Psaumes 139:16 Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât.
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Meme jour...
DIMANCHE
~MADRID, VILLA DES DAN~
CHRIST
19h34
Mais qu'est ce que je fais la sérieux.
C'est quoi cette vie de merde, pourquoi je peux pas être tranquille, pourquoi le malheur doit toujours me suivre et me coller à la peau.
Sérieux j'en ai marre.
Pourquoi les choses sont si difficile depuis qu'elle est partie.
Je souffle bruyamment.
Bref, je dois m'être en place une nouvelle tactique pour me débarrasser de l'autre là. Et comme ma précédente tentative n'a pas marché, je vais passer à la seconde, là on va bien rigoler et on va voir si elle voudra toujours de moi.
A ce que je vois pour elle je ne suis pas assez méchant, je n'arrive même pas à la faire fuir même après ce qui s'est passé avec l'histoire de la bouteille.
Comme je suis pas assez méchant bah j'ai décidé que je ne vais plus l'être c'est pas comme ça que je vais la chasser, au contraire je vais essayer d'être plus...plus...gen...agréable, voilà.
Et sans qu'elle ne s'y attende je vais bien la poignarder dans le dos comme pas possible, je veux même la voir pleurer devant moi, là elle ne pourra plus sourire hyn.
Vous vous dites sûrement que je suis méchant mais comment vous réagiriez à ma place, peut être que je vais trop loin, j'en sais rien je connais pas mes limites on va voir ça dès lors hyn, en tout cas j'ai hâte.
J'ai compris qu'un jeu s'est lancé entre elle et moi et j'ai hâte de voir sa tête quand elle va voir que j'aurais gagné et que ce mariage de m*rde n'aura pas lieu.
Mais c'est la qu'il fait que je sois le plus méfiant et pas trop me prêter au jeu, j'ai pas envie que la comédie finisse mal. Je sais que je suis beau mais c'est pas ce genre de filles que je veux. Je ne crois toujours pas au fait qu'elle « ressente quelque chose pour moi ». Mais je vais quand même un peu la faire rêver, lui faire tourner la tête par si par là, lui faire croire quelque chose.
Et ouais ce jeu prend cet tournure ci, avec moi y'a pas de fair-play, d'être gentil je sais pas quoi.
: CHRIST DESCEND Y'A QUELQU'UN QUI VEUT TE VOIR EN BAS.
Je souffle bruyamment et me lève, je commence à avancer pour sortir de ma chambre mais je me stop très vite à l'idée que ce soit l'autre là. J'espère vraiment que ce n'est pas elle parce que mon sang va partir d'un coup, ça va m'énerver direct.
Je sors de ma chambre en prenant bien mon temps, déjà j'entends des rires ça sent pas bon.
Plus je descends les escaliers et je commence à entendre une voix de femme, ça commence à m'énerver là.
Quand j'arrive en bas je suis soulagé, je vois bien que ce n'est pas elle.
Et je reconnais tout de suite qui sait. Je souris en la voyant de dos à moi. J'avance tout doucement vers elle. Elle était en train de parler avec mes sœurs, mon frère et mon père.
Je cours un peu et je lui saute dessus.
Moi: MA FEMME!
??: Regardez moi celui là , il ne change pas. LÂCHE MOI!!
Je rigole et me détache d'elle.
??: Mon garçon comment ça va!
Moi: Ça va, ça va. Et toi la vieille?
Elle lève la main vers moi pour me faire croire qu'elle allait me taper.
??: Insolent que tu es, donc c'est comme ça que tu me parles. Je suis ton aînée, sort ça encore de ta bouche tu vas voir.
Christian: On attendait que toi tu vas bien pouvoir le redresser.
Je le dévisage. Il veut quoi celui là.
??: Ne t'inquiètes pas je vais bien le corriger.
Moi: C'est ça.
??: Je te laisse toi. Bon vous venez j'ai pleins' de cadeau pour vous.
[...]
On a fini cette soirée dans une bonne ambiance, ça m'a vraiment fait plaisir de la voir. Ça me redonne le sourire vraiment. Elle m'a fait oublier cette plaisanterie de mariage pendant quelques heures.
Je me demande quand même pourquoi elle est venue à ce moment là, qui sait peut être que mon père lui a parler du mariage, j'espère qu'elle va se ranger de mon côté et me défendre, sinon là ça va être le comble, tout le monde contre moi.
Le lendemain
LUNDI
11h30
Ça fait déjà un bout de temps que je ne suis plus concentré dans mon travail, et pour une fois c'est pas à cause de l'autre. Mais c'est encore à cause d'une histoire qui m'énerve. Pourquoi tout n'est pas simple sérieux!!
Je veux sortir avec mon frère aujourd'hui mais je sais pas comment m'y prendre. Eh mais c'est fou ça que je sois si peureux à l'idée de parler à mon frère, mon jumeau quand même. Tship.
Mon regard se tourne vers Déborah, je la scrute pendant un bon moment, elle est bien concentrée dans ce qu'elle fait. Elle a des mimiques par contre sur son visage ça me donne envie de rire, j'ai l'impression qu'elle galère, certainement avec l'histoire de l'autre boufon qui est obligé de nous compliqué encore plus la vie.
Je vais la déranger un peu.
Je me lève et vais toquer devant sa porte. Elle lève les yeux vers moi.
Je lui fais un signe de tête de venir. Elle ne dit rien et s'exécute, moi je repars m'asseoir.
Elle sort de son bureau et vient s'asseoir devant moi en attendant que je lui parle. Mais au lieu de ça je continue à la regarder sans rien dire.
Woaw j'ai failli pensé à elle et moi le jour de mon mariage, faut que j'arrête de trop rêver moi.
Je me racle la gorge.
Pendant ce temps là elle ne pouvait dire quelque chose celle là, fallait qu'elle me laisse dans ma bêtise.
Déborah: C'est bon vous avez fini de me scruter.
...
Le culot en personne, mais elle est a l'aise celle là, elle sort ça comme ça.
Si je pouvais je l'aurais déjà bien giflé mais on va faire celui qui n'a rien entendu c'est mieux.
Moi: Bref, j'ai vu que tu galérais.
Elle lève un sourcil.
Déborah: Si je vous dis oui, vous allez vous moquez de moi c'est ça.
Moi: Pas du tout
Déborah: Je n'ai pas de difficulté merci.
Moi: Mais si tu en as je peux t'aider si tu veux.
Elle reste de marbre. Ça se voit qu'elle ne croit pas en ce que je suis en train de dire.
Déborah: Vous?
Moi: Oui moi.
Elle hausse juste les épaules.
