Salam aleykoum / coucou
Journal de soukaina...
Résumé :
J'avais réellement besoin de changement et ça commençait par mon apparence.
C'est comme ça que le lendemain je me suis retrouvée à aller faire mes cils chez elle...
Je venais de me réveiller, il était 13h je suis allée à la douche, puis je me suis lavée, je n'ai rien mangé mais je suis directement parti me préparer.
J'avais décidé de mettre un ensemble Adidas rouge, ça faisait moins ghetto mais j'étais tout de même à l'aise dedans.
Je me suis coiffée, appliquée mes soins au visage et ça m'a fait tellement de bien, j'avais l'impression de revivre. De renaître de mes cendres.
Je suis ensuite allée mettre mes baskets puis je suis sortie de chez moi pour aller chez Célia.
Sur le chemin je reçois un message d'un numéro inconnu...
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... : viens à 18h devant le bat de Hayat urgent.
Je souffle, j'ai l'air d'avoir que ça a faire ? En plus je ne sais pas qui a envoyé le message, je ne peux pas me jeter dans la gueule du loup sans savoir, j'ai trop à perdre, l'autre c*nnard de Wassim est parti donc s'il m'arrive un truc qui sera là pour gérer le four ? Personne.
Vous avez vu ? J'ai évolué !! Je pense un peu aux conséquences maintenant.
Bref, je ne calcule absolument pas le message qui m'était destiné, je ne répondrai pas et je n'irai pas là-bas.
J'ai continué mon chemin vers le bâtiment de Célia pour qu'elle puisse me faire les cils, j'en avais besoin...j'avais conscience du péché que j'allais faire...mais ma baisse de foi a pris le dessus sur moi...
Le sheytan ( diable ) profitera toujours de nos moments de faiblesse pour nous tirer vers le bas, de n'importe quelle façon, parfois en faisant un péché, parfois en tombant dans une addiction, parfois en allant jusqu'au suicide.
Moi, il m'avait eu en m'influençant à faire un péché...
Bref...
Je suis arrivée devant le bâtiment de Célia, j'ai sonné à l'interphone, elle m'a rapidement ouvert l'accès à son hall d'entrée, je me suis dirigée vers l'ascenseur parce qu'elle habitait quasiment tout en haut de sa tour.
L'ascenseur ouvre ses portes et je sors rapidement avant de me diriger vers la porte de chez elle, je toque à sa porte, elle m'ouvre rapidement.
Célia : coucou !!
Moi : coucou ça va ?
Célia : ça va et toi ?
Moi : ça va !
Célia : viens, entre fait comme chez toi.
Moi : merci.
J'entre chez elle, je retire mes chaussures et la suit jusqu'à sa chambre ou elle avait disposé tout ce dont elle avait besoin pour réaliser la pose de cil.
Célia : j'étais surprise que tu veuilles faire tes cils.
Moi : ouais...moi aussi je suis surprise mais je ne sais pas j'avais besoin de tester de nouveaux trucs.
Célia : je comprends...c'est vrai que tu vis vraiment une mauvaise passe toi.
Moi : oui...
Célia : ça va aller, on se relève toujours d'une épreuve.
Je sentais dans sa phrase comme un témoignage, Célia avait vécu pas mal de mauvaises choses dans sa vie.
Elle avait été victime de rumeurs, je vous épargne les détails mais vous savez très bien de quel type de rumeur il s'agit, elle s'était battue avec son frère qui voulait la tuer. Elle a été vivre 1 an dans sa famille pour être éloignée de son frère qui voulait réellement sa peau.
Aujourd'hui ce gros c*nnard est en prison, c'est tout ce qu'il mérite d'avoir fait endurer tout ça à sa soeur qui était innocente.
Mais elle a pris sa revanche, elle a fait une formation pour faire les cils chez elle tranquillement.
Moi : oui c'est vrai.
Célia : on commence ?
Moi : euh...oui...
Célia : tu sais que si tu veux pas en faire ne le fais pas et mets des faux cils.
Moi : oui...je...je ne sais pas si je veux le faire en fait .
Célia : alors ne le fais pas, à la place on peut discuter et je peux te conseiller des faux cils.
Moi : oui...je préfère.
Je me suis dégonflée mais je n'avais pas envie de décevoir mon créateur, les extensions de cils sont interdits, tout autant que les faux cils, mais à cette époque-là je ne savais pas que les faux cils étaient un péché.
