VITO COLUCCI - TOME 2

By NHAO-NU

6.4K 342 233

Le mariage entre Ilaria et Vito semble aller de mieux en mieux. Leur connexion s'est développée et le grand a... More

Résumé !
Prologue
Chapitre 1 : Je t'aime
Chapitre 2 : Divorcer ?
Chapitre 3 : À cœur ouvert !
Chapitre 4 : Qui sont nos traîtres ?
Chapitre 5 : Dayna et Luca !
Chapitre 6 : Tensions
Chapitre 7 : Retour à la case départ !
Chapitre 9 : La rencontre et l'échappatoire !
Chapitre 10 : Jalousie
Chapitre 11 : La maison de la plage
Chapitre 12 : La soirée masquée
Chapitre 13 : Un choix difficile... Surmonter ses peurs
Chapitre 14 : Madame Moreno
Chapitre 15 : Notre bonheur avant tout !
Chapitre 16 : Le demi-frère Orlov
Chapitre 17 : La vente aux enchères !
Chapitre 18 : L'inizio della vendetta
Chapitre 19 : La rupture
Chapitre 20 : Un choix décisif !
Chapitre 21 : Vous êtes en état d'arrestation !
Chapitre 22 : Mission secrète
Chapitre 23 : Moscou
Chapitre 24 : Écho du passé
Chapitre 25 : Savannah Hayes
Chapitre 26 : Entre Deux Feux
Chapitre 27 : Premier Mensonge
Chapitre 28 : Découvertes inattendues
Chapitre 29 : Qui est le responsable ?

Chapitre 8 : Sentiments en mêlés et jalousie !

244 14 11
By NHAO-NU





POV : ILARIA

Les mots de Vito n'auraient pas de tourner en boucle dans ma tête.

— Tu as dû rêver... Tu sais, tu étais inconsciente, et dans cet état, on s'accroche à des choses que l'on aurait voulu entendre.

Je me suis assise sur le lit en réfléchissant à tout ce qui s'est passé depuis l'attaque dans le restaurant. Il a changé du jour au lendemain, et je suis certaine que ce changement soudain est dû à ce qui s'est passé ce soir-là. Tout allait bien, et puis Michaël est apparu, et d'un coup, j'ai vu une autre personne devant moi. Le pire dans cette situation, c'est que cette nouvelle version de lui est mille fois pire que celle de notre rencontre, même lors de nos fiançailles, et tout ce qui a suivi cette époque avec Vito était plus tolérable que ce qu'il est maintenant à part son arrogance et ses expressions. Le reste du temps, il était vivable, mais avec le temps, les choses ont pris une autre tournure... Une situation que je n'aurais jamais imaginée. Comment aurais-je pu croire que ma vie avec Vito allait être remplie de bonheur depuis que nous avons mis les choses au clair ? Elle a été vraiment parfaite au moins jusqu'à ce soir-là, et je suis même prête à admettre que ma vie à New York est meilleure que celle que j'avais à Palerme. Lorsque j'étais en Sicile, je vivais comme dans une sorte de cage dorée, et mon père a toujours été trop protecteur. À part le travail, je ne pouvais rien faire de plus. Je devais rester à la maison, et les rares moments où je pouvais sortir, c'était avec lui lorsque nous devions nous rendre à quelques fêtes. Même à ce moment-là, je ne pouvais pas participer à toutes les fêtes, car il y avait peu de personnes qui connaissaient mon existence.

Cette nouvelle facette de sa personnalité me fait penser à l'époque où il avait perdu sa mère. Son enterrement a eu lieu en Sicile, et c'est la dernière fois que nous nous sommes vus. Son expression, sa froideur, son enfermement et sa solitude m'ont ramenée dans le passé, il y a quatorze ans... Et je n'ai pas pu éviter cette boule au ventre. Depuis que Martina est partie, Vito s'est transformé. Aucune lumière ne brillait en lui, et c'est à partir de ce moment que l'effrayant Vito Colucci est né. Il était tellement cruel que chaque fois que les gens parlaient de lui dans le gang, c'était pour évoquer ses crimes.

Nous avons toujours eu une relation, de fuis moi, je te suis, surtout lorsqu'il venait en vacances en Italie. Il a toujours été celui qui prenait les décisions, que ce soit pour les jeux ou les activités. À cette époque, j'étais un peu jalouse de lui, de le voir faire ce qu'il voulait. C'était lui qui devait choisir à chaque fois, alors que moi, je devais faire attention à tout. Non, les filles ne faisaient pas ça. Les filles ne montraient pas leur langue, les filles étaient censées être plus fragiles, elles étaient contraintes à de nombreuses interdictions. Tandis que lui jouissait d'une plus grande liberté. Même si nous nous chamaillions beaucoup lorsque nous étions enfants, nous faisions rapidement la paix à chaque fois. J'ai toujours remarqué cette différence de traitement : Vito pouvait faire beaucoup de choses, et moi, je devais faire preuve de retenue et respecter certaines limites. C'est une éducation que mon grand-père m'a inculquée. Les filles sont jugées plus sévèrement que les garçons, et les étiquettes restent plus longtemps collées. Des préjugés qui continuent à empoisonner ma vie aujourd'hui. Même si j'essaie maintenant de passer à autre chose, les regards et les jugements peuvent encore m'affecter, mais pas autant qu'avant.

Notre discussion m'a fortement perturbé et je n'ai pas pu éviter que les souvenirs refassent surface. Je ne me souviens pas de tout, mais il y a des paroles et des scènes que je ne peux pas oublier.

Je me rends directement dans la chambre d'Irina. Je m'assois à côté d'elle et puis on commence à parler de toutes de rien ensuite, je commence à lui parler de ce qui venait à se passer avec Vito.  

Je me lève et ensuite, je fais des tours dans la chambre. Une idée me traverse l'esprit, mais je suis perdue entre deux choix. Soit j'agis, soit j'abandonne. Je ne peux pas m'empêcher de me ronger les ongles. Je fais ça à chaque fois que je suis perdue ou stressée, et finalement, j'accepte, mais je dois élaborer mon plan.

