Sous haute tension

By SheChro

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Quand la tension surgit dans une relation elle peut tout faire voler en éclat comme faire battre deux cœurs à... More

Prologue
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By SheChro

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KAYLA

Moi qui ne pensais ne plus le revoir j'étais très confiante hier, j'avais une fois de plus oublié avec qui il était ami.

Il était une fois de plus posé sur le canapé en compagnie de mon frère, de ma mère et des jumelles qui jouer à la Wii au salon.

Je rattrape le sac de justesse.

- Shayna : pourquoi tu t'arrêtes comme ça ?

Elle arrive à mon niveau et elle les voit. Son sourire illumine son visage. Ils remarquent aussi notre présence.

- Shayna : Oh! Salut Keyron, ça va ?

J'étais outrer, c'est comme si tout ce que je lui avais dit auparavant à son sujet c'était du vent. Bon, c'est vrai que la partie de la chambre y'a seulement Ashley qui est au courant, elle allait me prendre la tête encore pire que d'habitude.

Mais quand même elle sait bien qu'on a déjà eu un échange pas très amical.

Ouh ouh ! Le mec avec qui t'essaye de gratter l'amitié à traiter ta sœur comme la dernière des moins que rien la veille, en plus de notre premier échange hostile.

- Keyron : ça va et toi ? lui dit-il en lui rendant son sourire.

- Shayna : ça va. Tu sais qui je suis quand même ?

- Keyron : oui, Charlene elle me l'avait dit. Vous vous êtes bien entendu aux Bahamas d'ailleurs.

- Shayna : oui c'était au top avec ta sœur. Mais ça me rassure que tu me dises ça. Je ne voulais pas apparaître comme une meuf qui gratte l'amitié ici.

Il rit ensemble.

- Kylian : c'est ce que tu es en train de faire.

- Shayna : toi on ne t'a rien demandé, eh !

- Kylian : hum... on te connaît.

- Shayna : bref. Tu es arrivé en France depuis combien de temps ?

- Keyron : ça fait déjà 1 semaine.

- Shayna : et ça va t'aime bien ?

- Keyron : j'ai vécu un moment ici donc ça ne m'est pas inconnu.

- Shayna : ah ouais ? Où ça ?

- Keyron : dans Paris.

- Shayna : le côté chic chic hein.

- Keyron : ouais.

- Maman : Kayla ? Tu attends quoi pour déposer les sacs ?

J'étais immobile avec tout le seum du monde en train de les observer échanger. La voix de ma mère m'a vite fait revenir sur terre. J'avais complètement oublié en l'espace d'une instant que j'étais là à mal les regarder.

D'un coup je me suis souvenu que ma mère elle avait entendu ma conversation avec Ashley la veille, Dieu merci qu'elle avait entendu la fin et qu'on avait plus dit son nom.

J'aurais eu la honte de toute ma vie entière et ma mère plus discrète qu'elle n'y a pas son deux, elle m'aurait embarrassé davantage.

J'avance d'une humeur irritable dans la cuisine tout en effaçant ce scénario de ma tête. J'entre dans la pièce en sentant la présence de mon frère derrière moi, génial.

Je fais comme s'il n'était pas là et je commence à ranger les courses.

Je sens que cette fin de journée elle va être très longue.

- Kylian : je n'y crois pas une seconde de tout ce que maman elle m'a dit tout à l'heure.

- cool.

- Kylian : je sais aussi que tu n'étais pas parti parce que j'étais présent à la fête. Tu t'en bats les couilles de mes restrictions. Ce n'est pas le jour où maman elle te donne le feu vert d'y aller que tu vas subitement rentrer à la maison.

Je ne lui réponds pas.

- Kylian : je te parle, tonna-t-il.

- écoute, je suis clairement passé à autre chose il fallait être là ce matin quand Mariama était venue m'interroger. Là, j'ai tout oublié.