Moi: Bah tu me présenteras le problème et on essayera de le résoudre à deux.
Alors là elle vient faire un truc que jamais je n'aurai imaginé.
Elle vient toucher mon front avec sa main.
Déborah: Vous êtes sur que vous allez bien?
J'hausse les sourcils, je suis toujours choqué parce qu'elle vient de faire.
Je-
Pardon-
Elle a les mains si douce en plus comme une pêche, ça m'a carrément donné des frissons.
Elle s'est cru chez elle avec son pote ou quoi!
Déborah: Oh désolé si ça vous a déranger.
Je me lève là laissant là, je commence à avoir chaud ça sent pas bon. Je vais me servir de l'eau, la boit en vitesse et souffle un bon coup puis repars m'assoir à ma place.
Moi: Je...je voulais te parler de mon frère.
Déborah: Sur ce que vous m'aviez dis la dernière fois?
Moi: Ouais, déjà arrête de me vouvoyer, on travail pas là.
Déborah: Donc tu veux que je t'aide pour te rapprocher avec ton frère.
Moi: C'est ça.
Elle commence à sourire.
Moi: Y'a quoi?
Déborah: Ça fait juste plaisir de te voir comme ça.
Moi: Oui, bref comment je fais.
Déborah: Bah moi les activités que je fais le plus avec mes sœurs c'est sortir et passer des moments ensemble dans la présence de DIEU, mais je sais que t...
Moi: J'comprends pas comment prier avec mon frère va m'aider à me rapprocher de lui.
Déborah: Mais je ne t'ai même pas parlé de prière, mais déjà dans vous priez à plusieurs il y a une sorte de connexion qui se crée entre vous et tu sais pas qu'est ce que cela peut faire. Il y a aussi la méditation par exemple ou des débats où tu vas échanger avec tes frères et sœurs ça va te permettre d'apprendre de nouvelle choses, sur Dieu mais aussi sur leur vies parce que des fois ce qu'ils disent est un témoignage de leur vie.
Moi: Mmh, bon sinon je pourrais emmener mon frère où?
Déborah: Bah je dirais dans des endroits basique, au parc, au cinéma, au resto.
Moi: La blague.
Déborah: Mais il fait trouver un endroit où vous pourriez discuter et apprendre l'un sur l'autre. Ou soit un truc tout simple, y'a plus rien dans le frigo et tu lui proposes de faire les courses.
Moi: J'aime pas faire les courses.
Déborah: soufflant...J'ai pas compris, tu veux te rapprocher de ton frère oui ou non, tu sais si tu fais pas d'effort c'est sur que tu n'y arriveras pas et que tu le regretteras.
Elle a sans doute raison.
Moi: Ok.
Déborah: On fait ça alors tuuuu...regardant son téléphone...bientôt 13h, déjà!! T'as vu le temps que tu me fais perdre.
Et elle dit ça en souriant en plus.
Mais rare sont les fois où cette fille s'énerve, c'est quoi.
Déborah: Tu me dirais comment ça s'est passé ok!
Moi: Mmh.
Elle se lève prête à partir.
Moi: Déborah!
Elle se retourne vers moi.
Moi: J'ai pas ton numéro.
Elle sourit.
Déborah: Monsieur veut mon numéro, une première. C'est 07...
Elle me fait un clin d'œil puis sort.
Cette fille se croit tout permis sérieux, elle croit que je suis son pote ça me gêne carrément.
Christ faut que tu sois un bonhomme ok, on va s'en sortir t'en fais pas, faut que tu joues encore un peu la comédie et t'en aura fini avec cette histoire.
[Quelques heures plus tard]
Je suis enfin à la maison. Depuis je fais genre de regarder la télé, mon frère est installé juste à côté de moi, il est en train de regarder son téléphone.
Il se lève et pars dans la cuisine, c'est le moment de passer à l'action.
Je me lève à mon tour et pars aussi dans la cuisine.
Je sais pas ce qu'il faisait sûrement en train de se faire à manger.
Moi: Christian?
Christian: Mmh.
Moi: Vient on va faire les courses.
Christian: continuant ce qu'il faisait...Depuis quand tu veux aller faire les course toi?
Moi: Baaaah...ouvrent le frigo...y'a plus rien dans le frigo.
Et celui là vient vérifier. Tship, il pouvait pas juste me dire oui on y va.
Christian: Tu racontes quoi, tu vois bien que le frigo est plein, tu joues à quoi?
Moi: Euh....
Je me gratte la nuque. Je sais plus quoi dire sérieux.
A: Vous allez savoir qui est le nouveau personnage mais avant, aviez vous une idée?
AKISSI
...Tu racontes quoi tu vois bien que le frigo est plein
...Euh
Je vois que mon petit veut faire des efforts, je vais devoir lui donner un coup de pouce.
Je rentre à mon tour dans la cuisine.
Moi: Bonjour les garçons!
Eux: Bonjour!
Moi: Vous faites quoi de beaux?
Christ boudait.
Christian: Rien mais je comptais aller voir quelqu'un?
Christ le regarde surpris.
Moi: Changement de programme je vous envoie, j'ai besoin de me sentir chez moi, aller m'acheter mes épices et tout le reste là, vous savez non?
Christian: Mais-
Moi: Mais quoi!? Sortez je vous dis!
Christian boudait mais il est quand même sorti, il avait intérêt c'est moi qui décide, Christ commençait aussi à partir, je lui fais un clin d'œil. Je sais pas si il a compris mais il parti.
Je vois bien qu'il essaie de se rapprocher de son frère, parce que lui faire les courses, une épreuve deh. Je me demande même comment c'est possible.
Bon je vais m'installer devant la télé.
Je ne me suis même pas présente pardon deh.
Moi c'est Akissi Kanga, je suis la sœur de ma défunte jumelle Vanessa. Oui je suis la tante des 2x jumeaux. Et donc là belle sœur de Jonathan.
La mort de ma jumelle nous a beaucoup peiné et ça a été une épreuve très dure à surmonté. J'ai vu ma famille se briser après ça, je parle surtout de ma famille maternel. Mais je vois bien que ça a créé des fissures aussi chez la famille de mon beau frère, surtout avec Christ. J'ai bien vu qu'il s'était renfermé sur lui même, qu'il n'avait plus la joie de vivre. En fait il était très complice avec ma sœur et on voit bien que ne plus la voir à ses côtés lui a fait perdre une partie de lui même.
Bon, après je crois qu'elle est bien là où elle est et que DIEU la destinée au paradis, alors je ne m'inquiètes pas pour ça. J'ai déjà fais mon deuil mais dur à accepté pour mon neveu.