— À ce stade, tu risques de faire un trou si tu continues à tourner comme ça.

Je me tourne vers Irina, sa tête est penchée sur son téléphone. Au bout de quelques secondes, elle lève la tête et me regarde.

— Je te connais, tu es en train de préparer quelque chose je me trompe ? Puis un demi-sourire s'étire sur ses lèvres.

— Oui, dis-moi. Est-ce que tu sais où ils sont partis ?

Elle refuse en hochant sa tête. Mais je sais qu'elle me ment. Elle ne me regarde pas dans les yeux et c'est un signe. Je m'approche d'elle.

— Irina, je sais que tu es en train de me mentir !

Elle se mord sa lèvre supérieure. — Alors, dis-moi. Où sont-ils ?

— Très bien. Dit-elle tout en soupirant. — J'ai entendu Elijah et Vincent parler. Je ne connais pas l'adresse la seule chose que j'ai réussi à écouter c'est qu'ils ont rendez-vous avec les Brésiliens dans une boîte de nuit.

— C'est un bon début. Ensuite, je plisse mes yeux. Je réfléchis pendant quelques secondes. Je prends mon téléphone et je commence à le chercher sur internet.

— Que fais-tu ? Me dit-elle lorsque je place mon téléphone sur mon oreille.

J'entends la musique d'attente, je le déplace légèrement et puis je réponds. — Tu te souviens de ce club ou nous sommes partis la dernière fois ?

— Oui...

— Je les appelle pour savoir s'ils sont partis là-bas.

Quelques secondes après, j'entends la forte musique et puis une voix féminine. Je raccroche rapidement.

— Alors, ils y sont ?

— Non... Je m'assieds de nouveau d'un air abattu.

— C'est bon Ilaria. On s'en fiche. Lâche l'affaire.

Je la regarde pendant quelques secondes, mais je ne dis rien je prends le téléphone et je commence à chercher le numéro de Luca.

Irina bouge sa tête plusieurs fois, elle fronce ses yeux et puis ajoute. — À qui vas-tu appeler maintenant ?

— J'envoie un message à mon frère.

— Sérieusement, tu penses vraiment qu'il va te balancer où ils sont ?

Quelques secondes après, je reçois son message. Je tourne le téléphone en sa direction. En hochant mes sourcils et avec affichant un rictus. Elle le prend et commence à lire. — Comment as-tu fait ? Puis, elle me redonne mon téléphone.  

— J'ai juste dit que je voulais lui faire une surprise. Et puis il voulait aussi se faire pardonner, pour ce qu'il m'avait dit la dernière fois.

— Viens avec moi, tu vas m'aider à choisir une robe. Je n'ai pas entendu sa réponse, je suis partie directement, de cette manière, elle sera obligée de me suivre.

Je retire plusieurs robes et je les pose sur le lit. — Alors lequel tu préfères ?

— Elles sont magnifiques les quatre. Euh, j'hésite... Essaie-les d'abord pour voir laquelle elle t'ira mieux.

Je mets la dernière robe et avant de sortir du dressing, je me tourne vers le grand miroir. De toutes les robes que j'ai essayées je trouve que c'est elle qui me va le mieux. Dès que je sors, je voie la brillance dans les yeux d'Irina et je sais qu'elle aussi choisira la même que moi.

— Alors. Dis-je en faisant un tour sur moi-même. Et mes yeux se posent sur elle en attendant avec impatiente.

— Je valide, elle est absolument magnifique, et cette couleur, elle te va à ravir. Tu vas faire tourner bien des têtes.

Il m'a fallu quarante minutes pour me maquiller. Je ne voulais pas y rester trop longtemps, il se fait tard et je dois partir avant qu'ils ne reviennent. Je mets un rouge de la même couleur que la robe. Je m'observe pendant quelques secondes et je réfléchis à ma coiffure.

— Tu préfères que je lâche les cheveux ou que je me fasse une couette ?

Je le range les cheveux avec les mains et au bout de quelques secondes, je le lâche. Pour qu'elle puisse bien choisir ! — Alors ?

— C'est mieux avec une couette de cette manière, on peut voir les boucles d'oreilles, et le collier est également mis en avant.  La dernière étape, c'est le parfum. Je pulvérise, sur mon cou, derrière mes oreilles et mon poignet.

— Je ne comprends pas pourquoi est-ce que tu ne veux pas venir avec moi. Je me dirige vers elle et je m'assieds sur le canapé à côté d'elle.

— J'ai trop la flemme de me changer et de me préparer et puis, je n'ai pas la tête pour m'y rendre.

— C'est à cause d'Elijah, c'est ça ?

Elle hoche ses épaules et ne dit rien et je sais que je suis sur la bonne voie. — Si tu le veux, on peut en parler. Dis-je en touchant ses mains. 

— Pas maintenant et puis elle me donne un sourire rassurant. Elle me regarde quelques secondes.

— Tu sais que je ne suis pas d'accord avec ce que tu vas faire. Et surtout avec ce qui s'est passé la dernière fois quand nous planifie ce genre de choses.

— Ne t'en fait pas pour moi. J'ouvre mon sac et sors quelques accessoires.

— Qu'est-ce que c'est ? Dit-elle en les touchant tous.

Je prends l'accessoire en forme de rouge à lèvres, je l'ouvre et un minicouteau apparaît. Les yeux d'Irina s'allument d'excitation et puis elle prend un autre objet.

— Donc ça, c'est forme de parfum il fait quoi concrètement ?

— C'est un spray au poivre.

— Et cela semble être un taser

Je hoche ma tête en guise de réponse et puis je les remets de nouveau dans mon sac. — Pourquoi est-ce que tu le lances se regarde, dis-je en me mettant débout.

— Tu tes mets en danger. Ne le fais pas. Attends qu'il revienne et ensuite, vous pouvez parler de nouveau.