- Kylian : avec un coup tu es sûr que tu vas continuer à me jouer les amnésiques ?

- je ne suis pas d'humeur à vouloir me battre contre toi. Laisse-moi tranquille.

- Kylian : tu mens et je ne te laisserai certainement pas tranquille.

Je lève les yeux au ciel saoulé et fatigué.

- Kylian : je veux savoir la vraie version de l'histoire. Pourquoi tu t'es enfui de cette façon-là ?

- tu connais déjà la réponse, je ne vais certainement pas me répéter. Surtout qu'en plus de base je ne t'adresse pas la parole.

- Kylian : tu étais avec un mec ?

J'ouvre mes yeux surpris par ces mots.

- pardon ?

Il me jauge en me fixant durement.

- Kylian : son nom.

- t'es complétement barje. J'en n'ai marre de te le répéter. C'est une dinguerie ça.

- Kylian : son nom ou j'appelle toute suite Jordan pour lui dire que sa sœur elle était aussi avec toi. Elle rentrera très vite de Londres.

- non toi t'es vraiment posséder je le confirme. Il n'y a pas à vouloir chercher la merde là où il y'en a pas, putain !

Il ignore une fois de plus ce que je dis et il s'approche dangereusement de moi, je recule d'un pas en prenant garde.

- je te jure que si tu me touche je te plante, dis-je en regardant le couteau à côté de moi.

Il éclate de rire.

- Kylian : tu t'es crue dans un film de gangster ou quoi ?

- avance et tu verras.

On se regarde avec défi, la porte s'ouvre. On tourne frénétiquement nos têtes, on voit Keyron entrer.

J'ai préféré ne pas le relevé, tout le monde connais déjà le fond de mes pensées sur cette créature.

Je regarde mon frère et un sourire énigmatique se dessine sur ses lèvres.

- Kylian : tu tombes bien frérot.

- Keyron : que se passe-t-il ?

- Kylian : dis-moi, hier soir ma sœur c'est jouer princesse de conte de fée. Tu l'avais vue de ce que tu m'avais dit ?

- Keyron : ouais.

- Kylian : elle était avec qui ? Parce que tu vois ce que ma mère elle à dis tout à l'heure je n'y crois pas un seul mot.

Son regard croise le mien, je venais de me figer. Depuis que je l'avais vu, il ne m'avait pas adressé un seul regard. Là, c'était la toute première fois depuis notre dernière échange d'hier.

Mon cœur venait de rater un battement, je ne le quitter pas des yeux. J'avais peur de ce qu'il allait dire à mon frère.

Ses yeux se sont plongés cette fois-ci dans les miens, j'en n'ai eu le souffle coupé. Depuis que nos chemins se sont croisés c'était la première fois qu'il me regarder sincèrement.

Mon cœur à commencer à s'accélérer de peur, je sentais aussi le poids du regard de mon frère sur moi.

Il met fin à notre contact visuel et il se tourne vers mon frère.

- Keyron : t'es pire que moi toi. Je pensais être surprotecteur avec Anaya mais putain tu me bats.

- Kylian : je dois en conclure quoi ?

- Keyron : je ne l'ai vu avec aucun mec... du moins quand je n'étais pas dans la salle...

Le regard que je venais de lui lâché, il est sérieux lui ? Il ment mais à moitié, autant dire la vérité.

Je voulais tellement hurler à mon frère que j'étais avec son connard de pote. Mais si j'ouvrais ma bouche, il aurait surenchéri en lui disant qu'on était ensemble dans une chambre et que j'étais dans les bras d'Anderson. Je le sais dû au regard qu'il venait de me lancer.

Il allait être aussi dans la merde mais il allait s'en sortir. Le mec quand un scandale médiatique sort sur lui, en même pas 20 minutes tout disparaît, je ne fais clairement pas le poids face à lui.

Mon frère me lance un regard sévère.

- Kylian : pourquoi tu t'es enfui ?