Si je suis là c'est parce que Jonathan m'a appelé. Et quand j'ai su pourquoi il voulait que je vienne, je n'en croyais pas mes oreilles. Donc il veut marier mon petit. Quand j'ai entendu ça, yaaaah, je n'ai pas chercher à savoir j'ai commencé à lui crier dessus!
Donc il veut marier son petit là, il n'est pas encore assez mature pour ça. Et c'est pas tout, quand il m'a dis la date, paadon, j'ai failli faire une crise, je lui est bien dis que c'était trop tôt.
Mais il a commencé à me dire que ce n'était pas pour que je lui cri dessus qu'il m'avait appelé kankankan mais pour qu'il m'aide. Bien sûr j'ai refusé. Il ne peut pas marier son fils comme ça.
Mais je suis quand même venu pour essayer d'atténuer les choses parce que c'est inconcevables que je laisse mon beau frère marier mon garçon, inconcevable.
Voilà que celui ci fais son entrée dans la pièce.
Jonathan: Ssi je dois te parler.
Moi: De?
Jonathan: Je dois juste te parler.
Moi: Et si je veux pas?
Il s'arrête et me regarde.
Moi: Tu veux me parler de quoi?
Jonathan: Du mariage.
Moi: Alors je ne veux pas.
Il souffle et passe sa tête sur son visage.
Jonathan: Tu sais qu'il va se marier.
Moi: Tu as été trop dur avec lui.
Jonathan: Ma décision est déjà prise.
Moi: Bah ne compte pas sur moi car je ne te soutiendrai pas.
Il me regard encore pendant un temps puis fini par partir.
Non mais il se croit ou lui encore, je n'ai aucune envie de discuter avec lui. Il ne comprend toujours pas que je suis contre ce mariage.
C'est même pour ça que je ne lui parle plus comme avant, ça m'énerve qu'il tienne sa position et qu'il ne veut pas annuler ce mariage, qui n'ira nul part faut le dire.
Pff, je vais mettre chaîne ivoirienne là ça va me détendre.
Mm, Mm, je sens quelque chose de bizarre dans mon cœur.
Je sais déjà ce que ça veut dire PAPA mais je ne suis pas d'accord avec ce que monsieur là vient piailler dans mes oreilles.
Va le voir!
Je suis obligée?
Ne me cherche pas Akissi.
Ok j'y vais.
Avec amour!
Avec amour PAPA!
Je souffle un bon coup puis je pars le voir dans son bureau certainement. N'est même homme d'affaire, la retraite l'a bien frappé.
Avant il faisait trop l'orgueilleux.
J'arrive devant sa porte et toque. Il me permet d'entrer et c'est ce que je fais. Mon sourire va jusqu'àaa.
Il n'est même pas surpris de me voir et me dis de m'assoir.
Moi: Je sais ce que je dois faire merci!
Je viens m'asseoir.
J'ai failli croiser mes bras, mais j'ai résisté.
Moi: Tu voulais donc me parler.
Jonathan: Oui mais d'abord faut me promettre que tu restera calme ok?
Moi: Ne t'inquiètes pas.
Jonathan: Alors j'ai besoin de ton aide..
J'ai déjà commencé à grimacer.
Jonathan: J'ai bien compris que tu n'étais pas de mon côté mais, j'ai besoin que ce mariage soit réussit et surtout que Christ s'ouvre plus.
Moi: Et en quoi je vais t'être utile.
Jonathan: Vous êtes aussi très proche tout les deux, tu pourras lui parler.
Moi: Ça ne sert à rien, je ne serais pas convaincante puisque je ne suis pas d'accord.
Jonathan: Tu ne peux pas faire un effort vraiment.
J'agisse juste les épaules.
Jonathan: Tu n'as pas changé toi.
Moi: C'est fini?
Jonathan: Non, même si tu ne veux pas aller lui parler tu peux quand même m'aider à faire quelques chose.
[...]
Je suis enfin sorti du bureau là.
Tcha il ne m'a pas laissé en paix.
Et moi je dois organiser quoi, depuis quand j'ai une tête de weeding je ne sais plus quoi là. Tship, je vais même mal faire les choses il va voir.
Amour!
Mais histoire là ne tient pas debout PAPA, j'ai même envie de repartir au pays.
Tant que je ne t'ai pas dis de partir tu ne pars pas.
D'accord PAPA, c'est pour toi que je le fais.
Mais pourquoi tu veux que je reste ici, moi je refuse ce mariage je ne sers à rien.
Et qui t'a dis que moi je le refusais?
Et PAPA c'est toi qui permet cela!?
...
Je n'ai plus eu de réponse après ça.
Oh mais tout est chamboulé si c'est la volonté de DIEU. Qui suis-je pour m'y opposer.
Mais bon, j'ai quand même des réserves pour ce mariage.
Bon maintenant que je suis enfin libre je vais aller chez l'africaine là, je dois acheter la viande.
Je sors de la maison et part prendre le bus.
Après 25 minutes j'arrive enfin chez l'africaine.
Je rentre dans le magasin, orgh, je vois les gens me fixer bizarre bizarre comme ça c'est leur soucis.
Je prends ce dont j'ai besoin et je pars à la caisse. Oh, même la caissière me regarder bizarrement.
Caissière: Vanessa c'est toi!!?
Yaaa l'enfant a crié dans mes oreilles.
Moi: Tship, non je suis sa sœur jumelle évitez de crier comme ça s'il vous plaît.
Caissière: Oh excusez-moi, je comprends maintenant pourquoi j'ai cru que c'était elle.
Elle encaisse ensuite les produits puis je sors du magasin.
A peine sorti une personne vient me bousculer, et en plus elle part comme ça, elle ne s'excuse même pas.
Tship, je continue à marcher.
Et je commence à entendre du boucan derrière moi, je crois que c'était une fille qui criait, après j'ai entendu porte feuille mais je m'en fiche, c'est pas mon dos.
J'arrive vers l'arrêt de bus et m'installe.
Je vois une jeune femme essoufflée en train de me regarder.
Moi: Y'a un problème?
Femme: Excusez moi madame je crois vous avez perdu votre portefeuille.
Je regarde en vitesse dans mon sac et je vois qu'elle a raison.
Je commence à me lever et crier de partout, y'a tout dans mon portefeuille!!
Femme: Calmez vous madame c'était pour vous dire que je l'ai récupéré, j'ai vu un homme le prendre et qui partait dans la direction inverse. C'est pourquoi je lui ai demandé de le rendre mais il n'a pas voulu alors j'ai eu un peu forcé. Tenez.
Elle me le tend. Je le prends et le range dans mon sac, je dois faire plus attention moi.