— Je comprends ton inquiétude, mais c'est décide de, je ne vais pas changer d'avis. 

— S'il te plaît. Imagine-toi que Michaël se tienne juste en bas. En attendant de t'attaquer à nouveau.

Je la fixe pendant quelques secondes. — Je me suis entraîné avec Vito et j'ai appris des techniques pour me défendre. En plis avec ce que j'ai dans mon sac, il ne va rien m'arriver. Fais-moi confiance.

— Tu sais que tu vas te mettre dans des problèmes en le connaissant. Je ne pense pas qu'il sera trop content et puis il peut se venger comme il l'avait déjà fait.

— C'est pour ça qu'il ne va rien m'arriver.  Je l'ai déjà fait deux fois. M'échapper de cette manière ne me fait pas peur.  Et même s'il ne va pas sauter de joie en me voyant arriver, j'ai envie de lui montrer que je suis prête à tout et que rien ne m'effraie.

Elle acquiert d'un coup de tête. Et j'ajoute. — Il me cache quelque chose et je suis sûr que ce changement soudain concerne ce qui s'est passé avec Michaël. Tout allait bien et tout d'un coup c'est devenu une autre personne. Et c'est pour ça que je dois découvrir pourquoi.

— Je ne vais pas réussir à te convaincre ? C'est ça ?

— Non. C'est décidé et puis je me suis déjà changé.  Je n'ai pas fait tout ça pour rien. Je lui donne un sourire, je m'approche d'elle et je l'enlace.

— Comment, tu vas faire du coup pour sortir sans qu'ils te voient ?

— Je connais une sortie. Et pour sortir de la maison, je vais utiliser la porte derrière la cuisine.

— Tu sais quoi, quand tu réussiras à sortir, appelle-moi, et nous resterons en ligne jusqu'à ce que tu arrives en sécurité. Partage également ta localisation avec moi.

...

Je suis monté dans le taxi depuis maintenant plusieurs minutes et dès que je suis sortie, j'ai directement appelé Irina. Nous avons parlé tout au long du trajet et lorsque je suis arrivé devant la boîte de nuit. J'ai payé le taxi et je suis sortie.

— La boite de nuit. Elle est vraiment magnifique.

— Oui, j'ai vu quelques photos.

— Bon, Irina je te laisse. Dès que je peux je t'envoie des messages.

Je contemple pendant quelques secondes avant de rentrer. Le club est situé juste à côté du lac de Central Park. L'extérieur de la boîte de nuit est impressionnant, avec une façade élégante et des lumières discrètes qui la mettent en valeur. En observant sa construction et les types de voitures qui arrivent et s'arrêtent devant l'entrée, je peux en déduire que c'est un lieu prestigieux où les élites new-yorkaises viennent faire la fête. Dès que j'arrive devant le vigile, il me fait un signe de tête pour que je puisse passer.  Je suis un peu étonné, car je pensais qu'il allait m'arrêter, mais il ne le fait pas.  Le hall d'entrée du club est vitré depuis le sol jusqu'en haut. Il y a des canapés en cuir et en velours. C'est un mélange de noir, de blanc et de gris. La piste de danse est immense, et lorsque l'on lève la tête, on remarque un miroir qui couvre l'intégralité du plafond. La lumière sur la piste de dance, elles sont douces, un mélange de couleurs froides, ce qui crée une atmosphère sophistiquée.  La décoration respire le luxe.

Et à l'étage se trouvent les salles VIP. Ils doivent sûrement se trouver là-haut. Dès que j'arrive, je commence à marcher et je m'arrête devant une pièce. Plusieurs hommes se tiennent droits. En m'approchant davantage, je reconnais rapidement Vicente. Il me regarde d'un air choqué, il ferme les yeux et les rouvre. Il vient rapidement vers moi, puis m'adresse la parole.

— Madame Colucci. Comment cela fait que vous êtes ici ? Est-ce que Vito c'est que vous êtes ici.

Je lui lance un sourire. — Elle est passée ou ta politesse Vincent ? Bonsoir, non ?

Il racle sa gorge, puis s'excuse rapidement. — Suivez-moi... Vous pouvez patienter quelques secondes, je vais prévenir Vito que vous êtes ici.

— Merci, lui dis-je rapidement. Il hoche la tête et ouvre rapidement la porte pour entrer.

Quelques secondes plus tard, je m'assomme. Je sens les regards de tous les présents et fais mine d'avoir confiance en moi. Ces regards sont assez perturbateurs, en réponse à quoi je leur souris, puis finalement mes yeux se posent sur Vito. Il me regarde fixement avec un air dubitatif, comme s'il ne croyait pas me voir ici.

Il n'arrête pas de me fixer, et finalement, je dis — Bonsoir.

J'entends un premier Bonsoir, suivi rapidement de salutations plus discrètes. Une fois qu'ils finissent de me saluer. J'incline la tête en leur direction.  Les regards de certains sont plus fébriles. Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils. Ces regards me mettent mal à l'aise, mais je fais tout pour montrer que cela ne m'affecte pas, même si c'est le contraire.

Il se lève et tourne la tête en direction des hommes qui doivent sûrement être les Brésiliens.

— Vous feriez bien de baisser les yeux si vous ne voulez pas prendre une balle en pleine tête. Déclara-t-il d'un ton menaçant.

Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel.

— Qui est Vito ? Demande un homme métis avec un accent.

— C'est ma femme. Il se dirige rapidement vers moi, me saisit par le poignet. Je leur lance un sourire d'excuse, puis nous quittons la pièce. Soudain, il s'arrête net, me fixe pendant quelques secondes, puis se tourne vers la gauche, ouvre une porte, jette un coup d'œil à droite et à gauche, revient vers moi et me pousse dans cette pièce.

Il lâche un long soupir et puis avec un regard noir, il dit. — Je peux savoir pourquoi est-ce que tu es ici ?

