« Lui seul, a su changer ma v...

By smaadz0

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« Un regard qui efface le passé, un amour qui persiste malgré tout. » K&N🥀 Tiktok : nhl.sdz More

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By smaadz0


(Selem aleykoum mes stars, après avoir traversé les méandres de 44 chapitres, l'histoire que nous attendions tous avec impatience va enfin prendre son envol, car je sais que les moments qui vont suivre seront d'une importance capitale, susceptibles de changer ma vie à jamais).




Quelques mois plus tard...














...















Quelques mois sont passé et nous voilà en septembre 201*.

Quelques mois que je suis maintenant à Marseille.

J'ai maintenant 18 ans, al hamdulilah, mon anniversaire était incroyable. Tout le monde me l'a souhaité, et j'ai même reçu un magnifique bouquet de roses devant ma porte. Je ne sais toujours pas de qui il s'agit.

Hami Bader est venu d'Algérie, c'était vraiment spécial, je suis tellement heureuse de l'avoir revu. Je le considère comme un vrai père, il est tellement gentil et protecteur envers moi. Je ne lui ai pas encore dit pourquoi je suis venue ici, je lui ai juste dit que je vis ici depuis quelques années.Mais je compte lui dire tôt ou tard.

Il y a tellement de souvenirs qui me sont revenus lorsque je l'ai vu, parfois il faut du temps pour ouvrir son cœur et partager son histoire.

Concernant mes amis, ce sont toujours les mêmes mdrrr, on est pas tous dans la même université car des fois ça nous acceptais pas.

C'est à dire que je suis avec Jawed. Et Maryam et Jihan son ensemble puis Mahdi et Yasser également.

Ah oui et Jihan a son permis de conduire, moi je suis encore en train de le passer mdrr.

Redah a arrêté les études et cherche un travail, et puis apparemment il a une hlel mdrr, on le croyais pas au début mais il nous la présenter, elle s'appelle Tesnym, elle est très belle Allah y berek.

Ismail lui toujours aussi drôle je le vois plus que ma famille carrément je l'aime trop je le considère comme mon propre frère tout comme Boubacar et Nawfel, eux trois sont des vrais clown ensemble mdrr.

Ryad, c'est un vrai phénomène, il est entrer en première année au lycée, et oui il a été accepté dans notre ancien lycée, c'est génial, il est toujours aussi fou, plein d'énergie et d'enthousiasme. Il a 16 ans et il est dans la même classe, Hajar, la belle et gentille Hajar qui a 15 ans.

Ils s'entendent super bien et partagent plein de fous rires et de moments inoubliables ensemble.

On croise souvent Chainez et Imane. Elles nous regardent bizarrement, mais honnêtement, on s'en fiche complètement de leurs vies, même une fois ça nous a crée une embrouille entre elles et nous mais on a réussis a calmer la situation.

Les khaltis vont toutes bien, sauf khalti Jamila. Malheureusement, son cancer s'est aggravé et elle se sent de plus en plus faible, nous sommes tous là pour elle, prêts à lui apporter tout notre soutien et à prendre soin d'elle, on lui envoie plein d'amour et nous faisons pleins de duaas pour elle.

En ce qui concerne Sahid, il a changé un peu ces derniers temps. Il passe du temps dehors avec ses potes surtout Khalid et rentre parfois tard. Ça n'était pas du tout comme ça avant, mais les gens évoluent et changent parfois leurs habitudes.

Et Sanah, c'est toujours une petite bouille adorable à 4 ans, elle continue d'aller au parc avec Wissem, son ami de 6 ans. Des fois, on les accompagne et on adore les voir s'amuser ensemble, c'est tellement mignon.

Et puis Khalid est rarement chez lui et je ne le vois plus aussi souvent qu'avant, mais mes sentiments pour lui n'ont pas changé. Il rentre souvent chez lui avec un comportement étrange, la tête qui tourne, je l'ai souvent vu comme ça et sa mère me l'avais déjà dit.

























.....












































18 septembre 201*.

On est samedi et c'est enfin notre premier week end après la rentrée, je suis là allonger avec Jihan, qui elle me raconte son histoire d'amour avec Yasser.

Jihan : Et du coup il m'a emmener manger au resto !

Moi : Omg, c'est quand que vous vous mariez la ?

Jihan : Bientôt, j'attend il me dit je t'aime en fait.

Moi : Et si il le fait pas ?

Jihan : Bah je le ferait !

Je ris et je prend mon téléphone, je vais sur insta et regarde des vidéos.

Jihan : D'ailleurs toi et Khalid ça avance ? Parce que là je vois pas trop, c'était mieux l'année dernière.

Moi : Y'a rien qui a changer de cette année a l'année dernière.

Jihan : Si, mais en ce moment je sais pas il a quoi, ta vu quand on l'avais croiser la dernière fois ?

Oui je m'en souviens très bien même.

Flashback quelques mois avant***

20:12

On était assise au canapé moi et Jihan avec khalti Jamila et Sanah qui regardait la télé. On était venue pour l'aider à faire les taches ménagère, mais nous avons fini et nous voilà assise en buvant un thé.

K.J : Vous pouvez changer la chaîne si vous voulez mes chéries.

Jihan : Tu veux changer Sanah ?

Sanah : Ouii !

Jihan : Tu veux mettre quoi ?

Sanah : Teletubbies !

Jihan : C'est sur quelle chaîne ?

Sanah : Youtube !

K.J : On ta dit une chaîne Sanah.

Sanah : Y'a pas...

Moi : Tu veux regarder sur mon téléphone ?

Sanah : Ouii !

K.J : Ça te dérange pas hbiba ?

Moi : Mais non de toute façon j'en ai pas besoin.

K.J : Merci ma fille.

Moi : Mais c'est normal !

Sanah : Merziii !!

Elle s'approche de moi puis moi je sors mon téléphone et je lui met sa série sur youtube.

Sanah : Ze peux me mettre sur tes zenoux ?

Moi : Oui viens.

Sanah : Youpiii !

Elle s'assoie sur mes genoux, je lui passe mon tel et elle regarde tranquillement en balançant ces pieds.

Jihan : Sinon khalti tu veux manger quelque chose ?

K.J : Non c'est bon mes chéries ne vous inquiétez pas.

Moi : T'es sur khalti ?

K.J : Mais oui, c'est mieux on commande.