On a passé une heure à discuter toutes les deux, elle m'a conseillé plusieurs sortes de faux cils qui pourraient m'aller par rapport à la forme de mes yeux, j'en ai essayé quelques-uns et j'ai pris la main et au final au bout d'une heure je savais parfaitement coller mes faux cils.
Je suis sortie de chez elle pour rentrer chez moi avec 3 paires de faux cils plus la paire que je portais à mes yeux.
Je suis passée par derrière les bâtiments parce que je voulais éviter un groupe de meufs qui était à mon lycée et que je ne peux pas me voir.
Je marchais tranquillement quand je sens un corps se presser contre le mien et mettre sa main sur ma bouche et me plaquer contre le mur.
Je me débats du mieux que je peux, en donnant des coups de coude sur mon ravisseur, je donne des coups de pieds également.
Il finit par me lâcher au bout de quelques secondes, quand je me retourne pour le voir je m'aperçois que c'est Lamine.
Moi : tu joues à quoi bouffon va tu m'as fait peur.
Lamine : euh ? Tes cils ont poussé de fou.
Bon...
Moi : bref, réponds à ma p*tain de question.
Lamine : je dois te parler.
Moi : Tu n'as pas trouvé mieux que de m'attraper de cette façon.
Lamine : non, bref c'est important.
Moi : vas-y dis-moi.
Lamine : t'as reçu un message ? Ou tu vas en recevoir un.
Moi : j'ai déjà reçu.
Lamine : je ne sais pas si tu as prévu d'y aller mais Soukaina n'y va pas.
Moi : ce n'était pas prévu mais pourquoi qu'est-ce qui se passe ?
Lamine : il y a un guet-apens qui t'attend et si tu y vas je ne suis pas sûr que tu en ressortiras vivante.
Eh bah...heureusement que je n'avais pas prévu d'y aller.
Moi : encore elle ?
Lamine : figure-toi que non.
Moi : comment ça ?
Lamine : Rayan tu vois qui c'est ?
Moi : oui pourquoi ?
Lamine : c'est lui qui gère maintenant.
Moi : sérieux ? Il sort d'où lui ?
Lamine : de prison, il n'est pas resté très longtemps.
Moi : p*tain...
Lamine : je ne sais pas ce que tu lui as fais mais il veut ta peau.
Moi : et moi je veux voir sa chute, ne t'inquiète pas que je vais me charger de lui.
Lamine : fais attention à toi.
Pourquoi ? Pourquoi il m'aide toujours ?
Moi : Lamine ?
Lamine : ouais ?
Moi : pourquoi tu fais tout ça pour moi ?
Lamine : je te l'ai déjà dit, je te trouve intéressante comme meuf.
Moi : mais pourquoi ?
Il me regarde dans les yeux sans rien dire pendant quelques secondes. Je vois dans son regard une cassure, il y a quelque chose derrière tout ça.
Moi : ton regard...ton regard en dit plus que ta bouche tu sais ? Dis-moi ce qui se passe.
Sans dire le moindre mot il me prend le bras et m'oblige à le suivre jusqu'à sa voiture de manière discrète et me fait comprendre que je dois monter à bord de celle-ci.
J'ai une appréhension à monter en voiture avec lui mais je ne sais pas pourquoi je n'ai pas peur de lui, peut-être parce que je suis armé...je n'en sais rien.
Je monte à bord de sa voiture et rapidement il exécute la même chose que moi. Il démarre sa voiture et on prend la route pour une direction qui m'est inconnue.
Une trentaine de minutes plus tard la voiture de Lamine s'arrête en même temps que mon coeur s'arrête pendant l'espace d'une seconde aussi.
Nous sommes arrivés sur le parking du centre commercial de Rosny-sous-bois...
Là où j'ai eu mon accident...
J'ai commencé à avoir des palpitations au niveau du coeur, du mal à respirer, des tremblements dans les mains et j'ai commencé à paniquer...
Je faisais une crise d'angoisse...ça m'a rappelé le pire moment de ma vie...
Lamine : qu'est-ce qui a ??
Je ne lui réponds pas, j'ouvre la portière de sa voiture et je descends.
Je m'assois par terre, mon dos collé à la voiture et les genoux relevés et collés à ma poitrine. J'avais mis la tête entre mes bras pour qu'il ne me voit pas pleurer.
Je déteste pleurer et je déteste encore plus quand on me voit pleurer.
