Quelques années plus tard...
Le présentateur: Merci de nous rejoindre pour cette interview mademoiselle Todoroki.
Moi (En souriant): Tout le plaisir est pour moi.
Le présentateur: Si vous me permettez, je vais vous présenter à nos téléspectateurs. Aiko Todoroki a 24 ans. Elle n'est devenue médecin que l'année dernière, mais a déjà sauvé un nombre incalculable de vies. Après une blessure dû à un combat contre l'ancien vilain Shigaraki, elle a dû abandonner son rêve de devenir une héroïne et s'est réorientée. Mademoiselle, quel a été votre secret pour rester debout malgré cela?
Moi: J'avais tout mes amis et ma famille qui me soutenait. Même si j'ai passé toute ma vie à me voir devenir une héroïne, et même si mon rêve s'est effondré, j'avais plein de proches qui étaient là pour moi, peu importe la situation.
Le présentateur: Effectivement, quand on est bien accompagné, tout est possible. Je vois aussi que, comme vous avez fais un an en filière héroïque, vous êtes très proches des héros pro, notamment ceux du top 10. Qu'avez vous à dire sur eux?
Moi: C'est vrai qu'avoir été en classe avec eux nous a tous rapprochés. À part dire qu'ils sont incroyable et qu'ils méritent amplement leur place dans ce classement, je n'ai rien à rajouter.
Le présentateur: Et le numéro un? Qu'avez vous a nous dire sur lui?
Évidemment.
L'année dernière, Izuku a été nommé numéro un du classement. Comme je venais de terminer mes études, j'ai pu assister à la cérémonie, et il m'avait rejoint à la fin. Le seul hic, c'est que les journalistes nous ont aperçu, et notre relation a été rendue publique.
Des centaines de journalistes se sont alors battus jusque-là pour obtenir des informations sur lui. En acceptant cette interview, je me disais que je soulagerais une bonne fois pour toute leur soif.
Moi: Je n'ai rien à dire sur ce sujet. Je suis très fière du chemin qu'il a parcouru, et je resterais à ses côtés pour la suite.
Le présentateur: Certains internautes affirme que vous sortez avec lui uniquement pour l'argent et la célébrité. Qu'avez vous a répondre à cette affirmation?
Je fronce les sourcils. Habituellement, je me tiens assez loin des réseaux sociaux. Je n'avais jamais vu quelqu'un dire ça.
Mais je ne m'en faisais pas: je savais quoi leur répondre.
Moi: Ces gens là doivent sûrement connaître l'histoire de Deku. Il n'avait pas d'alter, tout le monde se moquait de lui... All might lui a offert une opportunité qui l'a aidé à réaliser son rêve. Croyez moi quand je vous dis que personne ne voulait traîner avec lui. Mais moi, je refusais de l'abandonner pour quelque chose d'aussi futile. J'ai commencé à sortir avec lui alors que personne ne croit en lui. On me répétait souvent que je n'aurais pas d'avenir avec un homme comme lui. Aujourd'hui, on me dit que je ne suis avec lui que pour l'argent et la célébrité. Je vous laisse tirer vos propres conclusion.
Le présentateur: Je.. Prochaine question.
J'étais contente de lui avoir enfin cloué le bec.
Il continue a me poser certaines questions sur mon travail, l'avenir... Il finit par me poser une dernière question.
Le présentateur: Revenons à votre couple quelques instants. Si on en croit ce que vous nous avez dis, vous êtes en couple avec Deku, de son vrai nom Izuku Midoriya, depuis maintenant 9 ans. Envisagez vous toujours l'avenir avec lui?
Instinctivement, mes yeux se baissent sur la bague qu'il m'a offerte pour mes 16 ans.
« C'est pour te promettre un avenir avec moi. »
Moi: Évidemment. Si le lycée m'a bien appris une chose, c'est que l'avenir n'est jamais certains. On peut être sur de vouloir une chose, mais du jour au lendemain, ce rêve disparaît, alors il faut recommencer notre vision de l'avenir. Mais si il y a bien une chose dont je suis certaine, c'est que je ne me vois pas passer ma vie sans lui.
