POINT DE VUE : HARRY
Je suis trop con. Elle est conne, elle aussi. Je ne devrais pas dire ça, mais je suis vraiment énervée. Je suis tombé sur cette photo et je me suis enflammé, demandant à un pote qu'il me fasse une fausse photo où j'embrassais une fille.
Il est presque minuit et je roule encore comme un taré. J'ai bu quelques verres, peut-être quatre. Je sais que si je rentre et que je suis bourré, elle va me défoncer la tronche. Si je réussi à arriver à la maison, bien-sûr.
Je roule sur une longue route, la musique à fond quand j'entends l'alarme des flics. Putain. Je tape sur le volant, déclenchant le klaxon. Je m'arrête sur le bord de la route.
-Monsieur. Bonsoir. Avez-vous bu? le flic me questionne
-Un petit peu! je montre mes doigts
-Sortez du véhicule.
C'est là qu'a commencé ma garde à vue, avant que j'ai insulté ce connard de flic.
Ça fait presque une éternité que je suis coincé derrière ces barreaux. Ils ne m'ont pas apporté à manger, ces enflures. Je n'arrête pas de penser à Hailey, et je m'en veux un peu en fait. Je suis un connard, un gros connard et elle ne me mérite pas mais je ne peux pas me passer de cette nana. Au bout de quelques putains de minutes, l'un d'entre eux arrive.
-Monsieur, quelqu'un voudrait voir parler. le flic me salue
-Je m'en bats les couilles de qui veut me parler, je veux juste sortir de cette put-
Ma voix s'éteint quand le père d'Hailey apparaît, je me sens con, j'ai envie de me planquer sous terre. Je mets mes mains devant mon visage, la honte me submerge. Qu'est ce qu'il va penser, son putain de père? Super, on peut pas faire pire.
-Harry. il commence
J'ai envie de le tuer, il n'y a qu'Hailey qui m'appelle par mon putain de prénom. Je ne réponds pas, ne sachant pas quoi dire.
-Tu peux sortir, mais je te raccompagne chez moi. il insiste
Je me lève d'un coup de ce putain de banc inconfortable, ma tête tourne, merde. J'ai vraiment mal au crâne. Je sors de cette cellule, des menottes aux mains.
Je lâche quelques insultes en sortant, et monte dans sa putain de voiture de patrouille. Je m'assieds au siège avant mais il me recale et me fait m'asseoir derrière. Je soupire mais obéis. La voiture démarre et je soupire encore une fois.
-Allez-y, dites le, vous en mourrez d'envie.
-Dire quoi? il lève un sourcil se lève et je soupire une nouvelle fois
-Que je suis un vieux con, un connard, que je ne mérite pas votre fille, que je suis un vieux débile et que je ne mérite pas que quelqu'un m'aime. Dites le.
-Je n'allais pas dire ça. sa voix devient grave, tu es un petit con, c'est vrai. Ma fille mériterait peut-être quelqu'un d'autre mais elle t'a choisit. il reste enfin silencieux
D'une façon ou d'une autre, un sourire naît sur mon visage, à l'entente des paroles de son père.
-Ça fait mal, ça. je lève mes mains menottées
-C'est la vie. il sourit un peu, je souris avec lui, c'était pas malin d'insulter un agent.
-Je ne suis pas malin. je regarde en dehors, posant ma tête sur la vitre
*
-Harry? Mon dieu, tu m'as manqué! Je t'aime tellement, pardonne moi d'avoir fait cette photo avec Luke, j'aurais pas dus...
-Bébé, c'est rien, excuse moi, j'ai juste été con.
-Je m'en fous de Luke, c'est juste un connard, il serre à rien, tu es le seul que j'aime !
Je la serre dans mes bras, depuis le temps que j'avais envie de l'entendre dire ça. Je l'embrasse tendrement, des larmes coulent de ses yeux.
-Je suis un connard, bébé, je suis désolé de te faire souffrir...
-Chute... je t'aime tel que tu es. elle embrasse mon menton
-Je ne te mérites pas, mais...
-Mais? elle me regarde dans les yeux
-Je ne peux pas vivre sans toi, putain! je la serre encore plus contre moi
-Tu m'as fais tellement peur, Harry! elle me serre encore contre elle
-Désolé, bébé, je suis désolé...
-Je t'aime, ne l'oublie pas...