J'essayais de me calmer comme je peux, je me répétais sans cesse « ressaisis-toi, il faut oublier pour survivre ».
J'entends la portière de Lamine claquer puis j'entends ses pas se diriger vers moi.
Lamine : qu'est-ce qui a ?
Je ne réponds rien sinon il allait entendre que je pleure et je ne veux pas qu'il le sache.
Lamine : Soukaina...j'ai fait quelque chose de mal ? Parle-moi...
Je lève une de mes mains et lui fais un signe que je lui en parlerai après. Là j'avais besoin d'être seule et de me calmer seule.
Il est resté planté là-devant moi puisque je n'ai pas entendu ses pas repartir dans une autre direction.
J'ai pris le temps de me calmer en récitant du coran dans ma tête et au bout d'une bonne grosse dizaine de minutes j'ai enfin pu me calmer et mes larmes avaient séché.
Je relève la tête et il était là à me regarder sans rien dire.
Lamine : ça va ?
Moi : oui ça va.
Lamine : qu'est-ce que t'as eu ?
Moi : rien, je ne me sentais pas bien c'est tout.
Lamine : t'es sûre ?
Moi : oui tranquille.
Lamine : je ne te crois pas mais tu dois sûrement pas vouloir en parler.
Je le regarde sans rien dire, je n'avais rien à ajouter de plus.
Il s'est dirigé vers la voiture, je me suis levée et je l'ai suivi à bord de sa voiture.
Aucun de nous parler, mais j'étais en train d'angoisser de nouveau.
Lamine : bon...
Moi : attends !!
Lamine : quoi ?
Moi : on peut bouger d'ici s'il te plaît ?
Lamine : pourquoi ?
Moi : je n'aime pas...on peut juste changer de parking.
Lamine : tu n'étais pas bien par rapport à cet endroit.
Moi : on peut juste bouger s'il te plaît.
Lamine : on va changer de parking et ne pas rester sur celui-là.
Il a démarré sa voiture et il a changé de parking et il a enfin arrêté sa voiture. Je regardais droit devant moi, lui pareil, nous sommes restés comme ça quelques secondes dans le silence.
Ce dernier n'avait rien de désagréable au contraire mais j'avais envie de savoir les raisons pour lesquelles il m'avait amené jusqu'ici.
Il semble avoir lu dans mes pensées puisqu'il se redresse sur son siège et soupire lentement en frottant ses mains sur son survêtement du Barca.
Je tourne ma tête vers lui en attendant qu'il parle et c'est ce qu'il fait directement en tournant également son visage vers moi.
Lamine : euh...tu m'as demandé pourquoi je faisais tout ça pour toi c'est ça ?
Moi : oui, je veux savoir.
Lamine : tu te rappelles de notre première rencontre ?
Moi : oui ?
Lamine : tu m'as directement détesté alors que mes intentions n'étaient pas mauvaises...
Moi : oui, je m'en rappelle, bah après tout c'est normal ?
Lamine : oui.. bref si je cherche toujours à t'aider c'est pour une raison.
Moi : dis-moi ?
À ce moment-là je reçois un appel téléphonique qui coupe notre conversation au même moment.
Moi : allô ?
Sékou : P*TAIN DE M*RDE SOUKAINA T'ES OÙ ?
Moi : bah comment ça je suis où ? Tu me cherches ?
Sékou : j'ai reçu un appel qui me disait que t'étais en danger.
Moi : quoi ? Qui ça ?
Sékou : je ne sais pas, c'était la voix d'une meuf, je ne sais pas c'est qui mais sa voix me dit un truc.
Moi : mais comment ça en danger genre maintenant ?
Sékou : ouais que là maintenant t'étais en danger donc t'es où ?
Moi : bah je suis au centre commercial ?
Sékou : toute seule ?
À ce moment-là j'ai hésité à lui dire pour Lamine, je sais qu'il s'en méfie énormément mais pourtant je sais que Lamine ne pourrait pas me faire de mal, il m'a toujours aidé jusqu'à présent.
Moi : je suis avec Lamine...
Sékou : éloigne-toi tout de suite de lui, j'arrive.
Moi : Sékou il n'y a rien, au contraire c'est lui qui est venu me prévenir qu'il y avait quelque chose qui se préparait contre moi.
Sékou : comment ça ?
Moi : j'ai reçu un message qui me demandait d'aller quelque part et Lamine m'a prévenu qu'il y avait un guet-apens.