Jihan : Ah bah go, j'appelle ?

K.J : Oui, si ça te dérange pas hbiba.

Jihan : Mais non, je vais appeler Boubacar, vous voulez quoi d'abord ?

Moi : Moi peu importe.

Jihan : Et toi tata ?

K.J : Comme tu veux.

Jihan : Saha, et toi Sanah ?

Sanah : Ze veux comme toi moi.

Jihan : Okay, j'appelle.

Elle prend son téléphone et saisie le numéro de Boubacar, elle attend jusqu'à ce qu'il répond.

Jihan : Allo....oui c'est Jihan.....ça va et toi.....oui en fait j'aimerais commander........4tacos tenders sauce blanche avec 4 oasis pomme cassis framboise.....emporter....c'est obliger que quelqu'un vienne ?......bah vsy j'arrive......mdrrr vsy a toute.

K.J : Alors ?

Jihan : Faut on part chez Boubacar

Moi : Bah vsy.

Jihan : Croit pas tu va rester ici, tu viens avec moi.

Moi : J'ai trop la flemme sah.

Jihan : M'en fou.

Moi : Bon si t'insiste.

Je dépose Sanah sur le canapé et la laisse encore avec mon téléphone.

K.J : Tenez l'argent.

Jihan : Ah non pas la peine khalti je paye avec ma carte !

K.J : Mais non tenez. (en sortant son porte feuille de son sac)

Moi : Non, khalti c'est bon ne t'inquiète pas on a déjà.

K.J : Vous êtes sur ?

Jihan : Mais oui.

K.J : Saha, alors faite vite.

Moi : Oui !

On sourie à khalti Jamila et on décide de descendre rapidement du bâtiment.

Une fois arrivée la malchance nous joue un tour et on tombe nez à nez avec un groupe de tdm qui étaient en train de fumer près du bloc qui bloquais le passage, ils s'arrêtent tous de parler, leurs regards se rivent sur nous, comme si le temps s'était figé. On se sentait un peu mal à l'aise, même trop.

?? : Laissez passez les filles.

On les remercie et on continue notre chemin, j'entendais Jihan rire discrètement, je ne sais pas pourquoi d'ailleurs mdrr.

Une fois un peu loin d'eux je regarde Jihan.

Moi : Pourquoi t'a rigoler ?

Jihan : Ta pas vu yavais un mec en pyjama spiderman wsh.

Moi : Jure ?

Jihan : WAllah mdrr.

Moi : La honte.

Jihan : Mdrr.

Moi : Ta voiture elle est où ?

Jihan : Dans le parking.

Moi : Go.

Alors, on est arrivés au parking près du bloc, et tout d'un coup, on voit une moto qui s'approche de nous, mais il avait l'air de ne pas rouler correctement, il faisait des zigzags étranges.

Il s'arrête juste devant nous et enlève son casque.

C'est Khalid.

Jihan : Oh, un chèvre.

Khalid : Vous...vous faite quoi ?

Moi : Ta quoi ?

C'était vraiment étrange, sa voix était si différente de ce à quoi je m'attendais.

Elle avait une tonalité inhabituelle, chargée d'une émotion que je n'avais jamais entendue auparavant. On aurait dit qu'il était épuisé.

Mais sans que je m'y attende, il s'est approché de moi d'un pas hésitant et a posé sa tête sur mon épaule.

Khalid : J'ai..fait dla merde.

Moi : Mais qu'est-ce qui t'arrive ?

Khalid : J'suis..

Jihan : Mais parle orh !

Khalid : J'suis...khabat.

D'un coup il s'effondre devant nous, a ce moment-là, je n'ai pas tout du tout compris ce qui se passait.

Il tenait sa tête, allongé par terre, sans hésiter, moi et Jihan nous nous sommes précipités pour lui porter secours.

Nous l'avons aidé à se relever, j me suis positionné à sa droite, en plaçant mon bras sous le sien, tandis que Jihan faisait de même de l'autre côté.

Khalid : Zebi ma tête.

Jihan : Calme toi.

Khalid : Nihal ?

Moi : Quoi ?

Khalid : Tu fait...quoi la nuit ici ?

Moi : Je vais chercher à manger.

Khalid : Zehma...ma Nihal chercher à manger ?

Ma quoi ?

Jihan : QUOIII ?

Moi : Mais ta bouche Jihan !

Khalid : We wAllah...ferme la.

Jihan : T'es sur tu va bien Khalid ?

Khalid : J'pète la...forme.

Quand on est arrivés devant le bâtiment pour l'accompagner chez lui, évidemment il y avait toujours ces tdm.

Tout le monde avait les yeux rivés sur Khalid, mais nous, on ne s'en souciait pas vraiment.

On est entrés dans le bâtiment sans prêter attention à leur regard curieux. On s'est dirigés vers l'ascenseur, attendant patiemment qu'il arrive.

Jihan : T'es lourd !

Khalid : Ta gueule...c'est les muscles.

Moi : Quel muscles même ?

Il me fixe du regard, nos yeux se rencontrent et il esquisse un léger sourire.

Khalid : Tu veux voir ?

J'allais te répondre quand soudain, un téléphone a commencé à sonner.

Jihan : Purée c'est le mien, désoler d'avance Nihal.

D'un coup, elle a relâché le bras de Khalid et maintenant je me retrouve avec tout son poids sur moi.

Moi : Khalid ta des muscle non ? Alors utilise un peu ta force pour te tenir debout !

Khalid : J'peux pas wAllah...j'me sens pas bien.

L'ascenseur s'est ouvert et pendant ce temps, Jihan a répondu à son téléphone.

On rentre tous, sauf que moi je galère avec l'autre là.

Jihan : Allo ?.......Ah merde oui......au pire j'arrive.......d'accord......nan t'inquiète j'suis en voiture, c'est 5 minutes......vsy a toute.

Moi : Y'a quoi ?

Jihan : J'dois cherche la commande, toi accompagne le.

Moi : Quoi mais-

Jihan : T'inquiète ! Appuie à 3eme vite comme ça je descend.

Je la regarde puis j'appuie au 3 eme étage, les portes s'ouvre puis elle descend en me regardant avec un sourire.

Jihan : J'arrive vite !

Moi : Envoie un message quand t'es arrivé !

Jihan : T'inquiète !

