VITO COLUCCI - TOME 2

By NHAO-NU

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Le mariage entre Ilaria et Vito semble aller de mieux en mieux. Leur connexion s'est développée et le grand a... More

Résumé !
Prologue
Chapitre 1 : Je t'aime
Chapitre 2 : Divorcer ?
Chapitre 3 : À cœur ouvert !
Chapitre 4 : Qui sont nos traîtres ?
Chapitre 5 : Dayna et Luca !
Chapitre 6 : Tensions
Chapitre 7 : Retour à la case départ !
Chapitre 8 : Sentiments en mêlés et jalousie !
Chapitre 9 : La rencontre et l'échappatoire !
Chapitre 10 : Jalousie
Chapitre 11 : La maison de la plage
Chapitre 12 : La soirée masquée
Chapitre 13 : Un choix difficile... Surmonter ses peurs
Chapitre 14 : Madame Moreno
Chapitre 15 : Notre bonheur avant tout !
Chapitre 16 : Le demi-frère Orlov
Chapitre 18 : L'inizio della vendetta
Chapitre 19 : La rupture
Chapitre 20 : Un choix décisif !
Chapitre 21 : Vous êtes en état d'arrestation !
Chapitre 22 : Mission secrète
Chapitre 23 : Moscou
Chapitre 24 : Écho du passé
Chapitre 25 : Savannah Hayes
Chapitre 26 : Entre Deux Feux
Chapitre 27 : Premier Mensonge
Chapitre 28 : Découvertes inattendues
Chapitre 29 : Qui est le responsable ?

Chapitre 17 : La vente aux enchères !

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By NHAO-NU



POV : VITO

La ville de New York s'étend devant moi, baignée dans la douce lueur des lumières nocturnes. C'est bien vrai, la ville qui ne dort jamais ! Mes yeux s'arrêtent un long moment sur la baie vitrée, il est déjà minuit passé. Le ciel est dégagé, illuminé uniquement par les étoiles qui éclairent cette fin de soirée. Le travail s'accumule, et je lâche un long soupir en contemplant tous ces dossiers. C'est devenu un rituel, au moins une fois par semaine, mes soirées se résument à trier, organiser, signer, valider, corriger des dossiers, et cela semble interminable.

Je jette un coup d'œil à l'heure et replonge dans ma lecture. À ce moment précis, la porte s'ouvre, suscitant une rage immense. Je n'aime pas être surpris, mes employés ont quand même un minimum d'éducation, et en plus, ils n'oseraient pas entrer sans avoir frappé au préalable. En voyant, l'heure, seule une poignée de personnes très restreinte sont autorisées à passer sans même prendre la peine de frapper avant d'entrer. Je n'accorde ce privilège qu'à quelques rares personnes.

Bien évidemment, Ilaria fait partie de celles qui sont exemptées de cette formalité. Cependant, malheureusement pour moi, ce n'est pas elle qui fait son apparition. J'aurais vraiment apprécié sa présence, elle m'aurait peut-être détendu. Je lève un sourcil et observe mon père entrer, s'installant en face de moi. Toujours avec son aura... je m'en foutisme, il me fixe et annonce.

— Une de nos marchandises est sur le point d'arriver. Il s'arrête un moment, puis poursuit. —Nous devons effectuer quelques ajustements.

— Il y a un problème ?

— Effectivement... Il y a de plus en plus de contrôles. La DEA a saisi plusieurs marchandises aux mexicains.

Je lève mon sourcil, me redresse et place ma main sur mon menton. — Je n'étais même pas au courant... Ça, c'est déroule quand ?

— Il y a deux jours, ils ne voulaient pas que cela se sache, c'est pour ça que personne n'est encore au courant. Les contrôles ont eu lieu dès qu'ils sont rentrés à New York... C'est à cause de ce sénateur... Comment s'appelaient-ils déjà ?

— John Devis Mes yeux se plissent. — J'ai déjà eu affaire à son fils... ! Puis avec un sourire sinistre, en me remémorant la scène.

Il me regarde pendant quelques secondes lançant un regard désorienté. — Tu peux t'expliquer ?

— Oh, c'est juste une petite altercation.

Ses yeux toujours posés en ma direction pendant quelques secondes. Il finit par hocher ses épaules en voyant que je ne l'allais rien dire. Ensuite, on s'est mis à replanifier des nouvelles routes. Je me lève et accompagne mon père devant la porte, avant de partir, il se tourne et balance. — Vous devriez venir toi et Ilaria à la maison.

Je réfléchis pendant quelques secondes. — Cette semaine c'est compliqué. Mais on peut se caler ça prochainement.

Il acquiert dans ma direction et fait un signe rapide, ensuite, il part. Je me dirige de nouveau dans mon bureau.

Prends mes affaires et les dossiers.

