Fatima : La Femme Du Boss

By MlleGueye23

119K 11.1K 806

Fatima est une brillante jeune femme très ouverte avec beaucoup de caractère. Elle vit à la Médina, un quarti... More

présentation de Fatima
Mara bi ( le marabout ) 1ère partie
Mara bi ( la suite ).
Brioche omelette
coucou Yaay😟
guys
le départ
appel vidéo bi🥵
A new day has come.
Diamniadio
( Diamniadio: La suite )
le boss ?
la rencontre partie 1
La rencontre ( suite )
message
Ndiouga
Ndiouga 2
l'ultimatum
message
ultimatum suite
clamer
Le début des ennuis ?
bataille psychologique
visite surprise 1 ( bb Maty )
visite surprise 2 ( bb Maty et bb Aida ).
Fatima vs Zara (1-0)
mission remontada ?
wekh dounk ( avoir bon dos ).
Par force
Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis
le Bonjour 🤣😭
Goumin
matelas de la réconciliation ( Ndiouga et Seynabou )
Du Maïga au dîner
Un anniversaire peu joyeux.
le signe
Coup de gueule et passion
chez maman Jongué ( l'astucieuse)
Message visé de maman
Déjà la fin entre eux ?
jubbo bi ( la réconciliation)
Chaud comme la braise.🥵
ceci N'est pas un chapitre mais plutôt un msg
dewenety
un rêve éveillé
La convocation
Show must go on ( le spectacle doit continuer)
LA taupe dans la trappe.
Le pardon
KFC
jour de vérité
mission 2e dame
Karma
joyeux anniversaire
préparatifs.
wedding day le mariage
noces
petite lune de miel
ceci n'est pas un chapitre

Affaire vol de données

1.4K 184 13
By MlleGueye23


Ndiouga en a fait une affaire personnelle. Il s'est donné tous les moyens pour réduire à néant le plan de Zara. Il était convaincu qu'elle-même était derrière tout ça. Avocats, détectives privés, il ne comptait lui laisser aucune marge.

Quelques heures plus tard je recevais ma convocation par le chef de quartier et l'avocat vient me voir accompagné de Ndiouga dans la soirée.

Avocat (Mr.Barry) : désolé pour ce léger retard je reviens juste de voyage. Dès que M.Fall m'a appelé j'ai pris le premier vol. Entre temps j'ai parlé avec d'autres collaborateurs pour en savoir un plus sur l'affaire.

-merci pour votre disponibilité

Avocat (Mr.Barry) : on a obtenu des infos selon lesquelles l'adresse ip de celui/celle qui a mis en ligne la vidéo est la vôtre.

-mais comment est-ce possible ? Je n'ai jamais vu cette vidéo et pourquoi j'irai l'envoyer. Tout ça est absurde.

Ndiouga : calme toi. Tu es sûre que...
Il voyait l'étonnement sur mon visage et a préféré ne pas terminer sa phrase.

-te gênes pas continue ta phrase. Vas-y dis ce que tu penses de moi.

Ndiouga : pourquoi tu t'énerves je ne fais qu'essayer de comprendre. J'ai le droit de poser mes questions non ?

-pose la ta question.

Il lui tourne son regard de l'autre côté et met ses mains dans ses poches.

Ndiouga : laisse tomber.

Avocat : ceci ne nous permettra en rien d'avancer. Procédons plutôt ainsi. Avez-vous vous des différends avec la plaignante ? Aucune forme d'animosité entre vous ?

-c'est elle qui a un problème avec moi pas l'inverse.

Avocat : et vous vous n'avez jamais songé à lui donner une leçon en quelque sorte. C'est fréquent que les gens harcelés finissent par perdre un câble et vouloir rendre la pareille.

-je ne suis pas dans la vengeance. Mes journées sont tellement remplies que j'en oublie son existence. Ce qu'elle fait ne peut pas m'atteindre. Elle se fatigue pour rien. Je l'ai déjà tabassé certes lors d'une bagarre mais c'est tout. Je suis une femme aussi, jamais je ne la nuirai de la sorte c'est trop humiliant ce qui lui arrive.