-Je t'aime aussi, bébé, je t'aime tellement, tellement! je murmure ce mot une dizaine de fois, comme si je ne voulais pas qu'elle l'oublie
-Tellement. elle répète
-Tu as faim? on s'avance vers un vendeur de glace
-Oh oui! elle met sa main dans la mienne
Je pars commander deux glaces, une au citron et l'autre, banane, le goût qu'elle a choisit. Je paie le mec et nous nous asseyons, comme les amoureux le font normalement. On est pas un couple normal, je suis sûre que les autres couples nous regardent de travers, un tatoué avec une fille innocente, enfin presque, innocente. Cette brune aux yeux marrons était mon contraire. Bien que sur certains points on se ressemblait, je parle de la jalousie, et de la possessivité, quoi-que, je la bas largement sur les deux points.
-Je t'aime. elle murmure
-Je t'aime aussi, bébé. elle me sourit, m'entendant
-Non, mais genre, je t'aime vraiment, je t'aime énormément, plus que tout. elle se mord la lèvre
-Et je t'aime au dessus de tout ça, moi. Je suis... je suis amoureux de toi. je souris
-Je suis tombée amoureuse d'un idiot. elle éclate de rire
-Et moi d'une magnifique brune. je lui embrasse le front
-Attends. Je...
-Qu'est ce qu'il y a? je lèche la boule jaune de ma glace
-Je suis enceinte. elle murmure presque
-Quoi? Tu me l'as déjà fais, celle là...
-Je le suis vraiment, j'avais peur de te l'avouer...
-C'est une putain de blague? je pose ma glace sur le banc
-Attends, bouge pas.
Ses mains descendent vers ma ceinture et elle l'enlève puis déboutonne mon pantalon, ne comprenant pas ce qu'elle fait alors qu'on est en plein centre ville, je lève un sourcil, elle se baisse, ne faisant pas attention à moi.
-Tu fous quoi, on est en ville, là! je regarde autour
-Je vais te sucer, pour te faire oublier ça. elle malaxe mon membre
-Bébé, sérieus-
-Harry! elle hurle
Je secoue la tête, bordel.
-Harry, lève toi! la voix grave du père de Hailey me réveille
C'était juste un rêve, un putain de rêve à la con. Pourquoi je fais des rêves comme ça? Pourquoi je me suis endormie, dans une putain de voiture de flics?
-Ouais, désolé. je murmure, frottant mes yeux
Je remarque que mes mains sont toujours menottées. Il sort une clé et enlève ces putains de menottes à la con. Je remarque qu'on est arrêté devant un grand hôpital.
-Je ne suis pas bourré, je ne ferais pas de prises de sang ou quoi que ce soit. je l'avertis
-Tu crois sincèrement que je t'ai amené ici pour ça? il éclate de rire
-Bah pourquoi alors? je réfléchie, merde, oh non.
-Tu as deviné. il m'ouvre la porte arrière
-Qu'est ce qui lui est arrivé? je parle vite
-Elle a fait une crise d'angoisse et n'arrêtait pas de prononcer ton nom en hurlant.
Ma bonne humeur se brise et je cours vers l'accueil de l'hôpital, entendant les cris d'une fille qui semblait être Hailey.
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DÉSOLÉ DE VOUS LAISSER COMME ÇA, JE M'EXCUSE CAR JE NE SAIS PAS SI JE POURRAIS POSTER UN CHAPITRE D'ICI LA SEMAINE PROCHAINE CAR JE PARS EN VACANCE VENDREDI ET QUE JE REVIENS SEULEMENT JEUDI D'APRÈS.
J'ESSAIERAIS DE POSTER UNE SUITE DEMAIN MAIS CE N'EST PAS SÛR. J'ESPÈRE QUE VOUS COMPRENDREZ. J'ESSAIERAIS DE POSTER AVANT VENDREDI MAIS JE NE PROMETS RIEN, ENCORE UNE FOIS. SI JE NE PUBLIE PAS DEMAIN, VOUS DEVREZ ATTENDRE UNE SEMAINE, ENCORE DÉSOLÉ!
J'ESPÈRE QUE VOUS AVEZ AIMÉ CE CHAPITRE QUAND MÊME. COMMENTEZ UN MAXIMUM, DONNEZ MOI LA MOTIVATION D'ÉCRIRE LE CHAPITRE SUIVANT AVANT VENDREDI!
JE VOUS AIMES FORT
cindy