Sékou : je ne lui fais pas confiance.
Moi : moi si, s'il avait voulu me faire du mal w'Allah qu'il avait plein d'occasions de le faire, au contraire il m'a sauvé de beaucoup de choses.
Lamine : laisse-le ne pas me croire sur mes intentions, après tout je trahis mon quartier pour toi là.
Moi : pourquoi ? Pourquoi tu fais tout ça ?
Lamine : on en reparlera plus tard Soukaina, je vais te ramener chez toi j'ai des trucs à faire.
Je vois bien que cette discussion allait nécessiter du temps et ce n'est pas le moment même si je meurs d'envie de savoir la raison pour laquelle il agit comme ça avec moi.
N'empêche qu'il m'a été plus loyal que Wassim, me dire ça m'a fait un électrochoc...
Je devais oublier Wassim, je devais oublier tous les liens qu'on avait, oublier tout ce que lui et moi on avait construit.
On était redevenus des étrangers avec une histoire, avec des souvenirs, avec des bons moments et des mauvais moments.
Mais, toute bonne chose à une fin malheureusement...
Et là Wassim et Soukaina, c'était du passé, plus d'amitié, plus de fratrie, plus d'amour, plus de compétition...plus rien en fait...
Lamine : tu penses à quoi ?
Je relève la tête vers lui, je m'étais complètement perdu dans mes pensées jusqu'à en oublier l'essentiel, c'est-à-dire Lamine.
Moi : à rien t'inquiète.
Lamine : t'es sûre ?
Moi : oui c'est bon tranquille il n'y a rien.
Lamine : vas-y monte dans la voiture.
Sans ajouter un mot je me dirige vers le côté passager avant de sa voiture, je monte à l'intérieur et attache ma ceinture de sécurité.
Je pose ma tête sur le rebord de la fenêtre en attendant qu'il démarre.
P*tain pourquoi je me suis mêlée des histoires de mes frères ? Je n'en serai pas là aujourd'hui, je serai chez moi tranquillement.
Je ne serais pas aussi proche de Wassim donc je n'aurais pas été encore plus attachée à lui et je n'aurais pas développé de sentiments pour lui.
Je ne serais pas à la tête d'un réseau illégal de vente de drogue, je n'aurais aucun problème avec Sabrina, Serhat, Souleyman et Rayan.
Bref je serai tranquille chez moi à rien faire et j'aurai eu la belle vie p*tain !! Pourquoi j'ai tout gâché ?
Enfaite j'accuse toujours mes frères, Wassim et les garçons que c'est de leur faute mais c'est de la mienne aussi !!!
Si je n'avais pas cherchée à comprendre j'aurais été comme Noor dans l'ignorance à penser qu'ils travaillent dans un p*tain de kebab ou je ne sais où mais non il faut toujours que je me prenne pour inspecteur Gadget.
Lamine : inspecteur gadget ?
Moi : quoi ?
Lamine : hein ?
Moi : t'as dit quoi là ?
Lamine : bah c'est toi cousine je ne sais pas de quoi tu parles depuis frère et tu dis inspecteur gadget.
Ne me dites pas que j'étais en train de parler à voix haute ????
Moi : j'ai parlé à voix haute là ?
Lamine : bah ouais...et oui t'aurais dû rester dans l'ignorance comme Noor même si je ne sais pas qui c'est et penser que tes frères gèrent un kebab.
La honte....je le regarde sans rien dire, il pensait que je lui parlais alors que je parlais toute seule comme une c*nne...
Lamine : ça y est il n'y a rien arrête de faire cette tête de débile.
Moi : va te prendre un bus toi.
Il explose de rire, moi de mon côté je suis toujours aussi mal à l'aise.
Lamine : si tu veux tout savoir je parle tout seul dans ma voiture aussi.
Je lève la tête vers lui et le regarde, il essaie de me rassurer là ?? Bah ça ne marche pas parce que je fais des trucs comme lui et pour moi c'est un spécimen celui-là.
Moi : bah ce n'est pas très rassurant.
Lamine : bah ferme ta g*eule alors inspecteur Gadget.
Je le fusille du regard et lui explose de rire de nouveau, il démarre ensuite la voiture et on prend la route pour rentrer chez moi.
{...}
Nous sommes engagés sur la route depuis pas moins de 10 minutes quand je reçois un appel d'un numéro inconnu. Je décroche instinctivement.