- parce qu'être entouré de personne qui pète plus haut que son cul, me répugne, dis-je en fixant droit dans les yeux Keyron.

- Keyron : ah ouais... à ce point, fis-il étonné.

Je lui fis un sourire hypocrite.

- je ne sais pas jouer la comédie, moi.

- Keyron : les gens n'ont pas besoin de savoir jouer la comédie pour réussir à apprendre à connaître les gens et à les apprécier sans juger à leur couverture, rétorque-t-il en me rendant mon sourire hypocrite.

- c'est trop facile de dire ça quand on sait que ces même personne ne font même pas l'effort de vouloir se montrer sur leur meilleur jour. Donc cette phrase ne marche pas, dis-je en haussant d'un sourcil.

- Kylian : il se passe quoi là ?

La voix de mon frère me fait vite revenir sur la terre, je l'avais complétement oublié. Il nous regarder à tour de rôle.

Quand je parle avec Keyron j'oublie tout ce qui se passe autour et c'est trop dangereux.

Là, ce n'est pas Shayna pour que je ne sois pas prudente de cette façon. Mon frère ne doit pas savoir qu'on a déjà échangé ensemble. Mais vu le regard qu'il nous lancer c'est mal parti.

- Keyron : j'ai l'impression que ta petite sœur elle a des choses à dire, lui dit-il en me regardant avec défi.

Je sens une fois de plus le poids de leurs regards sur moi. Je ne respirer plus correctement, leurs regards commencer à m'oppresser comme si je passer devant le détecteur de mensonges.

- Kylian : qu'est-ce que t'as à dire ?

- que certains riches sont cons.

Je sors directement de la cuisine en les laissant sans voix après avoir dit ces mots. Je pars directement dans ma chambre. J'envoie un message à Ashley.

- meuf il est là chez moi ! Il a eu le culot de revenir mettre ces pieds ici après ce qui s'est passé ! Putain si je n'avais pas accepté de le suivre dans cette putain de chambre et que je n'avais pas était dans les bras d'Anderson, je l'aurais cafté à mon frère sans regret ce connard condescendant.

J'envoie le message, je balance mon téléphone sur mon lit en me touchant le visage par la suite quand la porte s'ouvre.

- Shayna : chérie ça va ?

Je me retourne à la hâte.

- ça va, dis-je sèchement.

- Shayna : t'es sûr ?

- oui.

Elle m'observe un instant.

- Shayna : Kylian il n'est pas au courant que tu déteste son meilleur ami ?

- il n'a pas à savoir.

- Shayna : ok. Je suis venue te dire que je serais dans la cuisine et je t'appellerai au cas où j'aurais besoin de ton aide.

- ok.

Elle me lance un coup d'œil et elle referme la porte derrière elle. Je souffle un bon coup, j'étais tendue.

J'ouvre la fenêtre pour aérer la chambre et pour mieux respirer. Je venais de me rendre compte de ce que je venais de faire devant mon frère, le regard qu'il nous avait lancer je ne sais tellement pas faire semblant. Il était là avec son regard rempli de défi, argh j'avais le seum.

Pour me calmer, je prends mon casque et je mets de la musique. Je m'allonge tranquillement et je me laisse bercé par la mélodie, ça me faisait du bien je m'évader.

Plusieurs minutes passent, je me retrouve devant le miroir en train de danser. J'en avais fermé les yeux en suivant le rythme. Je me retourne en les ouvrant je manque de pousser un cri de stupeur : Keyron était là les bras croisés appuyer sur l'embrassure de la porte en train de me regarder.

Je retire mon casque, il entre en refermant derrière lui.

- mais t'es fou ou quoi ? J'ai failli faire une crise cardiaque !

- Keyron : je ne te voyais pas avoir le rythme dans la peau.

Je le fusille du regard en signe de réponse, il m'ignore délibérément en inspectant ma chambre d'un air impressionné, de son sourire effronté à fossettes qui m'agace maintenant.

