Fatima : La Femme Du Boss

By MlleGueye23

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Fatima est une brillante jeune femme très ouverte avec beaucoup de caractère. Elle vit à la Médina, un quarti... More

présentation de Fatima
Mara bi ( le marabout ) 1ère partie
Mara bi ( la suite ).
Brioche omelette
coucou Yaay😟
guys
le départ
appel vidéo bi🥵
A new day has come.
Diamniadio
( Diamniadio: La suite )
le boss ?
la rencontre partie 1
La rencontre ( suite )
message
Ndiouga
Ndiouga 2
l'ultimatum
message
ultimatum suite
clamer
Le début des ennuis ?
bataille psychologique
visite surprise 1 ( bb Maty )
visite surprise 2 ( bb Maty et bb Aida ).
Fatima vs Zara (1-0)
mission remontada ?
wekh dounk ( avoir bon dos ).
Par force
le Bonjour 🤣😭
Goumin
matelas de la réconciliation ( Ndiouga et Seynabou )
Du Maïga au dîner
Un anniversaire peu joyeux.
le signe
Coup de gueule et passion
chez maman Jongué ( l'astucieuse)
Message visé de maman
Déjà la fin entre eux ?
jubbo bi ( la réconciliation)
Chaud comme la braise.🥵
ceci N'est pas un chapitre mais plutôt un msg
dewenety
un rêve éveillé
La convocation
Affaire vol de données
Show must go on ( le spectacle doit continuer)
LA taupe dans la trappe.
Le pardon
KFC
jour de vérité
mission 2e dame
Karma
joyeux anniversaire
préparatifs.
wedding day le mariage
noces
petite lune de miel
ceci n'est pas un chapitre

Fuis-moi je te suis, suis-moi je te fuis

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By MlleGueye23

Ndiouga reprend ses mauvaises habitudes.
Il semble vouloir créer plus de distance entre nous. Et ce, depuis qu'il m'a révélé un petit bout de sa vie. J'en fais de même c'était frustrant de le voir si distant. On a passé un si bon moment qu'il semble regretter. Il ne veut même pas croiser mon regard. Il me fuit littéralement et ça commençait à m'agacer.

Mais j'entrevois aussi son vécu. Je comprends mieux ce qui ne va pas.
Il est veuf, papa et divorcé. Le sort semble s'être acharné sur lui.
Près d'une semaine après la fête c'est à peine s'il m'adresse la parole.

La veille.....

Tonton Ibrahima lui part bientôt. Il garde ses parts dans l'entreprise mais souhaite profiter de moments avec sa famille et se faire plaisir. Il a pris les commandes de l'entreprise pour Ndiouga. Maintenant que ce dernier est de retour il peut vaquer librement à ses propres loisirs.
Il m'étonne de jour en jour. Il a perdu sa fille qui était l'épouse de Ndiouga. Et aujourd’hui il ferait tout pour que je devienne la femme de ce dernier. Ça devrait plutôt être une préoccupation des parents de Ndiouga. Ou de lui-même. Cela prouve la place spéciale que j'ai dans sa vie alors qu'il me connait à peine.
J'ai abordé le sujet avec lui et j'en ai eu les larmes aux yeux.

Tonton Ibrahima : laisse-moi te dire qui est Ndiouga. C'est un jeune homme drôle qui aime faire rire. Quelqu'un d'intègre. Il donnerait sa vie pour ceux et celles qu'il aime. Ndiouga n'est pas méchant, il a juste le coeur meurtri. Ses blessures ne sont pas encore guéries au contraire elles semblent se rouvrir davantage. C'est un papa formidable. Ses filles l'adorent. Très rigoureux il est au travail raison pour laquelle il est respecté dans le milieu. Et pour combler le tout, quelqu'un qui aime et pratique sa religion. Qui en fait un remède contre le mal qui le ronge.

Il s'arrête et s'aperçoit que j'étais étonnée car je ne voyais pas et n'arrivais pas à imaginer le Ndiouga dont il faisait la description.