... : Bonjour, ici l'inspecteur Lavoisier en charge de l'enquête sur la tentative d'homicide à votre égard, comment vous allez ?
Moi : Bonjour, oui je me souviens de vous, je vais bien merci et vous ?
M.Lavoisier : bien aussi merci, j'aimerais m'entretenir avec vous de nouveau.
Moi : pas de soucis, je dois venir quand ?
M.Lavoisier : le plus rapidement possible.
Moi : je peux venir maintenant ?
M.Lavoisier : oui pas de soucis.
Moi : très bien, j'arrive alors.
M.Lavoisier : je vous attends.
Il raccroche, je compose le numéro de Sékou pour le prévenir.
Moi : allô ?
Sékou : ouais ?
Moi : je dois aller au commissariat.
Sékou : pourquoi faire ?
Moi : je ne sais pas, j'y vais maintenant.
Sékou : je te dépose ?
Moi : vas-y, je vais dire à Lamine de me ramener à la cité.
Sékou : ouais vas-y, je suis à l'appartement je me mets en route.
Moi : d'accord vas-y.
Je raccroche et range mon téléphone dans ma poche.
Lamine : tu vas faire quoi au commissariat ?
Moi : bah je ne sais pas, je dois juste y aller.
Lamine : t'as fait quoi comme connerie toi encore ?
Moi : bah rien...
Lamine : bah j'espère.
Moi : bah oui, pour l'instant je n'ai rien fait.
Enfin je crois...
Une partie de moi me dit qu'ils ont fait le lien et qu'ils savent que c'est moi à la tête du réseau de mes frères...
Mais non je ne pense pas, M.Lavoisier ne m'aurait pas dit de venir comme ça. Si la police savait pour moi je pense que ce matin j'aurais été réveillé très tôt par une perquisition chez moi.
Je pense plutôt que c'est lié à la tentative d'homicide dont j'ai été victime.
Et qu'on soit clair, si je peux dégager les 3 fils de p*tes et l'autre s*lope en prison ça m'arrangerait j'aurai beaucoup moins de problèmes.
L'avantage c'est que j'ai un coup d'avance parce qu'ils ne savent pas que je suis à la tête du réseau, si les quatre sont en prison je pourrais même récupérer leur terrain si j'en avais envie.
Mais, mes frères ne veulent surtout pas que j'étende le business pour ne pas m'attirer d'ennuis.
Tant que personne ne sait que c'est moi qui gère le réseau de mes frères, j'aurai toujours un coup d'avance sur tout le monde. Mes vendeurs et les autres vendeurs.
Pour l'instant je cache plutôt bien ce secret, tant que je ne suis pas obligée de le dire, je ne le dirai pas et aucune situation me mettrait dans cette position délicate de devoir dire que c'est moi qui gère le réseau de mes frères.
Et puis, tout ça c'est bientôt fini, mon frère Sofiane sort dans moins de 5 mois maintenant, il reprendra et surtout il mettra un terme à toute cette histoire une bonne fois pour toutes.
Je ne lui donnerai pas mon rôle, il m'assistera et me dira comment arrêter tout ça, je ne prendrai pas le risque qu'il reprenne les directives du réseau mais qu'il continue sans arrêter.
En me donnant ce rôle ils ont condamné leurs destins dans ce domaine.
Lamine : Souk ? on est arrivé là !
Je sors de mes pensées qui m'ont complètement absorbée. Je le regarde et lui fait un faible sourire.
Moi : merci !
Lamine : euh Souk...
Moi : oui ?
Lamine : pour en finir avec la discussion de tout à l'heure...
NDA
COUCOUUUUUU !!!! Ça va ? Je sais vous allez dire non parce que je vous laisse sur un suspens mais si je vous laisse pas sur un suspens sachez que ce n'est pas Inès qui écrit et qu'on m'a sûrement kidnappé et c'est mon kidnappeur qui écrit à ma place.
Bref, je parle beaucoup inutilement.
ALORS qu'avez-vous pensé de cette partie ? Vous avez aimé ? Vous avez des théories ?
Vous pensez que Lamine se comporte avec Soukie comme ça pourquoi ?
Enfin bref je veux tout savoir !!
D'ailleurs n'oubliez pas de :
voter et commenter !!!
En attendant une prochaine partie, prenez soin de vous je vous aime ❤️.
Bisous de Inès 👄💅🏼
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Soukaina : l'exception à la règle
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