Fatima : La Femme Du Boss

By MlleGueye23

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Fatima est une brillante jeune femme très ouverte avec beaucoup de caractère. Elle vit à la Médina, un quarti... More

présentation de Fatima
Mara bi ( le marabout ) 1ère partie
Mara bi ( la suite ).
Brioche omelette
coucou Yaay😟
guys
le départ
appel vidéo bi🥵
A new day has come.
Diamniadio
( Diamniadio: La suite )
le boss ?
la rencontre partie 1
La rencontre ( suite )
message
Ndiouga
Ndiouga 2
l'ultimatum
message
ultimatum suite
clamer
Le début des ennuis ?
bataille psychologique
visite surprise 1 ( bb Maty )
visite surprise 2 ( bb Maty et bb Aida ).
Fatima vs Zara (1-0)
mission remontada ?
wekh dounk ( avoir bon dos ).
Par force
Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis
le Bonjour 🤣😭
Goumin
Du Maïga au dîner
Un anniversaire peu joyeux.
le signe
Coup de gueule et passion
chez maman Jongué ( l'astucieuse)
Message visé de maman
Déjà la fin entre eux ?
jubbo bi ( la réconciliation)
Chaud comme la braise.🥵
ceci N'est pas un chapitre mais plutôt un msg
dewenety
un rêve éveillé
La convocation
Affaire vol de données
Show must go on ( le spectacle doit continuer)
LA taupe dans la trappe.
Le pardon
KFC
jour de vérité
mission 2e dame
Karma
joyeux anniversaire
préparatifs.
wedding day le mariage
noces
petite lune de miel
ceci n'est pas un chapitre

matelas de la réconciliation ( Ndiouga et Seynabou )

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By MlleGueye23

Le lendemain Vers 09 h .

Ndiouga discutait avec Lahad et un partenaire dans le hall. Ils raccompagnaient ce dernier. Au même moment Fatima passe devant eux elle vient d'arriver. Elle porte une combinaison fleurie et des talons hauts.
Elle fait exprès de saluer tout le monde excepté Ndiouga. Ce dernier lui était souriant et a même salué Fatima sans réponse de sa part. Gêné et frustré, après le départ des autres il va la voir dans son bureau.

Ndiouga : Fatima sa mbam nga romb wala.( tu viens de croiser ton cochon oubien) Comment peux tu passer devant des gens et sélectionner à qui tu dis bonjour. C'est quoi ton problème ? Pire tu ne réponds pas à ma salutation

-tu vois à quel point on peut se sentir déshumanisé. Nitki envahir sa espace sans que tu ne l'y autorises. Di wakh sa sokhla sans prendre la peine de dire bonjour.  Legui nak neinga dngamay tutoyer. Lingama def kerok lala delo tay. Doma dakkati beineu yoon nga nopalou. Sa papeu nekufi dh meun nga def loula nekh mais attention ku meuneu fayou ngako sekal.
( tu envahis mon espace et commence à dicter ta loi sans dire bonjour. Je te rends la monnaie de ta pièce. Vaudrait mieux me renvoyer à nouveau. Ton "père" n'est pas là tu peux faire ce que bon te semble mais attention je sais rendre les coups)

Ndiouga : je te parle comme je veux. koma diakhassel nga beug ioe dafa melni ya geun niti.( tu veux semer la zizanie entre lui et moi mais tu n'y arriveras pas. Tu te crois supérieure aux autres c'est fini tout ça)Lolou doko fi amei. Je me demande réellement loula fi teyei batay. ( ta présence ici jusqu'à présent m'étonne) mais Je t'apprendrai le respect moi.

-lii deh fi rek lako giis. Patron bu am salariée bu rew ba prei nanguwuko dakkeu. ( je n'ai jamais vu un patron continuer à supporter un employé indiscipliné sans vouloir le renvoyer).

Laisse-moi t'apprendre l'humilité mouy donnant donnant. Khoulo yi yakarna mola nekh mais mane j'ai pas votre temps.
J'ai l'impression d'avoir un gamin en face de moi. Soyez plus mature que ça. Vous oubliez que vous êtes dans un espace professionnel. Regardez-vous à bouillir de colère gneup dinenla deigeu dila hamal. Comme nanguwoma dakkeu je vais vous simplifier les choses. Démissionner lay def vous n'aurez pas à vous expliquer auprès de vous savez qui. J'ai besoin de travailler dans un endroit stable, positif. Vous polluez l'atmosphère M.Fall. c'est dommage.