Lorsque je rentre à la maison, je me pivote immédiatement dans la chambre d'Elijah, je le trouve aussi tôt assis dans son balcon, en train de fumer et avec une sorte de bracelet qu'il le tourne au tour de ses doigts et s'arrête un moment pour fixer puis une petite lueur apparaît. Je me tourne en direction de l'horizon observant la lune pendant quelques secondes. Ensuite, je finis par racler discrètement ma gorge. Il lève les yeux vers moi et fait un signe de main pour que je le rejoigne. J'allume également une cigarette, et nous restons en silence pendant de longues secondes. Les seuls bruits que nous entendons sont les quelques klaxons, et les passant en train de parler et rire.

Il me fixe et lâche un long soupir. — Prêt pour le voyage de demain ?

Je hoche ma tête à plusieurs reprises et avec un sourire narquois je réponds. — C'est notre moment. Ils seront très surpris... J'ai hâte de voir leur expression. En levant son sourcil, il demande.

— Je dois vous accompagner ?

— Oui, bien sûr... J'ajoute, — Ilaria viendra aussi avec nous.

— Elle est au courant de tout le plan ? Je fixe le vide, absorbant l'ampleur de la situation.

— Non, pas pour le moment ! Je ne peux pas la laisser ici toute seule.

— C'est mieux si elle reste ici. Amène là chez ton père de cette manière, tu vas être tranquille pendant notre voyage.

Avec un sourire amer, je réplique. — Elle restera du coup dans la même maison qu'Angelyna... Sûrement pas. Je soupire profondément. — Elle viendra, c'est mieux... On restera que deux jours, et en plus de ça... Je me tais pendant quelques secondes et le fixe. — Depuis qu'Irina est partie, ce n'est plus la même... Et toi, c'est pareil. Même si tu tentes de me le cacher, je vois bien que tu n'es pas dans ton assiette.

Ses yeux s'assombrissent et avec une expression lointaine, il répond. — Tu te fais des films. Avec Irina, c'était juste platonique entre nous.

— Comme tu veux. Je lui donne un dernier regard et puis je pars.

Je rentre doucement, veillant à ne pas faire de bruit. Ma veste trouve sa place sur l'un des canapés, et mes yeux se posent inévitablement sur elle. Comme un aimant, elle exerce sur moi une attraction indestructible. Je fais quelques pas et m'arrête puis m'agenouille devant elle. Délicatement, je dégage quelques mèches de ses cheveux. Mon cœur bat la chamade, C'est un ange. Son visage, sa bienveillance et son aura ne sont pas à la hauteur dans ce monde sombre où le mal règne. Une tristesse m'envahit en admettant cette réalité. Elle n'est pas faite pour vivre ici, même si je m'efforce pour la rendre courageuse, inébranlable et rude. J'ai l'impression qu'en agissant ainsi, je corromps son identité. Je détruis cette Ilaria qui, depuis son enfance, me suivait partout avec son sourire magnifique, me disant que mes yeux sont beaux, et quand elle me regardait, c'était comme si elle voyait la mer. En repensant à cela, je n'ai pas pu m'empêcher de laisser échapper un sourire nostalgique. À cet âge-là, je ressentais une sorte de colère renfermée envers elle. Il y avait des moments où j'appréciais la solitude, mais c'était tout le contraire pour Ilaria. À cette époque, elle cherchait simplement à établir son royaume autour de chaque personne.

Je détruis cette Ilaria, cette magnifique petite fille au sourire d'ange. Même si je fais tout pour la rendre heureuse, pour lui laisser la possibilité d'être elle-même, je sais qu'au fond de moi, il y a cette voix qui n'arrête pas de me raisonner et de me pousser à faire des choix... Les défis sont complexes et une seule issue nous attend. Un jour, cette histoire viendra me hanter... Et je sais qu'à travers mes actions, je commence peu à peu à ternir son essence. Par exemple, avec tout le danger qui nous attend prochainement et les éléments de mon passé, je suis certain que viendra le moment où je devrais choisir entre mon bonheur et sa liberté. Les choses vont se détériorer, notre monde continuera à sombrer, et je dois réfléchir à la possibilité de laisser Ilaria sombrer avec nous ou de lui accorder ce qu'elle a toujours voulu... Sa liberté ! Mais tout ça à quel prix ?

Je lâche un long soupir, réussissant à retrouver mon calme. Avant de me lever, je dépose un baiser rapide sur son front, appréciant la chaleur de son étreinte. À cet instant, elle émet un léger bruit, et sa respiration subtile reprend. Je me dévêts rapidement et me dirige vers la salle de bain. Dès que la baignoire se remplit, j'y ajoute quelques huiles essentielles, m'y plonge, laissant ce moment détendre mes pensées et les aérer. Plus j'avance, plus je suis perdu sur la manière de me comporter avec elle. Il y a cette peur persistante de la décevoir, ou qu'avec le temps, tout ce que nous construisons se détériore telle une fusée filant vers sa fin. Ensuite, il y a le reste, inévitable... Sa place parmi nous. Il y a comme un tic-tac, d'un côté la mafia et de l'autre elle... Comme je l'ai admis récemment, ces éléments vont entrer en collision un jour, ce qui ne fera pas bon ménage, surtout avec l'accélération des événements. Le futur reste flou, et je ne peux pas le contrôler. Je peux continuer à l'éloigner de tout, mais pour combien de temps ? Michael a réussi à la kidnapper et peut le refaire. Nous luttons contre un serpent à sept têtes, chaque fois que nous tentons de le détruire, une autre tête apparaît. Il y a des alliances qui, au fil du temps, ont commencé, elles aussi, à devenir aussi indestructibles et puissantes que nous. Pour les détruire, il faut réfléchir à la manière dont on peut nous détruire, et c'est ainsi que je réussirai probablement à les anéantir.

