé la main sur sa mère, ce jour-là, il le fit pour la première fois, et il te dis bonne nuit pour la dernière fois.
Shanks
Shanks avait déjà imaginé des centaines de scénarios dans lesquels tu mourrais, il pensait pouvoir être prêt à tout mais il n'avait pas envisagé que les choses se passent aussi différemment.
- Y/N, ne fais pas de bêtise, prévint-il.
Barbe Noire te tenait par le poignet, un sourire mesquin sur les lèvres. Tu avais été capturée et si tu savais que Shanks était capable de tout pour te sauver, les enjeux étaient trop risqués. Tu avais peur qu'il n'y arrive pas, tu avais peur qu'il perde face à Barbe Noire et il savait que c'était ce que tu te disais.
- Je vais te libérer, d'accord ? Tout va bien se passer, tu me fais confiance, non ? souria-t-il.
Tu étouffas un sanglot, tiraillée entre l'envie de le croire et la dure réalité de la situation.
- Je suis désolée Shanks, dis-tu, il vaut mieux que ce soit moi plutôt que toi.
- C'est un bon choix, malheureusement, tu ne m'es d'aucune utilité, cracha le pirate.
La lame te transperça le buste sans que tu ne puisses l'éviter, faisant couler du sang de ta bouche. Le Haki de Shanks ne fut jamais aussi puissant et plongea tout le monde dans l'inconscient, y compris Barbe Noire.
- Y/N ! hurla-t-il en te rattrapant avant que tu ne tombes en avant.
- J-je suis d-désolée, je s-suis désolée, d-désolée, dis-tu en t'accrochant à lui.
- C'est rien, ce n'est rien, je suis là.
Il t'allongea sur sa poitrine, essayant de réduire l'hémorragie en vain.
- Shanks... appellas-tu.
- Mon amour, répondit-il.
- Tu n'as pas intérêt à me rejoindre trop vite, d'accord...? souris-tu.
- Promis, acquiesça-t-il avant de t'embrasser sur le front, je t'aime.
Portgas D. Ace
Ace se trouvait sur un autre navire, à combattre l'équipage de Big Mom qui les avait attaqué. Toi tu étais sur le Moby Dick, essayant de retenir l'invasion et quand ce fut fini, il t'y rejoint. Mais quelque chose n'allait pas, tout le monde était silencieux, figés sur place.
- Marco, qu'est-ce qu'il se passe ? demanda Ace.
En voyant le regard déboussolé de son ami, il ajouta:
- Où est Y/N ?
- Ace... commença Marco.
Il se précipita au milieu de la foule pour te trouver, allongée au sol, un médecin à tes côtés. Tu respirais trop vite, trop difficilement et quelque chose était logé dans ta jambe.
- Une dague empoisonnée, dit le médecin.
- Trouve un remède imbécile ! s'exclama Ace.
En voyant son regard, Ace se décomposa et te serra dans ses bras.
- Y/N, il faut que tu évacues le poison, on va te trouver de quoi te rétablir, je vais aller voir Shanks, ok ? S'il faut que j'aille demander à la Marine, j'irai. Alors reprends ton souffle s'il te plait !
- Ace... dis-tu, j'ai froid...
Il fit chauffer son corps et tu te blottis contre lui.
- Merci... murmuras-tu avant d'arrêter de respirer complètement.
- Y/N... pleura-t-il, les larmes coulant sur ta propre joue, Y/N !
Plus tard, lorsqu'un poing de lave lui transperça la poitrine, et qu'il ferma les yeux pour la dernière fois, il se sentit enfin en paix, s'imaginant te retrouver de nouveau.
Dracule Mihawk
Lorsque la Marine supprima le statut de Shichibukai, Mihawk et toi vous retrouvèrent en cavale. Attaqués à chaque nouvel arrêt par les soldats et chasseurs de prime qui vous traquaient jours et nuits, tu commençais à te faire du souci pour votre sécurité. Un soir, caché dans une chambre d'auberge, tu sentais que quelque chose de grave allait se produire, et comme tu étais la seule, une mauvaise pensée te traversa l'esprit.
- On devrait peut-être partir, je ne me sens pas en sécurité, dis-tu.
Dracule leva les yeux de son livre et avec un regard presque compatissant, il répondit:
- Je ne vois aucune raison, j'ai bien sécurisé la zone et nous avons de l'avance sur la Marine.