Je me rasseois tranquillement.

Ndiouga : lilay khar mo raw dakkeu ioe

- Vous me menacez?

Ndiouga : faut le prendre comme vous voulez. Je suis pas votre ami encore moins votre mec alors fini cette discussion

-Vous êtes à mille lieux de ressembler à mon genre de mec. Soyez-en rassuré.

Il se sentait blessé et sort sans répondre. Impossible pour lui de rester un moment de plus là-bas.
Il rentre chez lui blessé dans son égo et s'allonge sur son canapé. Il était au bord de l'implosion. Comme le lui avait demandé son imam,à chaque fois qu'il sentait qu'il allait craquer qu'il s'allonge et se remémore de bons souvenirs.
Il repense à une dispute qu'il a eu avec sa première épouse plus de 6 ans plus tôt.

Flashback quelques années plus tôt...

C'était un samedi.
Seynabou rentre à la maison. Elle était allée se faire des soins du corps dans un complexe de beauté.
Surprise. Elle tombe sur des agents visiblement qui se chargent d'ameublements. Elle demande à l'un d'eux.

Seynabou : bonjour. Vous allez bien naka liguey bi ?

Agent : bien merci madame. Excusez pour ce remue-ménage.

Seynabou : c'est pas grave vous faites votre travail je suppose. Mais dites-moi vous installez de nouveaux meubles ?

Agent : oui M. FALL nous a chargés de réaménager la maison apparemment c'est pour se faire pardonner. Vous aurez la surprise de votre vie je vous assure. Allez admirer ce qui a été fait.

Il prend son matériel et s'en va souriant.

Seynabou se sentait fière d'avoir un mari si attentionné mais était décidée à lui faire payer sa bêtise. Elle se précipite vers la chambre. Elle peine à la reconnaître. Rien ou presque n'a changé. La chambre était même devenue vide. A la place du grand lit....un mère gadou ( matelas tout fin tout petit pour une personne ). Et son mari tout fier couché dessus avec son plus grand sourire.
Il avait fait enlever le grand lit.
Seynabou qui ne lui avait pas adressé la parole depuis plus de trois jours ne pouvait pas contenir son étonnement.

Seynabou : mais Ndiouga c'est quoi ça ? Où est mon lit ?

Ndiouga : Alkhamdoulilah x3 enfin tu me parles. Euh ton lit ? Donc c'était le tien je savais pas.

Seynabou : arrête ça deh à quoi tu joues. Mane fane lay teud legui ? ( où est-ce que je vais dormir?).Tu veux me renvoyer chez mes parents ?

Ndiouga : c'est le dernier de mes souhaits. Dama giiss ni le lit king size n'était pas favorable à une réconciliation.
ma teud Est nga teud Ouest. Funiuy diar ba diubo. Duniu sakh laalei. King seytanei lenko wara toudei. Mais mère gadou bii laniuy khatkhatlo fofa khulo khadjufa. ( un grand lit creuse encore plus l'écart entre nous jamais on ne pourra se réconcilier de la sorte. Il devrait plutôt être appelé king seytanei. Ce petit matelas inconfortable  nous rapprochera il ne laisse pas place qux disputes).

Seynabou ; mais mane je rêve ou pas.

Ndiouga : non chérie voici notre nouveau lit. Tu sentiras et entendras mon coeur battre. On aura pas froid. On sera proches. Seytanei du am fumu diar ba dugu. On a besoin de nous rapprocher. Depuis des jours tu ne me parles pas il fallait bien que je fasse quelque chose.

Seynabou : et pour toi sa matelas bii moniuy diubolei ? ( et c'est ce matelas qui va régler le problème). Tu minimises ce que tu as fait et ce que je ressens.

Ndiouga : waw. Tu sentiras et entendras mon coeur battre et vice versa. Cette distance qui se crée entre nous daniouy sissou lo rek dey yokeu mer bi ak frustration bi ( cette distance nous maintient dans la colère et la frustration).
Etre proches va nous rappeler nos bons moments. Fateli ( nous rappeler) niu on est qu'un et synchro. On ne laisse pas de place à la jalousie et aux problèmes. Suma meunon metrer wat chambre bi bamu ndaw defnako. Nu espace bi geuneu khatei rek interaction bi geuneu bakh. Contact mom fo diar mou am moo kham dangamay deug mo kham damalay mbeuk. Wayei fo diar action dina ame.