— Moi aussi, je suis content de te voit ici. Réponds-je avec ton moqueur

— Je ne suis pas d'humeur. Ilaria. Tu vas donc arrêter ça toute suite.

Je lève mon sourcil droit. — Tu vas me faire quoi, si je ne t'obéis pas ?

Il affiche un sourire glacial. Ses yeux gardent cette même intensité. — Tu as beaucoup de courage. En même temps, c'est un peu à cause de moi. Je te laisse faire ce que tu veux sans payer les conséquences.

— Tu es sûr de toi ? Tu veux que je te réfléchisse la mémoire de ce que tu m'as fait il y a plus d'an.

— Oui, comment pourrais-je l'oublier ? Tu étais docile à ma merci.

Je lâche un rire sec, je m'approche vers lui. — En même temps comment on peut se sentir dominant lorsque ont agi par-derrière et avec cette action, on se prend pour le roi du monde alors que tu as été juste le plus grand lâche. Me kidnapper et ensuite me conduire sur le bateau... Cela ne te fait pas de toi quelqu'un de respectable.

Il y a comme une lueur qui traverse ses yeux, et je sais que j'ai réussi à le toucher.

— Fais attention à ce que tu dis, Ilaria. Je suis ton mari, mais je suis aussi ton Capo et ton futur Boss. Il y a des mots et des actions que je ne tolérerai plus. Caprice.

— Si je ne le fais pas cette fois-ci, que vas-tu faire ? Me kidnapper encore une fois, m'amener sur un avion, m'attacher avec un fil, et puis balancer mon corps ? Comment vas-tu te venger ?

On se fixe pendant de longues secondes, aucun de nous ne voulant détourner le regard.

— Si je fais ça, je risque de me retrouver avec une morte-vivante. Je ne suis pas si méchant que ça, il y a d'autres façons de me venger. Le silence, c'est l'un de tes points forts, n'est-ce pas ? Moi aussi, je suis capable d'agir de la sorte. T'ignorer, regarde, je l'ai fait, et il t'a fallu deux jours pour venir me voir et comprendre pourquoi je t'avais ignorée. Cela a dû te faire mal.

— Fais gaffe à tes mots, Vito. Si tu ne veux pas que l'histoire se répète.

— L'histoire. Répétât-il avec un ton moqueur et en levant un sourcil.

— Tu te souviens de ce qui s'est passé après. Si tu veux joueur au jeu du silence... On peut le faire. Mais crois, tu vas perdre.

Il déglutit en plissant ses yeux. — Nous allons revenir vers l'autre pièce. Mais tu ne vas rien faire. Tu vas rester à côté de moi en attendant que je finisse ce rendez-vous. Il fait un signe de tête en direction de la porte. Je lâche un long soupir et ensuite, je me dirige vers la porte.

Il me stoppa avant que je puisse rentrer. Il me lance un regard rapide, puis se tourne vers Vincent. Ils échangent rapidement un regard, ensuite, il ouvre la porte, me prend par la main et nous rentrons ensemble. De nouveau, je sens tous les regards, mais cette fois-ci, je me sens plus en sécurité. Avec Vito, nous nous dirigeons vers l'un des canapés à côté d'Elijah. Il me fait signe de m'asseoir à sa gauche, et lui s'assoit au milieu, entre Elijah et moi.

Il se penche vers moi et puis il me murmure. — Ne fais pas de bêtises et reste et évite de respirer trop fort. Sur ses lèvres se dessine un rictus et je n'ai pas pu éviter de lever les yeux au ciel.

Les quinze minutes qui ont suivi ont été insupportables. Je ne me sens vraiment pas à l'aise avec autant de monde et surtout avec des inconnus armes jusqu'aux dents. Leurs pistolets traînent un peu partout.  Je me sers un verre d'alcool et je bois de temps en temps tout en scrutant la salle. Plusieurs hommes ont sorti des drogues comme de la cocaïne et de la marijuana, tandis qu'un autre groupe commence à passer à une étape supérieure avec des femmes, sans aucune gêne. Je détourne le regard, et puis je me resserre de nouveau. Elijah et Vito sont concentrés à parler et franchement tout ce que j'ai fait ne m'a rien apporté. À part me ridiculiser, je n'ai pas réussi mon plan.

Je n'ai vraiment pas fait attention lorsque Elijah et Vito se sont éloignés. Ils se sont approché des Brésiliens. J'ai sorti mon téléphone et envoyé un message à Irina. J'ai eu sa réponse rapidement, et nous avons commencé à discuter de la situation, ce qui m'aide à m'évader et surtout à ne pas m'ennuyer. Je range de nouveau mon téléphone dans mon sac et mes yeux se posent sur Vito. Tous les hommes ont arrêté de parler pour regarder les filles faire un striptease. Il a dû sentir mon regard, car il se tourne vers moi, arborant son air dominant et un rictus sur ses lèvres. Je perçois la lueur dans ses yeux, il le fait exprès. Comme d'habitude, c'est lui qui initie ce jeu entre nous... Et comme d'habitude, c'est moi qui le termine. Il se détourne à nouveau vers la piste et s'installe plus confortablement sur le canapé, en étirant ses mains sur le bord. Face à la scène, une vive gêne mêlée à un mélange de colère et d'impuissance m'envahit. La provocation intentionnelle de Vito, me plonge dans un sentiment d'humiliation et de colère. S'il veut partir sur ce terrain-là... 

Je fronce les sourcils et commence à réfléchir à un moyen de lui faire payer cette humiliation. Tout d'abord, j'ai besoin de me rafraîchir.

Je me réveille et sans aucun regarde je me dirige vers la porte. Je sors et Vincent m'arrête.

— Je reviens tout de suite, je me presse de lui dire avant qu'il ne parle.

Je fais quelques pas et je sens une forte main. Je me tourne en retirant ma main de son étreinte.

— Tu veux quoi ?

— Tu penses aller où ? Réponds Vito d'un ton brusque. 

— Je vais aller aux toilettes... Pourquoi je devais te demander ton autorisation ?