Ndiouga : sors l'affect de cette affaire là c'est la guerre. La pitié n'est pas la bienvenue ici.

-sérieusement la mère de ta fille.

Ndiouga : ça ...

Avocat : bon dites-moi. Aucun de vous deux n'a jamais vu la vidéo?

-moi non.

Ndiouga : je ne l'ai Jaamais vu.

Avocat : vous n'avez pas non plus accès au téléphone de l'autre?

-Non.

Avocat : avez-vous à un moment donné perdu votre téléphone ou avez-vous remarqué quelque chose d'anormal sur votre appareil : des bugs ou notifications de sites ou autre cookies inhabituels.

-rien de tout ça mon téléphone est normal.

Ndiouga : je n'ai rien perdu moi personne n'ose vraiment approcher mes affaires.

-pareillement.

Avocat : donc...

-ah si ça me revient. Le lendemain Ndiouga avait une réunion et m'avait confié son téléphone pour être tranquille.

Ndiouga : ah oui c'est vrai ça j'avais oublié.

Puis silence. Ils m'observaient. Ndiouga était intrigué car il savait qu'il y avait un "MAIS".

-mais pendant quelques minutes j'ai oublié le téléphone dans son bureau et je suis descendue sans. C'était juste quelques minutes rien de plus. JE SUIS VITE RETOURNÉE LE CHERCHER.

Avocat : ensuite.

Ndiouga ; je t'ai donné mon mot de passe non.

Avocat : pensez-vous quelqu'un a pu vous entendre lui communiquer votre mot de passe ?

Ndiouga : non personne.

-j'avais rallongé la durée de l'écran pour ne pas avoir à taper le code au cas où je l'oublierai entre temps. Donc le téléphone est resté allumé tout ce temps...

Ndiouga : non mais quelle idée ! Dit-il en se levant furax.

-mais y a pas le feu je suis sûre que ça n'a aucun lien avec tout ça

Avocat : si il se pourrait bien. Poursuivez madame.

-ensuite je suis partie le chercher il était au même emplacement. Personne n'y a touché.

Ndiouga : toujours déverrouillé ?

-oui.

Ndiouga : c'est pas possible !
Il se tenait la tête et soupirait.

-tu mets des caméras partout sauf devant ton bureau et après ça râle. T'es sérieux toi.

Ndiouga : Fatima c'est toi qui a reçu une plainte et tu risques d'en recevoir une uatre pour abus de confiance de ma part.

Mr.Barry pouffait de rire.

Avocat : on se calme mes chers. Les nerfs sont tendus mais il faut rester lucide.

Avocat : je pense que quelqu'un a bien pu prendre le téléphone et transférer la vidéo vers votre port... et d'ailleurs il était où votre portable vous l'aviez toujours ?

-avec moi.

Ndiouga : et tu n'as pas reçu de fichiers ?

-tu es devenu inspecteur ou quoi ? Ndiouga je ne me répèterai pas. Je n'ai rien vu concernant cette femme. J'ignore comment on peut dire que ça vient de mon téléphone.

Avocat : avec le détective de mon client nous travaillerons pour en savoir plus sur comment tout ceci a bien pu arriver.

-elle ne m'apprécie pas beaucoup c'est compréhensible mais je n'ai pas son temps honnêtement je n'ai le temps de nuire à personne. J'ai trop souffert pour affliger de telles choses à mon prochain. Je règle ça avec diplomatie pas en faisant ce genre de coups bas.

Avocat : bien. On en reparlera. Ne vous inquiétez pas je travaille avec Ndiouga Fall depuis plusieurs années il peut vous rassurer que vous ressortirez gagnante de cette affaire.

Ndiouga : il est de la famille. C'est un homme bien et de vertus. Tu es entre de bonnes mains princesse.

-merci à vous deux. Je suis confiante. La vérité triomphera c'est sûr.

Ndiouga le raccompagne puis revient me voir.

Ndiouga : nous arrangerons tout ça en un rien de temps.