( si je le pouvais j'aurais réduit radicalement la taille de la chambre pour qu'elle soit la plus étroite possible. De ce fait, même après une dispute on se touchera. On gardera toujours le contact peu importe si c'est pour donner un coup de pied ou d'épaule).
Seynabou se retenait de rire mais restait énervée.

Ndiouga : niata fane tu ne m'as pas regardé dans les yeux. Toudoma, lidianti woma. Maa dioum mala baalou. Luma teyei si biti. Luma yageu lo feineu rek c'est pour te rendre heureuse. Subvenir à tes besoins à tous tes caprices. Luma kheuy suba ba ngone neksi rek pour lumala teralei la. ( depuis des jours tu ne me calcules pas. Je t'ai blessé et je m'en excuse. Tout le temps que je passe dehors c'est pour me tuer à la tâche pour ensuite te faire plaisir. Je ne veux que tu ne manques de rien.)

C'est pas cool ce que j'ai fait j'aurai pas dû te poser un lapin déjà que j'avais promis de ne plus le faire. Mais sache que c'était pour toi et si c'était à refaire dinako def mais si numu geuneu rafetei. Tu es toute ma vie. Si ma vie m'ignore nak dina doywar deh. On ne devrait pas se disputer jour leumeu kein tudul sa morom on en a pas le droit.  (Des jours sans se parler c'est impensable.)

Seynabou : je suis très fâchée. Nane lay toguei dila khar matin ba soir sans même me prévenir tu rentres bien plus tard que prévu. Danga tass sama yakar. ( je suis déçue que tu m'aies posé un lapin sans me prévenir en plus).

Ndiouga : je le sais parce que Zeyzey bou tok trois jours wakhul ak kholam kokou mer na. Mais kila merlo meunoko bagne diegual. ( je sais que tu m'en veux. Mais tu ne peux pas ne pas me pardonner).

Ne me fais pas culpabiliser davantage. Ce matelas nous aidera à faire la paix. Sagou nga ba soneu maintenant nopaloul. J'ai retenu la leçon je m'abstiendrai d'énerver ma source de bonheur. Chacune de nos actions est une promesse qu'on se fait. Même en étant fâchés pour une chose c'est un serment qu'on se fait de ne plus recommencer.
Chaque regard, chaque geste, chaque mot ou silence échangé est un poème vivant. On est connectés, c'est un lien éternel.
Depuis des jours c'est le silence total dans la chambre. Mais toi et moi savons que notre amour et notre passion résonnaient dans chaque mur qui nous entoure. Lii khadiufi. Tonguo khadiul suniu digeuntei. Moi ton honorable époux te demande à toi mon honorable épouse de me pardonner.

Seynabou : à des conditions. Matelas bii na fi diugei. Lii di meti yaram. ( à condition que ce matelas dégage ça donne des courbatures.)

Ndiouga : ah bayiko fi trois jours sakh. Essai gratuit la rek maymako. Li meunumalako nangul deh. Après dinala indil lit prince size so beuguei mais king bi mom doyna.

( je te propose trois nuits d'essai après promis je l'enlève d'ici puis je te trouverai un lit prince size, un lit moyen et raisonnable)

Seynabou : prince size moy bane mome. Wa batay. ( c'est quel lit ça encore ?) Mais semaine entière lala sokhla. Semaine durant laquelle je te mettrai à l'épreuve. Waw bal bi dou yombei nonu. Prépare ta valise. ( je te kidnappe toute une semaine. Je pardonne pas si facilement )

Ndiouga : Loma épreuve rek ma 20/20 ko khamngani mane dama parei. Lo beug nay jamm. Mais nak doser ko deh. Bala ngama yobu fei thiakaw. ( je décrocherai 20/20 à toutes tes épreuves je suis doué pour ça. Mais doucement je ne veux pas mourir jeune à cause de toi)

Seynabou : mouk damala fei sokhla bassi kanam. ( jamais j'ai encore besoin de toi pour un long moment )

Comment t'en vouloir ? Ak finiu diar yeup.( avec tout ce par quoi on est passés)
Avec tout l'amour que tu me témoignes. Beugne ak lamigne nio deuk funiu diar laalei.
Quand les nuages sombres ( problèmes ) surviennent on en fait des mirages, des rêves sans fin. Rien ni personne ne peut briser notre lien car il est éternel, gravés dans nos mains. Ces mêmes mains qui se tiennent fermement lors de nos balades, de nos soirée cinéma avant de dormir et à chaque fois que l'occasion se présente. Je pense que ça veut tout dire. On a besoin l'un de l'autre et on sera là pour l'autre dans toutes les situations. Je t'aime énormément.