Je ferme les yeux et pose ma tête sur le bord de la baignoire, mes mains de chaque côté, et laisse mon esprit planifier les prochaines étapes. Nous devons nous battre, non pas contre un, deux, ou trois ennemis, mais plusieurs qui commencent à s'allier entre eux pour nous attaquer. Nous devons d'abord détruire notre ennemi qui se bat en plein jour, tous les jours... que ce soit en bourse, en stratégies en négociations en affaires. Celui qui ose s'afficher pleinement et fièrement comme notre ennemi numéro un dans le domaine de l'hôtellerie : notre plus grand concurrent, Agyss'Hotel. Mes yeux restent dans l'obscurité totale, puis je sens comme deux mains sur mes épaules... Par la suite une légère pression. Je garde les yeux fermés et laisse le massage me détendre. Ilaria commence à me murmurer, réchauffant instantanément l'atmosphère. Sans qu'elle s'y attende et d'un seul coup, je me tourne, la soulève et la plonge avec moi dans la baignoire. J'entends ses rires, puis rapidement, je la positionne et automatiquement, je ressens son corps sur moi. Nos regards se croisent, s'assombrissant automatiquement de passion, et mon corps réagit instantanément à ses touches. Son regard m'envoûte et la passion s'immerge entre nous !

On s'embrasse au départ, c'est tendre et énigmatique, mais au fur et à mesure, le baiser se transforme en quelque chose de plus ardent. La passion nous consume et sans vraiment voir le temps passer, nous restons dans la salle de bain, perdus et envoûtés dans cette agonie. Ilaria se tourne et place son dos contre mon torse, sa tête est posée sur mes épaules, et nous demeurons dans cette agréable position. De temps en temps, je passe ma main sur ses cheveux et lui fais des massages tendres, ce qui la fait fermer les yeux. Puis, de l'autre main, je joue avec sa main droite.

— Tu as eu des nouvelles de mon frère ? Elle lève sa tête et me fixe.

Je respire un bon coup, puis réponds rapidement.

— Non... J'ai engagé un détective privé, et avec les caméras, on a réussi à remonter jusqu'à eux pendant quelques villes. Mais on les a perdus de vue quand ils ont changé de train. Là, il a une piste, apparemment, ils seraient en mouvement dans le Brésil.

— Au Brésil ? Elle se redresse puis, en plissant des yeux, rétorque. — Mais tu n'es pas sûr ?

— C'est simplement de la ruse, un appât. Il a dû assurer ses arrières. Je suis certain que ces personnes au Brésil sont payées pour rester en mouvement. Afin de mieux tromper ton père... Peut-être qu'ils sont déjà très loin, dans un autre pays par exemple. Je me tais et réfléchis pendant quelques secondes. — Ou bien... Ils sont très proches de nous et que ça semble absurde. Il n'y a pas de meilleure manière de fuir quelqu'un qu'en restant dans le même état... Qui penserait au fait que tu essaies de t'échapper en vivant à seulement quelques kilomètres d'ici ? C'est de cette manière qu'on peut tromper facilement l'entourage, tu ne trouves pas ?

Elle me regarde, puis réfléchit... — Ta théorie n'est pas bonne. En connaissant mon frère, j'opte pour ta première proposition... Ils sont loin... Très loin. Elle me lance un sourire triste et ne dit rien pendant quelques secondes. — Laisse tomber... Ne les cherche plus, laissez-les profiter ensemble.

— Ce n'est pas ce que tu me disais il y a quelques jours... En la regardant, je tente de lire en elle... ! De nouveau ses yeux arrêtent sur les miens pendant quelques secondes et en même temps, elle me répond.

Tout ce que je veux, c'est son bonheur. Je ne souhaite pas qu'il revienne pour être malheureux et ce que je ne veux pas non plus... c'est les conflits quotidiens entre lui et mon père... Et pour finir... Je ne souhaite pas qu'il se marie par obligation...

Je lui fais signe de la tête, et avec un demi-sourire, je lui réplique. — C'est exactement ce que nous avons fait et regarde-nous où nous en sommes maintenant...

Elle me répond en esquissant également un sourire. — Mais il y a quand même une grande différence entre notre situation et celle de Luca... On n'a pas eu de troisièmes personnes parmi nous...

— Oui, tu as raison... Je vais appeler demain le détective et j'annulerais... Puis, je laisse mes pensées me reprendre. Avec un long regard, me tourne vers elle et en me réveillant, je dis. — Tu ne veux donc pas savoir s'il va bien ?

Elle fronce les sourcils et déclare. — Il va m'appeler... Il le fera, dit-elle vers la fin... Je ne dis rien, mais je ne sais pas si elle essaie de me convaincre ou si elle tente de se rassurer elle-même...

