Juste Une Dernière Fois

By marian621

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Ne dis-t-on pas qu'un père est le premier amour d'une fille ? Alors que se passe-t-il lorsque ce n'est pas le... More

Chapitre 1.
Chapitre 2.
Chapitre 3.
Chapitre 4.
Chapitre 5.
Chapitre 6.
Chapitre 7.
Chapitre 8.
Chapitre 9.
Chapitre 10.
Chapitre 11.
Chapitre 12.
Chapitre 13.
Chapitre 14.
Information
Chapitre 15.
Chapitre 16.
Chapitre 17.
Chapitre 18.
Chapitre 19.
Chapitre 20.
Chapitre 21.
Chapitre 22.
Chapitre 23.
Chapitre 24.
Chapitre 25.
Chapitre 26.
Chapitre 27.
Chapitre 28.
Chapitre 29.
Chapitre 30.
Chapitre 31.
Important
Chapitre 32.
Chapitre 33.
Chapitre 34.
Chapitre 35.
Chapitre 36.
Chapitre 37.
Chapitre 38.
Chapitre 39.
Chapitre 40.
Chapitre 41.
Chapitre 42.
Chapitre 43.
Chapitre 44.
Chapitre 45.
Chapitre 46.
Chapitre 47.
Chapitre 48.
Chapitre 49.
Chapitre 50.
Chapitre 51.
Chapitre 52.
Chapitre 53.
Chapitre 54.
Chapitre 55.
Chapitre 56.
Chapitre 57.
Chapitre 58.
Chapitre 59.
Chapitre 60.
Chapitre 61.
Chapitre 62.
Chapitre 63.
Chapitre 64.
Chapitre 65.
Chapitre 66.
Chapitre 67.
Chapitre 68.
Chapitre 69.
Chapitre 70.
Chapitre 71.
Chapitre 72.
Chapitre 73.
Chapitre 74.
Chapitre 75.
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Chapitre 82.
Ce n'est pas un chapitre
Chapitre 83.
Chapitre 84.
Chapitre 85.
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Chapitre 88.
Chapitre 89.
Chapitre 90.
Chapitre 91.
Chapitre 92.
Chapitre 93.
Chapitre 94.
Chapitre 95.
Chapitre 96.
Chapitre 97.
Chapitre 98.
Chapitre 99.
Chapitre 100.
Chapitre 102.

Chapitre 101.

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By marian621

- Reyma! Mami! S'écria Patricia dès l'instant où elle nous vit.

Assise l'une à côté de l'autre sur le canapé, Patricia vint se jeter sur Mariam et moi dans une embrasse chaleureuse.

- Papa et moi nous sommes allés à la plage, entamât-elle le récit de sa journée avec enthousiaste.

Je détournai un instant le regard de Patricia pour rencontrer celui de James. L'air fatigué, je lu dans ses yeux une once d'inquiète à mon égard. D'un simple regard, il me demandait si j'allais bien. Je lui offris un sourire en guise de réponse et il imita un baiser de la bouche. Mon sourire s'agrandit face à ce côté romantique de James que je découvrais de jours en jours.

Je l'aime, m'avouai-je.

- Je t'aime, pouvais je lire aux bouts de ses lèvres comme s'il avait lu dans mes pensés.

Cette journée avait débutée avec de fortes émotions, mais malgré tout j'étais reconnaissante car aujourd'hui j'avais connecté avec Mariam comme jamais auparavant. Apprendre qu'elle avait choisi d'être ma mère, me rappelait à quelques point elle aimait. Connaître ma mère biologique à travers ses souvenirs, me fit comprendre que j'étais désirée.

Qu'est-ce qu'elle aimait? De quoi avait elle peur? J'avais posé tellement de questions sur ma mère biologique à Mariam et elle m'avait répondu en me contant tellement d'anecdotes que j'avais l'impression de l'avoir connu un tout petit peu.

- Aussi on est allé dans cette pâtisserie avec des méduses, continuait de conter Patricia.

- Celles proches de la plage, lui demanda ma mère. C'est celle préférée de Reyma, ajouta-t-elle après que Patricia eut hocher de la tête à la suite de sa question.

Patricia me regarda les yeux écarquillai et la bouche béat, fier d'avoir un point en commun avec moi. Nous continuâmes de discuter pendant des heures avec James qui nous avait rejoins plus tard. Il eut des rires, de la musique, des pas de danse et de la nourriture.

Cette journée s'était terminée de la plus chaleureuse des manières.

...

Ma mère décida de rester dormir et c'était pour le plaisir de Patricia qui voulu passer cette nuit aux côtés de sa mami.

Couchés dans le silence de la nuit, nous faisons face, James ne cessait de caresser chaque courbe de mon visage délicatement. Ses doigts traçaient sans cesse les contours de mon visage, longeant les contours de mes yeux, en passant par mon nez et s'attardant sur mes lèvres. Les yeux fermés je profitais silencieux de sa présence.

- Est-ce que ça va? Finit-il par brisser le silence.

- Je ne sais pas, lui répondis-je après un certain moment de réflexion. 

Il n'y avait aucun doute que j'étais heureuse, d'avoir ma mère à mes côtés, James et Patricia. Mais en dessous de cette joie, je ressentais quelque chose d'autres, que je n'avais pas encore identifié.