- Keyron : pas mal la chambre.

- qu'est-ce que tu fous là ?

- Keyron : je passer dans le coin et je me suis perdu.

- ah ouais ?

- Keyron : ouais.

- félicitations. Maintenant tu viens de retrouver ton chemin. Sors toute suite de ma chambre.

- Keyron : sinon tu vas appeler ton frère ? Vas-y fait-le. D'ailleurs j'ai dû utiliser mes talents d'acting pour qu'il passe à autre chose après ta mini crise. Ne me remercie surtout pas, me dit-il de son sourire effronté en mettant ses mains dans ses poches.

- t'es vraiment le culot en personne.

- Keyron : innove, rebelle.

- Ah. Maintenant c'est rebelle ?

- Keyron : j'ai cru comprendre que tu n'apprécier pas le mot fillette. Je me trompe ?

- bref, je m'en fous de ta vie. Qui t'a donné l'autorisation d'entré dans ma chambre ?

- Keyron : tu ne l'as pas lu dans les magazines ? Je m'autorise à tout, moi.

Je rêve où il vient de prendre la même mimique que moi et de ce que je lui avais dit devant mon frère tout à l'heure ?

Il s'avance jusqu'à prendre la chaise de mon bureau tout en me regardant avec provocation et il s'installe calmement comme si je l'avais invité à prendre le thé par la suite.

Je vois directement rouge, je m'avance immédiatement vers lui pour lui prendre le bras il ne cille le moins du monde et ne bouge pas. Je le force à se lever il m'attrape par les bras ce qui m'immobilise.

- Keyron : tu à la fâcheuse manie de vouloir monter sur moi j'ai remarqué, même si là tu n'es pas assise mais ça en devient une habitude à force.

Je nous regarde et je vois que j'étais debout les deux jambes de chaque côté de lui.

À quel moment je me suis retrouvé dans cette position ?

Je secoue la tête, je n'ai pas le temps d'y réfléchir davantage je me dégage promptement toujours sous son sourire effronté. Je souffle un bon coup pour me calmer en m'éloignant de lui, je me retourne pour lui faire face.

- Keyron je suis encore calme, et je ne sais même pas comment je peux encore l'être. Sors de ma chambre toute suite. En plus mon frère ou même ma mère peuvent débarquer à tout moment.

- Keyron : je sais.

Je le regarde confus.

- putain mais c'est quoi ton véritable problème avec moi ? Après ce qui s'est passé hier ça ne t'a pas suffi ? Maintenant tu cherches quoi ?

- Keyron : il s'est passé quoi hier ? dit-il d'un air flegmatique.

- tu te fout vraiment de ma gueule ? fis-je en perdant le peu de calme dont j'avais.

- Keyron : tu ne veux pas te détendre un peu ? À chaque fois que tu me parle tu dois toujours être en tachycardie. Calme-toi ma sœur.

- mais t'es vraiment sérieux dans ton délire là ?

Il plonge sa main dans sa poche et il en sort un paquet de cigarette, j'ouvre en grand mes yeux.

- tu ne vas pas faire ce que je pense dans ma putain de chambre ?

Il regarde le paquet en le tournoyant lentement dans tous les sens.

- Keyron : tu sais que la nicotine provoque un sentiment de bien-être ? Elle provoque aussi des substances chimiques naturelles dans notre cerveau ce qui nous rendent plus en alerte et plus calme ?

- ça rend aussi dépendant à la fumette, ça endommage les poumons et d'autres organes. T'as oublié ça dans ton récit, rétorqué-je en le foudroyant du regard.

Il lève ses yeux et nos regards se croisent.

- Keyron : vrai. Mais ça nous est égal non ? On vit qu'une seule fois toute façon, autant en profiter.

- si tu veux perdre la vie ça sera hors de ma chambre.

- Keyron : je rigole, lâcha-t-il d'un faux sourire.