✿❀✿

Je reprends mes dossiers ainsi que mon ordinateur. Puis, je me mets à travailler sur la vente aux enchères. Prochainement, nous devons nous rendre à Hawaï pour participer à cette vente. Cela fait un moment que ce rendez-vous est prévu... C'était lorsque nous avions commencé à écouter les enregistrements entre le PDG d'Agyss'Hotel et Giuseppe. Ils seront présents pour le rachat d'une compagnie de resorts. Cela ne nous avait jamais traversés l'esprit... De nous orienter vers ce secteur, qui fait également partie de notre domaine d'activité. Ce sera simple à administrer, c'est comme un hôtel, mais avec plus d'activités et plus de boutiques...

Nous avons déjà acheté un tas d'entreprises dans différents secteurs d'activité. On a également des actions dans certaines compagnies. Nous participons à cette vente aux enchères tout simplement pour ennuyer les autres. Puis, cela nous permettra également de fructifier notre portefeuille d'entreprises.

Je lis notre proposition, en même temps je corrige et en ajuste certains détails. Aujourd'hui, j'ai préféré rester à l'appartement. Elijah est parti récupérer Ilaria du travail, et moi, je me suis mis à tout organiser. Notre voyage approche, et je dois obtenir des informations sur Giuseppe et le gérant d'Agyss'Hotel. Ils sont déjà sur place, en train d'explorer le ressort. C'est dommage que leur plan soit voué à l'échec !

Je continue à planifier, mes yeux ne cessent de se plisser, et ma main n'arrête pas de s'alterner entre ma tête et le clavier de l'ordinateur. Je m'applique à rechercher des informations, naviguant à travers les articles du resort et ceux de ses fournisseurs. Pour que cette vente fonctionne à la perfection et que je remporte la mise, je dois tout connaître sur eux. Plus je lis, plus le travail se précise plus j'ai des chances de gagner. Avec un sourire sinistre, je ferme l'ordinateur d'un coup sec et me dirige vers la chambre. Ilaria est assise depuis son retour de l'hôpital. Nous avons dîné ensemble dans mon bureau, mais elle a dû partir pour finaliser quelques documents pour l'un de ses patients.

Je me hâte de rentrer, je dépose mes affaires et la rejoint sur le canapé. Elle est en train de se masser les pieds. Avant de m'asseoir, je prends ses jambes et les pose sur mes cuisses. Avec un demi-sourire, je lui prends sa crème et commence à lui masser son pied droit. Ilaria se redresse en s'acclimatant, et de temps en temps, je l'observe.

Ça a été une journée assez longue. Nous avons eu plusieurs patients et il était impossible de s'asseoir ne serait-ce qu'une minute. Ce massage me soulage.

Je lève un sourcil. — C'est quand tu veux, Amore ! Je lui prends son autre pied et commence à faire la même chose. Nous restons en silence pendant quelques minutes.

— J'ai vraiment la chance de t'avoir. En plus d'être un bon mari... Tu es un bon masseur !!

— Bon mari... Ai-je répondu en plissant me bouche... — Tu veux me demander une faveur, non ?

Elle me fixe pendant quelques secondes, évitant de sourire. — Pourquoi me dis-tu ça... Je n'ai pas le droit de te complimenter ?

— Je vois cette malice dans tes yeux, Amore !

Elle esquisse un sourire rapide, puis finit par lever ses sourcils.

— En vrai, je n'ai rien à te demander. Je suis simplement heureuse de t'avoir à mes côtés, et ce message a été extraordinaire. Elle m'offre un baiser rapide, enfile ses chaussons, puis se lève. Avant de partir, elle jette un coup d'œil complice par-dessus son épaule et ajoute. — Tu sais, ces petits moments de complicité font toute la différence. Merci pour ce message, mon cœur... J'ai bien récupéré !

Sur ces mots, elle rejoint le dressing, me laissant avec un sourire béat. Un léger mouvement de tête plus tard, je me dirige vers le miroir pour observer ce sourire béant. Je sens de plus en plus que notre relation devient merveilleuse avec beaucoup d'épanouissement, et c'est agréable... Même si je me questionne sur ce que l'avenir nous réserve, je m'accroche à l'idée que tout va bien à cet instant, que rien ne pourrait être plus parfait. Bien que les inquiétudes pour le futur restent présentes dans ma tête, je choisis de savourer pleinement l'instant présent. Je retire ma chemise et mets un t-shirt suivi d'un jogging gris. Je m'adosse contre le mur et l'observe, elle est de plus en plus à l'aise avec moi... Il y a quelques semaines, elle n'arrivait même pas à se déshabiller à côté de moi, mais maintenant, c'est différent. Mes yeux ne cessent d'admirer ses courbes, je suis captivé par chacun de ses mouvements. Puis, elle enfile son pyjama en soie d'un rouge bordeaux profond, et soudain, je me remémore les moments où elle portait une robe et un rouge à lèvres de cette couleur... La première fois, cela avait été le jour de nos fiançailles. Avec un regard joueur, je racle ma gorge et lâche.