-cette histoire ne me plait pas du tout. Je ne veux pas être mêlée à ce genre de problèmes. Mon nom...

Ndiouga : vis ta best life. Nous allons montrer à cette vieille sorcière de quoi on est capables d'accord. Rassure ta famille. Tu diras bientôt bye bye à ce nom et quand tu porteras enfin le mien c'est fini plus personne n'osera t'approcher et encore moins te causer du tort. Je jouerai de toutes mes relations pour mettre un terme à tout ça.

Ma mère sort de sa chambre au même moment. Elle avait le visage pâle

Ndiouga : s'il vous plaît ne stressez pas pour ces détails. Vous avez un mariage à préparer tout de même.

Maman : détails qui aboutissent à une convocation à la police. Je ne suis pas rassurée honnêtement c'est du serieux. Mon fils toute cette histoire va trop loin si vous ne pouvez pas être heureux ensemble mieux vaudrait...

Elle attrape son foulard qu'elle met sur son visage pour pleurer. Ndiouga va la réconforter et sécher ses larmes avec la paume de sa main.

Ndiouga : Je suis navré de tout ce qui arrive mais c'est impensable pour moi de quitter Fatima. Elle m'a sorti des ténèbres pour me montrer la lumière au bout du tunnel. Je me battrai à mon tour pour la protéger et nous protéger. Je réglerai ce petit incident.

Maman : tant que tu es à ses côtés elle pourra les affronter. Merci pour cela. Ne la laisse pas tomber. Son calvaire a trop duré, je ne supporterai pas de la voir souffrir à nouveau. Mon coeur de mère saigne.

Ndiouga : Ayez confiance maman. Tout ira bien.

Le lendemain je pars pour ma convoc mais Ndiouga était présent tout du long  à m'attendre dehors. Je gardais mon sang-froid pour ne pas tabasser cette Zara qui sanglotait comme pas possible. Une fontaine de larmes je vous dis.
Elle a sûrement fait des années de réserve pour l'occasion tellement elle en a versé. Je n'avais qu'une envie lui mettre la raclée de sa vie elle aurait une parfaite raison de pleurer cette fois-ci. Nous sommes entendues.
Chacune a donné sa version des faits. Elle soutient que des "amis" l'ont prévenu que sa vidéo circulait sur différents sites pornographiques. Elle les visite à son tour et meurtrie, elle engage un "détective privé" qui avec l'aide d'un "informaticien" ont retracé d'où a été publiée la vidéo. Et leur conclusion était que adresse IP était celui de mon téléphone.
Pour les besoins de l'enquête nos téléphones devaient être saisis.
Ma version restait la même : je ne suis au courant de rien. Rien de ce qui concerne cette femme ne méritait la moindre attention de ma part. Elle se victimisait et en devenait ridicule. Ça m'a par contre vexé qu'ils vont devoir voir toutes mes données personnelles mais je me me montre de bonne foi pour mettre un terme à tout cela.

A peine quelques jours plus tard, le résultat tombe. L'enquête aurait bien trouvé que c'est bien à partir de mon téléphone que la vidéo a été envoyée. J'aurai ensuite supprimé la vidéo de mon téléphone. Je restais stoïque car je savais que tout ceci était irréel. Je n'avais rien à voir avec tout cela et étais prête à le prouver. Seulement je ne savais même pas comment.
Maintenant nous devrons nous présenter au tribunal dans quelques jours.

Avocat : nous sommes sur des pistes assez prometteuses.

-ils disent quand même avoir la preuve que c'est moi alors je ne vois pas ce qu'on peut faire.

Avocat : ils disent avoir la preuve que cela vient de votre téléphone pas que c'est vous qui l'avez envoyée. Il y a une nuance entre les deux. Quelqu'un d'autre a bien pu l'envoyer à votre place.

-mais c'est mon téléphone donc.

Avocat :il faudra prouver que c'est pas vous pour cela, nous sommes sur la bonne voie.

-bonne voie d'accord mais je ne suis au courant de rien. Vous plaidez pour moi mais gardez les choses confidentielles. J'ai besoin de savoir ce que vous trouvez. Je suis la principale concernée.