Le présentateur: Dernière petite question que je me posais personnellement. Envisagez vous un mariage ou des enfants?
Je manque de m'étouffer avec ma salive.
Izuku et moi n'avons jamais abordé ce thème. Il me l'a très bien fais comprendre: il trouve que le mariage ne vaut rien. Je n'ai jamais contesté son avis. Tant que j'étais avec lui, je m'en fichais de la manière dont on était uni.
Mais les enfants... On en a jamais réellement discuté. J'étais bien trop occupé par mes études, et Izuku trop absorbé par ses entraînements et la construction de sa nouvelle agence. Mais maintenant, ça ne m'ai jamais venu à l'esprit.
Sauf que je n'allais pas dire ça devant la télé.
Moi: Désolé, mais cela restera dans le cadre de ma vie privé.
Le présentateur: Très bien.
Il fais la conclusion de l'émission, et je peux enfin partir.
Je vis encore chez mes parents. Izuku, lui, s'est acheté un petit appartement en ville. Sa mère était partit en maison de retraite, et il avait besoin de changement. Il m'a proposé plus d'une fois de venir vivre chez lui, mais j'ai toujours refusé.
Toya avait été libéré de prison il y a quatre ans pour bonne conduite, et même si, à part lui, toute ma fratrie avait emménagé, je ne pouvais me résigner à les laisser.
Mais je passais quand même la plupart de mes jours de congé chez Izuku. En soit, j'habitais carrément chez lui.
J'étais d'ailleurs en train de me rendre dans son modeste appartement. Quand je toque, je m'attendais à voir mon copain, mais à la place, c'est Katsuki que je vois.
Lui et Izuku avaient créé une alliance entre eux et plusieurs anciens camarades. Ils l'avaient appelé « L'alliance A », en honneur à notre ancienne classe. Le blond squattait alors aussi souvent que moi chez lui.
Katsuki (En prenant une voix grave): Envisagez vous l'avenir avec lui?
Il explose littéralement de rire. Je soupire et le décale pour rentrer dans l'appartement.
Moi: Haha. Très drôle.
Katsuki: Non mais sérieusement? Vous êtes ensemble depuis littéralement 10 ans et il te demande si tu veux continuer avec lui!
Moi: Il y a des couples qui sont mariés vingt ans et qui se sépare...
Katsuki: Crois moi, après nous avoir fais chier tout le lycée, vous avez pas intérêt à vous séparer.
Je rigole doucement avant de me diriger vers le salon.
Izuku était assis sur le canapé, et il prenait des notes tout en regardant son ordinateur. Je m'assois simplement à côté de lui et pose ma tête sur son épaule.
Moi: Je suis exténué.
Izuku: Oh, mais le reste de l'alliance vas débarquer. On a un gros dossier sur lequel on travaille en ce moment. Désolé de ne pas t'avoir prévenue...
Moi: Ce n'est rien. Je vais dormir un peu si ça te dérange pas... Les vieux à l'hôpital sont fatiguant.
Il hoche simplement la tête, et je ne prend même pas la peine de retirer mes vêtements avant de m'endormir.
[...]
À mon réveil, des voix m'indiquent que l'alliance est toujours là. Je fouille dans l'armoire pour prendre une des nombreuses tenues que j'avais laissé. Je me recoiffe rapidement et me dirige au salon.
Alors que je pensais tous les voir en train de travailler, je fus surprise de voir tout mes anciens camarades, avec un air effrayé, en train d'essayer de tuer un moustique...
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Moi: Un très gros dossier, hein?
Tout le monde se retourne vers moi, et me regarde avec un air coupable.
Denki: Aiko! On se demandais justement-
Katsuki: Ferme ta gueule.
Denki: Ah...
Je rigole simplement avant de me diriger vers l'insecte et tape des mains pour le tuer. Je me lave des mains et les regardes encore une fois d'un air moqueur.
