La malédiction des chats noirs

Par Steredenn-dared

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Bizarre. Misanthrope. Asociale. Introvertie. Et toujours accompagnée d'un chat noir qui semble se volatiliser... Plus

Avant-première
PARTIE 1
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
PARTIE 2
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
Chapitre 30
Chapitre 31
Chapitre 32
Chapitre 33
Chapitre 34
Chapitre 35
Chapitre 36
PARTIE 3
Chapitre 37
Chapitre 38
Chapitre 39
Chapitre 40
Chapitre 41
Chapitre 42
Chapitre 43
Chapitre 44
Chapitre 46
Chapitre 47
Chapitre 48
Chapitre 49
Chapitre 50
Chapitre 51
Chapitre 52
PARTIE 4
Chapitre 53
Chapitre 54
Chapitre 55
Chapitre 56
Chapitre 57
Chapitre 58
Chapitre 59

Chapitre 45

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Par Steredenn-dared

Elwina se souvenait parfaitement avoir conclu avec Ascelin qu'ils étaient amis, à présent. Cependant, elle avait du mal à y croire. Avoir un ami, dans ce monde qui lui était hostile, et auquel elle était elle-même hostile, lui paraissait tout autant improbable que futile.

Pourtant, il fallait bien avouer que le loup-garou et elle n'étaient pas si différents que ça. La métamorphe en avait la preuve juste sous ses yeux : allongée sur son lit, elle avait laissé son aura flotter librement autour d'elle. Le halo noir grandissait de jour en jour, et pouvait à présent entourer tout son corps sur plus d'un mètre d'épaisseur.

Son aura était si opaque, que Elwina était bien incapable d'apercevoir ne serait-ce que le bout de son nez.

Wi était couchée à ses côtés. Étonnamment, la féline demeurait en pleine forme, nullement perturbée par le changement qui s'opérait chez sa maîtresse.

Les conseils de sa grand-mère lui revenaient alors en mémoire :

« Ton aura ne doit jamais parvenir à sa véritable apparence. Ce sera le début. »

Le début. Elwina avait des sueurs froides à cette idée, malgré tout elle était incapable de s'y fier. La confiance qu'elle avait jadis eu envers les conseils de sa tutrice s'était évanouie en même temps qu'elle avait appris l'existence de l'Autre Monde. L'existence de son monde à elle, que la femme s'était évertuée à lui cacher durant sa vie entière.

La jeune femme fit disparaître son aura, tout en se redressant. Elle fit quelques pas jusqu'à la fenêtre, pour l'ouvrir, et une gifle d'air glacial vint rougir ses joues. Une multitude d'odeurs l'avait alors frappée. Elle savait les différencier, à présent. Le quartier Bleiz empestait le loup. Au fur et à mesure des jours qui passaient, sa propre chambre, ses propres affaires, même ses habits, avaient fini par s'imbiber de cette odeur.

Si ça se trouve, certaines créatures qu'elles croisaient dans sa vie de tous les jours la prenaient pour une louve, à cause de ça. Humaine, féline, sorcière, louve... Elwina avait l'impression d'être tout et rien à la fois.

Encore une fois, Roméo l'avait rejointe au restaurant universitaire ce midi-là. Le jeune homme abordait cet air adorable qui lui était habituel. Ses cheveux, raides et plaqués en arrière, s'accordaient à merveille avec le costume bleu qu'il avait enfilé. Mais, comme à son habitude, ses multiples bijoux et tatouages dénotaient avec le tout.

Ses ongles étaient vernis de blanc. Elwina nota qu'il les entretenait toujours à la même longueur, et elle était restée quelques secondes à les observer, sans rien dire.

— Tu connais ton âge ?

Il l'avait regardé gentiment, avant de s'avancer vers elle tout en posant ses coudes sur la table :

— Je suis né le quatorze août mille-sept-cent-vingt-neuf.

Et dire que la brunette avait toujours cru qu'il avait vingt-neuf ans. Sans rien ajouter de plus, la jeune femme avait reposé les yeux sur son assiette de pâtes carbonara. Sentant son trouble, son interlocuteur avait repris :

— Je suis mort le trois avril mille-sept-cent-cinquante-huit. Mon corps a toujours gardé cet âge-là.

Le garçon avait mangé si vite qu'il était déjà arrivé au dessert. La pomme verte qu'il tenait dans sa main avait résonné creux sous ses dents. Qu'importe les capacités de l'espèce à laquelle le jeune homme appartenait, il semblait au moins se contenter d'une nourriture normale.

— Comment tu sais ?

