Fatima : La Femme Du Boss

By MlleGueye23

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Fatima est une brillante jeune femme très ouverte avec beaucoup de caractère. Elle vit à la Médina, un quarti... More

présentation de Fatima
Mara bi ( le marabout ) 1ère partie
Mara bi ( la suite ).
Brioche omelette
coucou Yaay😟
guys
le départ
appel vidéo bi🥵
A new day has come.
Diamniadio
( Diamniadio: La suite )
le boss ?
la rencontre partie 1
La rencontre ( suite )
message
Ndiouga
Ndiouga 2
l'ultimatum
message
ultimatum suite
clamer
Le début des ennuis ?
bataille psychologique
visite surprise 1 ( bb Maty )
visite surprise 2 ( bb Maty et bb Aida ).
Fatima vs Zara (1-0)
mission remontada ?
wekh dounk ( avoir bon dos ).
Par force
Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis
le Bonjour 🤣😭
matelas de la réconciliation ( Ndiouga et Seynabou )
Du Maïga au dîner
Un anniversaire peu joyeux.
le signe
Coup de gueule et passion
chez maman Jongué ( l'astucieuse)
Message visé de maman
Déjà la fin entre eux ?
jubbo bi ( la réconciliation)
Chaud comme la braise.🥵
ceci N'est pas un chapitre mais plutôt un msg
dewenety
un rêve éveillé
La convocation
Affaire vol de données
Show must go on ( le spectacle doit continuer)
LA taupe dans la trappe.
Le pardon
KFC
jour de vérité
mission 2e dame
Karma
joyeux anniversaire
préparatifs.
wedding day le mariage
noces
petite lune de miel
ceci n'est pas un chapitre

Goumin

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By MlleGueye23

Samedi. Amina est venue passer la journée chez moi. Nous préparons le déjeuner en discutant de mon rendez-vous.

Amina : ayy mala geum ( c'esten toi que je crois). Donc il t'a invité ni. Je t'avais dit que dafla barder. Tu as pris les choses en main deh. Beugeu na lii mane.

Mariam rentre pour l'appuyer.

Mariam : j'avoue que je n'y croyais plus. Dieki say rek wane niu yambar bo khamni. Jigen dngay geum sa bop. Danio nameu khew nak. ( tu es devenue d'un coup trop moue. Une femme doit croire en elle. J'ai envie d'un événement moi)

-vous anticipez trop les choses. Kulein ni rv en amoureux la ? Je peux pas en parler mais je sais pourquoi je veux qu'il s'ouvre à moi. ( qui vous dit que c'est un rv amoureux ?)

Amina : mais moytul nak (fais attention) il m'a lair imprévisible. Il peut vite changer d'avis. J'espère qu'il n'a pas de mauvaises intentions avec toi. Goor gni danio doy war deh. (Les hommes sont parfois dangereux)

-vous vous faites trop d'idées. Il n'en est rien. Il a besoin d'être écouté c'est tout.

Mariam : en tout cas moi j'ai besoin de marier ma soeur.

Nous éclatons de rire comme si c'était à elle de donner ma main. Mais son avis compte un peu quand même.

Nous préparions dans la bonne humeur et mangions avec maman Fanta et tonton Malamine.
Amina a préparé du bon thé et moi je me suis chargée des jus locaux.

A mermoz.
Ndiouga aussi passe la journée avec la famille : parents, Aicha sa petite soeur, Bamba le frère avec sa femme et leurs enfants. Deux de ses badienes sont aussi venues. Il a deux autres soeurs et Mame Diarra et Aida ( sa soeur aînée à qui il a donné le nom à sa fille bb Aida) qui sont mariées.

La maison est animée et pleine de monde. Tout le monde s'y rassemble le samedi pour discuter et partager des moments de famille. Même des voisins de longue date sont de la partie.
Tout le monde se rejouit de voir Ndiouga souriant et taquin avec eux. Ils ne le voient plus ainsi depuis un moment.

Badiene Sophie : ah sma doom bima guiss tay nii contane na dih.(ah mon fils que je vois là est tout souriant dih). Ça fait un moment que tu nous prives de ce si beau sourire. Loula contanelo tay? ( qu'est-ce qui te met de si bonne humeur aujourd'hui?)

