Je ne te lâcherai pas

Par Emz_book

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Megan et Alex se sont rencontrés dans la police. Depuis trois ans, ils vivent une relation saine et sans embû... Plus

Introduction
Prologue
Chapitre 1 (Megan)
Chapitre 2 (Alex)
Chapitre 3 (Megan)
Chapitre 4 (Alex)
Chapitre 5 (Megan)
Chapitre 6 (Alex)
Chapitre 7 (Megan)
Chapitre 8 (Alex)
Chapitre 9 (Megan)
Chapitre 10 (Alex)
Chapitre 11 (Megan)
Chapitre 12 (Alex)
Chapitre 13 (Megan)
Chapitre 14 (Alex)
Chapitre 15 (Megan)
Chapitre 16 (Alex)
Chapitre 17 (Megan)
Chapitre 18 (Alex)
Chapitre 19 (Megan)
Chapitre 20 (Alex)
Chapitre 21 (Megan)
Chapitre 22 (Alex)
Chapitre 23 (Megan)
Chapitre 24 (Alex)
Chapitre 25 (Megan)
Chapitre 26 (Alex)
Chapitre 27 (Megan)
Chapitre 28 (Alex)
Chapitre 29 (Megan)
Chapitre 30 (Alex)
Chapitre 31 (Megan)
Chapitre 32 (Alex)
Chapitre 33 (Megan)
Chapitre 34 (Alex)
Chapitre 35 (Megan)
Chapitre 36 (Alex)
Chapitre 37 (Megan)
Chapitre 38 (Alex)
Chapitre 39 (Megan)
Chapitre 40 (Alex)
Chapitre 41 (Megan)
Chapitre 42 (Alex)
Chapitre 43 (Megan)
Chapitre 44 (Alex)
Chapitre 46 (Alex)
Chapitre 47 (Megan)
Chapitre 48 (Alex)
Chapitre 49 (Megan)

Chapitre 45 (Megan)

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Par Emz_book

          Nous sommes arrivés à San Luis avant-hier. Suite à la descente de police à Buenos Aires, nous n'avions plus nos valises qui sont restées sur place. Léonardo a dû passer plusieurs coups de fils pour que des employés de sa villa nous emmènent de nouveaux habits et tout le nécessaire de toilette. Nous avons dû attendre l'arrivée de nos affaires plus d'une journée, mais elles sont enfin entre nos mains.

          Quand j'ai pu enlever mes vêtements sales et me brosser les dents, le peu de joie de vivre qu'il me restait a émergé.

          Ça m'a fait du bien.

          Je n'en pouvais plus d'être crade.

          L'Hispanique ne m'a pas adressé un mot depuis l'altercation dans l'avion et Léonardo et les Européens restent aussi les plus silencieux possible. Ils ne me donnent uniquement des ordres importants de temps à autres.

          Actuellement, nous arrivons sur le parking d'un entrepôt désaffecté. Au niveau de la porte d'entrée, une vingtaine d'individus nous attendent avec impatience. Leurs visages s'illuminent en apercevant notre véhicule gris anthracite, alors que de mon côté, les coins de ma bouche ne se relèvent pas pour me donner une expression joyeuse. Je suis épuisée et en colère. Je sais que je le montre sur mon visage. Et alors ? Je m'en fiche.

          Cela fait bientôt quarante-huit heures que je me repasse en boucle l'intervention de mes collègues du Swat à Buenos Aires et que je tente de trouver comment j'aurais pu mieux les aider. J'aurais bien sûr dû essayer de me débattre encore plus, même si j'ai fait tout ce que j'ai pu. J'ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour gagner du temps, mais ce n'était pas assez...

          Je me remémore l'eyes contact avec Alex. Il était là et il ne l'est plus. Je ne sais pas combien de temps je vais encore devoir attendre avant de le revoir lui, mais aussi ma famille et mes amis. J'espère que nos retrouvailles ne tarderont pas, car je ne suis pas sûre de tenir encore longtemps dans ces conditions de vie.

          Léonardo se gare sur l'une des nombreuses places appartenant à l'ancienne usine à présent transformée en planque pour un gang, mais ne quitte pas la voiture après avoir coupé le contact.

          On peut sortir ?

          Après plus d'une heure à être restée assise, écrabouillée entre deux soldats baraqués sur la banquette arrière, j'ai des fourmis dans les jambes.

          Il se retourne et s'adresse à moi avec le même ton froid qu'il arbore depuis le vol en jet privé.

          — Dégage-moi cette mine d'enterrement. J'te demande qu'une heure. Après, tu pourras tirer la tronche si ça t'fait plaisir.

          Je lui affiche mon plus beau sourire forcé que je relâche immédiatement lorsqu'il se détourne. Je retrouve la mine lasse que je n'abandonnerai pas de la journée, il ne pourra pas discuter, ça ne servira à rien.

          En entrant dans l'usine désaffectée, le monde semble à mes pieds. Les membres du gang me supplient de leur adresser un regard, un mot ou encore de leur toucher la main. Naturellement, je les ignore. S'ils savaient comment je suis arrivée ici, ils ne me chériraient pas autant, loin de là. Je suis policière, donc ils auraient peur de moi. En plus, je me suis faite enlever et ne suis pas dans cette planque de mon plein gré, ce qui fait qu'ils me détesteraient, car je ne les adule pas à mon tour. Je ne suis pas à ma place ici, mais cette information, ils ne l'ont pas.