Ndiouga : luma nek suba ba ngone pour teral rek la.

Seynabou : pas besoin. Loma defaloul ? Dessaloma dara.( tu fais tellement pour moi ) Bijoux, voyages, voitures, khaliss. Tu me gâtes tous les jours. Je ne manque de rien. Lo am yeinei ngamako. Diaratul sonal sa bop. Ta présence à mes côtés niuy khol mur yi ou le ciel à ne rien faire rek doynama. C'est tout ce dont j'ai besoin. Lissi dess yeup bonus leu. Teral ngama, arr ngama, sameu ngama sutural ma. Defalngama lepp. Tokk sama wet rek la sokhla ak sa mbeugueil diekhna. ( tu m'aimes, m'honores, prends soin de moi. Que demander de plus? Rien que de passer la journée à regarder le mur avec toi me rendrait heureuse) Tout le reste n'est qu'un bonus pour moi.

Ndiouga : yeureum na célibataire yi niom ndekei khamuniu banekhou adina. Lissi mbeugeil. ( les célibataires n'y connaissent rien au bonheur. Les pauvres)

Seynabou : binga si diougei yagul nga beugeu lein kaukeli. ( tu as quitté ce cercle il y a peine quelques minutes et tu permets de te moquer d'eux.)

Ndiouga : suma ko khamone tei mou daguane takeu nala thia bangay nek maternelle. ( si J'avais su que j'allais vivre ce genre de bonheur avec toi je t'aurais épousé alors que t'étais à la maternelle)

Seynabou : sa rakhass dey feukeu bol nak. Maternelle. Wa ki nuko nit di def. ( tu abuses. Maternelle? Je ne sais plus où te mettre)

Ndiouga : ah sama beug beug la wakh. Adina dafa gudu tank. Qui me dit sakh que neko khalei bobou madone déclarer ma flamme bobou mangi ame 9 ans. Amana ioe lawone deh. Je sais que vie antérieure sudei ame na mak yaw lawone tamit.  ( c'est ce que je pense. Peut-être même que tu étais la gamine à qui je faisais la cour quand j'avais 9 ans. Je suis sur que dans une vie antérieure nous étions là aussi ensembles.)

Seynabou : ah bon. Kone ioe à 9 ans yangi beugeuntei. ( à 9 ans tu étais déjà amoureux)

Elle fait mine d'être énervée en croisant les bras et fronçant les sourcils.

Ndiouga : khana doo firr si sama passé nak boba dama andak sama khel sakh. Sumako dokhanei sakh teiwul tay c'est toi ma femme. Beuringa caprices deh doomi Ibrahima dji... bakhna rek li dinako lidieunti. ( tu ne vas être jalouse pour mon passé quand même. C'est avec toi que je suis là maintenant. Tu es trop capricieuse la fille à Ibrahima Diop.)

Ils commençaient leurs chamailleries et retrouvaient leur complicité

-‐----------------------------

Sur son canapé, Ndiouga semblait revivre ses souvenirs avec elle. Il souriait.
Seydina Alioune venait d'arriver chez lui. Il se tenait devant lui. Puis s'assied à côté de son ami sans rien dire.

Ndiouga remarque enfin sa présence.

Ndiouga : oh mon frère j'étais si loin. si seulement tu savais.

Seydina Alioune : je sais déjà. Seynabou c'est ça ?

Ndiouga : pour une fois tu ne dis pas Fatima. Legui devin nga boy ?

Seydina Alioune : boy on se connait. Je sais ce que signifie chacun de tes gestes et j'en connais la cause. Khamnani à chaque fois que tu es heureux dans tes pensées c'est parce que ça concerne Seynabou.

Ndiouga : mais elle n'y est pas pour rien deh Fatima. Son indifférence me fait penser à Zeyzey ( surnom de Seynabou ).
J'ignore pourquoi. Elles sont pourtant différentes rien à voir. Ça m'est simplement venu en tête. Son attitude m'a rappelé quelque chose.