Yaay Maty : wakhnga deug deh Ndieukei. Mon fils gaawei niu bokk. ( tu as raison belle-sœur. Mon fils raconte nous vite.)

Ndiouga : yeen dal mère yi ni rek (Vous les vieilles vous ne changerez jamais.) vous aimez trop les détails. Y a rien de spécial.

Badiene Sophie : gnane nioy mères yi yaw ? Niune gni parei ba beug dee. Buniu yab deh. ( qui sont les vieilles ici? Tu nous as pas vu si fresh. Ne te moques pas de nous ). Menace t'elle.

Bb Maty : papa tu m'emmènes au cinéma ce soir ?

Ndiouga : j'aurais bien aimé princesse mais j'ai quelque chose de prévue. Je suis vraiment désolée mais je peux t'y emmener une prochaine fois khamngani ioe doumala bagnal dara.

Yaay Maty : fo dieum Fall Ndiaga yaram ? Silonek ba doniu weteuli tay. ( où vas-tu Fall. Que fais-tu au point de ne pouvoir nous tenir compagnie ce soir ?)

Ndiouga : nulle part maman. Liguey bi rek. Juste le travail. J'ai des choses à terminer rek dou dra.

Père Alioune : geuwma lolou. Mais bayilein ko nak goor la souko nekhei dokhi. ( je n'y crois pas. Mais laissez-le tranquille c'est un homme il a le droit d'aller traîner.

Aicha : legui niune jigen gni amouniu droit dokhi ? ( qu'en est-il des filles on en a pas le droit ?)

Père Alioune : thiaatou yayam ak bayam meussumala terei dokhi ndkh yarou nga ba nopi. Khana kay bul di naadjei wla gudei feineu ndkh jigen nga. Jigen denkay sammeu topato ko. Je ne fais que te protéger princesse. Pour les garçons c'est pas grave mais jigen lou tilimal deram dafa yombeu.
( benjamine de sa maman et de son papa, je ne t'ai jamais interdit d'aller nulle part car tu as un un comportement exemplaire. Seulement je te demande de ne pas rentrer tard car tu es une jeune femme or on doit te préserver...il est trop facile de nuire à la réputation d'une femme.)

Yaay Maty : deuguite Fall ndiaga Yaram. (Vérité abslolue)

Ndiouga : wakhtane lein ba dioubo rek. Ioe mom dnga beugeu bokk tei boko yamal.  ( trouvez un terrain d'entente. Toi tu veux trop faire partie du jeu alors que tu ne peux pas. Reste tranquille) Dit-il en se moquant de Aicha.

Bamba : bokkeu na sakh deh wayei daa fek ni faut niukay gunguei. Mom dalay sonal ak mangi dem fi mangi dem fei femme indépendante tei bu gudei mouy wotei nane kuko dieulsi bala niukay agresser. Pourrie gâtée comme ça.
(Elle en fait déjà partie juste qu'il faut toujours l'accompagner. Elle nous fatigue avec les discours de femme indépendante je vais où je veux mais une fois qu'il fait nuit elle nous harcèle pour aller la chercher par peur de rentrer seule.)

Tout le monde se taquinait les uns les autres.

Ndiouga était content il avait hâte de passer un moment avec Fatima. Il comptait l'emmener manger puis se promener.
En attendant il garde son mal en patience et profite de ces moments avec la famille autour d'un bon soupe kandia avec des fruits de mer.

Vers 19 h il appelle Fatima pour lui dire qu'il serait bientôt sur le chemin.
Cette dernière aussi a hâte de cette rencontre.
Chacun se prépare de son côté.
Seydina Alioune vient dîner à Mermoz. Il vient surtout pour s'assurer que son ami ne changeait pas d'avis.

Il sont dans la chambre de Ndiouga. Ce dernier se prépare. Il porte un t-shirt Tommy Hilfiger et un pantalon super cent kaki et des chaussures ferméesTommy aussi.

Seydina Alioune : mon frère yangi wadjal deh. Je pensais que tu allais lui faire faux bond sakh. Mais c'est pas trop simple ce que tu portes.

Ndiouga : quand j'ai des engagements je les respecte. Tu devrais le savoir. Elle est modeste non. C'est simple.mais ça coûte cher. Façon c'est pas un rv galant donc ça va.