Les portes se sont refermées et me voilà toute seule avec lui. J'avais l'impression que le sol se dérobait sous mes pieds, et j'aurais tellement voulu disparaître.

Khalid : Oh..

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a encore ?

Khalid : T'es zehef toi..

Moi : Non.

Khalid : Si.

Moi : Ta moto comment tu va faire tu la même pas garer bien.

Khalid : Au calme...j'demanderais a un shab de bien le garé.

Moi : Mais ta les clés sur toi.

Khalid : We mais lui il a la même clé.

Moi : D'accord.

Khalid : Nihal, répond sah.

Moi : Quoi ?

Khalid : Si jamais tu retrouve ton père...tu le tue ?

Pourquoi il demande ça ?

Moi : Non, juste je le ferais souffrir comme il m'a fait souffrir.

Khalid : T'es drôle toi...

Moi : Il méritera..

Khalid : We, mais...il mérite pire que ça..

Moi : Arrêtons de parler de ça stp, j'aime pas.

Khalid : Si tu veux.

Une fois arrivés à l'étage, les portes de l'ascenseur se sont ouvertes,  on essaye de descendre les escaliers ensemble mais ça ne c'est pas passer comme prévu.

J'ai tout de suite remarqué que Khalid avait raté une marche et, instinctivement, il a ressenti le besoin de me saisir et de m'enlacer pour éviter de tomber.

Dans cet étreinte inattendue, il me serrait si fort que j'avais l'impression que mes poumons se comprimaient légèrement, ce qui rendait ma respiration plus difficile.

Pourtant, malgré cet inconfort, je ne pouvais m'empêcher de remarquer son parfum enivrant qui emplissait l'air autour de nous. Cette fragrance unique, mêlant des notes boisées et épicées, avait une empreinte indélébile dans mon esprit.

Khalid : Ah zebi, j'ai faillit mourrir.

Moi : Tu m'étouffes !

Khalid : Ah smeh.

Après qu'il m'ait serrée si fort, Khalid a finalement relâché son étreinte, me permettant de me repositionner légèrement en dessous de son bras.

Je me sentais un peu gênée, mais j'ai fait de mon mieux pour dissimuler cette gêne qui s'emparait de moi.

Hassoul, nous sommes finalement arrivés devant chez lui, al hamdulilah.

J'ai frappé à la porte avec impatience, car une seconde de plus avec son poids je pense mourrir.

La porte s'ouvre et Sanah est apparue, tenant mon téléphone dans ses mains.

J'étais à la fois surpris et soulagé de retrouver mon téléphone entre ses mains. J'avais carrément zappé mdrr.

Sanah : Khalidou !

Khalid lui a adressé un léger sourire et nous sommes rentrés à l'intérieur, refermant la porte derrière nous.

On s'est dirigés vers le salon avec Sanah, le bras de Khalid était toujours posé sur moi avec son gros poids la.

Donc, on entre dans la pièce et nous voyons khalti Jamila, allongée sur le canapé, en train de regarder la télé.

Mais dès qu'elle a entendu des pas, elle nous a regardés avec de grands yeux écarquillés, elle s'est immédiatement redressée doucement sur le canapé, tout en gardant les yeux rivés sur Khalid.

K.J : Y'a wouldi, tu rentre encore comme ça ?

Alors, je m'approche d'elle en déposant Khalid sur le canapé à côté d'elle, et moi, je m'assois juste à côté de lui.

Moi : Il a quoi ?

K.J : Je sais pas, toujours il rentre comme ça...

Khalid : C'est rien t'inquiète..

K.J : Bah oui je m'inquiète, pourquoi t'es comme ça ?

Khalid : Un peu khabat c'est tout.

K.J : Ya rabi est-ce que j'ai éduquée mon fils comme ça moi ?

Khalid : Mama c'est bon, j'le referais plus.

Mais oui, on y croyais ça.

K.J : Ya rabi...ya wouldi arrête ces conneries ça détruit ta santé tout ça !

Khalid : We.

Khalid tenait toujours sa tête, alors je me suis levée et je me suis dirigée vers la cuisine.

J'ai cherché dans le placard et j'ai trouvé un paquet de Doliprane. J'en ai pris un comprimé et j'ai rempli un verre d'eau fraîche.

Ensuite, je suis retournée auprès de Khalid et je me suis rassise à ses côtés, j'ai doucement posé le verre d'eau et le Doliprane sur la table basse à côté de nous.

Moi : Prend Khalid.

Il me regarde, puis il saisit le Doliprane que je lui ai donné et le boit.

K.J :  Tu bousille ta vie wouldi regarde moi, je fais face à des défis, comme le cancer, mais al hamdulilah, je continue à vous nourrir et à m'occuper de vous, surtout Sanah qui est encore petite, c'est important pour moi de prendre soin de vous, vous êtes tout les deux ma fierté.

J'ai vu khalti, les yeux remplis de larmes en voyant son fils dans cet état dévastateur.

C'était vraiment déchirant de constater que tout cela était dû à la consommation de drogue de son fils.

Khalid : J'arrêterais, sayer.

K.J : Mhh, attention à toi mon fils.

Khalid : We..

Fin du flashback***

Jihan : Tu te souviens quand il t'a dit ma Nihal ?

Moi : Il était khabat.

Jihan : Et alors ? Tu compte toujours pour lui malgré que vous voyez plus comme avant.

Moi : Mhh je sais pas.

Jihan : Mhh..bon moi je vais aller sortir avec Yasser aujourd'hui, en mode date et tout.

Moi : Jure ?

Jihan : Zehma j'tai pas dit ?

Moi : Mais non wsh !

Jihan : Omg, bah il m'avais invitée manger ensemble la dernière fois mais j'avais pas pu alors on a décider d'aller aujourd'hui.

Moi : Hela, tu part quand ?

Jihan : La, j'vais m'habiller et je part.

Moi : Vsy tu me racontera tout !

Jihan : Bah encore heureux.

On ris pendant que je restais plongé dans mon téléphone, elle essayait différentes tenues et me demandait mon avis.

C'était amusant de voir comment elle se transformait en essayant différentes combinaisons. Finalement, elle a choisi de porter un pantalon large de couleur bleu foncé, un t-shirt blanc ajusté qui mettait en valeur sa silhouette et un long manteau en cuir noir pour se protéger du froid hivernal.

Elle a attachée ses cheveux en queue de cheval avec deux mèche qui pendait devant.