Moi: En tout cas merci ma fille, que Dieu te bénisse!
Femme: De rien c'est normal, c'est drôle votre accent me dis que vous êtes ivoirienne.
Moi: Tu as tout compris. Et toi tu dois venir des île avec ta belle peau ensoleillée.
Femme: souriant...C'est ça.
Moi: Tu attends le bus.
Elle secoue positivement la tête.
Moi: Mais ma chérie vient t'asseoir je ne vais pas te manger.
Elle vient donc s'asseoir.
Femme: Vous êtes très gentille madame, merci.
Moi: Je suis enfant du PAPA x1000 amour!
Et naturellement on a commencé à parlé de Dieu, de nos vies, c'est bizarre je ne suis pas très ouvert naturellement, mais cette petite dégage un truc qui me plaît bien.
On a continué à parler même dans le bus, puis on s'est séparé et moi je suis partie vers la maison.
J'arrive devant la porte et déjà j'entends des rire, j'espère que ce sont les jumeaux.
Je sonne puisque je n'avais pas pris les clés et c'est Christ qui vient m'ouvrir le sourire aux lèvres.
Je vois Christian qui rigolait derrière.
J'entre et puis je pars m'affaler sur le canapé, j'ai trop donné là.
Christ: Christian arrête de rire c'est plus drôle.
Christian: C'est pas toi qui rigolait y'a 30 secondes. C'est parce que y'a tata c'est ça.
Je le regarde, il devient tout gêné.
Christian lui continue a rigoler.
Christ vient s'asseoir près de moi.
Christ: Mais tata pourquoi t'es sorti faire les courses.
Christian à son tour vient voir.
Moi: Bah pour acheter la viande.
Christian: Et donc ça a servi à quoi qu'on fasse les courses.
Moi: Je n'ai acheté que la viande, vous avez acheté de la viande?
Christ: Non.
Moi: Voilà alors la bouche. Sinon c'était bien?
Christian: Christ il était chiant pendant tout le trajet, mais sinon ça va.
Christ: Comment ça moi j'étais chiant, c'est toi qui faisait que de parler là, avec tes vieilles blagues là.
Christian: rire...Krr, tu te rappelles quand je t'ai dis qu'un chien était derrière toi, comment t'as taper un sprint.
Christ: T'inquiètes pas je te retiens bien bien.
Christian: Naka retenir c'est pas mon dos.
Christ: T'as vu tata comment ton p'tit prend trop la confiance, il se croit supérieur à tout le monde.
Christian: Gars on a le même âge, je suis même née av..
Christ: le coupant...Nan c'est faux!
Christian: T'as vu tata il assume même pas qu'il soit le plus petit.
Christ: Chuis plus mature.
Christian: J'te crois trop!
Moi: Vous piailler dans mes oreilles c'est bon moi je vais me reposer.
Christ: J'peux me reposer avec toi.
Christian: Moi aussi.
Christ: Quel « moi aussi » va dormir toi!
Bon je m'en vais. Il ne le remarqueront même pas tellement ils sont en train de se chamailler mais ça fait vraiment plaisir à voir. Ils avaient perdu cette complicité.
Et je pense qu'ils essaient de la retrouver petit à petit, ça me réchauffe même le cœur de voir ça.
Moi je vais aller me reposer, je ne suis plus toute jeune, avec mes os qui ne font que de craquer comme pas possible là.
Nan je blague, je suis encore une femme forte!
Mais il faut quand même que j'aille me reposer.
[...]
J'ai fini ma petite sieste.
Je n'ai pas tarder à aller cuisiner, maintenant que j'ai tout ce qu'il me faut, je vais bien pouvoir cuisiner, comme ci j'étais toujours au pays.
Parce que leur plats d'une bouchée la, ce n'est pas ça qui va rassasier mon bidon, ah ça!
Je fais ma spécialité: foutou de banane + du kedjenou de poulet
On a toujours mon kedjenou de poulet, était le meilleur de toute ma famille, personne ne le faisait aussi bien que moi, on me disait même d'aller faire top chef!
Les filles sont venues me rejoindre. Celles là je les connais c'est seulement pour mettre leur sales doigts dans ma sauce.
Moi: Je vous vois venir, reculez vite avant que je prenne la cuillère.
Emmanuelle: Tata j'aime trop ton accent.
Moi: Toi recule vite.
Celle là c'est la pire, elle croit qu'elle va m'amadouer avec ces dires, cette fille on la laisse trop faire tout ce qu'elle veut, elle est trop capricieuse et elle s'en sert pour faire céder tout le monde. Mais ça marche pas avec moi.
Manuela: C'est vrai tata, t'as un bel accent.
Moi: Tship, et vous vous ne l'avez plus.
Emmanuelle: On est pas rester très longtemps en Côte d'Ivoire.
Moi: C'est bien dommage, je vous aurais tout appris là bas. J'espère au moins que vous savez toujours parler bété.
Manuela: Bien sûr!
Moi: Va y parle moi!
L'enfant commence à beuger, je savais que celle là aller vite oublier sa langue maternel.
Emmanuelle: Moi je sais parler!
Moi: Mmh je vais te croire, au moins tu sauves l'honneur de la famille.
Manuela: C'est pas gentil. Chuis sur que même les garçons ne savant pas parler bété
Moi: Bien sûr que si, mes enfants viennent de mon pays, évidemment qu'ils savent parler bété.
Oui les jumeaux, sont nés en Côte d'Ivoire, puisque ma sœur a rencontré Jonathan là bas, lui qui venait pour des affaires et elle qui était femme de ménage.
Leur mariage a été très dur à avalé pour notre famille, mon père ne voyait pas ma sœur ce marier a un blanc, un blanc assez bronzé en plus.
Mais ma sœur a été très convaincante et il on céder. Peut être qu'Emmanuelle tient ce côté manipulatrice de sa mère.
Je me souviens même que ma sœur a failli vivre ce que mon neveu s'apprête à vivre, elle n'était pas au courant mais j'avais entendu une conversation de mes parents qui parlaient d'un mariage forcé.
Avec le riche du village, mais celui là on ne pouvait pas le sentir, il avait quelque chose qu'on n'aimait pas chez lui.
Il nous a même fais des avances à ma sœur et moi, encore heureux que Jonathan est venu à temps.
Manuela: Tata t'es au courant?
Moi: Au courant de quoi?
Emmanuelle: chuchotant...Pour Christ.
Moi: Oui votre père m'en a informé.
Manuela: Alors t'en dis quoi?