Seydina Alioune : mais heure bi teloul. Il n'est même pas encore 20h.

Ndiouga : j'y serai vers 20 h. Elle dit qu'elle ne doit pas rentrer tard donc je respecte ses volontés.

Seydina Alioune : khalei bu am kilifa ngok. (C'est une fille qui respecte ses aînés). Donc tu vas d'abord voir ses parents.

Ndiouga : oui j'ai pas trop le choix. C'est juste pour dire bonsoir.

Seydina Alioune : tu ne m'as toujours pas dit où vous alliez.

Ndiouga : en quoi ça te regarde ? Est-ce que quand tu sors avec ta fiancée je te demande où vous partez ?

Seydina Alioune : boma ko ladjei ma wakhlako. Ngay diay affaire ni. (Je te l'aurais dit si tu me le demandais. Tu fais genre comme ça).

Ndiouga : bii dinala oumpe deh pour l'instant. Mougnal... (celui-là tu ne sauras pas.)

Le téléphone de Ndiouga sonne c'est un numéro inconnu. Il décroche.

Ndiouga : allô ? C'est qui?
...:

Ndiouga : pourquoi tu m'appelles avec un numéro inconnu et parle doucement pourquoi tu cries comme ça ?

....

Ndiouga : comment ça que lui est-il arrivé ? Mais lutkh nekolein hopital en ce moment ?  Pourquoi n'êtes-vous pas encore à l'hôpital ?

Seydina alioune était inquiet et ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il demande à Ndiouga mais ce dernier était trop préoccupé pour lui répondre.

Ndiouga : j'arrive tout de suite. Attendez moi.

Seydina Alioune : mais boy tu vas où que se passe t-il ? Wakhma gaww. (Dis-moi vite

Ndiouga : je suis pressé. Je dois aller à Ouakam.

Seydina Alioune : non tu plaisantes tu vas faire quoi là-bas ? Ndiouga reviens tu fais une erreur là.

Ndiouga sort presqu'en courant. Prends sa voiture direction Ouakam...chez Zara.
Il arrive chez elle dans son appart. Et tambourine à la porte.
Zara ne tarde pas à ouvrir.

Zara : tu as fait vite deh. Bb Aida ne cesse de te réclamer. Elle a beaucoup de fièvre et vomit depuis tout à l'heure.

Ndiouga : qu'est-ce qui te prends ? Tu pouvais pas l'emmène à l'hôpital ?

Zara : j'ai pas de quoi payer Ndiouga. Ioe loy dieurigne.

Ndiouga : c'est ça pour prendre soin de ta fille mom tu ne ménages pas tes efforts.

En se précipitant vers la chambre de sa fille il fait tomber son téléphone. Zara le récupére discrètement.

En entrant, Ndiouga voit sa fille couchée sur son lit en regardant un dessin animé sur sa tablette. Il court la serrer dans ses bras. Il était surpris car au téléphone, Zara décrivait sa fille comme très mal en point, pâle et très faible.

Ndiouga : mais chérie qu'est-ce que tu as ?

Il touche son front et son cou et s'aperçoit qu'elle n'a pas de fièvre et qu'elle parait énergique. Zara se tenait au niveau de la porte. Il lui demande des explications.

Ndiouga : ioe wakhal (réponds moi). Où est passé la fièvre.

Zara : elle va mieux. Dma def serviette ak ndokh si yaram bi mo wagni fièvre bi. Pour les vomissements ma diokhko guarap. Entre temps motkh mou ame tan ni.
(Je lui ai étalé une serviette humide sur le front et le corps pour faire baisser la fièvre. Je lui ai donné un médicament contre les vomissements c'est pourquoi elle se sent mieux là. )

Ndiouga : princesse tu as mal quelque part ? Tu as vomi? Mal à la tête ? A toutes ces questions la fillette répondait par la négative.

Il comprend que c'était un tissu de mensonges.

Ndiouga : okay.m. Kone ioe linga done wakh ni ay fein la. Mais ki dara diotuko. Regarde la. (Donc tout ceci est un mensonge. Elle n'a rien cette petite)

Zara : il faut que dara diotko pour nga setsiko ? ( il faudrait donc qu'il lui arrive quelque chose pour que tu daignes venir la voir ?)