Ndiouga : c'est juste pour que tu ne te prennes pas la tête avec toute cette histoire. On va remporter cettw affaire.

-je veux savoir comment c'est mon droit le plus absolu.

Avocat : vous avez parfaitement raison ce qui est sûr c'est que vous êtes innocente...

-des innocents pourrissent en prison pourtant.

Avocat : faites-moi confiance. Vous avez sûrement été victime de piratage et on ne tardera pas à savoir par qui.

-et qu'est-ce qui vous fait dire ça?

Avocat : on travaille jour et nuit pour mettre la lumière sur ce cas. Et je vous jure qu'on a affaire à des amateurs. Ils vont vite tomber.
Nous menons notre enquête de notre côté. On a une copie du rapport d'enquête et la comparons à nos recherches et avons noté plein d'incohérences. Selon le rapport, on vous a bien transféré le fichier mais ce qui est drôle c'est qu'il aurait été supprimé seulement deux minutes après réception. Ce temps est bien trop court pour télécharger le fichier sur non pas un mais plusieurs sites avant d'être supprimé. Ça ne tient pas la route.
On a fait l'expérience de publier une vidéo sur un site et ça a pris pas moins de 5 minutes. Il fallait s'inscrire, décrire et nommer la vidéo et répondre à un questionnaire en lien avec ce qu'on veut faire vendre etc je vous épargne les détails juste pour vous dire que ça prend du temps, beaucoup de temps. De ce côté ils sont dans la me...dans de beaux draps je veux dire.

Ndiouga : vraiment you're the best. Je te l'avait dit ces gars sont formidables. Ils vont en faire qu'une seule bouchée.

Avocat: arrêtez de me flatter. Dit-il en se donnant une tape sur l'épaule. Mais c'est vrai que je suis un peu fort quand même ou ils sont simplement trop cons.

Et ils partent en fous rires. Moi par contre j'étais confuse et des souvenirs remontaient à la surface.

-j'ai oublié de vous dire.

Ils s'arrêtent net.

Avocat : quoi donc ?

-je vous ai dit que j'avais mon téléphone mais je viens de me rappeler que je ne l'avais pas tout du long. En allant chercher celui de Ndiouga je l'ai confié à Bijou pour ne pas me distraire.

Avocat : ah bon et vous l'avez récupéré combien de temps après?

-A la fin de la réunion...mais c’est une autre collègue Awa qui me la rendue.

Ndiouga : Awa quoi. Awa elle a le don d'être partout et nulle part à la fois.

-elle s'est montrée gentille. Elle me cherchait pour me le remettre.

Ndiouga : tu l'avais confié à Bijou non ? À quel moment va t'elle prendre le téléphone des mains de Bijou pour te le ramener alors qu'elle... tient elle n'était pas malade ce jour-là ?

-oui elle revenait de chez le dentiste mais devait passer au bureau pour une urgence je crois.

Avocat : elle fait une suspecte potentielle ainsi que la dame Bijou.

-Non vous faites erreur ce sont mes amies.

Ndiouga : non c'est toi qui est dans un monde de bisounours à faire confiance aveuglément. Cette vie c'est la jungle. Quiconque aura l'occasion de te démonter n'hésitera pas tous les coups sont permis.

-je te dis que ce sont mes amies elles n'ont rien à voir avec ça.

Ndiouga : à Bijou je peux lui accorder le bénéfice du doute mais Awa. Non.

-et c'est quoi le problème avec Awa.

Ndiouga : elle ne l'a ferme jamais. Tu vois pas qu'avant est au courant de tout. Elle assiste à tous les scandales.

-parce qu'elle travaille tous les jours elle est sur tous les fronts. Elle répond toujours présente quand on a besoin d'elle normal qu'elle soit là à chaque fois.

Ndiouga : Awa ferait une bonne suspecte en plus elle s'y connaît en informatique

Ndiouga : je te croyais plus intelligente que ça.

Avocat : on se calme. Tout sera clair dans peu de temps. Nous allons creuser pour démêler le vrai du faux.