Moi: Les meilleurs héros du Japon ne peuvent même pas venir à bout d'un simple moustique...
Eijiro: Elle a raison! C'est pas viril tout ça!
Mina: Tu n'y arrivais pas non plus je te signale...
Je souris et m'apprête à les rejoindre, mais d'un coup, je me sens étourdie et perd l'équilibre. Izuku se lève pour me donner un appui, et tout le monde me regarde d'un air inquiet.
Izuku: Aiko? Tout vas bien?
Moi: Oui... Je me suis sûrement levé un peu trop vite tout à l'heure...
Je m'assois sur le canapé, et ferme les yeux pour essayer de reprendre mes esprits.
Quand je les rouvres, Mina est en train d'examiner mon corps.
Moi: Qu'est-ce que tu fais?
Mina: C'était quand ta dernière relation sexuelle?
Moi: Mina!
Je rougis instantanément, Izuku de même.
Eijiro: Mina franchement...
Mina: Je cherche juste à émettre une théorie!
Moi: Merci, mais je suis médecin! Je peux très bien me diagnostiquer seule.
Elle soupire d'un air déçu, et ils restent quelques instants avant de s'en aller. Il ne reste que moi, Izuku et Kyoka.
Izuku: Tu vas mieux?
Moi: Je crois... Mais je commence à avoir mal à la tête.
Izuku: Je dois aller faire les courses, vous pouvez rester ici. Aiko, je vais t'acheter des aspirines en chemin.
Moi: Merci..
Il finit par s'en aller, pendant que j'ai encore quelques vertiges.
Kyoka: Tu sais, je ne veux pas être aussi énervante que Mina, mais la théorie qu'elle explorait pourrait être vrai... Vous vous protégez?
Je soupire. Izuku et moi avons fais notre première fois il y'a deux ans. Même si pour beaucoup de gens, c'est assez tard, on a voulu y aller à notre rythme, et je ne regrette absolument pas d'avoir attendu de m'être sentie prête. Izuku ne m'a jamais mis la pression, et tout s'est fait naturellement.
Une semaine plus tard, j'avais décidé de prendre la pilule. Je n'avais aucune envie d'avoir un enfant par accident. Je voulais que ce soit fait par choix, et non en étant contrainte. Mon copain a totalement respecté mon choix, et il a quand même continuer à mettre des préservatifs pour ne prendre aucun risques.
Moi: J'avoue qu'en ce moment, on a été de moins en moins prudent... Mais je prend toujours la pilule tout les jours.
Kyoka: Mais tu peux très bien tomber enceinte en prenant la pilule. Mais ce n'est pas encore sûr! Si ça se trouve, tu n'a absolument rien.
Moi: Oui.. Tu a sûrement raison...
Elle reste encore quelques minutes avec moi et finis par s'en aller, me laissant seule a mes réflexions.
Il est vrai qu'en ce moment, certains symptômes me sont apparus, comme la migraine, les crampes abdominales et les étourdissements. Je réalise aussi que j'avais assez mal à la poitrine, mais j'avais mis ça sur le compte des soutien-gorge très serrés...
Oh mon dieu... Est-ce qu'il se pourrait que je sois...
Il fallait que je vérifie.
J'envoie un message à Izuku pour le prévenir que je devais sortir, et me dirige vers la pharmacie devant chez moi. Je m'achète en vitesse trois test de grossesse et cours me réfugier chez moi, dans la salle de bain.
J'observe quelques instants les tests.
Calme toi Aiko... Ce n'est qu'une précaution... Rien de plus.
Je prend une inspiration avant d'uriner sur les trois tests. Je fais les cents pas dans la salle de bain.
Le paquet indiquait qu'il ne fallait attendre que deux minutes, mais même après 10 minutes, je n'arrivais pas à me résigner à regarder.
Est-ce que j'étais prête à devenir maman? Et Izuku? Il serait prêt à être père?