Elle s'est maquillée légèrement, elle s'est parfumée et a pris un sac à main avec elle.

Moi : Toute belle Allah y berek !

Jihan : Comme toi.

Moi : Mdrr love.

Jihan : Bon vsy je te laisse à toute !

Moi : Bisous !


....



Sahid : T'es trop nul wAllah.

Ismail : Contre son camps quoi, pigbull va.

Sahid : Chiwawa.

Ismail : Bouldog.

Sahid : Hmar des bois.

Ismail : Hatay des bois.

Sahid : Tahan des bois.

Moi : Oh sayer, jouer et chut.

Ismail : Ferme t'a gueule des bois.

Moi : Quoi ?

Ismail : Non pardon ma reus préféré.

Moi : J'te pardonne.

J'étais là, tranquillement en train de discuter avec Maryam, tout en étant absorbé par mon téléphone.

Pendant ce temps, Sahid et Ismail s'amusaient en jouant à la play.

Maryam : On sort mais ou ?

Moi : Au parc ?

Maryam : Oui, on ce pose despi et on remonte.

Moi : T'inquiète alors.

...

Moi : Je sors moi.

Ismail : Avec qui ?

Moi : Maryam.

Sahid : T'es là dans combien de temps ?

Moi : Même pas 10 minutes.

Ismail : Vous aller ou ?

Moi : Au parc.

Sahid : Le quel ?

Bon, j'ai eu droit à toute une série de questionnaires, on aurait dit que j'allais passer un examen militaire !

Heureusement, j'ai réussi à sortir de là et j'ai attendu Maryam en bas de l'immeuble. Quand elle est arrivée, on s'est dirigés vers le parc et on a trouvé un banc pour s'asseoir.

Si j'aurais su, je serais jamais sortie.

Moi : Et c'était quand la dernière discussion ?

Maryam : Avant hier.

Moi : Ça va.

Maryam : Franchement, j'ai trop envie de lui parler mais j'suis trop gêner j'ai pas envie d'envoyer le premier message.

Moi : On est toute comme ça j'pense mdrr.

Maryam : Mdrr.

On était tranquillement en train de discuter, quand tout à coup, un homme s'approche du parc en parlant au téléphone en compagnie de quelqu'un d'autre qui doit être sont pote.

Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai cette étrange sensation de l'avoir déjà vu quelque part, mais mes souvenirs sont flous et je ne peux pas le placer.

Je m'apprêtais à parler à Maryam, mais quand je regarde vers elle, je remarque qu'elle fixe l'homme avec une expression de surprise sur le visage.

Je peux voir qu'elle respire fort, comme si elle était effrayée. Cela m'a vraiment intrigué et je me demande ce qui se passe.

Moi : Ça va Maryam ?

Elle tourne sa tête vers moi et me regarde.

Maryam : Cette homme...

Moi : Oui ?

Maryam : C'est lui..

Moi : C'est lui de quoi ?

Maryam : Quand jetait à l'hôpital...

Moi : Je comprend pas..

Maryam : C'est lui qui...qui m'a percuter !

Alors, quand j'ai entendu ces mots, je me suis retourné une fois de plus vers l'homme et là, tout à coup, tous les souvenirs sont revenus en force dans ma mémoire.

C'était bien lui.

Cet homme, qui m'avait aussi agressé physiquement lorsque j'étais avec Sanah.

Les images de cette expérience douloureuse ont ressurgi dans mon esprit, et j'ai ressenti un mélange d'émotions : la colère, la peur et la tristesse.

C'était vraiment troublant de réaliser que c'était la même personne qui avait causé autant de douleur à moi et à Sanah.

Moi : Mais moi aussi.

Maryam : Hein de quoi ?

Moi : C'était lui qui m'avais frappée avec Sanah..

Alors, Maryam restait silencieuse, et soudain, sans prévenir, elle se lève d'un coup.

Instinctivement, je réagis en la retenant par le bras.

Moi : Tu va où ?

Maryam : Le baffer !

Moi : Quoi mais on aura des problèmes !

Maryam : Écoute Nihal, regarde ce qu'il nous a fait subir et tu pense qu'on va rester comme ça les bras croisée ?

Moi : Laisse Maryam, c'est du passé.

Maryam : C'est du passé, serte mais je dois quand même le faire.

Moi : Maryam en plus il est avec quelqu'un.

Alors, elle me fixe du regard pendant un long moment avant de doucement libérer son bras de mon emprise.

C'était comme si elle voulait me transmettre un message à travers son regard. Je me demande ce qu'elle voulait dire ou exprimer à travers ce regard intense.

Maryam : Ça va pas m'empêcher de le baffer, il le mérite Nihal.

Alors, elle ce retourne et s'approche de lui d'un pas déterminé, et je pouvais clairement ressentir sa colère dans l'atmosphère qui l'entourait.

Alors, je me lève du banc afin d'avoir une meilleure vue de la situation dans laquelle nous nous sommes retrouvés.

C'est comme si l'atmosphère était électrique, chargée de tension et de colère. Maryam, déterminée, s'approche de lui d'un pas décidé. Les regards se croisent, et on peut sentir une intensité palpable dans l'air.

Puis, sans que l'homme ne s'en rende compte, il reçoit un énorme coup de poing de la part de Maryam, directement sur le visage.

Cet événement a dû surprendre tout le monde présents.

Maryam : CONNARD !

?? : AHH SALE PUTE !

?? : ENES ÇA VA ??

Enes ?? j'ai déjà entendu ça quelques part.

Maryam : Nihal court dans le bloc vite !

Et nous revoilà dans la merde.

Je me mets à courir à toute vitesse derrière elle, nos pas résonnent dans la rue.

On se rapproche de notre bâtiment, et par chance, la porte du bâtiment commence à se refermer petit à petit. C'est comme si le destin était de notre côté, signe que quelqu'un venait d'entrer quelques secondes auparavant.

Nous redoublons d'efforts et réussissons à atteindre la porte juste à temps, la refermant derrière nous avec un soupir de soulagement.

Nous entamons alors notre ascension des escaliers, nos cœurs battant encore la chamade.

Je tourne mon regard vers Maryam et je la vois en train de rigoler. Son rire est contagieux et je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour.

Maryam : Cheh !!

Moi : On est dans la merde ça tu sais ? On est obligé de descendre avec quelqu'un maintenant.