          Ils croient que je suis la fille extraordinaire d'un chef de gang incroyable et que je rêve de diriger ce gang pour le rendre plus fort qu'il ne l'est déjà. Ils ne connaissent pas mon histoire... enfin... ma vraie histoire. Léonardo leur a raconté tellement de mensonges que je ne ressemble absolument plus à Megan la policière. Pour eux, je suis Megan la cheffe de gang et la dealeuse la plus renommée de tout le pays.

          Un garde nous mène jusqu'au bureau du chef qui s'occupe de la partie du gang de San Luis. Plusieurs minutes s'écoulent avant l'arrivée du dirigeant de toutes les personnes qui crient mon nom de l'autre côté de la porte. Cet homme est grand, mais plus maigre que la plupart des chefs que j'ai pu observer ces dernières semaines. Son regard me semble également plus mature et réfléchi. A la première impression, il me paraît plus sympa que tous les autres subordonnés de mon père, bien qu'il soit quand même à la tête d'un gang et d'un trafic...

          — Léonardo Sanchez.

          — Diego Cortez. Ça fait longtemps.

          — Bientôt un an, oui.

          Les deux hommes s'enlacent.

         Ils se connaissent personnellement?

          Léonardo n'a jamais pris un sous-chef du gang dans ses bras auparavant. Le plus grand contact que j'ai pu apercevoir durant nos précédents rendez-vous n'était qu'une légère tape sur l'épaule...

          Etrange.

          Cortez se tourne vers moi.

          — Mais c'est la première fois que je vois cette jeune femme. Enfin ! J'attends votre visite avec impatience depuis longtemps Megan.

          Il me tend la main et je la lui serre. Léonardo me giflerait si je refusais l'avance d'un homme d'une telle importance.

          — J'ai entendu beaucoup de bien de vous. Vous avez eu beaucoup de très bonne idées ces dernières années. Pourquoi êtes-vous restées dans l'ombre si longtemps ? Tout le monde rêvait de vous rencontrer bien plus tôt !

          Ces dernières années ?

          Cela doit encore être un mensonge de la part d'un certain Léonardo Sanchez. Je jette un coup d'œil furtif à ce dernier et les mots ont du mal à sortir de ma bouche. Je ne m'attendais absolument pas à cette question et devine que mon chef non plus, car la panique passe une fraction de seconde dans ses yeux. Cependant, je suis obligée d'aller dans son sens parce que si je m'amuse à rouler à contre-sens, je ne pense pas que mes proches feront long feu...

          Cortez me regarde avec une insistance particulière. Je ne peux pas l'ignorer, alors je rajoute un mensonge au mensonge :

          — Mon père souhaitait être tout à fait certain de ma capacité à pouvoir gérer des situations de crises toute seule, ainsi que la gestion d'un gang et d'un trafic aussi puissant. Comme vous l'avez dit plus tôt, j'ai fait mes preuves ces dernières années. Il m'a donc sentie prête à définitivement sortir de l'ombre, comme vous dites.

          Il m'observe plusieurs secondes et la sueur est sur le point de perler sur mon front. Le stress me paralyse.

          Ai-je été assez crédible ?

          — Eh bien. Nous sommes vraiment ravis d'enfin vous accueillir parmi nous.

         Il m'a cru. Ouf.

                             ***

          La discussion à propos des nouveaux arrangements du gang et du trafic dure plus d'une heure et une fois le contrat signé, ils continuent de parler de la pluie et du beau temps pendant une éternité. J'ai appris que Léonardo et Cortez se connaissent depuis leur enfance. Ils ont environ le même âge et leurs pères se rendaient souvent visite.

          Ils se lèvent enfin !

          — J'étais ravi de te revoir Dieg, annonce Léonardo en prenant son ami d'enfance dans les bras.

Cette scène est sur le point de me donner les larmes aux yeux. Je repense à ma meilleure amie que j'aimerais tant serrer contre moi.

          Louane...

          Ma Louane...

          Elle me manque tant...

          — Autant pour moi, Léo.

                             ***

          Nous sommes de retour à la voiture et sortons de la zone appartenant à l'ancienne usine. Léonardo souffle :

          — On l'a échappé belle avec sa question à la con.

          Je ne lui réponds pas immédiatement. Je laisse planer un silence dans le véhicule.

          — Pourquoi ne lui avez-vous pas dit toute la vérité sur mon enlèvement alors que vous sembliez très bien vous connaître ?

          — Parce qu'il ne sait pas tenir sa langue. Bientôt, tout le gang aurait su pour toi et la situation aurait été extrêmement tendue. Nous ne pouvions pas nous le permettre, me répond-il bien plus calmement que la dernière fois qu'il m'a adressé la parole.

          Il n'a plus l'air aussi énervé...

                              ***

          Le chemin retour jusqu'à l'hôtel était beaucoup plus rapide que l'aller. En même temps, je crois que je me suis endormie une grande partie du trajet, je n'ai pas réussi à lutter bien longtemps contre la fatigue.

          Une fois arrivés, je me rends immédiatement dans ma chambre où je me préparer afin de commencer ma nuit. Il est une heure passée et je suis épuisée.

          Vivement que tout ça se termine.

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