— Vincent va t'accompagner.

Je lui lance un rire sec. — Pourquoi, il va me tenir la cuvette ?  Je vois la colère traverser ses yeux. J'attends en espérant une réponse, mais le silence persiste. Soupirant, je lève les yeux au ciel et m'éloigne. Je sens son regard poser sur mon dos, je ne me retourne pas avant d'atteindre la porte de la salle de bain. Il reste immobile à l'endroit où je l'ai laissé, figé. Je l'observe un instant avant de rentrer dans les toilettes.

Je mets un peu d'eau derrière ma nuque. Puis je pose mes mains sur le bord en fermant les yeux pendant quelques secondes. J'ouvre de nouveau et je me contemple dans le miroir. Tout ce que j'ai fait ne m'est servi à rien. Je regrette de m'être déplacé. Les choses sont devenues encore plus difficiles qu'avant.

J'ouvre mon sac et je retire le rouge à lèvre. Je mets plusieurs couches pour récupérer le même rouge que j'avais avant d'arriver. Avant que je rentre, je dois moi aussi lui montrer qu'avec moi, il ne va pas jouer. Je commence à planifier la prochaine étape, je sois me venger coute que coute.

La porte s'ouvre et bien évidemment, je n'ai pas besoin de me retourner pour deviner qui se trouve là. Son parfum m'envahit immédiatement. Je range le rouge à lèvres dans mon sac, puis je mouille légèrement mes mains pour dompter les mèches rebelles de mes cheveux. Il se positionne juste derrière moi, je le fixe droit dans le reflet. Je ne me tourne pas immédiatement, mais avec un léger sourire, je choisis enfin de lui faire face. Je place mon dos sur le bord tout en croissant mes bras. On se fixe pendant quelques secondes et je vois qu'il serre sa mâchoire. Ses mains dans les poches de son pantalon.

Cette tension se diminue d'un coup lorsqu'on entend le déverrouillage d'une porte. La fille s'arrête un moment en nous voyant tous les deux.  — Je peux savoir ce qu'il fait ici ? Dit-elle en se dirigeant vers le robinet.

— Alors Vito, tu penses répondre à ma place... Après tout c'est toi qui as la réponse. Pourquoi tu es ici ? Dis-je avec une certaine moquerie.

Il plisse ses yeux et puis se tourne vers la fille. — Vous en avez encore pour longtemps ? Elle était en train de se mettre du mascara. Ses yeux se posent rapidement sur nous tour à tour, et dès qu'ils se fixent à nouveau sur Vito, elle range ses affaires, me lançant un coup d'œil rapide accompagné d'un demi-sourire. En observant son expression, je devine à quoi elle est en train de penser. Je déglutis lorsque mes yeux retombent de nouveau sur Vito.

— Je peux savoir pourquoi est-ce que tu es là ?

Il ne dit rien, il commence à s'éloigner et je n'ai pas pu éviter de rouler des yeux et de soupirer. Son comportement commence vraiment à m'agacer. J'entends comme une sorte de verrouillage et puis je me tourne vers la porte, il ferme à clé et puis il revient vers moi. Je racle ma gorge et je me pose de nouveau sur le bord. Le silence s'est poursuivie pendant une éternité.

— Tu finis toujours par me surprendre... Puis, il finit par dire. — Amore mais cette fois le ton est plus différent que d'habitude, c'est comme une sorte de moquerie.

— C'est un compliment ?

Sur ses lèvres un magnifique rictus s'affiche. Il s'avance vers moi et il s'arrête à quelques centimètres.

— Pour qu'une personne arrive à me surprendre à ce stade. Oui... c'est un compliment, dit-il avec ton audible.

— Tu sais que je peux élever encore plus le niveau. Ai-je dit avec une certaine totalité que même moi, j'ai été surprises par cela. Cependant, je fais abstraction à cette petite voix qui est en train de se moquer et je prends sa chemise pour l'approcher davantage vers moi.

Il me soulève rapidement et me pose sur le bord, puis il me fixe pendant quelques secondes tout en disant. — Comment comptes-tu t'y prendre cette fois-ci... en utilisant ton charme ? Tu sais que je suis prêt à attendre. J'ai de la patiente et maintenant, je suis assez curieux de connaître tes prochaines étapes...

Je le fixe durant quelques secondes et puis je l'approche vers moi. Je me mords ma lèvre inférieure et puis j'attends de voir comment il va procéder. Il ne dit rien au début, il place ses yeux sur mes lèvres et puis peu à peu, il commence à pencher sa tête vers moi. Lorsqu'il était sur le point de m'embrasser je détourne ma tête. Je vois l'incompréhension dans ses yeux et puis je balance.

— Dis-moi pourquoi tu fuis ?

Il place ses deux mains sur mes hanches. — Tu penses que tu vas m'extorquer des mots ? J'ai été entraîné à supporter tout type de torture, et rien ne peut me faire parler.

La tension devient palpable, et même respirer est devenu lourd. Mon cœur bat la chamade, et je glisse mes doigts sur ses cheveux, puis sur sa barbe. J'incline ma tête et puis je m'approche de son oreille. Et je lui murmure. — Tu attends quoi concrètement, de moi ? Est-ce que tu veux passer à l'étape supérieure ou bien, tu as peur que tes sentiment s'en mêlent ?

De nouveau, mes yeux plongent dans les siens, et soudain... Tout devient silencieux, seuls les battements de nos cœurs, nos respirations et les notes audibles de la musique résonnent. — Amore, tu n'es pas prête pour cette étape. Les sentiments que j'ai pu éprouver sont peut-être liés à notre jeu. Moi, j'ai toujours voulu te dompter et toi, tu as toujours voulu me gagner, dans tout. Avoir le dernier mot...  Et puis, une fois que nous aurons franchi cette étape, est-ce que tes sentiments ne deviendront pas encore plus incontrôlables ?