Ndiouga : mais mane samay doom nioy sama aduna. Luma am nekak gnom mako geuneul. Sa wakhi seytanei yi wakhko kula khamul. ( mais mes enfants sont toute ma vie. Tout ce je veux c'est être avec elles. Tes paroles de vipère dis-les à quelqu'un d'autre)

Zara : je te jure qu'elle n'allait pas bien. Elle ne cessait de te réclamer. Legui lo beug ma tok wakhumala dra. (Tu préfères que je ne te dise rien)

Ndiouga : pourquoi tu prétends que ma fille est malade alors qu'elle ne l'est pas. Louko dal tu en seras l'unique responsable ioe nga khamni tu portes la poisse.

Zara : sa wakh reuy na deh. ( tu vas trop loin dans tes paroles)

Bb Aida : papa reste un moment.

Ndiouga se précipite vers sa fille.

Bb Aida : tu restes me lire une histoire ?

Ndiouga : bien sûr princesse. Laisse ces écrans un peu. Tu risques d'avoir des maux de tête et d'yeux.

Bb Aida : maman ne lit pas les histoires.

Sa mère n'a pas le temps de lui lire des histoires donc elle lui balance sa tablette pour l'occuper. Elle ne le sait pas mais la fillette peut passer plus de trois heures devant l'écran avant de dormir. Parfois jusqu'à 01h30 du matin. Elle la maltraitait et ne lui témoignait aucune affection. L'enfant n'est bien traitée que lorsqu'elle est chez son papa ou chez sa mamie Maty. Sinon l'autre personne qui l'aime et prend soin d'elle est sa grand-mère Fatou, la maman de Zara.

Ndiouga reste lire une histoire à sa fille tandis que Zara se retire dans le salon. Tout ceci était une ruse pour empêche Ndiouga d'aller voir Fatima.
Elle s'est installée sur le fauteuil après avoir déposé un dîner ( dibi mouton et poulet, boissons etc ) elle comptait le proposer à son ex mari.

Soudain le téléphone de Ndiouga qu'elle avait en sa possession sonne. Elle voit affiché Fatima. Elle s'empresse de décrocher.

Fatima : allô ? Allô ? Ndiouga ?

Zara : Ndiouga dafa diap (occupé) est avec sa famille, sa priorité.

.Fatima : Zara ? C'est toi ?

Zara : ioe khamngani foo sokhlaa Ndiouga manite ma sokhlako fa si mane lay daw si gneuw. Ioe doo dara. Ne rappelle plus surtout à pareille heure. Goor yu bakh yeupeu ngi sen wetou ndiaboot dilein topato. Jigen gnu bakh gni nak di taadjal sen way yi reer yu bakh darr sen way. Match bi tass na ma chérie lambil fenen li dou guewou khalei.

( tu sais bien qu'entre toi et moi c'est  moi la priorité de Ndiouga. Tu n'es rien...tous les hommes responsables sont avec leurs familles à prendre soin d'elles en ce moment. Et les femmes qui se respectent sont entrain de servir le dîner à leur mari. Le match est terminé ma chérie vas tâtonner ailleurs ceci n'est pas une arène pour les jeunes filles.)

Et elle raccroche.

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Pov Fatima.

Je ne pourrais décrire les émotions que je ressentais lorsqu'au lieu d'entendre la voix de Ndiouga c'était plutôt celle de Zara que j'entendais
Je me suis sentie mal, trahie, humiliée. Comment a t-il pu me faire ça sans me prévenir ? Il aurait bien pu juste annuler mais pas de la sorte.
Amina ne pouvait pas contenir sa colère et jurait comme un charretier. J'essayai de la calmer même si au fond j'avais mal.

-Mina diaruko(c'est pas grave). Ça arrive. Mane kay ma dof yakarni dina gneuw. J'aurai dû m'en douter mais dou graw. ((J'ai été trop bête de penser qu'il viendrait)

Amina : je sais que tu es blessée. Tu veux me faire croire le contraire mais je sais ce que tu ressens.