Maryam : Il l'a mériter, et encore il mérite pire.

Moi : On rigole on rigole mais c'est grave quand même.

Maryam : Mais non.

On rentre chacun chez soi en se câlinant. C'est incroyable de penser qu'il y a quelques minutes à peine, on avait peur et maintenant on en rigole.

Je rentre chez moi et je vais dans la chambre, j'avais oublier que Jihan n'était pas là.

Quelqu'un toque à la porte de la chambre et je vois que c'est hami Bader.

H.B : Selem ma fille, je peux rentrer ?

Moi : Oui biensur.

H.B : Comment tu va ?

Moi : Al hamdulilah et toi hami ?

H.B : Bien al hamdulilah, tien je t'ai ramener un plateau avec du jus de fruit et des pancakes que j'ai fait avec Ismail.

Moi : Oh merci c'est trop gentil, barakAllah fik hami.

Il me sourit chaleureusement et s'approche de moi. Avec gentillesse, il me tend mon plateau, que je pose délicatement sur mes genoux.

H.B : Aller je vais te laisser savourer ça, si tu a besoin de quelque chose tu m'appelle je suis là.

Moi : D'accord merci !

Je l'aime trop, qu'Allah me le préserve.

22:15

La serrure de la porte d'entrée vient de s'ouvrir et j'entends quelqu'un se précipiter vers ma chambre. Je lève ma tête et je vois que c'est Jihan !

Jihan : O-M-G !

Moi : Ta quoi ??

Jihan : Tu va pas me croire !

Elle s'assoie à côté de moi en enlevant son manteau.

Jihan : Il m'a dit jetait trop belle aujourd'hui !!

Moi : Jure ??

Oui parce que Yasser lui dit jamais ça.

Jihan : WAllah omggg !!

Moi : Omg, c'est trop mignon wsh !

Jihan : Je l'aime trop ma vie !

Moi : Tu l'aime une semaine sur deux mdrr.

Jihan : C'est décidée je l'aime pour toujours la.

Elle est trop drôle celle là, en y repensant je devait lui raconter l'histoire de toute à lheur.

Moi : Ah oui, tu te souviens quand Maryam était à l'hôpital ?

Jihan : Oui ?

Moi : Bah on a vu le mec qui l'a percutée.

Jihan : Jure ?

Moi : Wallah mais devine quoi.

Jihan : Il est mort ?

Moi : Non, c'était la même personne, celui qui m'avais frapper avec Sanah.

Jihan : QUOI ?

Moi : Moins fort !

Jihan : Il s'appelle comment ?

Moi : Apparemment Enes.

Jihan : Mais attend, j'ai entendu plusieurs fois ce prénoms qui sortait de la bouche de Sahid.

Moi : Sah ?

Jihan : Mais oui, c'est sur y'a quelque chose avec eux.

Moi : Mhh..

Jihan : Mais du coup après vous avez fait quoi ?

Moi : Maryam elle lui a donner un coup de poing après on a couru dans le bloc et on a fermer la porte.

Jihan : Omg, vous êtes folle wAllah, a tout moment ça vous crée des problèmes !

Moi : Je sais j'ai dit ça a Maryam.

Jihan : Si il vous retrouve ?

Moi : InshAllah non.

Jihan : Faite attention quand même.

Moi : De toute façon il l'a mérité, et a partir de maintenant ça va descendre avec quelqu'un, on va pas descendre seule.

Jihan : Mdrr, ça va descendre avec Khalid.

Moi : Va la bas.

On ris et juste à ce moment-là, mon téléphone sonne.

Je le prends rapidement et je vois que c'est marqué "Khalid", d'un coup mon cœur commence à battre a toute allure.

J'étais tellement surprise de recevoir son appel, surtout après ne pas l'avoir vu depuis au moins une semaine.

Je me demande ce qui a pu se passer pour qu'il décide de m'appeler maintenant.

Jihan : C'est qui ?

Je montre mon téléphone à Jihan et je vois qu'elle commence à faire de gros yeux.

Jihan : Comme par hasard wsh soubhanAllah, répond, met le haut parleur et diminue le son !

Bon je suis obligé de répondre quand je suis avec elle, mais j'allais quand même le faire sans elle mdrr.

Je répond et je met le haut parleur en diminuant le son.

Khalid : We allo ?

Moi : Selem.

Khalid : Selem, descend, dans 10 minutes t'es là.

...

Jihan : Quoi c'est tout ?

Moi : Il a coupé la ?

Jihan : Mais fou rire c'est quoi ça.

Moi : J'te jure.

Jihan : Descend, en plus t'es déjà habiller.

J'etait avec un sweat et un jogging, légèrement maquiller et mes cheveux lâcher.

Moi : Mais je dit quoi moi ?

Jihan : A qui ?

Moi : Bah au autres.

Jihan : Dit khalti Jamila elle a besoin de toi.

Moi : Mmhhh, t'es sur ça va me croire ?

Juhan : Bah oui, il savent qu'on va chez elle à n'importe quelle heure pour l'aider.

Moi : Vsy.

Je me lève je met mes claquettes, je sors de la chambre en souriant à Jihan et je part au salon.

Je vois tout le monde.

Khalti Hadifa avec hami Bader en train de discuter et Ismail avec Sahid en train de jouer.

Je m'approche d'eux et je l'es regarde.

Moi : Je peux sortir ?

H.B : Ou ça benti ?

Moi : Chez khalti Jamila.

K.H : Elle a besoin de toi ?

Moi : Oui.

Sahid : Dans pas longtemps t'es la.

Ismail : Y'a qui qui t'accompagne ?

Moi : Khalid.

D'un coup Ismail me fixe du regard, car oui il sait.

Ismail : Fait attention à toi ma reus préférée.

Moi : Oui.

K.H : A toute hbiba.

Moi : À toute !

Je me dirige vers la sortie, j'ouvre la porte avec anticipation et je descends les escaliers avec hâte. Et là, c'est comme si le temps s'arrêtait. Je tombe enfin nez à nez avec Khalid en bas du bloc. Mon cœur s'emballe à sa vue, comme si ça faisait une éternité que je ne l'avais pas vu, même si ça ne fait qu'un peu plus d'une semaine.

Il est vêtu d'un ensemble nike entièrement noir, avec un survêtement assorti et des baskets tn noires, accompagné de sa sacoche.