Moi: Je ne suis pas d'accord, ça ne vas pas ou quoi, comment votre père peut faire une telle chose à son fils. Celui-ci n'est pas assez mature pour ce marier à cet âge, il faut encore qu'il mette de l'ordre dans sa vie.
Emmanuelle: Mais qui te dis que ce n'est pas sa femme qui va l'aider à revenir petit à petit sur le droit chemin.
Manuela: En plus tu ne l'as pas encore rencontré mais elle est génial, en plus elle sert Christ, qui sait peut être qu'elle sera ce canal que DIEU utilisera pour faire revenir Christ à LUI.
Moi: Sur ce côté là je vous suis mais je ne peux pas m'empêcher de penser à lui premièrement, il a du très mal le prendre.
Emmanuelle: Ah ça, il a carrément jeté u...
??: raclement de gorge...Ça parle de moi j'ai l'impression.
On se retourne toutes et on voit qui Christ adossé sur la porte de la cuisine.
Toujours avec son visage tout chiffoné là.
Manuela: Ah bon, qui t'as dis ça?
Christ: Ça sert à rien de vouloir mentir.
Moi: C'est vrai on parlait de toi, je dois d'ailleurs avoir une discussion avec toi sur le sujet.
Christ: Ça me dérange pas, dis moi au moins que t'es de mon côté et que tu es contre ce mariage.
Moi: Je ne partage...
Il commence à grimacer de la tête.
Moi: Pas la même idée que ton père...
Il est soulagé.
Moi: Je lui ai déjà parlé plusieurs fois mais il est têtu, mais on va trouver une solution.
Emmanuelle: Tata je suis sur qu'IL t'a déjà prévenu.
Manuela: Il faut pas regarder à maintenant mais au futur!
Puis les jumelles sortent de la cuisine.
Christ: Ça m'énerve de voir tout le monde d'accord avec ce mariage, au moins j'ai ton soutien.
Moi: Ne t'en fais même pas.
Christ: Sinon ça sent bon.
Moi: Même pas en rêve.
Christ: Mais pourquoi t'as laissé les filles goûter.
Moi: Moi! Jamais je ne ferais ça.
Christ: Et pourtant je suis passer devant la cuisine et je les ai vu mettre leur gros doigts dans ta sauce.
J'écarquille mes yeux.
Moi: Moi j'ai laissé passer ça!
LES FILLES VOUS ALLEZ M'ENTENDRE!!
Après 20 minutes j'ai fini de préparer. Je suis toujours bien énervée contre ces petites, elles on eu droit à un avant goût de ma sauce sans mon accord. Je n'en ai pas fini avec elle.
On a mis la table puis on s'est installé. Tout le monde s'est servi puis j'ai prié pour la nourriture.
A peine dis Amen, que tout le monde a commencé à se jeter sur ma nourriture.
Ça ça veut tout dire!
On mangeait tranquillement, dans la bonheur.
Manuela: Alors t'as fais quoi pour ton premier jour tata?
Moi: Rien de spécial, je suis partie faire les course, et puis je suis rentrée. Ah mais non! J'ai oublié, je me suis faite volé mon porte feuille.
Christian: Ah bon.
Moi: Oui, oui. Heureusement une charmante jeune fille est venue me le redonner. J'ai bien sympathisé avec elle, elle était souriante, elle dégageait un truc que j'aimais bien. Elle m'avait même dis son prénom mais j'ai oublié.
Emmanuelle: Ah heureusement que cette fille était là alors.
Moi: En tout cas!
Et puis on a continué à parler, même après avoir fini de manger.
Et d'un coup le prénom de la fille me revient en tête.
Moi: Ah la fille s'appelait, Dé, ah oui Déborah!!
Yi, j'ai dis quoi de mal, j'ai laissé un blanc dans la pièce.
Christ: énervé...C'est pas vrai!
Il s'est levé et puis est parti en haut.
Moi: Pardon oh, qu'est ce j'ai dis de mal.
Jonathan: Tu as rencontré la futur femme de ton neveu.
Ma bouche s'est ouverte toute seule, ah bon, c'est cette fille là que j'ai rencontré aujourd'hui qui sera la présumée futur femme de mon fils.
Oh non, j'ai mal fait de le dire.
Je commence à culpabiliser, je n'étais pas là pour encore plus l'enfoncé.
Emmanuelle: Tata faut pas te dire que c'est de ta faute, tu ne savais pas que c'était elle.
Moi: Je m'en veux quand même.
Mais si c'est elle sa future femme ça complique encore plus les choses en vrai, j'aurais même voulu que la femme soit une garce, on aurait pu annuler le mariage.
Mais cette fille là est trop aimable, elle est trop attachante, j'espère en tout cas qu'il ne sont pas trop proche avec mon fils, mais ça ne risque pas vu comment il réagit face à ce mariage.
Mais la fille est trop polie pardon, comment la recaler avec douceur.
Donc tu veux même faire annuler ce mariage, où sont tes oreilles Akissi!
Mais je pense à m...
Avant d'être ton fils, il est aussi MON FILS, c'est moi qui l'ai crée et je ne veux que son bonheur, laisse faire les choses, tu verras comment cela se terminera.
D'accord.
Tu peux parfois être très têtue, comme ton mari, vous êtes de pair tout les deux, tu vas voir ce sont tes enfants qui vont te calmer.
Je ne peux m'empêcher de sourire, c'est vrai que je peux parfois être très têtue et ça ne me réussit pas toujours.
J'ai laissé ma famille au pays, mais c'est vrai qu'il me manque déjà.
Mes enfants manifeste déjà une tél sagesse, ça m'épate deh, on s'étonne même du langage qu'ils utilisent.
Alors que moi et mon mari, nous sommes bien opposé à eux.
Et c'est vrai, peut être que c'est par nos enfants que nous réussiront à être moins têtus. J'ai hâte de voir ça!
Bon moi je vous laisse, on se dit à bientôt!
MERCREDI
JOHN
Moi: Les filles vous êtes prêtes ont doit y aller.
Je commence à stresser bêtement tout seul, pardon mais ça m'énerve elles prennent tout le temps à croire on peut se le permettre.
On s'est pas comment elle va, si elle respire encore, si elle est entre la vie et la mort, on s'est rien du tout et j'ai l'impression qu'elles s'en fiche complètement. Mais moi je suis complètement paniqué.
J'ai le contrôle sur rien et ça me fait peur, je sais pas comment ça va finir mais que ça finisse vite parce que je vais pêter un câble.
Je parle, je parle mais vous ne comprenez même pas ce que je dis, faut déjà que je me calme parce que c'est sur vous que je vais déverser toute ma colère après.
Je souffle donc un bon coup.