Je ne voulais donc pas lui donner une réponse vide. Est-ce que ça allait vraiment? Bien que j'étais reconnaissante de l'amour que m'avait porté Mariam et ma mère biologique, je n'avais nul choix que d'admettre que mon désir le plus ardant ne se réalisera jamais.

Celui d'obtenir l'amour de mon père...

*

Couchée au côté d'un James endormi, j'étais restée éveillée car troublée par toutes les émotions que j'avais traversé cette journée. Perdue dans mes pensées, je tentais d'identifier ce sentiment que je ressentais en dessous de cette joie. 

Certes, je ressentais de la joie de savoir que j'étais aimée par mes mères mais aussi... de la tristesse... ou encore de la culpabilité. Oui, Triste car je compris que je ne recevrais jamais l'amour de mon père...  Coupable, car même si c'était le choix de ma mère de donner sa vie pour moi, j'étais la cause de sa mort et mon père avait donc une raison de me haïr.

Mais le méritais je? Méritais-je cette haine de mon père? Je n'avais rien demandé... cela n'avait jamais été mon choix d'être née... alors pourquoi?

Pourquoi avais-je souffert toutes ces années? Pourquoi avais-je endurer sa colère...

Colère... oui, j'étais en colère, contre à mon père, contre moi-même et contre la vie.

Tous ces sentiments s'entrechoquaient en moi et je restai éveillée jusqu'au petit matin. Alors que je pouvais sentir les premiers reflets du soleil tenter de traverser les rideaux opaque de la suite, je pris à l'instant une décision radicale. Cette nuit blanche aurait eu le mérite de m'avoir aider à confronter mes émotions et les ordonner.

Dans un mouvement délicat, je sortis du lit ne voulant pas réveiller James. Sur la pointe des pieds, je me dirigeai vers la garde de robe et me changeai rapidement. La suite entière était silencieuse et j'imaginai que ma mère et Patricia devaient être encore endormies.

Parfait, pour la toute première fois de ma vie, j'étais décidée à affronter seule mon passé et ce m monstre qui m'avait terrifié toute ma vie.

*

- Madame! Madame vous ne pouvez pas entrer! Tenta la secrétaire de m'arrêter.

Mais comme une tornade, je déboulai dans le bureau de mon père et lorsque nos regards se croisèrent j'eus envie de m'enfouir. Par quelle folie, étais je venue ici! D'un regard mauvais, il me scrutait sans un mot et moi figeai comme une statue, terrifiée par sa seule présence, je ne dis rien.

- Laissez nous! Ordonna-t-il à sa secrétaire sans me lui jeter un regard.

Toujours en état de choc, je ne sortis de ma stoppeur que lorsque j'entendis la porte se refermer dans mon dos. Nous étions que tous les deux, la peur m'envahit davantage et mes mains se mirent à trembloter. Fuyant le regard intense de mon père, je baissai la tête.

Mais à quoi je pensais en venant ici seule. Prise par un courage soudain après une nuit blanche, je décidai de venir confronter mon père, lui avouer que je savais tout et que je le détestais autant qu'il me détestait. Mais me voici à présent, incapable de prononcer un mot. Mes yeux commencèrent à se mouiller de larmes, honteuse face à ma propre faiblesse. Combien de temps encore resterai je sous son influence?

- Je vois que tu es revenue à tes sens, dit-il avec dédain. Nous pouvons donc procéder avec le mariage entre Tom et toi et s'il ne veut pas accepter ta grossesse, aucun soucis tu pourrais avorter...

- Avorter, mumurais-je.

Il se tut et je pouvais sentir son regard me fusiller. Il devait être en colère que je l'ai interrompu, après tout, je n'avais jamais lui osé retorquait en face.

- Était il aussi facile pour toi de proposer à ma mère d'avorter quand elle était enceinte de moi? Lui demandai-je en relevant la tête pour le fixer, avec toute la colère que ce mot avait susciter en moi et la tristesse qu'elle avait réveillé.

Pour la première fois de ma vie, je vis mon père désorienté. M'accrochant à ce momentum, je poursuivis:

- Tu avais raison, cela m'a pris des années, mais je suis revenu à mes sens. Je suis venue mettre fin à cette relation toxique à laquelle je me suis accrochée si longtemps et si fortement.

Je vis dans son regard qu'il me menaçait de ne plus dire un mot, les mots encore tremblotant et la voix enrouée, je lui criai au visage:

- Je n'ai pas besoin de ton amour, je n'ai besoin de rien de toi, pas même ton nom. À partir d'aujourd'hui, je ne suis plus Ebiereyma Afandé, mais Ebiereyma Sarr.

Frappant violement la table, il se mit debout. Effrayée, j'eus un sursaut et reculai d'un pas venant coller mon dos  à la seule porte de cette pièce.

- Commence oses-tu? Petite sorcière ingrate, se mit-il à hurler.

D'un geste violent, il prit une  sculpture en bronze de son bureau et la balança vers moi. L'objet frappa abruptement la porte à quelque centimètre de mon visage et j'échappai un gris aiguë, m'écroulant contre le sol. Alors qu'il lança un second objet, la porte s'ouvrit sur sa secrétaire qui prit l'objet en plein visage et s'effondra au sol, la tête en sang.

Je criai de plus belle en état de choc et les autres employés s'amassaient devant le bureau. Toujours en panique, je fis une crise d'anxiété et rapidement je sombrai dans l'obscurité.

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