— Pour les autres espèces, c'est différent : personne n'est capable de savoir à l'année près quand est-ce que son corps a terminé de grandir. Mais les zombies, comme tu dis, n'ont aucune évolution corporelle possible après la mort.

Il n'aimait visiblement pas cette appellation. Zombie. Comment voulait-il qu'on le nomme ? Arrizh ?

— C'est des cours magistraux que tu as cet après-midi ?

Elle avait hoché la tête, avant de s'attaquer à son tour à son dessert. Ce changement brusque de discussion ne l'avait pas perturbé.

— Sèche. Viens avec moi.

Elwina avait haussé les sourcils, surprise par sa demande. Lui-même n'avait-il pas cours ? Roméo l'observait de ses yeux bleus translucides, d'un air presque suppliant.

— Pourquoi ?

Convaincs-moi.

— J'ai acheté des craies. Et des nouvelles toiles. Allons dessiner au milieu des champs.

L'idée était alléchante. Elwina avait laissé le bord droit de ses lèvres se retrousser en un demi-sourire, avant de lancer :

— Au même endroit que la dernière fois.

Elle avait tout particulièrement apprécié s'asseoir au pied des menhirs. Et puis, peut-être que le jeune homme allait pouvoir lui apprendre à discerner les lignes du Moger. L'intéressé s'était déjà levé, plateau en main. Voyant que la brunette était restée assise, à le fixer bizarrement, le garçon avait lancé en souriant :

— Alors, tu viens ?

Cette fois-ci, Elwina n'avait pas retenu son léger sourire. Sans finir sa pomme, elle s'était à son tour levée, pour quitter la cafétéria.

Le ciel avait beau être gris, par chance, il ne pleuvait pas. Les deux jeunes gens étaient retournés à l'endroit exact de la dernière fois. La brunette s'était assise contre un rocher, tandis que son coéquipier s'était posé en tailleur, en face d'elle, déposant sa mallette de craies entre eux. Elwina connaissait peu ce support de dessin, et mit quelque temps à se l'approprier, sous les conseils de son interlocuteur.

— J'ai appris à dessiner avec des craies et des fusains. C'étaient des instruments courants, à l'époque. Avait fini par confier le jeune homme.

— Tu as appris tout seul ?

Elle crut d'abord qu'il ne lui répondrait jamais. Yeux rivés sur sa toile, Roméo effectuait de rapides mouvements. Puis, il s'était arrêté, avant de reposer par terre la craie noire qu'il utilisait.

— Non. Il avait porté la main au collier qui pendait à son cou. J'étais médiocre, au début.

Perdu dans ses pensées l'espace de quelques instants, Elwina avait senti la tristesse du garçon qui débordait de son cœur. Elle avait presque envie de poser une main réconfortante sur son épaule pour le consoler, mais n'en fit rien. Au lieu de ça, elle s'était contentée de jeter un coup d'œil curieux à l'esquisse du jeune homme. C'étaient des montagnes. Surprenant son regard, l'artiste avait soupiré :

— J'ai grandi là-bas. Dans les Pyrénées.

Elle entendait, dans sa voix, à quel point aujourd'hui encore il restait attaché à cet endroit.

— Pourquoi être parti ?

Les yeux du garçon s'étaient voilés, et Elwina crut d'abord qu'il allait pleurer. Mais le jeune homme avait ravalé ses émotions naissantes, et fit nerveusement rouler ses épaules avant de répondre :

— C'est un village de mortels. Ceux qui y habitent à présent sont tous des inconnus. Ma propre maison n'existe plus.

Ce qu'il se garde de dire, c'est que lui-même l'avait détruite, sous le coup du désespoir et de la tristesse.

Ne souhaitant pas s'attarder sur de tels souvenirs, l'immortel avait plié la feuille en deux, avant de la poser dans l'herbe, puis en saisir une autre.

— A ton tour. Dessine-moi un endroit cher à ton cœur.

Se prêtant au jeu, Elwina s'était mise à l'œuvre. Roméo était lui aussi retourné à ses croquis, et une fois fini il s'était levé, pour se rasseoir à côté de la jeune femme. Penchée vers elle, son épaule collée à la sienne, il avait commencé à l'observer dessiner en silence. Nullement déstabilisée par la présence du jeune homme, qui empiétait pourtant sur son espace vital, la jeune artiste avait terminé son œuvre, avant de la tendre à son interlocuteur.

C'était une maison, enfin, plutôt un chalet, perdu dans une minuscule clairière, au milieu des bois. La jeune femme avait seulement utilisé des nuances de marron et de vert, ce qui donnait un résultat final simple et naturel.

— C'est où ?

— Là où j'ai grandi.