— Ça fait un moment que je n'ai pas vu cette couleur sur toi, non ? Je me rappelle du jour de nos fiançailles, ta robe rouge bordeaux était vraiment élégante. Tu avais annoncé les couleurs, si mes souvenirs sont bons.

Avec un sourcil levé, ma main droite se glisse dans ma poche tandis que je taquine légèrement. — Cette couleur, c'est bien ta préférée, n'est-ce pas ? Tu l'avais porté dans un jour si spécial.

Je m'approche d'elle, lui dépose un baiser sur le front, puis laisse cette idée germer discrètement dans un coin de ma tête... Peut-être... Pourrais-je la surprendre pendant notre voyage.

— J'adore cette couleur, et pour être honnête avec toi, ce n'est pas moi qui avais choisi la robe... C'était ma mère ! Elle se glisse dans mon étreinte, place sa tête sur mon torse. Instinctivement, j'enroule mon bras autour de son dos et pose main menton contre sa tête. Nous restons ainsi, savourant ces instants qui sont simples, mais si puissants à la fois... C'est dans ces moments de simplicité que l'amour se manifeste. Il n'y a rien de mieux que de partager des moments simples avec une personne spéciale.

— D'ailleurs avant que je ne l'oublie. Entre-temps, elle s'éloigne en plissant ses sourcils puis me fixe en attendant la suite. — Demain matin, nous irons à Hawaï.

Toujours avec les yeux plissés elle rétorque. — Pourquoi ? Il se passe quoi ?

— C'est juste pour affaires. Finalement en réfléchissant mieux et en me souvenant de ce qui s'est passé avec Logan. Il vaut mieux tout lui dire et éviter de lui caché des choses. Je respire un bon coup. — Cela concerne le gang. Tu veux le savoir ?

Elle réfléchit pendant quelques secondes puis elle finit par hocher la tête. Je lui raconte tous nos plans et ce qu'on souhaite faire.

— Mais pourquoi s'attaquer à ce Giuseppe. Qui est ?

— Cet homme faisait partie d'un des gangs de l'époque. Ils étaient assez puissants, et initialement, il devait se marier avec ta mère. Il avait mis en place tout un plan pour que cela se concrétise, un plan incluant l'assassinat du petit frère de ta mère. Ainsi, dès le mariage, il comptait obtenir le contrôle du gang d'Al Capone, et notamment le contrôle de tous ses territoires. Il était devenu un fanatique, car depuis toujours, son rêve était d'étendre son gang aux États-Unis, et à cette époque, il y avait très peu de mafieux italiens ici. L'un d'eux était ton grand-père.

Elle ne dit rien... Un silence radio s'installe. Ses yeux expriment une sorte d'abasourdissement, comme si elle venait de recevoir une claque en plein visage.

— Ma mère avait un petit frère ?

— Tu ne le savais pas ?

— Non !

On se regarde pendant quelques secondes tous les deux perdus ne sachant pas comment continuer cette discussion. — Je pensais que tu étais au courant de ça.

Ses yeux sont constamment posés sur moi. Elle lâche un long soupir et s'assoit sur le banc coffre en baissant la tête.

— Je ne sais pas grand-chose sur la vie de ma mère, et comme tu le doutes bien, mon père ne parle jamais d'affaires devant moi. C'est quelque chose qui ne m'a jamais dérangé, au contraire, ça m'a toujours réconforté de ne pas savoir ce qu'il faisait. Et je ne veux pas que ça change. La seule chose que j'aurais aimé savoir concerne ce type d'informations... Je ne sais pas, mais j'ai envie d'en savoir plus sur ma famille, par exemple, sur mon grand-père du côté de ma mère. Je ne sais rien de lui, et je ne sais pas si ma mère a de la famille. Je ne connais rien de sa vie, et cela m'embête un peu, je dois l'admettre.

Je le rejoins sur le banc. Je regarde au loin pendant quelques secondes.

— Ta mère n'a pas eu la même vie que toi... Elle, elle était pleinement impliquée dans le gang. À cette époque, les filles, même aujourd'hui, c'est une transition, c'est monnaie courante dans la mafia, tu le sais déjà. Du coup, selon les dires, dès qu'elle a eu l'âge du mariage, ton grand-père l'a emmenée partout dans les soirées... Lui aussi en organisait, et c'était pour la présenter aux yeux du monde de la mafia... Et avoir le plus offrant... C'est donc comme ça que ton père a connu ta mère lors d'une de ces soirées... Et à cette période, nos deux gangs étaient en guerre... Pour amener la paix, ils ont décidé de la faire à travers un mariage. Ça a toujours fonctionné, ce genre de démarche, même aujourd'hui, la solution pour que des gangs cessent des guerres, c'est à travers le mariage.

Je me tais pendant quelques secondes, nos yeux se rencontrent de nouveau. Elle reste attentive et me fixe avec des yeux tristes.