Ndiouga était soudain pensif et se met à écrire des messages sur son téléphone.

Avocat : il faut bien faire attention à votre entourage madame. Tout le monde n'est pas gentil-gentil.

-je suis perdue. Ce qui s'est passé n'a donc pu se produire qu'en l'espace de quelques minutes.

Avocat : une seule minute suffit à faire basculer la vie d'une personne vous savez. Il suffit de très peu. Cette personne malveillante a sûrement dû prendre votre téléphone à un moment donné et y envoyer la vidéo.

-il est codé mon téléphone.

Avocat : décoder un téléphone est un jeu d'enfant pour les hackers.

Ndiouga : l'énigme ce n'est pas le fait que quelqu'un lui a envoyé la vidéo mais plutôt comment cette personne a su où trouver la vidéo pour la lui envoyer. Soit on a fouillé dans mon téléphone ce qui est peu probable puisque le message était sous une pile d'autres messages et que le numéro n'a pas été enregistré. Ou c'est Zara elle-même qui l'a envoyé sur le téléphone de Fatima. Non c'est pas possible. Elle n'était pas là ce jour-là sinon on m'aurait averti et elle n'est pas non plus une As de l'informatique.

-si c'est pas elle qui ça pourrait bien être ?

Avocat: quelqu'un proche de vous l'y a aidée.

Ndiouga : si le rapport a pu prouver qu'on a bien envoyé la vidéo à Fatima, on peut savoir qui l'a donc envoyé logiquement ?

Avocat : naturellement... Dit-il avec un sourire au coin...

-------------

18 h.
Ndiouga est sur la terrasse d'un restaurant à déguster des brochettes de fruits de mer. Lahad l'y trouve. Il l'avait invité à le rejoindre.

Lahad : wow boss ça a l'air bon tout ça. J'ai couru pour venir te rejoindre j'avoue que j'ai une faim de loup maintenant.

Ndiouga : sers toi mon frère. Mange bien à ta faim.

Bien sûr. Il commence à remplir son assiette.

Lahad : mais dites-moi comment se fait-il que vous soyez là relax avec tous les problèmes autour ?

Ndiouga : problèmes ? Quels problèmes?

Lahad : eh bien boss.

Ndiouga : appelle-moi Ndiouga toi aussi ça fait un bail qu'on se côtoie.

Lahad : c'est vrai. Avec les problèmes de Fatima, votre mariage en suspens. C'est assez sérieux vous ne trouvez pas.

Ndiouga : non pour moi c'est eux qui ont du souci à se faire. Je ne vais pas les rater.

Lahad : ça c'est sûr ils n'avaient pas à s'attaquer à la future femme du grand Ndiouga.

Ndiouga : ils qui ?

Lahad se mit à tousser. Ndiouga lui remplit un verre d'eau qu'il lui donne.

Lahad : merci mon frère. J'ai eu chaud. Je mangeais si vite que j'ai cru m'étouffer. Tu as dit qu'ils avaient du souci à se faire donc j'ai fait comme toi. Tu penses que plusieurs personnes sont derrière tout ça?

Ndiouga : je l'ignore. Je t'ai fait venir pour te demander conseil ou ton avis sur la situation.

Lahad : ce sera avec plaisir.

Ndiouga : comment trouves-tu la relation entre Fatima et les filles ? Sincère ? Fause ?

Lahad : dans l'ensemble elles sont très copines. Pourquoi tu penses que c'est l'une d'elle qui la piège.

Ndiouga : je ne sais pas mais j'ai des doutes sur la sincérité d'Awa. Tu sais elle était très proche de Zara puis un jour plus rien. Elle ne se disent même plus bonjour. Je ne sais toujours pas pourquoi mais c'est peut-être un écran de fumée. Il se pourrait bien qu'elle soit toujours de mèche avec elle.

Lahad : les gens peuvent être très imprévisibles malheureusement. On ne sait plus à qui nous fier. Vous n'êtes même pas encore mariés et y a tout ce brouhaha. Zara est capable de se venger en accordant des interviews à qui voudra lui tendre son micro exposant ainsi Fatima et votre vie privée.