En fait, il y a trois jours alors que j'allais partir au travail, un grand bruit se fait entendre dans la maison, ça provenait de la chambre de Ludivine.
J'ai paniqué et je suis monté en courant et quand j'entre je la vois au sol les yeux fermés et inconsciente.
J'ai pas compris ce qui s'est passé et pendant un instant j'étais ailleurs, je savais pas comment réagir, ce que je devais faire, je me demandais comment ça avait pu se passer, bref je me suis poser pleins de questions, mais j'ai très vite repris mes esprits et l'ai vite emmener à l'hôpital j'ai pas chercher à savoir ce qu'elle avait.
Mais le pire c'est que ça faisait un moment qu'on voyait bien qu'elle était faible mais quand on l'a questionnait elle disait qu'elle allait bien, j'aurais dû forcer, ça m'énerve ça. Pourquoi j'ai laissé passer ça comme ça.
Donc ça fait trois jours qu'elle est a l'hôpital et les médecins n'ont pas compris ce qui avait provoqué cela c'est pour ça qu'il l'on garder pour faire des examens et comprendre ce qui a provoqué ce malaise.
Et ça fait maintenant 10 minutes que j'attends mes sœurs qui tardent pour je ne sais quelle raison.
Moi: Les filles je vais partir sans vous!!!
Je les vois enfin descendre.
Mirna: Calme toi, c'est pas comme ci elle allait mourir.
Moi: On ne sait pas!
Naïma: Mais pourquoi tu as peur, ok elle est à l'hôpital mais n'oublies pas qu'elle sert un DIEU vivant et qui ne la laissera pas mourir maintenant, si ce n'est pas son temps.
Rosalina: Nous on croit qu'IL va la restaurer et la remettre sur pieds très vite, crois seulement ça t'évitera de trop stresser.
Moi: Bref on y va!
On est tous sortit de la maison puis on a pris ma voiture direction l'hôpital.
Après 15 minutes on est arrivé. Bon j'ai un peu abusé moi aussi, normalement on en prend trente mais là j'étais trop pressé de la voir, tout peut se passer.
Les filles n'arrêtaient pas de me dire de ralentir, elles étaient grave en panique, mais je n'écoutais rien.
Donc on est entré dans l'hôpital et on est direct monté jusqu'à sa chambre. On entre et on la voit allonger dans son lit, mais elle ne dormait pas, elle lisait la Bible.
Quand elle nous voit elle sourit, mais sœurs partent se jeter sur elle.
J'allais intervenir mais je me retiens.
Je suis content de voir son visage rayonnant comme ça, malgré que je la sens encore faible elle va beaucoup mieux je le ressens.
Je peux enfin souffler un peu.
Mais maintenant il faut comprendre ce qui a pu se passer parce que je comprends toujours pas qu'est ce qui a causé ça et surtout comment ces médecins peuvent prendre autant de temps à trouver ce qui ne va pas.
Rosalina: Lui il est ailleurs, on se demande à quoi il pense.
Ludivine: Eh Oh, Monsieur on vous parle!!
Je sors de mes pensées et les regarde.
Elle commencent toutes à rigoler.
Mirna: Faut voir ta tête, t'es trop paumé.
Moi: Attend que je vienne mettre ma paume sur tes grosses joues, tship.
Mirna: Mais! Je rigolais!
Je ne la calcule pas et pars vers Ludivine, je m'assois à côté d'elle.
Moi: Tu vas mieux?
Ludivine: Tu vois bien que ça va mieux.
Moi: Avec toi on sait jamais, fallait nous dire que tu te sentais pas bien quand on te demandait, on aurait pu éviter ça.
Ludivine: Mais ça allait je t'assure.
Je souffle. Pourquoi elle veut tout garder pour elle, je comprends pas.
Rosalina: Yaya t'inquiètes pas, si elle dit que ça va c'est que ça va.
Ludivine me sourit.
Moi: Et les médecins ils ont encore rien trouvé?
Elle hoche négativement la tête.
Ludivine: Mais ne t'inquiets pas, ils seront en mesure de nous donner une réponse aujourd'hui même, ils venaient juste de sortir quand vous êtes arrivés. Mais je m'inquiète pas trop.
Moi: Comment tu peux rester calme comme ça!
Ludivine: Je LUI fais confiance c'est tout, IL m'a fait une promesse et je sais qu'IL l'a tiendra alors cette situation n'est que passagère.
Moi: Alors t'es très forte de penser ainsi, mais je préfère que tu penses ainsi plutôt que tu stresses comme une malade.
Ludivine: Bref arrêtons de parler de z, alors qu'est ce j'ai raté pendant c'est trois jours?
Je suis quand même choqué, qu'elles toutes ne s'en préoccupent pas plus que ça, j'ai l'impression d'être fou et que je suis le seul à vraiment m'inquiéter, pour rien peut être.
Elle ont une de ces mentalités, ça me bluff vraiment. J'ai l'impression de voir des guerrières devant moi qui n'ont peur de rien, qui acceptent avec plaisir l'épreuve.
Dans la vie de tout les jours mes sœurs me surprennent vraiment, toujours le sourire aux lèvres, toujours prêtes à aider, rare sont les fois où je les vois se plaindre, bon après Mirna c'est parfois une exception mais elles m'épatent vraiment.
Dire qu'en plus elles n'ont même pas suivi le chemin de nos parents mais qu'elle l'ont bien refoulé, si nos parents voyait ce qu'elle sont devenu aujourd'hui ils seraient bien choqués.
Mais ils ne peuvent pas, c'est triste quand même de ne pas avoir ses parents présents, surtout dans ces moments là, ils ne peuvent même pas savoir ce qui se passe, comment leur filles vont.
Un médecin fait son apparition dans la pièce.
Médecin: Monsieur j'ai cru comprendre que vos parents n'étaient pas disponibles c'est donc à vous que je dois m'adresser.
Moi: C'est ça.
Médecin: On peut parler dehors alors.
Je me lève et le suit.
Je regarde mes sœurs qui étaient très confiante, elles ne paniquaient même pas.
Je devrais peut être faire comme elles.
On est donc sorti avec le médecin. A peine sorti qu'il affiche une mine plus sérieuse mais bizarrement plus triste aussi.
Médecin: Alors on a mis du temps à trouver ce qui n'allait pas chez votre. On pensait d'abord qu'elle était diabétique dû à son malaise mais on a compris que ce n'était pas ça et on a dû creuser plus profondément .
Mon cœur bat de plus en plus vite j'aime pas ça.
Médecin: Et après plusieurs analyses on a remarqué qu'il y avait une anomalie dans l'un de ses gènes, votre sœurs est atteint de la maladie de drépanocytose, je ne sais....