Et si il me quittait, parce qu'il ne veut pas l'assumer? Les larmes me montent aux yeux, rien qu'en évoquant cette idée.
Je secoue la tête pour tenter de me calmer. J'étais trop émotive.
Un autre symptôme.
Je prend une grande inspiration avant de retourner le premier test.
Négatif.
Ma main commence a trembler. Avec appréhension, je retourne le deuxième test.
Positif.
Les larmes commencent à me monter aux yeux. Si j'avais deux tests positifs, j'étais pratiquement sûre que j'étais enceinte. Sinon... Il y avait très peu de chance, même si c'était possible.
Il ne me restais qu'un test. Celui qui me donnera la réponse.
Je m'apprêtais à le retourner, quand Toya entre dans la salle de bain.
Toya: Désolé, je savais pas que tu-
Il se coupe en me voyant en larmes et les tests sur le comptoir.
Toya: Tu es enceinte?!
Moi: Je sais pas... Il me manque qu'un seul...
Toya: Et bien retourne le!
Je hoche la tête et, toujours tremblante, je dirige ma main sur le test, mais arrête mon mouvement au dernier moment.
Moi: Et si Izuku ne voulait pas d'enfants?! Et si il me quittait parce qu'il ne veut pas l'assumer? Je-
Toya: Calme toi... Tu sais très bien qu'il ne te quittera jamais pour quelque chose d'aussi stupide que ça. Si il le fait, même si j'en doute, moi je serais là pour toi. Tu m'a aidé à sortir de prison, et je t'aiderais pour cet enfant. Mais il faut que tu en ai le coeur net.
Je hoche la tête et prend une grande inspiration avant de retourner le dernier test.
Positif.
Je le fixe quelques instants, et Toya me prend par les épaules.
Toya: Écoute... La première chose que tu vas faire, c'est en parler à ton copain. Si il y a bien quelqu'un avec qui tu dois en discuter, c'est lui.
Je hoche simplement la tête, met les tests dans mon sac et me dirige vers son appartement, tout en essayant de comprendre l'informations
Je suis enceinte.
Je vais être Maman.
Je vais avoir un enfant.
Mais peu importe la façon dont je l'énonçais, je n'arrivais simplement pas à m'y faire.
Pour moi, un enfant devait être prévu ou désiré. Quand on a un enfant qu'on ne voulait pas, il est compliqué de s'adapter.
Mais je n'avais pas le choix. L'avortement était illégal au Japon, et dans chaque rapport sexuel que j'ai eu, j'étais consentante et majeure. Je suis aussi médecin, donc j'ai un bon salaire, ce qui me laisse aucune excuse.
Maintenant, je devais espérer qu'Izuku restera avec moi.
Je prend une grande inspiration avant de toquer chez lui. Il m'ouvre quelques secondes plus tard, et son sourire tombe lorsqu'il voit ma tête.
Izuku: Tout vas bien? Tu a pleuré? Entre.
J'entre dans la pièce et m'assois sur le canapé. J'accepte le verre d'eau qu'il me tend, et il s'assoit à mes côtés.
Izuku: Qu'est-ce qui se passe?
Encore sonné par l'information, je sors les tests de grossesse de mon sac et les poses sur la table. Il les fixes quelques instants, sans rien dire.
Moi: Je suis enceinte...
Il ne dit toujours rien pendant que les larmes me montent aux yeux.
Moi: Tu veux le garder..?
Cette phrase le fait réagir, et il me prend directement les deux mains.
Izuku: Tu ne peux pas me demander de prendre cette décision. C'est ton corps et pas le mien. Si tu veux avorter, on vas trouver une solution. Je peux te prendre un billet pour les États-Unis si tu veux... J'ai quelques contacts là-bas. Mais si tu veux le garder, j'en assumerais la responsabilité.
Sa réponse me prend de court. Je m'attendais à ce qu'il me dise d'avorter, ou qu'il refuse d'en prendre la responsabilité... Mais certainement pas qu'il accepte de s'en occuper...