Seydina Alioune : en parlant d'elle, tu t'es excusé

Ndiouga : elle ne m'en a même pas donné l'occasion. T'imagines elle ne me dit même pas bonjour.

Seydina Alioune : je la félicite pour ça. Def sa ndjakhoum ba prei beugeu niu falei la. ( tu fais des bêtises et t'attends à ce que personne ne te dise rien.)

Ndiouga : toi aussi tu t'y mets.

Seydina Alioune : je te l'ai dit non. Tu m'as déçu. Il t'arrive parfois de réfléchir ? Tu ne t'es pas demandé pourquoi il a fallu que Zara t'annonce ce soir là que ta fille était prétendument malade. Pourquoi le soir où tu voulais voir Fatima ça tombe à l'eau à cause de cette menteuse.

Ndiouga : coincidence. C'est juste le fruit du hasard. Je ne pense pas que ....bref je ne sais même plus quoi penser.

Seydina Alioune : et le fait qu'elle demande à Fatima de te remettre ton téléphone aussi c'est le fruit du hasard ?

Il se met à douter. Il n'y avait pas pensé.

Ndiouga : là j'avoue que c'est bizarre. Mais je ne pense pas que c'était lié à ça. C'est surement à cause de la raclée qu'elle lui a mise. Mais cette folle là aussi depuis quand elle accepte de se faire la livreuse de Zara. Je ne la comprendrais jamais.

Seydina Alioune : justement. C'est pour te faire réaliser la gravité de ton acte. Pour que tu saches que tu l'as blessé. C'est pour quoi elle l'a fait. Dans l'intention que tu réagisses. Mais apparemment plus imbecile que toi meurt. Fais attention deh je suis prêt à parier qu'elle était au courant. Cette meuf est capable de tout.

Ndiouga : bouma si khass deh. Toi qui la connait siii bien...

Seydina Alioune : c'est un constat. Ku nitei dinga comprendre son message. Ioe qu'est-ce qui t'arrives ?

Ndiouga : moi-même je ne sais pas. Écoute parle lui. Pour voir comment elle se sent et ce qu'elle veut. Puisque le courant passe très bien entre vous.

Seydina Alioune : si je lui parle c'est pour wakhtane ak mom si lenen lu bokoul ak say mbir. Litakh ça a bien collé nak mako créer. Mako wane yitei. Je me suis comporté naturellement et avec courtoisie.
Toi nak fais ce qu'il faut. Mane sama mariage bii la tal.

Ndiouga : arrête toi aussi. Je sais que j'ai Merdé mais en même temps quand on me parle de mes enfants je perds la tête. Aide-moi way.

Seydina Alioune : J'ai tellement souffert avant de rencontrer ma perle rare khamngassi dra. Je me suis battu contre moi-même contre la rage que j'avais d'avoir été trahi. Celle que j'aimais durant des années luma am defko pour tak ko. Dem diko gnane si fek niukoy mayei. Déception bobu je n'ai jamais cru pouvoir la surmonter mais regarde moi aujourd'hui plus heureux que jamais. J'ai travaillé sur moi khamni c'est pas la fin du monde. Toi tu prends ton vécu comme une excuse pour te renfermer ou pour blesser les autres. Tu n'es pas le seul à avoir souffert sur terre. Vis et avance. Fonce pour faire linga beug ak kinga beug. Tu peux pas continuer à être fidèle au passé ou rancunier ou triste. Vis ta vie frère. Sors de ta prison Psychologique et émotionnelle et embrasse la vie. Pour toi et pour ta famille. Tu as le droit au bonheur ne te prive pas. Si tu veux lui parler tu le feras toi-même moi je ne parlerai pas en ton nom et ne réglerai aucun problème tu es un adulte tu peux assumer tes responsabilités.

Ndiouga : tu as souffert c'est vrai. Khebalumala linga dundu deh ndkh feikei na lep ( je ne sous-estime pas ton vécu car j'en étais témoin).
Mais y a une différence entre nous. Deux fois ma am luma meti ( on m'abriséle coeur à deux reprises). Je n'ai eu qu'un mariage d'amour. Celle que j'aimais ba geumei wumako ( celle que j'aimaisplus que ma propre vie). Meussuma mer sama life bamay nekak mom ( jamais je ne m'étais énervé quand j'étais avec elle). J'étais le plus heureux du monde.
Un jour gneuw rek et la mort me l'arrache. Mouy luma bet elle était jeune belle qui aurait pu imaginer qu'elle partirait si tôt ? On s'était promis de rester ensemble, vieillir ensemble. Mais non elle est partie me laissant avec notre fille.