— Ils se sont mariés et ça n'a pas été tout rose. Ta mère a tout vu et tout vécu, ce qui est tout le contraire pour toi, où eux, ils ont tout fait pour ne rien te dire et t'impliquer le moins dans notre monde.

Différent dans quels sens... Elle respire un bon coup et balance... — Elle a déjà tué ?

Je hoche ma tête en guise de réponse, et ses yeux deviennent plus larmoyants... Puis, elle poursuit... — Elle a déjà torturé ?

De nouveau, je hoche ma tête... Ses yeux toujours larmoyants s'intensifient. Elle racle sa gorge et continue... — Et est-ce qu'elle a déjà été torturée ?

Puis encore une fois... — Oui.

À ce moment précis, ses larmes débordent. Je m'approche d'elle et l'enlace. Nous restons ainsi durant un long moment. Dès que nos yeux se rencontrent, ils sont très rouges et je n'ai pas pu éviter ce picotement.

— Je ne savais pas tout cela, et ça m'a fait lâcher toutes mes émotions accumulées. Elle tourne sa tête et fixe le plafond durement pour retenir les autres larmes. — Ma mère ne me parle pas de sa vie, et ça m'a touché d'entendre tout ça. Et ce qui me fait le plus mal, c'est d'imaginer sa vie quand elle était jeune, où elle avait besoin d'un repère maternel et n'avait personne pour l'écouter, lui conseiller, et je n'ose même pas imaginer ce qu'elle a dû ressentir lorsque son frère est décédé... Moi, si j'étais à sa place, je ne pourrais pas supporter de perdre Mattia et Luca.

Nous restons en silence pendant quelques secondes. En l'entendant parler, il y a aussi cette émotion cachée au fond de moi qui est sur le point d'exploser. Mais tant bien que mal, je réussis à la garder. La première et dernière fois que je me suis laissé emporter par la tristesse, ce fut lorsque ma mère est décédée, et depuis, je me suis promis de ne plus laisser cette situation arriver.

Quand elle a réussi à se calmer elle m'embrasse. Puis mes yeux la suivent tout au long, elle se dirige vers le lit. Puis je finis par m'habiller étends la lumière et la suis.


✿❀✿

Dès que nous sommes arrivées dans le jet, nous n'avons pas eu le temps de faire grande chose. On s'est rapidement attachées, et nous avons décollé Le réveil a été dur hier soir, nous sommes parties nous coucher très tard et on n'a pas vraiment eu le temps de profiter.

Une fois dans les airs, elle se dirige vers la chambre, tandis qu'Elijah et moi, nous nous mettons à finaliser quelques éléments. Nous commençons à appeler plusieurs de nos partenaires de l'île afin de bien gérer au cas où nous nous trouverions dans une situation compliquée.

Je finalise les appels et puis avant de faire le moindre mouvement, je reçois un appel de mon père. Je décroche au but de la seconde tonalité.

Allô ?

— Tu es où ? Vous êtes arrivés ?

— Nous sommes encore dans l'avion. Je regarde en direction du moniteur et observe notre distance à travers la télé. — On va atterrir dans une demi-heure.

— D'accord... ! Je viens de recevoir une marchandise. Tout est bon. Il continue à me parler de la marchandise ainsi que de l'autre camion qui arrivera bientôt.

En même temps je me lève et part la rejoindre. Je la trouve assise sur le lit en train de se frotter des yeux. Je laisse ma veste sur le meuble et m'appuie avec mon bras contre l'encadrement de la porte.

— Rejoins-nous pour manger quelque chose, nous allons atterrir bientôt.

— Je me rafraîchis le visage et j'arrive tout de suite.

Je lui lance un clin d'œil et me dirige vers le siège. J'appuie sur le bouton, et dès qu'une des hôtesses de l'air arrive, je lui demande de nous apporter à manger. Puis, en réfléchissant mieux, je choisis tout ce qu'Ilaria aime. Et en pensant à elle, je la vois arriver, l'hôtesse de l'air s'excuse et finit par prendre congé.

— Approche, lui dis-je en faisant un signe. Ensuite, je lui tends ma main et l'aide à s'asseoir sur mes genoux.

Les caresses ne cessent. Je passe le dos de ma main sur ses bras nus, et par la suite, je finis par déposer ma main sur son dos. Je n'ai jamais été du genre à être démonstratif, mais comme toujours, dès que je suis avec elle, je découvre tout !! Je découvre ce qu'est l'amour, comment se comporter et comment faire pour la rendre heureuse, et ce genre de petits détails fait toute la différence. Depuis que nous sommes en couple, elle s'ouvre davantage, et je connais chacune de ses faiblesses, de ses atouts et tout ce qu'elle aime. Les caresses au niveau de ses cheveux, elle en raffole, ainsi que lorsque je passe mes doigts sur son dos nu... En repensant à tout ça, je n'ai qu'une envie... C'est de m'enfermer avec elle dans une chambre et d'y rester pendant des heures.

On se sépare lorsque notre nourriture arrive. Elijah a pris quelques aliments et c'est éloigné pour nous laisser seules.

— Après ce voyage, nous irons aux Hamptons chez mon père.