-en quoi c'est important. Il n'est pas mon mec encore moins mon mari alors pourquoi s'emporter pour si peu ? Viens je te raccompagne pour rentrer gudina il est presque 22h taxi rek ngay meun dieul.

Amina : je ne rentre pas. Fi lay fanane je veux rester près de toi.

- ça m'aurait tellement fait plaisir mais khamnga fi amoul espace si salle bi laniuy fanane...(tu sais qu'on a pas assez d'espace on dort dans le salon....)

Amina : arrête ça mak ioe romb nen fofou. Bo fananei si biti niu andeu fanane si biti. Lepp niokay bokk. Même bouniu yoroul nioy bokk liniu yoroul ak liniu yor. Diaral ngama lunei. Foo tournei dingama guiss ndakh khmnani nuko raw ngamay takhawo diaral nala luko raw. Bul am sakh ay khalate si lolou. ( on a dépassé ce stade. Je dormirais dehors avec toi sans hésiter. On partagera tout. Même si on a rien on va partager ce rien là ainsi que tout ce qu'on a. Il n'y a rien que je ne ferai pour toi. Tu me verras toujours près de toi car je sais que que tu ferais bien plus pour moi.)
On va tous jouer au ludo avant d'aller dormir pourquoi pas sakh defar lait. On va bien s'amuser en famille c'est plus important que le reste. Et quitte cette boîte ce gars veut te faire souffrir. Eloigne toi de lui.

-je ne peux pas. Ce salaire m'aide beaucoup et c'est pas pour lui que j'y suis. Damay continuer liguey wane ko ni li yeungeuluma bopam lakoy def. Dmay continuer nek sma liguey defko nimko warei romb ko. Dotuma ko accordel beineu importance. Maa done diay wanei nane dmay rapprocher si mom pour Ibrahima legii diekhna. Na dem ma dem liguey bi laniuy yame. Kii duma yab.. (je vais continuer à travailler cela ne m'affecte pas. C'est à lui-même qu'il se fait du tort. Je ferai correctement mon travail sans lui accorder la moindre importance. C'est moi qui voulais me rapprocher de lui mais plus maintenant. On se limite aux rapports professionnels. Il y va de mon respect)

Amina : c’est mieux. Mais bo meunei tuti pour ioe rek geinal abal ko. Ki vrai domram la. ( une fois que tu auras un petit fonds tu sors de là. C'est un enfoiré celui-là)

-laisse tomber. Il ne mérite même pas qu'on parle de lui.
D'un coup elle se met à chanter pour moi. Merci Fanta d'écouter du Dadju trop fort.

Amina : " laisse-moi guérir tous tes bobos ma chérie je ne veux plus souffrir souffrance même cherche à te fuir.... allez donne tes larmes ou donne tes coups tout ce qu'ils t'ont fait on va oublier prends-moi cadeau que je te fasse oublier ton goumiiinnn.."

Elle réussit à me faire sourire et chanter. Je ne l'échangerais pour rien au monde cette fille. Toujours là pour moi.

C'est ainsi qu'après avoir versé quelques larmes et été consolée par Amina nous rejoignons les autres pour faire du lait.

Maman : mais toi tu ne devais pas sortir.

-si mais il y a eu un petit imprévu c'est pour une autre fois et je suis un leu fatiguée. Amina reste ici pour la soirée.

Amina : oui et dama fass yeinei ambiancer deh tay dara dou yomb. Na gneup wadjal. (Et je compte gérer l'animation que tout le monde se prépare.)

Nous nous amusions et j'en oubliais par moments ma déception mais pas longtemps.

-----‐-----------------
Pov Ndiouga.

Aida a tardé à dormir. Je lui ai lu plus de cinq histoires à chaque fois elle en voulait plus. Je ne savais pas quelle heure il faisait et je ne retrouvais plus mon téléphone. Je
décide de partir.

Je trouve la peste dans le salon en petite tenue. Je ne comprendrais jamais à quoi elle joue.

Je me dirige vers la porte.

Zara : Ndiouga tout ce temps nga nek fi gudina. Kay reer bala nga dem. ( il se fait tard. Viens dîner avant de repartir.)

Ndiouga : bane heure diot ? Guisso sma téléphone.  (Il est quelle heure? Et tu n'as pas vu mon téléphone. ) répond-il sur un ton sec.