Moi: Alors... Si je le garde, tu ne sera pas en colère..?
Izuku: Jamais. Il n'était prévu, et je ne comptais pas devenir père si tôt, mais si tu veux le garder, je serais fière d'en être le père.
Une nouvelle vagues de larmes arrive, mais cette fois-ci, c'était des larmes de joies.
J'allais être maman!
Deux mois plus tard.
Aujourd'hui, je devais annoncer à ma famille que j'attendais un enfant. Je stressais.
Moi et Izuku avions convenu d'attendre le troisième mois avant de l'annoncer. Mis à part Toya, personne n'étais au courant.
Il fallait aussi l'annoncer à sa mère et nos amis. Pour sa mère, elle l'apprendra en même temps que ma famille. Mais pour nos amis, ce sera plus tard.
Moi: Tout est prêt?
Izuku: Ça fait trois fois que tu me demande...
Moi: Mais je stresse... Et si ils n'étaient pas d'accord avec ça?
Izuku: Et pourquoi ils le seraient?
Moi: Ils sont vieux! Pour eux, je ne devrais pas tomber enceinte avant de me marier!
Izuku: Mais tu es leur fille. Ils seront peut-être sous le choc, mais je suis sûr qu'ils seront content pour toi.
Moi: Tu a sûrement raison...
Pour l'occasion, on avait décidé de tous les invités chez Izuku pour dîner. Son appartement était assez grand pour accueillir tout le monde.
Quelques minutes plus tard, tout le monde est là.
Le début du repas se passe bien. Tout le monde discute activement.
J'étais entre Izuku et Shoto, face à Toya. Ce dernier me fixait, attendant sûrement le moment où je comptais faire l'annonce. Après quelques minutes, je reçois un message de sa part.
👹
|Dis le, sinon je le fais moi-même.
|Tu es un monstre, Toya.
Je prend une inspiration avant de me levé.
Moi: Si je vous ai invité aujourd'hui, c'est parce que je dois vous annoncer quelque chose...
Je regarde Izuku qui me fais un sourire rassurant. Je prend une grande inspiration.
Moi: En fait... Et bien... Je...
Toya: Elle est enceinte.
Tout le monde se tourne vers lui, qui retenais visiblement un rire alors que je passais mes mains sur mon visage.
Je vais le tuer putain..
Natsuo: Arrête de dire n'importe quoi toi. On t'écoute Aiko.
Moi: Euh... Il a dis la vérité...
Tout le monde se tourne encore une fois vers moi, et un lourd silence s'installe sur la table.
Toya finit par se lever, un immense sourire aux lèvres.
Toya: Je vais être tonton! Pourquoi vous tirez la gueule?
Je lui lance un regard noir, signe qu'il faut qu'il ferme sa gueule.
Toya: D'accord j'ai compris je me tais.
Inko: Aiko, c'est incroyable! Félicitations ma chérie.
Moi: Merci Inko...
Mon père: Et vous comptez vous marier?
Ma mère: Enji franchement!
Mon père: Quoi? Si ils veulent avoir un enfant, autant qu'ils soient mariés.
Je me tourne vers lui en serrant les poings.
Moi: Être marié ou non ne changera rien. Je suis prête à avoir cet enfant, et Izuku aussi. Je suis sûre qu'il fera un père exceptionnel, que ce soit mon copain ou mon mari.
Mon père me fixe quelques instants avant de soupirer.
Mon père: Tu a raison. Félicitations à vous deux.
Je le remercie et m'assois simplement. S'en suit d'une pluie de « félicitations », et nous passons le reste de la soirée à parler de mon futur enfant.
Mes parents et Inko finissent par s'en aller, suivis de Natsuo et Fuyumi. Il ne reste plus que Toya et Shoto avec nous.
Izuku: Tu vois que tu t'inquiétais pour rien!
Moi: Oui.. Même si j'aurais préféré l'annoncer moi même...