Je plisse mes sourcils et ensuite, je réfléchis pendant quelques secondes. — Moi, je pense que tu as juste peur que si nous allons plus loin... notre relation deviendra encore plus amusante et tu crains te pendre dans tout ça je me trompe.

Il me lance un rire sec et il dit. — Tu peux être plus claire ?

— Je serai plus directe... Tu n'assumes pas d'avoir déclaré tes sentiments et maintenant, tu fais tout pour t'éloigner de moi, simplement par peur de là où cette relation pourrait nous conduire.

— Et elle va nous conduire ou du coup ? Puis, il lâche un rictus

— Ça, c'est toi qui dois le savoir, pourquoi tu as mis des barrières. Réponds uniquement à ma question !

Il reste silencieux. Puis de nouveau, il s'approche et il place ses doigts sur mon menton et il commence à me rapprocher de lui.

— J'ai envie de t'embrasser. Ses yeux se posent sur mes lèvres. Je sens sa respiration.

— Réponds à ma question, pourquoi tu as mis ces barrières ?

— Tu es prête à faire quoi pour avoir cette réponse ?

Je le fixe en plissant les yeux. Soudain, les siens se transforment, retrouvant cette froideur. Une colère à peine perceptible émerge, puis il reprend la parole, chaque mot agissant comme une lame qui me coupe profondément.

— Tu es prête à te donner à moi comme ici dans une salle de bain. À perdre ta virginité juste pour entendre quelques mots pour te rassurer qu'il y a forcément quelque chose qui ne vas pas. Je ne te reconnais pas, tu étais vraiment différente tu avais du caractère et maintenant, il n'y a plus rien. Tu es complètement soumise

Rapidement, je m'éloigne de mon étreinte et ensuite, je le pousse. Il se redresse et puis il se tourne vers le miroir puis rétorque. — Pourquoi ce changement Ilaria... Cela montre simplement que j'ai raison.

Je l'observe pendant quelques instants.

— Tu as vraiment oublié, non ? C'est toi qui as pris la décision de franchir le pas dans ce mariage. Et même si tu essaies de le nier, je suis certaine que la scène sur le bateau n'était pas le fruit de mon imagination. En réalité, tout ce remue-ménage que tu fais, c'est simplement parce que tu refuses d'admettre que tu as perdu.

— Perdu dans quoi, au juste ? C'est toi qui insistes pour créer une sorte de compétition entre nous. Je ne comprends pas pourquoi, et je me demande si cela remonte à notre enfance. Tu faisais tout pour attirer l'attention de ton grand-père, sans succès, et depuis, je pense que tu te mets en compétition avec moi. Pour un tout et pour un rien !!

— J'ai simplement été idiote en pensant que tu étais quelqu'un assumant tout, n'ayant pas peur de montrer ses sentiments. Mais je me suis trompée. C'est vraiment décevant, surtout étant donné que tu as quand même 28 ans, tu n'es plus un adolescent qui veut se la jouer cool.

— Tu as fini maintenant ? Suis-moi. Il le dit tout en déclenchant ses pas, créant une atmosphère pesante. Il s'arrête brusquement lorsqu'il réalise que je n'ai pas bougé. — Arrête de faire ta gamine.

— Je n'ai pas envie de venir maintenant. Tu peux t'en aller, je te suivrai quand je serai prête.

Il me fixe un instant, puis me fait un signe et s'éloigne. Lorsqu'il referme la porte, un soupir de soulagement m'échappe. J'attends quelques moments, restant ici pour réfléchir à mes prochaines actions.

J'ai trois possibilités. Soit, je prends un taxi et je rentre, soit je me rends dans le salon pour le rejoindre, ou bien, je me venge. Un sourire espiègle s'invite sur mon visage. Je sais ce que je dois faire !

En sortant de la salle de bain, je tombe nez à nez sur lui. Je n'ai pas pu éviter de plisser mes sourcils. Je m'arrête de net d'avant lui.

— On y va.

Je le contemple pendant à peu près trois secondes. Je dois trouver un moyen de me débarrasser de lui, parce que sinon je ne pourrais pas mettre en exécution mon plan. — Non, j'ai envie de commander une boisson.

— Ils vont venir directement là-bas pour prendre ta commande. Et il y a déjà plusieurs boisson en plus.

— Je veux quelque chose sans alcool. Tu peux déjà y aller, je vais te suivre dans quelques minutes.

Il ne répond pas tout de suite. Il esquisse d'un coup de tête puis finit par dire. — Je te donne quelques minutes. Je vais aller fumer et dès que je reviens, tu as intérêt à avoir ta commande.

Je lève les yeux au ciel et je pars sans lui donner un autre regard. Je m'assois sur le tabouret puis je commence à réfléchir, comment je dois faire pour réussir mon plan. Je dois trouver quelque très rapidement et puis je pourrais par la suite planifier le plan ou bien de laisser les choses se dérouler.

Le serveur arrive devant moi et avant même que je ne puisse commander. Je sens la présence d'une personne derrière moi. Il s'assoit à côté de moi tout en disant.

— Cette commande est pour moi chef.

Je me tourne vers lui et je lui lance un demi-sourire. Voilà, le plan va se mettre en marche.

— Bonsoir, pourquoi aurais-je cette honneur lui dis-je en le fixant.

Il me répond en souriant et il ajoute. — Quand je t'ai vu, j'étais dans l'obligation de venir de te rencontrer.

Le serveur arrive à ce moment-là avec nos boissons. En jouant avec la paille, je remue délicatement le liquide avant de porter le verre à mes lèvres. Soudain, je me rends compte que ses yeux sont fixés sur moi, et je tourne la tête dans sa direction.

— D'ailleurs, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle. Bruno et toi ?

Je regarde sa main tout en réfléchissant, me demandant si je devais lui donner mon vrai prénom ou mentir. Finalement, je soulève ma main et nous nous serrons la main. —  Je suis Jennifer, dis-je avec le premier prénom qui me vient à l'esprit.

— Enchanté.