Khalid : Tu date.

Moi : C'est toi tu date, pourquoi tu m'a appeler ?

Khalid : Viens on fait de la moto.

Moi : Dit moi que t'es fou ?

Khalid : Nan, j'suis sah elle est garé devant chez moi.

Moi : Mais t'es fou ! et Sahid ?

Khalid : Il va jamais savoir.

Moi : Mais si, il va savoir c'est Sahid quand même.

Khalid : Quand il t'appelle tu me le passe, j'vais lui dire que tu fait endormir Sanah.

Moi : Mais il fait nuit en plus imagine on-

Je n'ai même pas eu le temps de finir ma phrase que je sens soudainement sa main se poser délicatement sur mon bras et m'approche de lui.

Mon cœur s'emballe dans ma poitrine,nos regards se croisent dans une parfaite synchronie, captivant mon âme et m'enveloppant d'une douce chaleur.

Je suis émerveillée par sa beauté, qui dépasse toutes mes attentes et me laisse sans voix.

Khalid : T'es avec moi, ta rien à craindre.

Nos regards se fixent intensément, créant une connexion profonde entre nous.

Mon cœur s'emballe dans ma poitrine, rempli d'excitation et d'anticipation, il lâche doucement mon bras, laissant une sensation de chaleur et de douceur.

Alors qu'il s'éloigne légèrement il prend son téléphone en le regardant puis nos regards se rencontrent à nouveau.

Khalid : En plus il est pas tard, il est 22:40.

Moi : Oui, oui il est pas tard t'inquiète.

Khalid : Aller vient, on a qu'une seul vie faut profiter.

Moi : J'ai peur, je suis jamais monter dans une moto.

Khalid : Tu crois j'suis un zeub ou quoi, si j'te demande qu'on fasse de la moto c'est que je sais en faire et t'es en sécurité, wAllah t'es trop conne.

Je réfléchit, en le regardant.

Moi : Bon d'accord mais pas longtemps.

Khalid : 30 minutes max.

Moi : Bon selem je rentre.

Khalid : Nan reviens j'dahak 15 minutes, et on va en voiture jusqu'à chez moi pour prendre la moto.

Moi : Tu la garé ou ?

Khalid : Dans le parking, vsy viens.

Moi : Allons-y.

Je le suis jusqu'au parking, arrivés à sa voiture, il déverrouille les portes et nous montons à bord.

Je m'installe côté passager pendant que lui prend place derrière le volant.

Il referme sa portière avec assurance et je fais de même, nous attachant tous les deux avec nos ceintures.

Il met le contact et démarre la voiture avec une certaine aisance.

Il est en train de conduire et en même temps, il utilise une de ses mains pour connecter son téléphone à sa voiture via bluetooth.

Khalid : Nan nan crois pas on va mettre d'la musique, j'vais juste appeler Sahid comme ça on entend tout les deux.

Moi : Ah d'accord.

Il me regarde avant d'appeler Sahid, qui répond à la minute.

Sahid : Allo, oh ta gueule Ismail la.

Khalid : We Sahid, Nihal elle va faire endormir Sanah du coup ça va faire plus de temps que prévu.

Sahid : Waaa frère, elle sera là dans combien de temps ?

Khalid : 30 minutes.

D'un coup je le regarde avec les yeux grands ouverts, fixant son visage, il me renvoie le regard, mais d'un mouvement de tête de droite à gauche, en fermant les yeux, il me fait comprendre que je dois le laisser faire.

Sahid : Il est 22:50, fait la rentrer dans 10 minutes wsh.

Khalid : Il est 22:47.

Sahid : C'est pareille, 10 minutes elle est là.

Khalid : Wsh tu veux Sanah elle ce réveille ? Attend un peu et jte la ramène frère, a 23:25 elle sera là en plus elle est avec Sanah et ma mère, jvai pas les déranger.

Sahid : Zebi si elle est pas là dans 30 minutes j'viens.

Khalid : We ok.

Ismail : Demande lui si il a donné.

Sahid : Ah ouais ta donner la cok-

Plus rien, Khalid a raccrocher.

Moi : Ta donner quoi ?

Khalid : Rien.

Moi : Ok.

Je me suis senti perplexe face à cette situation, mais j'ai décidé de ne pas creuser davantage en posant des questions.

Khalid : Il casse les couilles ton frère wAllah.

Moi : C'est Sahid hein.

Il ne répond pas, quelque minutes plus tard on arrive devant son bloc, et il y'a bien une moto .

On descend de la voiture, mais comme une maladroite il faisait noir comme dans une grotte et je me retrouve à terre, je suis tomber... c'est vraiment pas ma journée.

Khalid : Wsh toujours tu tombe toi. (en rigolant)

Moi : Aide moi au lieu de rigoler !

J'étais tellement gênée.

Il rigole puis se baisse histoire de me porter et me poser.

Khalid : T'es lourde sa mère.

Moi : Oublie pas la dernière fois t'était khabat je t'ai porter, tu faisait le poids d'une mercedes.

Khalid : Pourquoi tu ressort ça ?

Moi : Parce que.

Après ça, il ferme sa voiture à clé puis s'approche de la moto pendant que moi, je reste plantée devant lui.

Il attrape un casque accroché à la moto et me le tend. J'hésite un instant, puis je le prends.

Il met son propre casque, et je fais de mon mieux pour mettre le mien, mais j'ai du mal.

Il remarque que je galère un peu et s'approche de moi pour m'aider à le fermer, nos visages sont tellement proches que mon cœur commence à battre à toute vitesse, même si nous portons les casques.

Après cela, il monte sur la moto qu'il a garée, la démarre et s'arrête devant moi.

Khalid : Monte derrière.

Moi : Mais je peu-

Khalid : Monte et ferme là un peu, on a pas le temps.

Je m'approche de lui avec une légère nervosité, puis je monte derrière lui sur la moto. Mes mains s'agrippent fermement à son ventre, cherchant un sentiment de sécurité. Malgré ma gêne initiale, je ressens une étrange connexion instantanée avec lui, comme si nos âmes se reconnaissaient.

Mes pieds se posent avec délicatesse sur les mini-pédales.

Khalid : T'es prête ?

Moi : Oui vsy !

Il ce met à rire légèrement alors qu'il démarre la moto. Le moteur vrombit et nous voilà partis à toute vitesse, mes cheveux au vent.