Tonton Ibrahima : ca te parait peu probable n'est-ce pas ? Mais c'est ce qu'il en était. Oui il n'est plus cet homme. Il est devenu l'ombre de lui-même. Il manque à sa famille, ses amis il me manque à moi-même. Il a perdu la femme de sa vie qui est partie des suites d'une courte maladie. La seule femme a qui il a osé donné son coeur malgré qu'il s'était promis de ne plus aimer, lui a brisé le coeur en mille morceaux. La déception l'a transformé en quelqu'un de désagréable.
Je devine vite que Zara a fait de lui ce qu'il était devenu.
-Zara.

Tonton Ibrahima : oui Zara. Une femme qui était correcte,pieuse, démunie. Maty l'aimait et était attachée à elle dès leur première rencontre. Puis après leur mariage...il s'est avéré que le sel ressemble à s'y méprendre à du sucre. Mais tout ça Ndiouga te le dira en détail. Je ne peux pas en dire plus ce serait violer sa vie privés.

J'en rigolais.

-me parler à moi. Il ne me confiera jamais ce genre de choses. C'est à peine s'il me regarde ou m'adresse la parole.

Tonton Ibrahima : il lutte contre plusieurs démons dont la colère, la frustration. Il a fait beaucoup de progrès. Il a juste peur de refaire confiance. Il a peur de se confier surtout à une femme. Gagne sa confiance. Nous te devons son retour ici tu sais. Tu as réussi là où tout le monde a échoué. Des années qu'on essaye de le convaincre de revenir au bureau sans résultat. Toi tu y es arrivée.

-comment ça ? Non j'en suis pas la raison.

Tonton Ibrahima : eh bien si. Toi-même tu te voiles la face. S'il est là c'est pour être plus près de toi. Sinon Ndiouga ne regarde pas les femmes. Ne leur adresse presque jamais la parole. Il s’en fout carrément. Tu t'es bien imposée à lui peut-être sans le savoir ou tu fais semblant de ne pas le savoir. Tu l'as fait danser. Il ne danse plus depuis plus de quatre ans. Ne te laisse pas abattre. Continue sur cette lancée. Va le voir fais le premier pas pour mieux le connaître mais ne te laisse pas marcher sur les pieds. Il te doit le respect et j'admets que parfois il peut être très insolent. Je ne lui trouve pas des excuses mais je sais que tu sauras le remettre sur les rails. Je te veux comme belle-fille car je te vois comme la fille que j'ai eue. Tu es celle qu'il lui faut. Je l'ai su depuis notre rencontre. Rendsnous le Ndiouga qu'on connaissait. Lui-même il t'a choisi, Maty t'a choisi moi je t'ai choisi et tout le monde fera son choix sur toi. Je ne te demande pas ton avis car je sais que par pudeur tu ne me diras pas directement ce que tu ressens pour lui et je comprends parfaitement. Tes yeux et ton coeur parlent pour toi et je sais lire ce genre de détails. Prends bien soin de lui.

----‐‐--------------

Ces propos m'avaient bouleversé. Je n'imaginais pas Ndiouga endurer autant de souffrance. Je le croyais juste riche et hautain qui voulait montrer qu'on ne jouait pas ensemble. J'étais à mille lieux d'imaginer qu'il avait le coeur si abîmé. La vie en suspens. Mais est-ce une raison pour déverser sa haine sur les autres ?

J'étais perdue dans mes pensées quand il passe devant mon bureau. Il jette un bref coup d'œil. Je comprends qu'il veut quelque chose mais ne veut pas me le dire directement. C'est comme ça depuis des jours. Je me dis que je lui apporterai bien une tasse de café mais non je vais plutôt aller en découdre avec lui.

Je vais toquer à sa porte.

Toc toc toc.

Il relève la tête et s'aperçoit que c'était moi.
Il ne répond toujours pas. Je décide de rentrer quand même.

Ndiouga : je ne vous ai pas autorisé à rentrer dans mon espace il me semble ?

-c’est exact. Mais qui ne dit mot consent. Right ?

Ndiouga : ne jouez pas à ça avec moi. On est pas potes sortez je suis occupé.

-qui vous dit que veux être amie avec vous ?
Il me regarde étonné visiblement

-vous comptez vous comporter comme un gamin jusqu'à quand ? En bon leader dites ce qui ne va pas qu'on règle le problème vite et bien.