Ndiouga : qu'elle s'y essaye. Elle s'en mordra les doigts. Elle a pas intérêt à faire ressortir le mafieux qui dort en moi.

Le poignet de Lahad qui brillait au contact des rayons de soleil attire l'attention de Ndiouga.

Ndiouga :Tiens ! joli bracelet. Il m'est familier j'ai l'impression.

Lahad : tu m'as certainement vu avec sans y prêter attention. Impossible de le voir ailleurs le design est unique.

Ndiouga : il me plait bien.

Lahad : s'il n'avait pas une valeur sentimentale je te l'aurais offert volontiers. Mais je te vois rarement porter de l'argent.

Ndiouga : c'est pas faute de ne pas l'aimer...mais dis-moi tu es doué en informatique pourrais-tu m'aider à infiltrer un ou des téléphones.

Lahad : me dis pqs que tu veux pirater le téléphone de Zara.

Ndiouga : pas du tout plutôt celui de Awa et pourquoi pas de Fatima aussi. Après tout je ne vais pas lui faire 100% confiance. Peut-être qu'elle n'est pas celle qui prétend être je veux être sûr d'avoir fait le bon choix. C’est pour la bonne cause, donne-moi quelques astuces. Ça reste entre nous...

-------------------------------------------

Le même soir vers 20 h. Ndiouga est chez Fatima comme chaque soir depuis la plainte pour la rassurer.

-quand est-ce que tout ceci va s'arrêter. Si c'est pas mes badienes c'est cette imbecile qui complote contre moi. Je ne mérite pas ça honnêtement.

Ndiouga : les bonnes personnes sont toujours les plus éprouvées. Say Alkhamdoulilah.

Au même moment son téléphone sonne. Un numéro inconnu. Il décline l'appel. Puis le téléphone sonne à nouveau. Il décroche à contrecœur suite à ma demande.

Ndiouga : allô. Fit-il d'une voix lasse.

Zara : c'est moi écoute moi.

Ndiouga : je pense que tu as un problème. Tu as ta place dans un asile toi.

Zara : rejoins moi. Je t'envoie l'adresse d'un restaurant j'ai à te parler.

Ndiouga : garde ce que tu as à dire pour toi...

Je tiens sa main pour attirer son attention. Il met le téléphone sur silence pour entendre ce que j'ai à dire.

-accepte.

Ndiouga : tu es devenue folle ? Moi aller la voir.

-j'ai un plan. Accepte.

Ndiouga : allô.

Zara : tu parlais à quelqu'un ou quoi pourquoi tu coupes ton micro ?

Ndiouga : je demandais l'approbation de ma future femme pour venir te voir. Notre conversation risque de te rendre jalouse et encore plus aigrie alors autant t'en préserver.

Zara : un homme qui ne sort pas sans l'aval de...

Ndiouga : dommage que tu ne saches pas valoriser le respect d'un homme envers sa femme. Plus personne ne te traitera aussi bien que moi. Tu le sais non. Fais vite.

Et il raccroche.

Ndiouga : j'espère que ton plan en vaut le coup. Je devrais prendre de la cocaïne ou du volet pour me donner assez d'énergie pour la supporter. C'est une torture t'imagines même pas.

- ça ne sera pas long...

-----------------
22h Ndiouga fait son entrée dans le restaurant. Il prend place en face d'elle.

Zara : tu es beau sans effort. Qu'est-ce que tu veux boire ou manger ? C'est moi qui invite.

Ndiouga : normalement les deux parties ne devraient pas avoir d'interactions quand un procès est en cours nos avocats devraient être nos intermédiaires. Je ne veux pas qu'on m'accuse de vouloir t'intimider ou te corrompre.

Zara : nous serons l'exception à la règle. Personne ne t'accusera de rien. Je n'ose plus sortir de chez j'ai honte. Mon voisinage a dû me voir dans ces conditions sur des sites c'est tellement humiliant.