Je lance un regard de travers à Toya, qui était visiblement amusé par la situation.
Toya: Ça fait deux mois j'attend de voir la tête du vieux! Je n'allais clairement pas attendre quelques minutes de plus.
Je soupire d'un air exaspéré et me tourne vers Shoto.
Moi: Tout vas bien? Tu n'a pas dis un mot depuis tout à l'heure...
Shoto: Je réfléchissais à un prénom...
Toya: Tu es au courant que c'est aux parents de chercher, non?
Moi: Laisse le un peu! Je m'engage à réfléchir à chaque proposition qu'on me donne.
Toya: Ah bon?
Il a un sourire malicieux aux lèvres.
J'ai peur..
Toya: Et si tu l'appelais Dabi?
Izuku s'étouffe avec son verre d'eau, et Shoto se prend une soudaine passion pour la moquette. Quant à moi, je n'hésite même pas une seule seconde.
Moi: C'est hors de question.
Toya: Mais je pensais que tu comptais réfléchir sérieusement à chaque proposition..?
Je le fusille du regard, et ils restent encore un peu avant de s'en aller.
Un peu plus tard, je m'apprêtais à m'endormir dans les bras d'Izuku, mais il interrompt mon sommeil.
Izuku: Aiko? J'ai quelque chose à te demander.
Moi: Si tu me demande de sérieusement penser au prénom Dabi, tu dors sur le canapé.
Il rigole doucement et se redresse.
Izuku: Et si tu venais vivre chez moi?
Je réfléchis quelques instants. C'est vrai que maintenant que j'attendais son enfant, il était normal que je vienne vivre chez lui.
Mais je me sentais mal d'abandonner mes parents seuls, et surtout, je voulais encore passer du temps avec mon frère.
Mais mon enfant ne pouvait pas grandir trop souvent séparé de l'un de ses deux parents.
Mais que-ce que je devais choisir? Mon frère et ma mère qui me vivaient pas avec moi depuis plusieurs années, ou mon futur enfant?
Je soupire. Même si ce n'étais pas gaité de cœur, je devais faire un choix.
Moi: D'accord.. Je vais commencer à emménager demain.
Izuku: Tu es sûre? Je veux pas te forcer...
Moi: Non, tu a raison. Je passe pratiquement toute mes journées ici, et je pensais déjà à venir m'installer ici, mais cet enfant n'ajoute que des raisons sur ma liste. Par contre, il n'est pas question que je vive gratuitement ici. Je vais payer le loyer avec toi.
Izuku: Mais-
Moi: Pas de mais! Mon salaire est presque plus élevé que le tien, tu n'a aucune excuse.
Izuku: C'est d'accord.
Je finis par m'endormir le sourire aux lèvres.
Un mois plus tard.
La réceptionniste: On a un problème au département psychiatrie. Chambre 600.
Moi: J'y vais.
Je prend le dossier qu'elle me tend et me dirige rapidement vers la section psychiatrie.
Dans quelques mois, j'allais prendre mon congé maternité. Alors j'avais pris le plus d'heures supplémentaires.
Mais j'étais rendue à mon quatrième mois, et mon ventre commençait à gonfler, tout comme les symptômes commencent à se faire de plus en plus nombreux. J'ai été obligé de commencer à réduire mon nombres d'heures, et d'ici mon septième mois, j'arrêterais complètement pendant un an.
Je me rend donc au département, me demandant ce qu'il se passait.
Lorsque j'entre dans la chambre, j'eu un mouvement de recul.
Un homme d'âge mûr était en train d'hurler, les jambes écartées, sous les yeux d'une infirmière, qui semblait toute aussi étonné que moi.
Moi: Qu'est-ce qui se passe?
L'infirmière: Aucune idée...
Je me dirige vers l'homme en jetant un regard rapide sur son dossier.
Narama Izona, Folie.
Moi: Monsieur Izona... Qu'est-ce qui se passe?
Il cesse de crier et me lance un regard noir.
Izona: Bah j'accouche pétasse ça se voit pas?!