- c'est vachement amusant, rétorqué-je en lui rendant son faux sourire, tout en accentuant sur un ton hypocrite.

- Keyron : mais j'ai très envie de fumer en revanche.

- je ne vais certainement pas me répéter.

- Keyron : pourquoi tu me déteste ?

Je le regarde déconcerter par cette question si soudaine. Il avait en plus le regard profond d'un coup, je n'ai pas compris et j'étais choquée que je prends un temps avant de lui répondre.

- c'est vraiment une vraie question ?

- Keyron : ouais.

- je suis outré que tu puisses avoir l'audace de me poser la question.

- Keyron : je connais la réponse mais j'aimerais bien l'entendre sortir de ta propre bouche, rebelle.

- encore ce mot...

- Keyron : j'attends, rebelle, dit-il en séparant chaque syllabe du mot.

Je souffle agacer, en croisant les bras sur ma poitrine.

- je ne suis pas du tout d'humeur à vouloir me prendre la tête avec toi. Tu connais la sortie. Et si mon frère il entre et il te voit ici, j'espère que ton talent d'acting va une fois de plus nous faire sortir de ce problème.

- Keyron : il n'y a aucun risque qu'il vienne maintenant.

- pourquoi ?

- Keyron : il est parti prendre quelque chose chez son ami à 2 pâtés de maisons.

- ça sera ma sœur alors.

- Keyron : elle est au téléphone, et Dieu seul sait quand une femme est au téléphone ça peut prendre des heures et des heures, dit-il théâtralement.

- ma...

- Keyron : ta mère s'est assoupi devant la télé avec les jumelles, mais si tu veux les réveiller vas-y, me coupa-t-il.

- donc t'es venue dans ma chambre parce que tu galérer.

- Keyron : enfaite, j'aurais pu suivre ton frère mais je voulais finir ce qu'on avait commencé hier. J'avoue que c'est plus amusant.

- ce qu'on avait commencé ? fis-je incrédule.

- Keyron : ouais.

- ah oui ? Parce que pour toi faire tomber la clé au sol c'était la continuité ?

Il me gratifie un sourire au coin qui creuse sa fossette davantage.

- Keyron : apparemment. Mais c'était très drôle de te voir t'enfuir de cette façon, rebelle.

Je préfère ne pas lui répondre, je secoue la tête en levant les yeux au ciel saoulé. Je préfère m'en aller que de rester une seconde de plus dans la même pièce que lui, même dans mon espace privé.

Je passe à côté de lui en me dirigeants vers la porte d'entrée, en l'espace d'une seconde je sens mon corps faire un tour sur lui-même et je me retrouve face à lui.

Je lève ma tête pour le regarder dans les yeux, son parfum qui me devenait familier venait d'enivrer mes sens. J'allais parler mais son visage et sa bouche étaient à quelque centimètre du mien, j'en ai eu le souffle coupé.

Il penche son visage et son souffle a commencé à effleurer ma joue jusqu'à atteindre mon oreille. De ses lèvres ils les frôla ce qui me donna plusieurs frisons que j'enferma inconsciemment les yeux.

Pour une raison que j'ignore mon cœur à commencer à s'emballer dans ma poitrine, je réouvre rapidement les yeux ne connaissant pas cette sensation inconnue.

- Keyron : je ne me répéterais pas. Dis-moi pourquoi tu me déteste réellement ? me dit-il lentement.

Il se redresse, nos regards se croisent. Je n'arrivais plus à lui répondre, j'étais d'un coup intimidé par sa proximité si soudaine : il est musclé, grand et de son dos large c'est limite si je voyais derrière lui. Je sentais en plus sa chaleur émaner de son corps.

Instinctivement je recule en mettant de la distance mais il s'avance vers moi sans me quitter des yeux.

Je continuer de reculer et je me prends le mur, il se place devant moi en posant sa main par-dessus ma tête.

Il rit doucement narquoisement, je le fusille du regard.