Zara : tu n'as pas ramené ton téléphone avec toi. En tout cas je ne t'ai pas vu avec. Il est 22h et quart. Viens j'ai déjà commandé le dîner.

Ndiouga : yaa yey woma ( tu as raison de m'appeler ) avec un autre numéro pour ton plan machiavélique. (

Zara : budul wone lolou doma meuss wuyu. Tu peux répondre à un numéro inconnu mais pas aux appels de la mère de ta fille. Li nga tek ko fan. Mane sa mbam laa esk? (Si ça n'aurait été cela tu ne m'aurais jamais répondu...de quel droit tu te permets cela? Qui suis-je pour toi ?)

Je sors la laissant avec sa rage.

22 heures ? Mon rendez-vous est mort. Fatima. Putain qu'est-ce que je vais lui dire? Elle doit être en train de m'attendre. Et ce foutu téléphone je ne sais pas où je l'ai mis.

Je retourne à la maison ( Mermoz ) le chercher.
Beaucoup étaient déjà partis mais des amis de mes frère étaient encore là et Seydina Alioune.

Ndiouga : tu es toujours là ?

Seydina Alioune : comment rentrer sans savoir ce qu'il se passe ? Lane ngadone def keur Zara ? Fatima dans tout ça tu l'as vu au moins ? ( que faisais tu chez Zara ?)

Silence ...

Seydina Alioune : Ndiouga Fall danga pont Fatima pour aller voir th**ga bobu ? (Ndiouga Fall tu as posé un lapin à Zara pour aller voir cette garce?)

Ndiouga : lo beug ma def ? (Tu veux que je fasse quoi ?) On m'appelle pour me dire que ma fille est malade si c'était toi qu'aurais tu fait ?

Seydina Alioune : j'arrive pas à croire que tu tombes toujours dans ses pièges. Ndiouga esk yangi khalate. Ki nga khamni yakkal la rek silay dokh tu crois encore à ses mensonges. Ki meun na kheuy neila sen keurgui deupou na ioe batay dingako geum.
Ndiouga est-ce qu'il t'arrive de réfléchir. Son seul objectif est de te détruire et tu crois toujours à ses mensonges. Elle pourrait un jour t'annoncer que sa maison s'est retournée et tu la croirais encore.)

Ndiouga : frère je suis assez embarrassé comme ça s'il te plaît n'en rajoute pas. Je ne peux même pas l'appeler son numéro est sur mon téléphone que je ne retrouve plus.

Seydina Alioune : tu me déçois beaucoup. J'ose même pas imaginer dans quel état doit être Fatima.

Ndiouga : boy ma famille est ma priorité okay. Suniu ma wowei neima sma doom li wala lei je joue pleinement mon rôle de père.  (Si on m'appelle pour me dire que mon enfant est malade je joue pleinement mon rôle de père).

Seydina Alioune : comme tu voudras.
Mangi egeu keur gua. (Je rentre chez moi).Bonne chance pour la suite.

Ndiouga : je te raccompagne

Seydina Alioune : khamnaa yoon bi. Nekal si jamm. ( je connais le chemin. Sois en paix).

-----------------
Le surlendemain ( lundi ) Fatima se rend au travail décidée à ne pas se laisser abattre. Ndiouga lui par contre, se sentait mal et honteux. Il redoutait de croiser Fatima sans savoir quoi lui dire. Il décide de rester à la maison un moment.

Fatima se comportait comme d'habitude était souriante mais avait les yeux bouffis et des cernes que même le maquillage peinait à masquer. Elle expliquait que c'était juste dû à la fatigue et vaquait à ses occupations.

Vers 10 heures, Ndiouga montre enfin le bout de son nez. Il arrive tête baissée et croise Fatima qui venait de déposer un dossier à la secrétaire de Ndiouga.

-Bonjour M.Fall. vous avez passé un bon week-end.
Il la regarde gêné.

Ndiouga : Fatima bonjj..

Avant même qu'il ne termine Fatima était déjà dans son bureau.

Elle est énervée. Il le sait. Il va lui laisser le temps de digérer. Il a un nouveau téléphone du même modèle et a pu retrouver ses données grâce au Cloud. L'énigme du téléphone disparu allait en réalité bientôt être résolu.