Je reste sonner quelques instants et retiens un rire.
Rester professionnel... Professionnel..
Moi: Monsieur... C'est l'heure de la sieste de nos autres patients... Alors pourriez-vous... accoucher en silence..?
Il fixe ses jambes écartées, et recommence à hurler. Je soupire et me tourne vers l'infirmière.
Moi: Amène moi un calmant s'il te plaît... Et ramène quelqu'un avec toi. Ça risque d'être compliqué...
Elle hoche la tête et se dirige en courant vers la réserve.
Je tente plusieurs minutes de calmer le vieil homme, mais rien n'y fais.
L'infirmière finit par arriver avec une collègue, et on réussit à l'administrée le calmant.
Je finis par m'assoir dans la salle des employés, épuisé.
Inaka, une collègue a moi, me rejoins elle aussi.
Inaka: Tout vas bien?
Moi: Oui oui.. Mais je suis épuisé. Je ne pensais pas que la grossesse ajouterais autant de fatigue.
Inaka: Que-ce qui te reste à faire aujourd'hui?
Moi: Un patient à qui je dois administrer les soins, une ronde en aile C, et trois autres patients en départements psychiatrie... À l'heure qu'il est, je ne finirais jamais à 16h...
Inaka: Tu sais quoi? Il est 15h45. Occupe toi d'un seul patient, je prend la relève.
Moi: Inaka, tu es officiellement mon héroïne.
Elle sourit. Je lui passe donc les dossiers et vais m'occuper du dernier patient de la journée.
10 minutes plus tard.
Lorsque je finis enfin ma journée, j'étais épuisé. Izuku m'avait appelé pour me dire qu'il allait venir me chercher, et je lui en était reconnaissante.
Je retire ma blouse, range toute mes affaires et me dirige vers le parking. Je reconnais facilement la voiture de mon copain, et rentre dedans.
Moi: Merci d'être venu me chercher.. Je suis épuisé.
Je tourne la tête vers lui et remarque qu'il semble stresser.
Moi: Tout vas bien?
Izuku: Hein? Oui oui, tout vas bien. Pourquoi ça n'irait pas?
Moi: Parce que tu agis très bizarrement?
Il ne répond pas et démarre la voiture. Un sentiment de culpabilité m'envahi.
Moi: J'ai fais quelque chose de mal?
Izuku: Pas du tout, pourquoi tu pense ça?
Moi: Parce que tu ne parle pas, et ont dirait que tu me fais la gueule...
Izuku: Tu n'a rien fais de mal, ne t'en fais pas.
Je remarque qu'il jette plusieurs regard à sa montre. Il semblait -Nuance, il était- stresser par quelque chose.
Mon doute s'intensifie quand je vois qu'on passe devant l'appartement et qu'on s'apprête à sortir de la ville.
Moi: Izuku, tu a passé l'appart.
Izuku: Je.. J'ai une surprise pour toi.
Mon expression inquiète laisse la place à un sourire. Ce n'était pas la première fois qu'il me faisait une surprise, mais bien la première fois qu'il semblait aussi stressé.
Mais tout devrais bien se passer.
Trois heures plus tard.
Moi: On arrive bientôt?
Izuku (en soupirant): Pas plus qu'il y a 10 secondes Aiko.
Moi: Mais ça fais des heures qu'on roule! Je suis épuisé, et j'ai faim. Tu n'a pas des nouilles dans ta voiture?
Izuku: Non...
Je soupire d'un air exaspéré. La grossesse m'avait rendue assez exigeante, et chaque mois, un nouvel aliment me donnait envie. J'étais passé par les chips, les beignets et les onigiris. En ce moment, c'était les nouilles instantanées.
Une demi-heure plus tard, alors que je m'apprêtai a balancer Izuku par la fenêtre, il se stationne enfin... au milieu de nulle part.
Je sors instantanément et m'étire.
Moi: Tu a intérêt a ce que ta surprise en vaux le coup!