- Je sais m-
Tu n'eus pas le temps de finir ta phrase qu'une explosion retentit et brisa la fenêtre de la chambre. Tu fus projeté à travers la pièce, une douleur épouvantable à la gorge. Lorsqu'il reprit ses esprits, Dracule accourut vers toi et fut horrifié de voir des bouts de verre incrustés dans ton cou, transperçant la gorge.
- Y/N, est-ce que tu peux te lever ? demanda-t-il.
Dehors, vous pouviez entendre des ordres être lancés, et des bottes monter les escaliers à toute allure.
- Va-t'en, dis-tu en essayant de le pousser.
- Je ne pars pas sans toi, répondit-il.
Tes paupières devenaient lourdes et tu perdais beaucoup de sang, plus que ce que Dracule avait jamais vu.
- Enfuis-toi, je te suis... marmonnas-tu.
Il savait que tu n'en ferais rien, mais qui était-il pour nier les dernières volontés de l'amour de sa vie.
Buggy
- Combien de fois je t'ai demandé de ne pas te la jouer solo ?! t'exclamas-tu en chuchotant.
Toi et Buggy vous cachiez d'une bande de chasseurs de prime que ce dernier avait provoqué. Il avait décidé de s'enfuir seul, te laissant te débrouiller, mais tu avais réussi à le rattraper.
- Tu es ma subordonnée, tu devrais t'occuper de ce genre de choses ! répondit-il.
- Vous voilà ! s'exclama un des chasseurs avant de vous tirer dessus.
Vous réussissez à vous échapper et à vous cachez dans une grange mais avant que Buggy ne puisse crier victoire, tu t'éffondras.
- Y/N ?
Il vint s'agenouiller à côté de toi et vis une tâche de sang sur ta poitrine.
- J-je crois qu'il m'a eu, souris-tu faiblement.
- C'est rien ça, c'est juste une balle hein ? Essaie de te lever je v-
Il commençait à paniquer, il se sentait impuissant, s'il avait pu, il aurait renoncé et t'aurait donné ses pouvoirs sur le champ.
- Buggy...
- C'est de ma faute ! Je suis désolé d'être aussi idiot, je n'aurais pas du nous mettre dans le pétrin, j'aurais du faire plus attention, j'aurais du-
- Ce n'est rien Buggy, je ne t'en veux pas... répondis-tu en lui caressant la joue, promets-moi que tu ne changeras pas, promets-le moi.
- Je te le promets, acquiesça-t-il, une larme perlant sur sa joue.
Tu l'essuyas du revers de la main et fermas les yeux paisiblement. Buggy tint sa promesse et rit à chaque fois que quelqu'un lui faisait les mêmes reproches que toi, à l'époque.
Izou
Du sang se répandait déjà dans la neige, et pendant un instant, tu trouvas cela beau, presque poétique, jusqu'à ce que tu te souviennes qu'il s'agissait du tiens. Une voix au loin hurlait ton nom mais tu ne pus te retourner et tomba en avant contre le sol blanc. La lame du sabre t'avait entaillé la poitrine en diagonale, du haut de ton épaule droite jusqu'au côté gauche de ta hanche. Izou te retourna sur le dos et inspecta la plaie.
- Y/N, je dois te porter jusqu'au navire, si tu ne vois pas un médecin vite- commença-t-il mais ne put terminer sa phrase.
- Il neige toujours ? demandas-tu.
Pris au dépourvu par ta question il ne répondit pas immédiatement mais hocha la tête.
- Je n'ai pas froid... C'est bizarre... dis-tu.
Izou mesura la gravité de tes paroles et sa poitrine se tordit de douleur.
- Y/N, s'il te plait, murmura-t-il en te serrant contre lui.
- Je vais tâcher ton kimono... dis-tu.
- Je m'en fiche, j'en ai plein... répondit-il.
La douleur cessa de te torturer et tu sentis que la fin approchait, mais tu te sentais bien. Izou avait toujours eu cette capacité étrange... Peu importe que le monde tombe en ruine et brûle à petit feu, tant qu'il te tenait dans ses bras, tout allait bien. Tu passas ta main pour la dernière fois dans ses cheveux en murmurant :
- Ne me pleure pas trop longtemps, s'il te plait.
Izou attendit que tu lâches ton dernier souffle pour éclater en sanglots. Il pleura et lorsqu'il ouvrit finalement les yeux, la neige autour de vous avait fondu.