A l'heure de la pause, débarque au bureau Zara et sa fille. Elle cherchait Fatima c'était sa cible et elle devait enfoncer le clou plus profond.

Elle va voir la secrétaire de Ndiouga au restaurant pour discuter avec elle en racontant son week-end. Fatima était juste à côté d'elles.

Zara : nous avons passé un si bon week-end en famille n'est-ce pas bb Aida.

Bb Aida : ouiiii et papa m'a lu beaucoup d'histoires.

Zara : ces moments sont si précieux. Ndiouga ne les échangerait pour personne au monde. Les gold digger ( croqueuse de diamants ) ont du pain sur la planche. Ko khamni diotou ndjabotam rek la am mashAllah  ( un homme qui n'a de temps que pour sa famille).
Wa Fatima ma chérie ça va. Tu m'as l'air pas bien. Qu'est-ce que tu as ?

-je vais très bien Zara chérie. Khmnga rek mane dmay liguey dane sama dolei pour meuneul sama bop topato sama famille. Kharuma keineu si leineu moma diap ni je travaille du matin au soir contrairement à certains niuy khar ku liguey diokhlein.  ( tu sais moi je travaille pour gagner dignement mon argent pour entretenir ma famille et ma propre personne. Je n'attends rien d'aucun homme. Je travaille dur c'est pourquoi j'ai l'air ne pas être dans mon assiette contrairement à certaines qui attendent qu'un homme bosse pour leur donner.)

Fatima continuait de manger tranquille.

Zara : khalei djom ndeysane. Lolou sakh indi wumafi. (Une jeune ambitieuse. C'est pas ce qui m'amène. Je ramenais le téléphone de Ndiouga. Week-end bi daa nekh bam fatei ko keurgua mane kii diakhal nama. (Le week-end a été si bon qu'il a en oublié son téléphone à la maison.) Fatima tu peux le lui remettre pour moi ? Je suis un peu pressée.

-mane mii. Dama ko sekak mom wla ioe. (Moi? On est pas camardes ni avec toi ni avec lui )

Puis Fatima a une idée. Elle allait accepter et remettre le téléphone à Ndiouga. De ce fait elle lui fera comprendre implicitement qu'elle savait pourquoi il lui avait posé un lapin.

-donne. Je le lui remettrais y a aucun souci.

Zara : merci chérie c'est gentil. Tu vois on ne se comprenait pas rek mais tu es sûrement pas celle que je croyais. Passez une bonne journée.

Zara était fière de son coup et ne le cachait pas. Elle s'en va avec sa fille.
Après le repas Fatima va voir Ndiouga dans son bureau. Elle toque et entre le visage sans expression, vide.

-M.Fall je suis chargée de vous remettre quelque chose.

Ndiouga : ah Fatima comment ça va ? Pour la dernière fois Laissez-moi vous...

Je l'interromps direct.

- c'est de la part de votre femme ou ex femme bref de Zara.

Je lui tends le téléphone. Il écarquillait les yeux.

Ndiouga : mais je cherche ce téléphone depuis des jours. J'ai dû même en acheter un autre. Mais comment ça a atteri avec Zara et pourquoi elle te l'a donné ? Cette femme est pas possible.

-normal on a tendance à oublier des choses lorsqu'on passe de bons moments.

Ndiouga : Fatima c'est pas ce que tu crois. Et je suis vraiment désolé pour...

-restons pro monsieur Fall. Qu'avez-vous à expliquer à votre employée ? Rien du tout. Lein reka niu bolei liguey ak fay tei silay yam. Tei du yageu ma abal lein.

Ndiouga : vous parlez sous le coup de la colère

-colère ? Selon une maxime on ne peut pas blâmer quelqu'un qui nous déçoit car c'est souvent nous qui leur attribuons beaucoup plus de mérite que ce qu'ils sont en réalité.

Ndiouga : qu'est-ce que tu veux dire par là ?

-je vous souhaite un excellent après-midi Monsieur Fall.

Ndiouga : on pourrait en parler au moins...

Je sors en claquant la porte.

C'est fini. Plus aucun sourire. Dotoumako may beineu kanam bumu ma yabei. Il aura du mal à me reconnaître.

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