Je remarque qu'Izuku est toujours dans la voiture, en train de consulter son téléphone.
Moi: Dis, si je t'ennuie tant que ça, tu n'étais pas obligé de m'amener jusqu'ici!
Izuku: Non non! Tu ne m'ennuie pas du tout!
Il sort en vitesse de la voiture et me pointe le lac.
Je tourne la tête, et je ne peux m'empêcher de lancer un hoquet de surprise.
Comme il était 19h, le couché de soleil était déjà entamé. Le ciel avait donc des nuances de roses et de mauves, qui se reflétaient sur le lac, donnant un décors de film.
Moi: C'est magnifique... Merci de m'avoir amené ici...
Je tourne la tête vers lui et remarque qu'il est toujours aussi nerveux.
Izuku: Je... Ce n'était pas vraiment la surprise, mais uniquement le lieu.
Je le regarde d'un air interrogateur, et il prend une grande inspiration.
Izuku: Aiko, depuis toujours, tu a été là pour moi. Que ce soit quand je n'ai pas eu d'alter, quand je me faisais harceler au collège, ou quand j'ai dû me battre contre All for One, tu étais à mes côtés. En fait, il n'y a pas un moment difficile de ma vie où tu n'étais pas présente. Quand on était au lycée, je savais que je ne voulais pas vivre le reste de ma vie sans toi. Tu t'en rappelle sûrement, vu que c'est ce que je t'ai dis en t'offrant ta bague. Je t'avais même dis que je trouvais le mariage futile, mais j'ai changé d'avis.
Mon coeur bat de plus en plus vite, comprenant où il veut en venir.
Izuku: Maintenant, pour moi, le mariage est une promesse. Quand on est marié, on promet un avenir avec la personne. Je t'ai déjà offert une bague de promesse pour ça, mais aujourd'hui, je veux faire en sorte que plus rien ne puisse nous séparer.
Il recule de quelques pas et sors une boîte de sa poche. Mon coeur bat de plus en plus fort.
Non... Il ne vas quand même pas...
Izuku: Aiko Todoroki, fille de Enji Todoroki et de Rei Todoroki, veut-tu... Je...
Il prend une grande inspiration, mais les larmes coulent déjà sur mes joues.
Trois mots...
Seulement trois...
Izuku: Veut-tu m'épouser?
À peine a-t-il finit sa phrase que je saute dans ses bras, tout en pleurant.
Jamais au grand jamais je n'aurais cru un jour que Izuku Midoriya, mon ancien meilleur ami me demanderais un jour en mariage.
Moi: Oui... Bien sur que oui...
Il me rend son éteinte, et nous restons dans cette position plusieurs instants. Je m'apprêtais à l'embrasser, quand mon téléphone sonne.
En voyant le nom, je fronce des sourcils et répond en haut parleur.
Moi: Allo?
Katsuki: Alors? Il l'a fais?
Moi: De-
Katsuki: Orh, au pire on s'en fou. Ton mec veut te demander en mariage, il était temps putain après 10 ans. Bref, je voulais juste te dire que vous allez clairement me donner un rôle dans la cérémonie. Témoin ou celui de l'officient, un des deux.
Je rigole pendant qu'Izuku soupire d'un air exaspéré.
Izuku: Heureusement que j'avais déjà finis...
Moi: Tu comptais vraiment gâcher sa demande en mariage?
Katsuki: Ça fait deux semaine qu'il me saoule avec sa putain de bague. Je voulais être en appel pour entendre, mais le nerd voulait pas.
Izuku: Et si elle avait dit non?
Katsuki: Tu pense vraiment qu'elle aurait dit non?!
Je souris, et je finis par décrocher. J'enfile la bague de fiançailles, juste à côté de ma bague de promesse.
J'étais fiancé...
Bientôt marié...
Et j'allais avoir un enfant.
Oui, ma vie ne pouvait pas mieux tourner.
Image générer par une IA
4914 mots
On se retrouve dans l'Epilogue...