Je ne peux m'empêcher de crier mais doucement, mais lui, il continue de rire bruyamment, même à 23h.

Malgré mes cris, je ne peux m'empêcher de rire avec lui, ressentant un mélange d'adrénaline et de joie, je le serre fort.

Khalid : Nihal !

Moi : Oui ?!

Khalid : Ça va ?!

Moi : Oui c'est trop bien !

Khalid : Arrête de me serrer fort, tu m'étouffe !

Moi : J'ai peur de tomber en arrière !

Khalid : C'est moi qui va tomber we !

Moi : Ta gueule !

Khalid : Ta dit quoi la ?!

Moi : Je rigole orh !

Khalid : We we !

Moi : Va doucement !

Khalid : Nan !

Moi : Khalid !

Khalid : Nihal !

Moi : Doucement !

Khalid : Nan ta gueule !

Moi : 1+1 ?

Khalid : Tu crois c'est le moment là ??

Moi : Bah oui !

Je me mets à rire alors qu'il accélère à toute vitesse, faisant vrombir le moteur de la moto.

La route est animée avec beaucoup de voitures, mais il manœuvre habilement pour les éviter, je ressens à la fois de l'excitation et de l'appréhension alors que nous nous frayons un chemin à travers le trafic.

Les sensations fortes se mêlent à la joie pure alors que nous nous amusons comme des fous.

Chaque virage, chaque accélération me donne une montée d'adrénaline, c'est une expérience palpitante et mémorable que nous partageons ensemble.

On a continué à rouler pendant un bon quart d'heure, et je dois dire que c'était une expérience incroyable !

La sensation du vent dans mes cheveux, le bruit du moteur qui rugit, c'était tout simplement génial, ça a vraiment ajouté une dose d'excitation et de plaisir à ma soirée.

On roule jusqu'à ce qu'on s'arrête chez le grec de Boubacar.

On descend en enlevant nos casques.

On rentre dans son grec et on le vois faire des tacos en chantant.

Boubacar : Ils crient tous paris c'est moche, paris c'est- EHH Nihal !!

Khalid : J'suis là moi aussi.

Boubacar : Ah merde j'ai cru t'était invisible, putain je suis trop fort pour pas te remarquer.

Khalid : Ta gueule, aller fait moi 2 tacos escalope sauces algériennes avec 2 coca cherry esclave.

Boubacar : EHH esc-quoi ?

Khalid : Esclave.

Moi : Tout ça parce qu'il es noir.

Boubacar : Voilà ta tout compris Nihal, et des raciste j'en veux pas ici, aller du ballet.

Khalid : Du toz we.

Boubacar : Ehhh j'suis choqué tu viens de m'insulter de toz la ?

Khalid : We, sale toz va.

Boubacar : Omagad en fait, c'est ça ton vrai visage Khalid..

Khalid : Bon azy la j'ai faim fait moi mon tacos, aller vient toi on va s'assoir.

Boubacar : Sale caca blanc va.

On rigole et on part s'assoie à une table libre, car oui c'est assez rempli.

Après avoir terminé notre repas au grec, on sort de là en saluant Boubacar, qui a toujours l'air boudeur mdrrr, ensuite, on reprend la route en moto jusqu'à chez moi.

...

On arrive devant chez moi, il était déjà 23:30 et je ressentais que Sahid allait m'appeler.

Je descends de la moto, enlève mon casque et prends une profonde inspiration pour me remettre de cette balade.

Khalid reste toujours assis sur la moto, je lui adresse un sourire de gratitude, le remercie de cette soirée et m'approche de mon immeuble, prête à rentrer chez moi après cette belle soirée.

Mais juste avant que je franchisse la porte, Khalid m'interpelle, peut-être pour me dire quelque chose d'important ou simplement pour prolonger notre conversation ?

Khalid : Nihal.

Je me retourne et je le vois se lever de sa moto en enlevant son casque.

Il accroche son casque sur sa moto, puis s'approche de moi doucement.

Nos regards se rencontrent, et à ce moment précis, je sens que quelque chose de spécial est en train de se passer.

Son regard est si intense, si captivant, ces pupilles se dilatent puis se rétrécissent, comme s'il était hypnotisé par ma présence.

Moi : Oui ?

Khalid : Le bouquet devant ta porte.

Moi : Quel bouquet ?

Khalid : Waaa plus conne y'a pas.

Moi : Mais dit !

Khalid : Yavais bien un bouquet devant ta porte le jour de tes 18 ans ?

Moi : Ah oui.

Khalid : C'était moi.

Moi : De quoi ?

Khalid : Zebi tu fait exprès ou quoi ?

Moi : Mais je comprend pas wsh.

Khalid : C'était moi qui te l'es avait offert.

Quoi ? Khalid ? C'était lui ? Je n'arrive pas à croire que c'était lui tout ce temps ! Maintenant que je sais que c'est Khalid, mon cœur bat à mille à l'heure !

Il me fixe dans les yeux, sans détourner son regard, puis il sort un objet de sa sacoche et je remarque immédiatement que c'est un magnifique bracelet doré.

Mais ce qui m'a vraiment ému, c'est de voir mon prénom gravé dessus, il me le tend avec un sourire.

Moi : C'est...c'est pour moi ?

Khalid : Nan nan c'est pour la porte derrière toi.

Je ris et je le prend pour le regarder de plus près.

Moi : Il est tellement beau.

Khalid :Palala ta vu je choisis bien.

Moi : Oui, merci wAllah.

Khalid : Donne je te la met.

Je lui donne oui je lui tend mon poignet afin qu'il puisse me le mettre.

Khalid : C'est rare de te voir heureuse, alors j'ai voulu te voir sourire encore aujourd'hui.

Je ne peux pas m'empêcher de me plonger dans ses yeux pendant qu'il prend soin de mettre le bracelet autour de mon poignet. Chaque geste est empreint de douceur et d'attention. Une fois qu'il a terminé, il lève lentement la tête et nos regards se croisent.

Khalid : Même si tu ressens de la douleur, essaie de ne pas la montrer comme je le fais.

Moi : Oui..

Khalid : Tu comprend l'italien ?

Moi : Non, pourquoi ?

Khalid : Au calme pour rien.

Moi : Mhh, merci encore pour le bracelet Khalid, j'en prendrais soin.

Khalid : Normal.