Ndiouga : Fatima ?

- Qu'ai-je fait de mal au point que vous ne veuilliez même pas me regarder ? Vous me confiez un bout de votre vie puis m'ignorez comme si je n'existais plus.

Il se lève et prend son air sérieux

Ndiouga : madame vous commencez à vous permettre trop de choses. Gardez vos distances. Ce qui s'est passé à la fête s'arrête là-bas. C'est pas parce qu'on a dansé que vous allez vous croire tout permise. Et oui je regrette de vous l'avoir dit car ça ne vous regarde absolument pas. Je ne vous fais pas confiance.

-justement on va faire mieux que ça. Dis-je en m’asseyant sans y être invitée.

Ndiouga : mais ioe audacieuse nga dh. Ibrahima takh nga sakhi laaf ni. Il n'est plus là. Tu n'as plus personne pour te protéger. Au moindre faux-pas tu quittes ici pour de bon.

-vous faites trop de hors-sujet. Je n'ai besoin de personne pour prendre ma défense. Tei on travaille ensemble minimum à faire regardez moi dans les yeux quand on se parle.

Et oui il avait du mal à me regarder plus de 5 secondes

Ndiouga : en quoi c'est nécessaire. Limay wakh yangikay deigeu non. C'est l'essentiel.

-de quoi avez-vous peur que je vous hypnotise ? Que l'on se crée des liens ? Ou qu'on tombe sur le charme l'un de l'autre ?

Ndiouga : j'en ai vu de toutes les couleurs. Façon bunei guissnako.Dara meuneutuma diakhal ni même toi. Ibrahima lafi bayi batay. Mais je pense que dofi yagat.

-on parie là-dessus ?

Ndiouga : vous êtes sure que ça va chez vous? Depuis quand les employés parient avec leurs boss.

-d’abord le terme employé est de moins en moins utilisé. Par respect on parle plutôt de collaborateurs ou de personnel, salariés. Et deuxio vous avez...

Ndiouga : qu'est-ce que vous voulez Fatima ?

-apprendre à vous connaître. Rien de plus. Je veux savoir qui est cette personne qui se cache derrière son amertume, sa carapace.

Il riait nerveusement il se demandait ce que je foutais.

Ndiouga : vous vous prenez pour qui ?

-combien de gens hommes ou femmes viennent vous dire "j'ai envie de vous connaitre". Quoi qu'on puisse dire Ndiouga vous êtes humain. Vous même vous en avez marre que les gens jouent les modèles quand vous passez devant eux. Vous avez envie qu'on vous demande ce qui ne va pas. Vous en avez marre qu'on vous déteste parce que vous êtes tout le temps énervé. Vous aimeriez qu'on vous connaisse davantage et qu'on vous comprenne au lieu de vous juger de mille manières. Donnez-vous les moyens de faire bonne figure.

Ndiouga : donc moi je ne fais pas bonne figure ? Dit-il en riant nerveusement.

-absolument pas. Tout le monde aimerait vous savoir malade ou en voyage pour que vous ne veniez pas faire votre rabat-joie à commencer par moi. Je demande juste à vous connaître rien que ça.

Ndiouga : ce ne sont pas tes affaires. J'ai bien fait d'être venu m'installer. Je dois garder un oeil sur le genre de personnes comme toi.

-et il y en a combien ici des gens comme moi qu'il faut surveiller.
Silence...

-sur les centaines de salariés c'est seulement sur moi que vous gardez un oeil. Je me sens privilégiée là. Très intéressant.

Ndiouga : je ne me rappelle pas avoir dit que vous étiez la seule sur qui je....

Je l'interromp en posant un doigt sur ses lèvres pour qu'il arrête de parler.

-je suis votre seule préoccupation Ndiouga. Je peux le voir, le sentir. Cette singularité vous intrigue non ? Sachez que le mystère que vous êtes m'intrigue autant.
Il saisit avec douceur ma main.

Ndiouga : je vous pensais différente j'avoue : intégre, focused sur votre travail, pleine de caractère et de dignité...