Elle finit par manger et se nettoie la bouche avec la serviette. — D'accord. Nous allons rester combien de temps ?

— Je ne sais pas encore... Peut-être deux jours. À voir !








✿❀✿

Elijah et moi, on se prépare pour nous rendre en direction de l'endroit où se déroulera la vente. Je serre ma cravate et puis prends une veste et l'enfile rapidement. Elle m'attend devant la porte, je lui adresse un baiser rapide et puis on s'enlace pendant quelques secondes.

— Bonne chance... Dit-elle en souriant.

— J'en ai pas besoin. Elle lève immédiatement les yeux au ciel et avec un rictus, j'ajoute. — Ça fait plusieurs jours que j'y travaille dessus. Rien ne peut foirer.

— On ne sait pas... C'est pas toi qui disais... Qu'il faut tout le temps être attentif. Et qu'on ne doit sous-estimer personne. Puis... Elle soulève ses sourcils. — Et que même avec tous les plans et les stratagèmes, nous ne sommes pas à l'abris d'un échec ?

Je bouge plusieurs fois la tête. — Touché. Et j'essaie de réprimer un rire. — Cette fois-ci, c'est différent. Je dois tout faire pour remporter cette transaction !

Je jette un coup d'œil à ma montre et puis je lève ma tête en sa direction. — Bon allez, je te laisse, c'est l'heure. Avec un baiser sur sa joue, je pars.

La vente de l'entreprise a lieu dans un centre de conférence. Pas très loin de mon hôtel. Les participants sont déjà présents. Nous avons candidaté à cette vente aux enchères il y a quelques heures afin de faire un effet surprise. On est resté anonymes et pour le moment les participants ne le savent pas encore. Le chauffeur s'arrête sur le parking, on se donne un dernier regarde avec Elijah et puis je lâche un soupir et dès qu'on m'ouvre la porte, je sors lisse ma veste et la déboutonne.

Plusieurs de nos employés nous attendent dans le parking. Je leur fais un signe, et ensuite, ils me suivent. Elijah se précipite, et tous les deux, nous affichons notre air glacial. C'est ainsi lorsque nous devons nous rendre à des réunions de cette envergure. Il m'ouvre la porte, et je rentre immédiatement. J'analyse la salle et regarde les participants... Je les connais tous par cœur. Je leur adresse un signe de tête en guise de réponse, et mes yeux s'arrêtent enfin sur les deux concernés. Avec un sourire sournois, je les fixe. Leurs orbites ont failli quitter leurs yeux, et je remarque cette appréhension, ils ne s'y attendaient pas... Ils se voyaient déjà se frotter les mains en remportant cette vente aux enchères. L'hôte arrive vers nous avec un large sourire.

— Bonjour, monsieur Colucci ça doit être vous l'acheteur anonyme.

Je lui réponds d'un signe et puis il hoche sa tête et poursuivit. — Suivez-moi nous avons déjà préparé votre table. Les employés et compris moi, on s'installe à une table en face de celle d'Agyss'hotel. Elijah avec son air habituel se place juste derrière nous. Rapidement, ils nous amènent la pancarte puis ils affichent le nom de notre compagnie sur le téléviseur. Ensuite, ils commencent les présentations. Je sens leur regardes, mais pour le moment, je préfère me préparer et je vais me rejouer plus tard lorsque cette compagnie m'appartiendra et de cette manière, je détruirais leurs plans.

— Nous allons débuter par dix millions d'euros. À ce prix, qui veut commencer les enchères ?

Pour le moment, ni moi ni Agyss'Hotel n'avons levé notre pancarte. Mes yeux s'arrêtent sur le participant qui vient de lever sa pancarte. Il est spécialisé dans le tourisme et possède l'une des plus grandes agences aériennes du pays.

Je me tourne lorsque d'autres participants parlent. — Dix millions cinq.

Puis, nous entendons de nouveau. L'annonceur. — Dix millions cinq, qui dit plus.

Actuellement, seuls les deux premiers enchérisseurs persistent en levant régulièrement leur pancarte. De temps à autre, des entreprises quittent la compétition à mesure que le montant augmente. Cependant, Agyss'Hotel décide finalement de participer et double la mise. Pour l'instant, je reste silencieux, observant les participants et attendant le moment idéal pour intervenir. Le montant atteint cinquante-cinq millions.

L'annonceur prend la parole. — Cinquante-cinq millions, qui dit mieux ? La salle devient silencieuse, personne ne parle. L'annonceur répète la question, mais l'atmosphère reste tendue. Finalement, il est temps d'agir. Je lève ma pancarte.

— Soixante-dix millions, déclaré-je. Comme je m'y attendais, Agyss'Hotel commence à doubler la mise. Progressivement, le peu de participants qui restaient commence à abandonner et quittent la salle, nous laissant !

Je remarque que l'atmosphère devient incontrôlable, Agyss'Hotel ne s'attendaient pas à devoir payer une telle somme. L'annonceur, comprenant que cela va au-delà d'une simple transaction commerciale, nous regarde tour à tour. Je tapote mes doigts sur la table, laissant planer le doute.