Je n'ai plus rien entendu du reste.
Mon corps de lui même s'est affalé par terre, encore heureux qu'il y avait une chaise.
Juste quand il a prononcé ce mot j'ai entendu un sifflement sourd dans mes oreilles, j'ai l'impression d'avoir arrêté d'exister pendant une seconde.
C'est pas possible...rire nerveux...nan c'est pas vrai, je ne peux pas croire que cette maladie l'atteint aussi, je peux pas croire ça.
Je ne peux pas revivre ça une seconde fois, la première fois c'était déjà assez dure, pas encore une seconde fois, je vais pas pouvoir supporter, j'en ai pas la force, pas maintenant, non même jamais!!
P*tian d'un coup j'ai la rage, j'ai envie de tout casser ça m'énerve, pourquoi ça, pourquoi me faire vivre ça une deuxième fois, c'est quoi le plan sérieux!!!
J'arrive pas à redescendre et non j'ai même pas envie en fait, ça m'énerve en ce moment ça va plus du tout, rien ne fonctionne, rien ne va comme je veux. J'en ai au ras le bol!!
J'ai pas pu m'empêcher de fondre en larmes
C'est pas qu'à cause de ça que je pleure mais à cause de tout là, pourquoi la vie ne peut juste pas être plus simple sans toutes ces conneries, sans toutes ces merdes, ces poisons que j'emmerde bien fort!!
Oui là je le dis! Parce que je comprends pas pourquoi ces merdes existe, nan si vous avez une explication donnez là moi mais j'en doutes fort.
POURQUOI - LA - MALADIE - EXITE
P*TAIN!
Pourquoi c'est si dur la vie,
Pourquoi...
*rire*
Et dire que de l'autre côté elles sont là en train de rire aux éclats sans savoir ce qui se passe vraiment dans le corps de Ludivine.
...
...
...
...
...
??: Hey John ça va pas?
C'est qui ça encore.
Je lève la tête et je vois mal la personne à cause des larmes qui m'empêche de bien voir.
??: Tu ne me reconnais pas? Oh ok.
Moi: souffle...Vous avez juste à donner votre prénom.
??: C'est Maria la sœur de Déborah, on s'était vu la première fois quand tu étais venu devant chez nous.
Moi: Mmh.
Maria: Alors ça ne va pas? Pourquoi tu es à l'hôpital?
J'ai vraiment pas la force de lui parler là.
Moi: Tu peux me laisser s'il te plaît, j'aimerais être seul.
Maria: Mmh j'aurais bien voulu dire oui mais je ne peux pas.
Elle vient s'asseoir à côté de moi.
Je la regarde sans rien dire.
Mais cette enfant n'a pas d'oreilles, je lui dis que je veux rester seul et elle, elle vient s'asseoir avec le sourire aux lèvres.
Pardon mais j'ai envie de la baffer là.
Moi: T'es sourdes ou quoi!? Je t'ai dis que je voulais être seul!
Maria: J'ai très bien entendu mais je ne peux pas te laisser seul dans ta condition, je vois bien que ça ne vas pas.
Je souffle et ne la calcule pas. Je vais même pas la calculer en fait. Qu'elle parle même dans le vent j'en ai rien à faire.
Je suis bien remonté comme ça et je n'ai pas besoin ni envie qu'une personne vienne me parler, pourquoi faire même.
Je n'ai quand même pas envie de lui déverser tout ma colère, alors je préfère qu'elle parte mais je sens qu'elle ne va pas le faire.
Maria: Tu ne veux pas me dire ce qui se passe?
...
Maria: C'est un membre de ta famille qui est à côté?
...
Maria: Tu t'inquiètes pour quelqu'un alors?
...
Maria: Moi j..
Moi: Tu veux quoi à la fin!!?
Maria: Juste discuter avec toi.
Moi: Et si moi je veux pas.
Maria: Alors je vais discuter dans le vent, tant que tes oreilles sont bien ouvertes ça me va.
Moi: Repars travailler.
Maria: Je ne travaille pas ici. Enfin pas encore, si DIEU le veut et si ça se passe bien ça pourrait devenir mon futur lieu de travail.
Moi: Pourquoi travailler dans un endroit où tu vois des gens mourrir?
Maria: Sauf qu'il n'y a pas que des gens qui meurt, il peut y avoir des miracles aussi, DIEU est fidèle.
Moi: Tship.
Je la vois me regarder du coin de l'œil.
Maria: Après c'est vrai que parfois il se peut qu'on ne peut plus rien faire, qu'il est déjà trop tard et que ça ne sert à rien de vouloir agir.
Moi: Votre métier ne sert à rien.
Maria: Pardon?
Moi: Les maladies n'auraient pas dû exister, et donc on aurait pas eu besoin de médecins.
Maria: C'est vrai qu'étudiant dans le domaine de la médecine je me suis souvent poser cette question, pourquoi il y a des maladies et pourquoi elles subsistent encore jusque là. J'ai trouver une partie de ma réponse dans la Bible.
Moi: Tss.
Maria: Bah ça répond à moitié mais ça nous aide quand même à comprendre. A plusieurs reprises dans la Bible on disait que celui qui avait commis l'iniquité en subirait les conséquences et souvent on disait que cela arriveraient aussi à sa génération future même jusqu'à la troisième génération. Y'a aussi lorsque la foule à condamné Jésus, lorsqu'il ont obligé Pilate à leur livrer Jésus je ne sais plus ce qu'il ont dit mais c'est du genre, que sa mort retombe sur nous et sur nos enfants. Mais dans les paroles, ils ne savaient pas qu'il y avait un pouvoir, soit de vie, soit de mort et là je te laisse imaginer de quoi je veux parler. C'est déjà peut être à cause de ça. Mais DIEU a permi de briser ces chaînes qui nous relient à nos ancêtres et à aux maladies qu'ils ont dû nous transmettre. Cette délivrance se trouve dans le sang mais tous ne sont pas conscient de cela et n'y croient pas. Bref. Voilà ce que j'ai compris.
Je souffle encore plus.
Maria: Tout va s'arranger crois moi.
Moi: Sauf que tu ne connais rien de ma situation.
Maria: Bah raconte moi!
Je reste encore muet.
Maria: Tu veux que je te dises pourquoi j'en ai fais ce métier.
Je ne dis toujours rien.