Il remarque que je souriais. Il rectifie le tir. Trop tard.

Ndiouga : c'est juste un constat. Je vous croyais posséder toutes ces qualités et que donc vous ne seriez pas là à vouloir me séduire.

-où à vous faire mien.

Ndiouga : pardon?

-donnez-moi rendez-vous sinon Laissez-moi carte blanche. Qu'on discute et que vous en appreniez davantage sur moi. Sure que vous seriez surpris. Agréablement surpris. Et surtout que vous me parliez de vous.

Ndiouga : de moi ou de mon compte en banque ? vous jouez à un jeu très dangereux.

-dangereux pour qui. Pour vous qui mettez tout le monde dans le même panier au point de ne plus prendre de risque ? Ou pour moi l'aventurière.

Ndiouga : une aventurière ne reste jamais longtemps au même endroit.

-il y a de ces aventures qui durent toute une vie et même dans l'au-delà. Laissez-vous embarquer dans l'aventure, la mienne je peux vous emmener au bout du monde sans rien altérer à qui vous êtes. Vous vivrez des milliers de vies.

Il sourit.

Ndiouga : vous êtes très entreprenante Fatima. Quel genre de vie pensez-vous pouvoir m'offrir moi qui ai déjà tout.

-illusion. Vous n'avez rien. Enfaite si vous avez quelques trucs. Je ne vous drague pas rassurez-vous. Vous le ferez à ma place je vous donne juste des pistes pour y arriver. Ma proposition expire dans....quelques heures 4heures plus précisément. Vous connaissez mon adresse donc la balle est dans votre camp.

Ndiouga : chez vous ?

-dama am kilifa. Il faut bien que mes parents sachent avec qui je vais. Ca vous évitera d'être trop audacieux.

Ndiouga :pas sûr que Zara le prenne bien. Elle est très jalouse.

-j'ai plus l'impression que c'est moi que vous voulez rendre jalouse. Nice try. Invitez la qu'elle se joigne à nous. Dey geuneu nekh rek lernama kou meuneu wakhlo nit leu.

Il met ses mains dans les poches et paraissait stressé.

Ndiouga : je ne veux pas vous donner de faux espoirs...

-les espoirs c'est pour le futur. Doundou lo feikei. Je ne demande pas la lune. Juste une discussion rien de plus. A moins que tu veuilles te convaincre que tu ne veux pas plus qu'une discussion.
Ça n'aura rien de sexuel. Que du vrai. Du bonheur. De la paix. Kein bagnuko. Réfléchissez et vite. Aucun retard ne sera toléré M. Fall.

Je partais lorsqu'il me rapproche de lui. Il me serrait et me fixait du regard. Nos visages se touchaient. Nos souffles faisaient un. Et sur un ton très doux il me dit..

Ndiouga : D'habitude c'est moi qui donne des ordres Mademoiselle.

-il y a un début pour tout. Ce sera l'occasion de voir quel genre de leader je peux être. Vous prendrez des notes pour vous améliorer. Une masterclass quoi.

On aurait cru qu'il voulait m'embrasser. C'est le cas même. Hors de question que les choses se passent aussi facilement.

Ndiouga : Attention. Quelqu'un pourrait rentrer nous voir et se faire des idées.

Il ne croyait pas un traitre mot de ce qu’il disait puisqu'il me serrait davantage.

-comme quand je vous ai surpris avec votre ex femme. Je me suis faite des idées j'avoue....

Je me dégage de son étreinte et sors le laissant avec ses pensées, ses émotions. Ibrahima a bien raison. Ses yeux le trahissent et montrent une autre réalité. Il me voulait près de lui. Ses non étaient des oui. Ses suppositions reflétaient ses craintes. Il est sur le point de craquer c'est sûr.

J'étais loin de me douter qu'avec lui rien n'était évident, prévisible. Sans le savoir je ne le connaitrais que par ses gestes. Je serai agréablement surprise et effrayée quelques fois.
Avec lui je comprendrai que l'amour c'est pas toujours comme dans les contes de fée. Il peut parfois ressembler à de la haine, à un écran de fumée. Il peut être douloureux et incertain.

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