Sa grand-mère l'avait élevé en cet endroit, et le voir en dessin animait une quantité effroyable de souvenirs. Si elle passait la porte d'entrée, par exemple, il y avait un escalier à gauche qui menait à l'étage. Et sous cet escalier, un grand tapis bordeau prenait la moitié de la pièce.

— Pourquoi ne pas y retourner ?

Parce que le jour où je remettrais les pieds dans cet endroit, ce sera un signe de non-retour.

Roméo lut dans le regard grave de la brunette qu'il n'obtiendrait aucune réponse à sa question.

Elwina avait repoussé ses affaires, pour s'asseoir plus confortablement contre le menhir. Elle serait bien allée voir le coucher de soleil, mais vu les nuages sombres qui s'étaient emparés du ciel, il n'y aurait aucun spectacle ce soir.

— Poséidon a dit qu'on pouvait apprendre à voir le Moger.

Comprenant ce qu'elle sous-entendait, son interlocuteur avait souri tout en commençant à ranger ses affaires.

— Tu veux que je t'apprenne.

Il se doutait que le dieu grec prenait tout son temps dans son enseignement de l'Autre Monde. Elwina n'était qu'un pion de plus sur son échiquier —un pion d'importance, soit— et le triton devait prendre un malin plaisir à profiter de la situation.

Son meilleur ami lui avait dit un jour qu'il était le roi blanc sur la partie d'échecs en cours.

Il aimait à penser que depuis quelque temps, Elwina était la dame.

— Tu ne parles qu'à Poseidon de toutes ces nouveautés ? Et Ascelin ?

— Ascelin ne s'amuse pas à me donner de semi-réponses. Avait froidement rétorqué la brunette, qui s'était sentie obligée de défendre le blond.

Roméo avait souri, comme à son habitude, or son sourire avait sonné étonnamment faux. Mais il s'était rapidement repris, pour pointer du doigt le menhir sur lequel elle était adossée :

— Il y a plusieurs types de Moger. Celui de la forêt, par exemple, prend l'apparence d'une barrière de sapin dans laquelle a été insufflée une forte dose de magie. Ici, ce sont ces menhirs qui protègent la ville. Les lignes de menhirs continuent même sous l'eau, pour entourer l'île à une distance respectable. A une époque, Kerdoueziou était totalement fermée : les humains n'en connaissaient pas l'existence, et ne pouvaient même pas y accéder. Il voyait cette ligne de menhirs, où nous nous trouvons, et un mètre plus loin ils en voyaient une deuxième. Celle qui est en réalité à l'autre bout de Kerdoueziou, à plusieurs kilomètres d'ici.

— Des failles dans l'espace. Avait lancé les jeune femme, qui en réalité savait déjà tout ça. Malgré tout, elle avait laissé le garçon aux cheveux blancs continuer de parler : il y avait quelque chose d'apaisant, dans sa voix.

— Les cités des dieux, où vivent les créatures de l'Autre Monde, sont construites à des endroits propices de croisement entre les lignes telluriques. Là où la terre abonde naturellement de magie, et accroît notamment la puissance des élémentaires de la terre, des druides, et des Korrigans. Les Moger sont les résultats d'une alliance de magie entre ces deux derniers ; et aujourd'hui seuls les korrigans en demeurent les gardiens. Pour les menhirs, comme ici, les pierres servent de réceptacle à la magie et permettent de la concentrer en une gigantesque barrière, qui les relie tous. Épaisse de quelques millimètres seulement, elle ressemble à une grande aura transparente, mais n'est pas fermée, donc tous peuvent la passer. Pour la forêt, c'est autre chose : la magie vie en effluve dans les racines et se propage sur tous les conifères avoisinant, elle envoie des millions d'ondes pour dissuader les humains de s'en approcher. Le mur à proprement parler se trouve à la dernière ligne de sapins, et il est presque entièrement fermé aux humains.

Le garçon aux cheveux blancs s'était délicatement relevé, pour s'approcher de la ligne invisible.

— Le Moger est davantage visible quand il est traversé par quelque chose. Ses contours se distendent pour laisser passer.

Et, comme pour appuyer ses mots, Roméo avait plongé un bras en avant. Elwina avait plissé les yeux avec attention. Elle avait observé le jeune homme, l'air autour, les menhirs. Durant de longues minutes, elle avait centré toute sa concentration visuelle sur ce mur invisible, sans succès.

Son ami —car c'est ce qu'il était lui aussi, finalement— avait fini par faire retomber mollement son bras le long de son corps.

— Viens. Avait-il simplement dit, tout en lui tendant la main pour qu'elle la prenne. Elwina avait ignoré sa paume ouverte vers elle, mais s'était quand même levée, pour se rapprocher du jeune homme.