Je lui adresse un sourire chaleureux avant d'entrer dans le bâtiment, mais une fois à l'intérieur, j'entends sa voix résonner.

Khalid : Non mi stancherò mai di guardare i tuoi occhi.

Je me retourne vers lui en le regardant avec incompréhension.

Moi : Hein ?

Khalid : Rien, ta gueule et rentre.

Je le regarde puis sourie, je monte les escaliers jusqu'à ce que j'arrive chez moi.

Je toque et la porte s'ouvre sur Ismail.

Ismail : Ma reus préféré est de retourrrr !

Moi : T'es encore là toi ?

Ismail : Tu veux peut être j'me taille c'est ça ?

Moi : Ce serais mieux oui.

Ismail : Yennn je retiens.

Moi : Je rigole orh.

Il rigole puis me laisse rentrer, je vois que khalti et hami ne sont pas dans le salon mais sûrement en train de dormir.

Je m'assoie sur le canapé à côté de Jihan, qui était assise, et Ismail qui rejoint sa place près de Sahid pour continuer à jouer.

Ils passe toute leurs vie dessus eux wAllah c'est trop grave mdmdr.

Ismail : Enlève le pause la.

Sahid : Attend je réfléchit comment marquer.

Ismail : Eh vsy enlève.

Sahid : Calm down sayer.

Jihan : Viens on va dans la chambre Nihal.

Moi : Go.

Arrivée dans la chambre elle ferme la porte, on s'assoie sur le lit et elle commence à me regarder le yeux grand ouvert.

Jihan : Alors ?

Je lui tends mon poignet, et elle le prend doucement entre ses mains délicates. Son regard se pose attentivement sur le bracelet, scrutant chaque détail avec curiosité. Un sourire se dessine sur son visage, illuminant sa joie et sa fascination.

Jihan : Y'a écrit ton prénom !

Moi : Non jure je savais pas !

Jihan : Omg, c'est trop mignon, j'vais pleurer carrément, ça avance mieux qu'avant la !

Moi : Mdrr y'a rien qui change.

Jihan : Orh ta bouche tu m'a soûler.

Moi : D'ailleurs tu vois le bouquet ?

Jihan : Celui de ton anniv ?

Moi : Oui.

Jihan : Bah oui, il a quoi ?

Moi : C'est Khalid qui me l'avais offert.

Jihan : Jureee ?? Moi j'ai cru c'était la mère à Maryam ou les mères au autres la.

Moi : Mais même moi j'ai eu un doutes sur les mamans mais au final non, c'était Khalid, et pendant tout ce temps je ne savais pas.

Jihan : Omg, c'est trop chou, il est où e bouquet la ?

Moi : Dans le tiroir.

Jihan : Qui met un bouquet dans un tiroir ?

Moi : Je savais pas où mettre m'agresse pas..

Elle se lève du lit avec grâce, laissant derrière elle la douce sensation des draps froissés. D'un pas déterminé, elle se dirige vers le tiroir, le tiroir s'ouvre avec un léger grincement, révélant le bouquet de fleurs.

Bien que les pétales soient légèrement fanés, leur beauté intemporelle brille toujours à travers les nuances délicates de couleurs.

Un sourire se dessine sur son visage alors qu'elle les saisit avec précaution, consciente de leur fragilité. Elle remplit un vase d'eau fraîche et les dispose avec tendresse sur la coiffeuse, créant ainsi un petit coin de nature dans la pièce.

Elle ce rassoie près de moi.

Jihan : Dire que c'est fleur là était entre les mains de ton hob..

Moi : Mais mdrr toi.

Jihan : Bah quoi, c'est réel.

Moi : Oui, oui.

Soudain, la porte s'ouvre violemment, produisant un bruit sec et percutant qui résonne dans la pièce.

Ismail : Wsh les reussss bien ou quoi ?

Jihan : Mais est-ce qu'on rentre comme ça même ?

Ismail : Bah ouais.

Jihan : Refait demi tour c'est mieux.

Ismail : Tu veux me faire toi.

Moi : Mais faire moin de bruits hami et khalti dorment !

Sahid : Kestu raconte ils regarde la télé dans leurs chambres.

Moi : Ah ils dorment pas ?

Ismail : Zehma tu crois on serais venu comme ça si on aurais su qu'il dormait ?

Jihan : Bah oui vous êtes capable de tout vous.

Ismail : Y'a des limites.

Jihan : Hassoul pourquoi vous êtes venu ici ?

Ismail : Pour passer du temps avec nos reus.

Sahid : Ça va ce peter des film d'horreur là !

Moi : Oh non pas ça.

Jihan : On regarde Barbie danseuse étoile !

Ismail : Mais t'es une folle toi.

Sahid : Non on regarde cyprien.

Ismail : Va manger du caca gelek cyprien on regarde tk78.

Sahid : Ah ouaiss vsy.

Moi : C'est qui ?

Jihan : C'est un youtubeur trop drôle.

Ismail : Par contre enlève ces leds la, ça fait moche.

Jihan : Mais mdrr, vous avez trop cru on allait regarder dans MA chambre ?

Sahid : Ah c'était pas ça ?

Jihan : Non ça va bouger au salon en fait.

Moi : Mdrr.

Ismail : Bah vsy.

On se lève, Jihan et moi,nous nous dirigeons avec enthousiasme vers le salon, nos deux animaux de compagnie joyeusement à nos côtés.

Nous prenons soin de préparer des bonbons délicieux et des boissons rafraîchissantes, afin de rendre ce moment encore plus agréable. Avec un sourire complice, nous nous installons sur le canapé, prêts à plonger dans le monde merveilleux de YouTube sur notre télévision.

Les éclats de rire éclatent dès les premières secondes, les vidéos hilarantes nous transportent dans une ambiance de pur bonheur.

Les fous rires se multiplient, créant une atmosphère de complicité et de joie partagée. Nous ne pouvons résister à l'envie de capturer ces instants précieux en prenant des photos ensemble, immortalisant ainsi ces souvenirs inoubliables.

Après ça, Ismail est rentrer chez lui et nous, nous sommes parti dormir car il était quand même 2h50 du sbah, en plus de ça on était grave fatigués.



....





Je saute le dimanche qui était pas intéressant et nous voilà déjà lundi le réveil sonne à 6h du sbah pour que je puisse être à l'université à 8h.






_______________________







Nihal

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