Ndiouga : Tu en as la preuve aussi ? Qui te dit qu'ils ont le temps de te voir les fesses à l'air.

Zara : c'est sérieux Ndiouga. Je deviens dépressive. Je ne mange plus et ne dors plus.

Ndiouga : ça alors! Tu ne manges plus et tu me donnes rendez-vous dans un restau. Où est la logique dans tout ça ?

Zara : je ne vais pas passer par quatre chemins.

Ndiouga : plus vite tu iras mieux ce sera.

Zara : Qu'elle assume ce qu'elle a fait et on n'ira pas jusqu'au procès je ferai jouer mes relations pour qu'on s'arrête là. Sinon j'irai parler aux médias je la trainerai dans la boue et les conséquences peuvent se ressentir jusque dans ton travail.

Ndiouga : toi ? Des relations dans ce cas je pourrai acheter tout le tribunal moi si tu as autant de pouvoir. Tu ne feras rien. Tu n'es même pas en position de poser des Conditions. Tu délires jeune femme.

Zara : j'ai bien semé la zizanie dans ta famille alors imagine ce que je pourrai faire à cette...

Ndiouga : remue sept fois ta langue avant de dire quoi que ce soit sur elle sinon tu ramasseras ta langue envenimée par terre.

Zara : tu me menaces ?

Ndiouga : si tu ne t'imposes pas de limites j'en ferai de même. Tu crois être la seule capable de ruiner la vie des gens. On va jusqu'au bout de ce procès puis attends toi à un autre, le tien et je ne te ferai pas de cadeau.

Zara : tu es méconnaissable, pathétique. A cause d'une femme tu menaces la mère de ta fille.

Ndiouga : je suis capable de bien pire pour elle. Une mère que de nom.

Zara : tu as jusqu'à demain pour changer d'avis. Réfléchis bien. Je ne veux pas en arriver jusque là avec elle.

Ndiouga : on va même dépasser ce stade là je te dis. On ne recule pas nous on fonce.

Elle se lève furieuse et se dirige vers la sortie laissant Ndiouga qui lui passe commande tout seul. Une fois dehors elle ne pouvait contenir sa colère en râlant et rouspétant. Elle s'apprêtait à arrêter un taxi et comme par magie elle sentit comme un coup brusque à l'épaule et au bras. Elle se tourne et aperçoit son sac qui s'éloignait. Elle se l'est faite arraché par deux gars en moto.

Zara : SATHIEY ! SATHIEY VOLEUR ! VOLEUR ! RATTRAPEZ CE SCOOTER.

Un gars qui se tenait devant le restaurant.

Le gars : priez pour en avoir un autre. Celui-ci c'est mort.

Zara : MAIS JE NE VEUX PAS D'UN AUTRE.

Le gars : dommage pour vous. Il y a tellement de vols à l'arrache par ici. Allez savoir.

Ce qu'elle ignore c'est que ce gars était en réalité de mèche avec les voleurs.

Zara : ils ne sont mêmes pas capables ces enfoirés. Je retrouverai mon téléphone en un rien de temps avec la localisation.

Elle rentre dans le restaurant mais ne voit plus Ndiouga.

Ce vol n'était ni plus ni moins qu'un plan de Fatima et Ndiouga pour accéder à son téléphone.

Continue Reading

You'll Also Like

72K 9.6K 65
Elle vivait une parfaite vie de princesse jusqu'à ce que tout bascule du jour au lendemain.... Venez lire cette histoire, qui commence dans le plus m...
72K 2.2K 32
Une légende raconte que le soleil et la lune ont toujours été amoureux, mais qu'ils ne pourraient jamais être ensemble car la lune se lève au coucher...
55.2K 3.7K 44
Présentation Moi: je m'appelle Fanta j'ai 16ans bientôt 17 je suis Malienne 🇲🇱de mon père et Sénégalaise🇸🇳 de ma mère Je suis en 11 eme je fa...
56.8K 6K 61
Il y'a un premier homme. Celui que je veux fuire. Celui que l'on souhaite m'imposer. Celui qui va briser mon lien familial. Ensuite, il y'a un deuxi...