Je hoche ma tête en guise de réponse. Je lance un coup d'œil rapidement pour voir si Vito est là ! Puis je me tourne de nouveau vers lui lorsque je l'entends parler de nouveau.

— Tu es venue avec quelqu'un ?

— Non... je suis venue seule. J'ai eu une semaine chargé et j'avais besoin de me vider la tête. J'ai besoin qu'il reste avec moi jusqu'à ce que Vito revienne et ensuite dès qu'il sera là. C'est à moi de jouer !! – Et toi, tu es venue tout seul ? Je place la paille et de nouveau, je bois tout en le fixant.

Il déglutit, mais il se reprend rapidement. — Je suis venu avec mes collègues, nous sommes en train de fêter l'anniversaire d'un d'eux.

— Où ont-ils ?

Il me signale une table pas très loin d'ici. Il y a quatre hommes tous en costume. — Je dois en déduire que vous êtes venue directement ici après le travail ?

Il hoche plusieurs fois la tête tout en souriant. Et là une mitrailleuse idée me traverse l'esprit. — Tu ne penses pas me les présenter ?

Il me regarde quelques secondes un peu surpris de ma question. Il incline sa tête en ma direction. — Oui biens sûrs. Vient avec moi !

Cela fait maintenant cinq minutes que je suis assis avec eux. On parle de tout et de rien. Je ris avec eux. Et puis à ce moment-là, je sens des yeux qui me fixent, je me tourne vers eux. Vito se tient devant le bar. Ses yeux sont sombres et son expression indescriptible et je sais que vient de réussir mon plan. Je le fixe pendant quelques secondes de plus et puis je me tourne en direction de Bruno. Je me concentre et bien évidemment je le fais exprès. Je ris de nouveau et cette fois-ci, je n'ai pas pu éviter de toucher son bras. Je sais déjà dans quel état Vito se trouve et cela commence à me réjouir. Je lui donne un dernier coup d'œil rapide, il n'a pas bougé il reste scotché il doit peut-être attendre de voir ce que j'allais faire et là une idée me traverse.

Je m'approche de Bruno et je lui murmure. — J'adore cette chanson. Tu veux venir danser avec moi ?

Il réfléchit pendant quelques secondes et puis il finit par acquiescer. Il me donne sa main et puis on se dirige vers la piste de danse. Tout au long de notre marche, j'ai senti son regard pesant sur moi, me scrutent attentivement. Lorsque j'arrive je me place devant de cette manière, je pourrais le regarder de temps en temps.

Avec Bruno nous commençons à danser au début, il était timide, mais plus la musique avançait plus il se laissait faire. Il a commencé à me coller, il pose ses maison sur mes hanches et c'est lorsque j'ai arrêté de lui prêter attention qu'il est venu.

J'ai vu Bruno par terre avec un peu de sang sur sa bouche et puis mes yeux se posant sur Vito il est devant moi... C'est la première fois que je vois se regarde. Il respire fortement... Bruno se réveille et se dirige vers lui. — Tu es complétement malade, je peux savoir ce qui te prend.

Vito lance un rire sec puis un rictus se manifeste. — Je te donne trois secondes pour bouger et t'éloigner d'ici.

Sinon quoi ?

Je n'ai pas pu éviter de déglutir. Je m'approche d'eux et je décide d'intervenir avant que les choses n'aie plus loin. — Bruno, il faut que tu partes.

— Pourquoi tu le connais ?

Je vois l'expression de Vito et je sais que je dois réparer les choses avant que cela devienne encore plus incontrôlable. — C'est mon mari.

— Quoi ? tu es sérieuse ?

Je ne réponds pas donc il la vit compris. — Tu es complètement malade. Pourquoi tu as fait ça ? Tu avais besoin de t'amuser ?

— Tu attends quoi pour bouger ton cul d'ici ? Réponds rapidement Vito.

Bruno le fixe et puis il me regarde de nouveau. — Tu sais tu me plaisais beaucoup. C'est dommage.

Vito se met devant moi, il lâche un rire sec et il le prend par le col de sa chemise. — Elle te plaît ? Tu as de la chance que nous soyons dans ce club parce que sinon je t'aurai montré pourquoi est-ce que c'est interdit de la rentrer. Il le pousse, Bruno tombe par terre et je lui lance un regard d'excuse.

— Tu sais qui est mon père. Dit-il en se levant.

— Tu vas me faire peur avec ça !

— Tu devrais... Tu connais le sénateur Davis ?

Il affiche un demi-sourire  — Envoi lui des salutations de ma part. Je m'appelle Vito Colucci. Mais je pense que tu le savais déjà !

À ce moment-là je sens ses bras. Il me prend par les hanches et puis il pose mon corps sur son épaule. De nouveau, je lui lance un sourire d'excuse et je me laisse aller sans manifester. Mon cœur bat tellement vite et c'est la première fois que je vois cette noirceur en lui.









POV : AVA

Steve et moi sommes arrivés à notre rendez-vous prénatal chez ma gynécologue, marquant ainsi le quatrième mois de ma grossesse. Nous sommes là pour notre suivi médical et pour nous assurer que notre bébé se porte bien. Après nous être installés dans son bureau, nous attendons que la gynécologue prépare le matériel.

Comme à son habitude, Steve pose doucement sa main sur mon ventre et commence à parler à notre bébé.

— Comment vas-tu aujourd'hui? Sa voix est douce, à peine audible. Je pose ma main sur la sienne, et nous restons ainsi pendant quelques précieuses secondes.

Il lève sa tête et puis me donne un baiser sur mon front et puis j'ai posé ma tête sur ses épaules.

— Tu te sens mieux ?

— Oui... les vomissement sont moins sévères. Et je pense qu'à partir de maintenant cela va peu à peu disparaitre en tout cas cela ne sera pas comme avant.

La gynécologue arrive à ce moment-là. Elle nous fait un signe et nous la suivons. Je m'installe sur le lit et puis Steve m'aide à soulever mon t-shirt. Elle place le gel et puis au but de quelques secondes, nous commençons à entendre les battement de son cœur.