- Keyron : plus d'échappatoire ? dit-il d'un murmure.

- laisse-moi tranquille, dis-je d'une voix que je ne reconnais pas.

Il ne répond pas à la place il me gratifie son sourire au coin.

J'étais tellement déterminée à mal le regarder que son sourire s'est vite estompé de son visage, il me rend mon regard en retour, plus personne ne parlait.

On continuer de s'observer durement quand subitement une lueur de confusion fit place dans ses yeux et son regard quitte mes yeux pour se poser sur mes lèvres.

Son regard et son comportement ont commencé à s'adoucir, sur le coup je n'ai pas compris. Ce changement si soudain m'a tellement déconcerté que j'ai commencé à faire pareil, à m'adoucir.

Il replonge son regard dans le mien d'une lueur pénétrante dont je ne pensais pas qu'un humain pouvait avoir ce regard, m'envoyant des frissons tout le long de la colonne vertébrale.

L'atmosphère avait totalement changé dans la pièce et c'est comme si j'étais tétanisée face à lui, je n'arrivais plus à bouger.

Il me regarder et ça devenait compliqué de continuer de le fixer du regard longtemps. J'ai toujours fait la meuf à le regarder dans les yeux avec mépris en lui lançant des regards noirs mais maintenant la douceur et l'intensité que j'y voyais m'en laisser sans voix, il m'intimider de plus en plus.

Déjà parce qu'il a de magnifiques yeux, et surtout qu'en plus il a naturellement le regard déstabilisant et séduisant. C'était de plus en plus ébranlant.

J'avais davantage chaud, je n'étais pas bien ma respiration s'alourdissait. Je ne comprenais absolument pas ce qui se passer. Je n'arrivais même plus à réfléchir et à ouvrir la bouche pour faire une phrase décente.

Il dépose une fois de plus son regard sur mes lèvres, mon cœur continuer à battre à tout rompre, j'ai commencé à avoir les lèvres sèches.

Mon regard se pose pour la première fois depuis notre échange sur sa bouche, c'est à cet instant que j'ai réellement fait attention à cette partie de son corps. Je comprenais maintenant les commentaires des filles.

Il a une belle bouche rose charnue qui demande plus qu'à être embrasser. Il humecte sa lèvre, des picotements en commencer à naître en moi et une tension à s'accroître.

Je le trouvais méchamment beau et sexy.

Nos respirations étaient maintenant irrégulières, sa poitrine monter et se baisser. Cette tension qui à présent régner dans ma chambre me donner des palpitations.

Cette sensation et cette émotion que je ressentais en moi étaient nouvelles. Je voulais à cet instant goûter ses lèvres, connaître sa saveur, et...

Putain, je pense à quoi là ?

Je reprends vite mes esprits en le regardant interdite et choquée, tout en me rendant compte que nos bouches et nos corps étaient plus qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.

Il suit mon regard, une expression éberluée apparaît en premier sur son visage avant d'afficher un air choqué par la suite.

On s'éloigne subitement de l'un et l'autre comme si on venait de se brûler sans se quitter des yeux en haletant, j'étais fortement choquée.

Mon Dieu, qu'est-ce qui venait de se passer ? À quel moment on s'est retrouvé aussi proche et à deux doigts de vouloir s'embrasser ?

Putain à quel moment je me suis laisser faire ?

J'étais complètement déconnecté de la réalité. Je ne sais pas combien de minutes ça a duré mais je n'étais pas bien.

Je venais d'éprouver du désir, bordel.

Je me souviens qu'il me demander pourquoi je le détestais et tout est aller vite.

Je n'ai pas le temps de lancer une réplique sanglante sur son comportement qu'au même moment on entend un gros fracas suivi d'une grosse insulte.

On se lance un regard et je sors vite de ma chambre en me dirigeant au salon pour découvrir ma mère et Shayna tenant fermement Kylian qui essaye de se jeter sur notre père...notre père ?

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