Maria: En fait depuis petite, je me suis mise en tête que plus tard je sauverais la vie des gens, comment je ne savais pas, mais plus tard j'ai compris. J'ai compris que c'était par la médecine que je redonnerais de l'espoir, que je redonnerais la vie. J'ai compris que DIEU a mis un grand talent, un grand don dans tout à chacun qui choisit cette voie. IL EST le médecin par excellence mais IL a aussi donné ce don à certaines personnes afin qu'ils puissent sauver des vies. C'est par là aussi que la main de DIEU agit à travers nous qui avons décidé de suivre cette voie. Alors je ne pense pas que notre métier ne sert à rien, au contraire, nous sommes des instruments que DIEU utilise pas seulement pour soigner, mais pour fortifier, rassurer, et sauver. Et si nous ne serions pas là, dis moi alors comment cette personne pourrait être guérit.
Moi: Elle n'aurait pas dû avoir cette maladie.
Maria: Et pourtant elle l'a eu, mais tu n'es pas assez confiant, ça se voit, alors que nous sommes là et et DIEU est aussi la, tu devrais plus LUI faire confiance.
Moi: Ça me rend fou de vous voir aussi confiant, à côté elles rigolent, elles parlent comme ci de rien était, elles s'en fiche en fait de ce qui se passe.
Maria: Ce sont tes sœurs qui sont à côté?
J'hoche la tête positivement.
Maria: Et bah ce sont des battantes et tu devrais prendre exemple sur elle.
Moi: Tu connais la drepanocytose.
Maria: Ah c'est ce dont est atteint ta soeur.
Moi: Elle ne le sait même pas, ça lui fera un choc quand elle l'apprendra.
Maria: Là tu penses à sa place, tu ne sais pas comment elle va réagir, et ça se voit qu'elle n'a pas la même mentalité que toi. Va lui expliquer et tu verras sa réaction.
Moi: Je peux pas.
Maria: Pourquoi?
Moi: J'en ai pas le courage.
Je ne parle plus a près ça.
Je ne peux pas lui annoncer ça. Je m'en rappelle encore quand c'est à moi que l'on l'annonçait.
Mais je ne comprenais rien à l'époque, mais j'en ai vu les effets et ça m'a traumatisé à tout jamais.
J'arrivais bien à cacher mes blessures jusque là, mais elle viennent se réouvrir de nouveau.
Maria: Tu veux que je le fasse?
Je la regarde.
Elle ressemble vraiment à Déborah.
Le même sourire, les meme yeux pétillant, ce même teint lumineux. Mais elle a un truc qui l'a distingue de Déborah, je ne saurais l'expliquer.
Ça m'a fait du bien au final de parler avec elle, même si elle a plus parlé que moi, mais j'ai était très attentif à ce qu'elle m'a dis et mes oreilles ont bien retenu ce qu'elle a dis, je sais que ça va être dur, très dur même, de voir cette maladie avoir ces effets sur ma sœur, mais si tout le monde est confiant pourquoi moi je ne le saurais pas.
Elle me sourit de plus belle attendant une réponse.
Moi: Je veux bien.
Elle se lève avec plein d'énergie et me tend la main. Je la regarde et finis par la saisir.
Maria: Essuie bien tes yeux, si tu n'as pas envie que tes sœurs voient que tu as pleuré.
Moi: Je veux passer au toilette avant, elle sont où?
Elle me montre et j'y vais.
Arrivé, je me nettoie bien le visage.
Je me regarde dans le miroir.
Ça se voit direct que j'ai pleuré.
Je sais que si c'est moi qui leur annonce sa maladie je vais pas assumer du tout et ça va partir en larmes.
Et je sais qu'elles vont se poser des questions, et je n'ai pas très envie de ressasser le passé, nan pas maintenant, je leur dirais certainement un jour mais ce n'est pas le moment, je n'ai pas envie d'effrayer Ludivine.
Je me rince encore le visage.
Puis je sors en essayant de faire bonne figure le plus possible.
J'arrive au côté de Maria et ensemble nous entrons dans la chambre.
Rosalina: Ah! Tu en as mis d...surprise...Oh c'est qui ça?
Maria: Bonjour je me présente je m'appelle Maria Rodriguez, je ne suis qu'une simple stagiaire pour l'instant. Votre frère m'a parlé de ta situation, tu t'appelles?
Ludivine: Ludivine.
Maria: Ok alors on m'a dis de quoi tu es atteint, mais j'ai cru entendre...en me regardant...que tu es une battante et que tu es très très bien entouré, pas seulement de tes sœurs mais je sais que tu sais de qui je parle, alors je ne m'inquiète pas trop pour toi et je sais que tu seras très forte pendant cette période. Tu es donc atteinte de la maladie de....
J'ai fais la sourde oreille après ça, je ne voulais pas entendre la suite.
Mais Maria a été d'une très grande aide, elle lui a tout bien expliqué, les effets, les risques, comment ils vont s'occuper d'elle et tout le reste.
Je sais qu'elle fera une très bonne infirmière plus tard, je le sens.
Elle est tellement impliquée dans ce qu'elle fait et elle est tellement rassurante.
Elle essaie même de caser quelque blague par ci, par là, elle se veut rassurante et ça marche.
Je vois bien que Ludivine et les filles sont confiante et ça me rassure de les voir comme ça, heureusement que Maria était là, j'aurais été bien maladroit si ça avait été moi qui avait parlé.
C'est pour ça aussi que ce métier ne sert pas à rien. Je comprends maintenant.
DIEU, si tout le monde a confiance en TOI c'est pour une raison et malgré que je prends ça comme folie je veux aussi partager cette folie et voir pourquoi elles ont placé toute leur confiance en TOI.
TU sais ce que j'ai vécu il y a déjà 20 ans de cela, je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu, c'est pour ça que je vais TE faire confiance et que je vais remettre entre TES mains cette situation.
Que TA VOLONTÉ soit faite!
To be continued...
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IL T'A CHOISI CAR IL A VU QUELQUE CHOSE DE GRAND EN TOI. NE DOUTES PAS DE TES CAPACITÉS ET MET CE QU'IL T'A DONNÉ AU SERICE DES AUTRES TOUT EN ÉTANT ALIGNÉ À SA VOLONTÉ!
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Bon, encore désolé pour mon retard.
J'étais concentré dans mes révisions et j'avais peu de temps pour souffler.
Bon après c'était seulement une épreuve Blanc et en juin j'ai la vrai, donc en cette période il ne faudra pas être trop pressée.
Là je suis en vacances, je vais essayer de vous sortir un chapitre avant ma reprise. Mais rien n'est encore sûr.
J'espère en tout cas que vous avez aimé le message.
Pleins de gros bisou 💋💋!
A très bientôt je l'espère!
By: unebrazzachretienne inspirée du Saint Esprit
SALENO...👋🏾🐥