— Donc, nous restons sur cent trente millions ? Annonce-t-il calmement. Trois secondes après il soulève son maillet, prêt à valider la transaction. Cependant, juste avant qu'il ne le fasse, je lève à nouveau ma pancarte

— Cent cinquante millions... Dis-je.

Je me tourne vers les deux autres et perçois la déception dans leurs regards. Giuseppe me lance un regard noir, tandis que le gérant de l'hôtel place ses mains sur ses tempes, visiblement contrarié. La tension monte à nouveau, et c'est reparti pour une nouvelle phase de cette mini-guerre.

— Deux cent trente millions. Des enchères plus élevées ? déclare l'annonceur. Les regards se tournent vers le concurrent principal, mais il refuse d'un signe de tête.

— Deux cent trente millions, le bien est adjugé et vendu à Colucci and Co, annonce d'une voix ferme, officialisant ainsi la transaction.

Je me lève pour préparer la préparasse. Et échec et mat, pensé-je en les regardent. Ils m'observent et finalement décident, eux aussi, de partir.

Nous retournons à l'hôtel, monsieur. J'étais sur le point de valider, mais mes yeux s'arrêtent sur une boutique. — Arrêtez-vous ici.

Je sens le regard du chauffeur à travers le rétroviseur, puis il acquiesce. Elijah plisse les sourcils et demande, — Y a-t-il un problème ?

— Non... J'arrive tout de suite. Je me détache la ceinture et quitte ensuite la voiture.

Dès que j'arrive devant la boutique un des vigiles m'ouvrent la porte. Je lui adresse un coup de tête et me dirige automatiquement vers le mannequin. Il y a une robe rouge. Dès que mes yeux se sont posés sur elle, je n'ai pas pu m'empêcher de venir. Je l'observe mieux et je tente de l'imaginer dedans. Une des vendeuses arrive vers moi avec large sourire. — Je peux vous aider Monsieur ?

— Emballez-moi cette robe. Mes yeux sont toujours posés sur le mannequin. Puis la vendeuse s'approche tout en disant. — Très bien Monsieur. Souhaitez-vous autre chose... On peut vous apporter un café si vous le voulez. Je refuse et puis me balade dans la boutique.

Je m'arrête dans mes pas lorsque je remarque un ensemble de lingerie en dentelle d'une couleur rouge intense. Ce rouge vif attire immédiatement mon regard, je ne peux m'empêcher de le contempler. J'adore ce genre de lingerie, et l'imaginer sur elle va me rendre fou. Je continue à l'observer, et finalement, je craque. Je prends sa taille, puis me dirige vers la caisse.

— Vous pouvez les emballer dans un papier cadeau ?

Je décide de faire un dernier détour dans une petite boutique florale. Ilaria raffole des tulipes, et c'est une manière parfaite de compléter le cadeau. Je m'arrête et fixe les fleurs. J'hésite beaucoup et j'étais incapable de choisir une couleur, alors j'ai opté pour faire un mélange de couleurs. J'ai donc des tulipes : jeunes, violettes, roses et blanches. Le fleuriste s'occupe de bien les organiser afin d'avoir un bon rendu. Dès que j'arrive dans la voiture, Elijah me fixe et lève un sourcil. Quelques secondes plus tard, il finit par refuser, esquissant un sourire qu'il retient difficilement.

— Ilaria, t'a vraiment changé. Je ne te reconnais plus ! Par la suite, il fait une moue.

— J'adore prendre des risques, et regarde-moi maintenant, j'ai un mariage heureux et tout se passe à merveille. Toi, par contre, tu as une tête d'enterrement, et d'ailleurs, tu devrais te préparer, car bientôt, tu recevras une invitation pour le mariage d'Irina. Avec un demi-sourire, je me tourne, laissant Elijah me fixer avec des yeux de chiot.

— Comment ça ? Cela a été rapide, non ?

Je hausse les épaules. — Le monde ne tourne pas autour de toi, et celui d'Irina encore moins après ce que tu as fait. Il lâche un long soupir et puis je l'entends de nouveau.

— Je n'ai jamais prétendu cela, Vito, contrairement à toi qui as toujours nourri cette arrogance sans précédent. Je ne dis rien, j'évite de faire une moquerie et laisse mes pensées m'emporter. Elijah doit comprendre par lui-même qu'il est en train de commettre une erreur. À part lui lancer des piques de temps en temps, je ne peux pas le forcer à changer sa façon d'être. Je pense qu'il fait tout ça parce qu'il a peur de ce qu'il peut ressentir envers elle... Et il a donc préféré l'éloigner de lui afin d'éviter de céder à la tentation avec elle.





𓆸𓆸𓆸

Alors, ce chapitre ?


J'attends avec impatience votre retour.... !


J'écris par feeling et il y a des moments où je n'ai pas d'inspiration.

Ce chapitre, je l'ai écrit sans plan et avec peu d'idées... Si vous avez aimé, c'est le principal.

Sinon, vous pouvez me faire part de vos retours...

Je vous lis et prends en considération les bons comme les mauvais retours !!






Sur ce à dimanche !

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