Seydina Alioune : bokoul ak leineu mom. ( ce n'est comparable à rien d'autre )

Ndiouga : ma bolei metit ak sentiment de remords, de culpabilité (en plus de ma douleur, une déception après avoir épousé Zara et qu'elle m'ait montré qui elle était réellement). Bima takei Zara ba mou wane ma son visage c'était comme si j'avais trahi Seynabou en me mariant avec une autre. Une autre qui a maltraité notre fille. T'imagines même pas combien j'ai eu mal d'avoir choisi une si mauvaise belle-mère pour sa fille. Seynabou était parfaite. Elle ne me demandait rien mais je lui donnais tout. Ou plutôt je lui rendais tout. Gneup ko beugone. J'ai vécu les meilleurs moments de ma vie avec elle. Personne sur terre ne l'égalera. J'ai dû mal à faire confiance, à aimer et à vivre le présent

Seydina Alioune : le but n'est pas de trouver la copie de Seynabou c'est impossible et pas nécessaire.Khamnga lanla niu la wakh suis ton coeur et Sois heureux.  ( on te demande juste de suivre ton coeur)

Ndiouga : avec mon employée ?

Seydina Alioune : ioe legui dngay khebatei ? Tu l'as déjà fait avec Zara alors recommence.

Ndiouga : tu m'as mal compris. Je veux dire je me vois mal sortir avec quelqu'un qui travaille au même endroit que moi. J'en ai déjà fait les frais donc je ne recommence pas.

Seydina Alioune : tu n'es pas mauvais deh tu dois juste rééquilibrer ta vie et ton comportement.
Si père Ibrahima l'aime bien je pense que c'est pour une bonne raison. Tu te rappelles il était le premier à voir dans le jeu de Zara.

Ndiouga : oui ndeysane à l'époque je lui disais qu'il était jaloux. Qu'il ne voulait pas que je me marie et que je reste fidèle à sa fille car il savait à quel point elle m'aimait. J'avais tort en réalité il avait pressenti que cette femme n'était pas ce qu'elle prétendait. Motakh aujourd'hui quand elle me parle d'une fille ça me fait bizarre. Je me dis qu'il y a quelque chose d'intéressant à explorer. Que peut-être je devrais plus l'écouter cette fois.

Seydina Alioune : dnga gneimei dofdoflou rek mais tu sais bien père Ibrahima du wakh si yu niak fouleu. Su si wakhei rek ça veut dire que louko nior la. ( tu sais bien que si père Ibrahima en parle c'est donc sérieux c'est pas pour des futilités).

A toi de voir si tu comptes rester dans ton coin ou te décider à tourner la page. Il faut une maman à tes filles.

Ndiouga : ma famille est là pour elles. Je ne les mettrai plus en danger. En plus tu sais ce qu'elle m'a dit. Que j'étais loin d'être son genre de mec. C'était tellement vexant beaucoup tueraient pour devenir ma femme. Tant pis pour elle. Melni dama sokhla nek son genre

Seydina Alioune : kone pourquoi ça te vexe. Et puis sakh tu n'es le genre de personne là. Si Seynabou t'avait rencontré tel que tu es actuellement elle ne se serait jamais mise avec toi. Tu es limite toxique. Elle est juste fâchée c'est compréhensible.

Ndiouga : je suis aussi désagréable que ça? Non tu abuses.

Seydina Alioune : tu en deviens ridicule. Tout le temps énervé, à donner des ordres, jouer les durs. Danga sof niti deh. Mane mi sakh dngama sof pour ton info. Enerve toi comme tu aimes être de mauvaise humeur mais yamaleko si ioe. Arrête de nous faire chier avec tes crises de colère. Jamm len sokhla nioune. legui après tout ça pourquoi tu veux que je parle à Fatima si elle ne t'intéresse pas.

Il fait les gros yeux.

Ndiouga : laisse tomber on en reparlera. Je suis un peu pressé.

Seydina Alioune : tu es encore fâché ? Tu vas où ?

Ndiouga va s'enfermer dans sa chambre laissant son ami au salon...

Il voulait passer un coup de fil...à Fatima.


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