— On ne fait pas que voir le Moger. On le sent. Certaines espèces ont les sens plus développés, leur perception est donc plus innée. Ce n'est pas notre cas. Alors ferme les yeux, et concentre toi sur tout le reste.

Bien que sceptique, d'autant plus qu'en réalité elle faisait partie de ces espèces aux sens surdéveloppés, Elwina s'était exécutée sans attendre. Dans la seconde, le garçon avait délicatement saisi son poignet. Elle eut un mouvement de recul, mais se retint au dernier moment de retirer sa main.

La peau de Roméo était admirablement douce. A son contact, il semblait presque fragile, prêt à se fissurer d'un instant à l'autre.

Le jeune homme avait tiré son bras vers l'avant, puis avait repris :

— Il y a un petit grésillement. C'est plus dur à expliquer, en réalité, mais le Moger crépite de pouvoir et de connaissance. Ça s'entend comme une pensée, enfoui au fond de sa tête.

Il avait laissé quelques secondes de silence avant de continuer :

— L'odeur aussi. Ça sent... Kerdoueziou. C'est un mélange de toutes les odeurs de chaque habitant de ce village. Et le toucher... le mur passe au milieu de ton avant-bras, là. C'est une caresse. Chaude pour certains, froide pour les autres, c'est si subtil que ça n'est pas perceptible. Ça fait frissonner, aussi, un peu comme de l'eau qui ne mouillerait pas.

Ensuite, Roméo n'avait plus rien dit. Il avait même lâché le bras de la jeune femme, pour lui-même reculer d'un pas. La brunette avait rouvert les yeux plusieurs minutes plus tard. Elle avait l'impression de revivre. Son aura et son côté félin tressaillaient à l'intérieur d'elle.

Son monde se révélait peu à peu à elle ; et Elwina avait calmement ouvert les yeux.

Il était là, le Moger. Il semblait vivant, et la jeune femme voyait l'énergie affluer en plusieurs milliards de fibres, qui formaient une immense barrière. Elle avait bougé son bras, et refermé les doigts sur cette magie, comme pour essayer de la saisir.

Puis, la jeune femme avait fait quelques pas en arrière, sans cesser de contempler le phénomène. Le mur était davantage visible à hauteur de menhirs, mais elle le voyait aussi monter si haut que sa vue n'arrivait plus à le distinguer.

Roméo avait dû approcher d'elle sans aucun bruit, car étrangement elle ne l'avait pas vu venir. Le contact seul de son pectoral contre son épaule lui fit prendre conscience de sa proximité.

— Tu le vois qui monte ?

Elle avait acquiescé, bouche bée. Derrière elle, le garçon aux cheveux blancs avait repris :

— Ne doute jamais de ta place parmi nous, Elwina. Tes pouvoirs ne sont pas qu'à demi présents. Tu n'es pas qu'une simple humaine sensible, tu m'entends ?

Elle le savait, bien sûr qu'elle le savait déjà.

— Kerdoueziou est ta maison.

Il l'avait entraînée vers le Moger, pour le traverser. Le fluide de magie s'était comme déversé en cascade dorée autour d'eux à leur passage.

— Bienvenue chez toi.

Toujours, Elwina s'était sentie bien dans ce village. Maintenant, elle comprenait. C'est comme si le Moger le lui murmurait au fond d'elle-même. Cette barrière était faite pour repousser les humains, leur donner envie de fuir.

A contrario, elle accueillait les membres de l'Autre Monde à bras ouverts.

Alors qu'elle s'était retournée vers Roméo, un air béat sur le visage, il s'était soudainement mis à pleuvoir. Les nuages avaient enfin décidé de se déverser, et en cascade. En quelques secondes, les deux comparses s'étaient retrouvés trempés de la tête aux pieds. Le garçon aux cheveux blancs s'était rué sur son matériel d'art, pour le mettre rapidement à l'abri au fond de son sac. La brunette l'avait regardé faire, laissant l'eau imbiber ses cheveux et ses habits, qui commençaient déjà à lui coller à la peau.

En riant, le jeune homme s'était retourné vers elle. Il avait écarté les deux bras en grand et, tête levée vers le ciel, avait commencé à tourner sur lui-même. Se laissant prendre par la bonne humeur de son interlocuteur, Elwina avait commencé à faire de même, jusqu'à ce qu'il l'attrape par la manche de son manteau. Roméo riait aux éclats, d'un rire doux qui semblait bercer son cœur. Il avait commencé à courir vers la voiture, en l'entraînant avec lui.

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