Je n'ai pas pu éviter de m'émerveiller en étendant ses bruits. Il me donne sa main et il met une légère pression. Je me tourne vers lui et je vois que ses yeux commencent à devenir larmoyants. Un sourire tellement sincère s'affiche sur ses lèvres et je n'ai pas pu éviter que les larmes coulent.

On se tourne de nouveau vers la médecin. — Vous ne voulez toujours pas savoir le sexe ?

En répond en même temps. — Non !

Elle nous donne un sourire et elle hoche sa tête et puis elle poursuivit. On regarde dans le moniteur. Et comme à chaque fois en voyant notre bébé, je n'ai pas pu éviter que ce bonheur me submerge.

Les quinze minutes sont passé si vite que je n'ai pas pu réellement profiter de chaque moment. Je me suis nettoyé le ventre et puis il ma aide à me réveiller.

Nous avons quitté l'hôpital. Le chauffeur nous attendait déjà. 

— Tu as eu des nouvelles de Vito et d'Ilaria. Dis-je en buvant de l'eau.

— Ils sont en Italie. Ils vont rentrer ce soir. Tu ne parles plus à Ilaria il me répond.

— Oui, bien sûr qu'on parle. Mais cela fait plusieurs  jours que nous avons arrêté de nous envoyer des messages. Et j'en déduis que quelque chose ne vas pas. Ils ont eu encore des problèmes ?

Il me regarde et puis il répond au bout de quelques secondes. — Ne t'en fait pas tout va bien. Ils sont resté en Italie parce qu'il y a les parents d'Ilaria.

— Dès qu'ils rentrent, nous devrions les inviter, et d'ailleurs, je veux aussi savoir comment elle va. Avec sa voix, je ne peux rien voir, et avec le peu qu'elle m'a dit sur son kidnapping, je ne sais pas si elle a réussi à s'en remettre.

J'ai pris l'assiette et je suis allée dans la chambre de notre bébé. Steve est en train de monter son lit. Nous n'avons pas acheté grand-chose, vu que nous ne connaissons pas le sexe. Nous avons préféré attendre. Les quelques vêtements que nous avons sont des cadeaux que nous avons reçus.

Je regarde autour de la chambre. C'est Steve qui a monté tous les meubles. Il a décidé de travailler à la maison pour être proche de moi et ne pas rater ma grossesse. Il travaille le matin, et l'après-midi, il se consacre à monter les meubles. Nous avons peint les murs et disposé les articles les plus importants. Tout le matériel dont nous aurons besoin lorsque notre enfant rentrera à la maison est prêt. Je laisse l'assiette juste à côté de lui. Il me regarde, et il n'a pas pu éviter de sourire.

— Merci, dit-il en prenant la fourchette et en mangeant.

— J'ai vraiment hâte que notre enfant soit avec nous.

— Moi aussi. Dit-il. Puis, il m'enlace par-derrière et j'en pose ma tête sur son torse. Nous restons comme ça pendant un long moment. Il s'éloigne lorsqu'il entend son téléphone sonné, il le prend et il lit l'interlocuteur tout en fronçant ses sourcils.

— Je dois répondre. Je reviendrai dans quelques secondes.

Je hoche sa tête en sa direction. Je suis resté dans la chambre durant quelques secondes. En entendent les bruits, je dirai que c'est un verre ou une assiette qu'il vient d'être cassé. Je me dépêche et lorsque j'arrive, je vois son expression et je sais que quelques chose ne va pas.

Qu'y a-t-il ?

— Ma mère, elle a encore une fois frappé.

— C'est-à-dire. Je ne comprends pas !

Tu sais qui a libéré ton ex de prison ?

— C'est ta mère ?

Il valide en bougeant sa tête plusieurs fois.

— Je ne suis pas étonné. Ce qui me déçoit ce que ces derniers mois, on s'est beaucoup rapprochés.

Je sais qu'au fond de moi, elle l'a fait seulement quand elle a su que j'étais enceinte. Son comportement a beaucoup changé, et c'est grâce à l'enfant. Et je dois être honnête avec moi-même. J'aurais aimé qu'elle soit venue vers moi parce qu'elle m'acceptait enfin. Mais pour le bien-être de Steve, j'ai fermé les yeux. Et même aujourd'hui, je vais continuer à le faire.

— Ce n'est pas grave. C'est le passé. Maintenant, elle a changé.

Steve lance un rire, puis il me fixe. — Non, je ne vais pas le laissez-passer, et d'ailleurs, je n'ai toujours pas parlé avec elle du piège qu'elle m'a tendu.

Nous entendons la sonnette, on se regarde, car on n'attendait pas de visite.





𓆸𓆸𓆸

J'espère que le chapitre vous a plu.

J'écris par affinité, et il y a des moments où je galère pour avoir de l'inspiration. En vrai pour ce chapitre j'avais quelques idées en tout cas je croise les doigts que vous ne pas remarquer ce détail.

Et SURTOUT j'espère que vous L'AVEZ ADOREZ !

On se donne rendez-vous dimanche prochain !

Continue Reading

You'll Also Like

311K 12.8K 52
Dans la rue je ne suis pas celle qu'on regarde en premier, je suis plutôt discrète. Ce n'est pas moi qu'il veux. C'est ma meilleure amie et il l'a e...
686K 17.2K 45
Asya Petrova, 21 ans, fille banale, joyeuse mais grande gueule quand il faut remettre à la place plus d'un, a quitté le lycée pour travailler dans un...
39.4K 1.7K 20
Qu'est-ce que la douleur ? Une blessure ? Une fissure ? Une peine ? Je sais pas comment les gens qualifieraient la mienne actuellement. Mais en ce q...
116K 6.5K 51
Il a laissé sa marque sur elle. La traque ne fait que commencer, et il ne s'arrêtera pas avant d'arriver à son but. Ce qui les lie est bien plus prof...