Salam aleykoum / coucou
Journal de Soukaina...
Résumé :
Je m'approche tout doucement, la porte est entre-ouverte alors j'essaie de me cacher en voyant ce détail mais j'ai la vague impression que Wassim m'a vu.
Mais je ne pense pas...enfin j'espère.
Kassym : je vais lui envoyer un message pour savoir où elle est.
Wassim : ouais parce qu'elle met sa vie.
Bon...c'est qu'il sait que je ne suis pas là.
Kassym : alors tu pars quand ?
Wassim : ce soir, c'est pour ça j'attends qu'elle arrive que tu lui expliques tout pour que je me casse.
Kassym : tu ne vas pas lui dire ?
Wassim : non, je n'ai rien à lui dire.
Kassym : bah pourquoi ?
Wassim : comment ça pourquoi ? Bah je m'en bats les c*uilles d'elle c'est simple frère.
Alors c'est pour ça que tu m'ignores...
{•42•}
J'avais l'impression que mon monde était en train de s'écrouler un peu comme les îles de la personnalité dans le film « vice versa ».
Je réalisais sans trop réaliser ce que je venais d'entendre...
Donc tu t'en fous de moi Wassim ? Pourquoi tu ne me le dis pas hein ? Pourquoi ?
J'essaie de me ressaisir avant de sombrer dans une profonde tristesse. Je décide de franchir la porte et arriver à leur chevet.
J'essaie de paraître le plus neutre possible, je dis ça parce que je ne veux absolument pas qu'on voit sur mon visage que j'ai été profondément blessée par ce que Wassim venait de dire à mon égard...ou encore la haine incommensurable qui allait se saisir de moi quand je finirai par réaliser ses paroles.
Moi : je suis là, qu'est-ce qui a ?
Kassym : euh...eh bah...
Il semblait mal à l'aise tout en ne trouvant pas ses mots, assez compréhensible il craignait que j'ai entendu ce que l'autre trou du c*l avait dit.
En parlant de cet immense c*nnard son visage était neutre, il avait posé son regard nonchalant sur moi, il me détaillait de haut en bas.
Pas méchamment mais de façon tellement neutre que ça en deviendrait presque méprisant.
Je le regarde à mon tour en le regardant de travers laissant percevoir toute la haine qui s'emparait de moi plus que la tristesse en tout cas en surface.
Moi : bon ? Tu vas parler je n'ai pas que ça à foutre.
Kassym : il faut que je te parle.
Wassim : je décale moi.
Je réprime l'envie de lui lâcher mes paroles les plus tranchantes en pleine face. Espèce de lâche.
Moi : c*nnard va.
Il ne relève même pas la remarque et quitte doucement la pièce puis quelques secondes plus tard l'appartement après avoir claqué la porte.
Moi : bon vas-y parle.
Kassym : Wassim doit aller régler des affaires donc c'est toi qui dois à nouveau gérer.
Moi : comme j'ai l'air d'être le remplaçant, je suis intérimaire moi ?
Kassym : Souk...
Moi : quoi souk quoi ? Hein quoi ?
Kassym : rien...laisse tomber.
Moi : il vaut mieux, bref, il va faire quoi ce b*tard ?
Kassym : je ne sais pas.
Moi : tu ne sais pas où tu ne veux pas me le dire ? Parce qu'il y a quand même une légère différence entre les deux.
Kassym : non je ne sais pas.
Moi : ah ouais ? Donc toi ton chef il se casse pendant on ne sait combien de temps du jour au lendemain et tu ne lui demandes même pas où il va ?
Kassym : il n'a pas voulu dire.
Moi : et il est écrit trou de balle sur mon front. Bref bouge d'ici toi aussi avant que je te parle mal.
Kassym : de toute façon je devais y aller.
Moi : ouais va.
Sans ajouter un mot de plus il se lève et quitte la pièce puis l'appartement en recopiant le même schéma que son b*uffon d'acolyte à la c*n.
Moi : ils me cassent tous les c*uilles ici.
Je me lève de cette chambre de m*rde là où à chaque fois que je m'y aventure je finis gérante d'un réseau de vente de drogue et rejoins le salon.
Je suis tellement énervée, je sens mon visage chauffer tellement j'ai les nerfs, ce p*tain de clochard se permet de penser ça de moi et ensuite partir sans dire un traitre mot et en plus il me lègue encore une fois toutes ses conneries à lui et à mes deux imbéciles de frères.
J'arrive au salon et je prends directement place sur le canapé, j'allume la télé en espérant me changer les idées en regardant une émission mais je ne trouve rien alors j'arrête de zapper avec la télécommande et je regarde sans regarder un documentaire animalier.
J'étais beaucoup plus occupée à ressasser ce que Wassim avait dit...alors comme ça tu t'en fous de moi ?
Espèce de chien.
En y repensant, j'ai bien fait de m'être écoutée et de ne pas avoir cédé à mes sentiments même s'ils sont là je ne vais pas les entretenir et au contraire je vais complètement les nier jusqu'à que ma conscience les oublie.
Je reste à cogiter sur ça pendant une dizaine de minutes, en ajoutant à ça que je dois reprendre mes fonctions de m*rde.
Mon regard se pose sur un paquet de cigarette qui était posé là à me regarder avec à côté de lui un briquet.
Un des idiots a dû les oublier.
Je regarde le paquet et ça me fait immédiatement repenser quand Wassim fumait devant moi et qu'il se dégageait de lui un charisme fou.
A cet instant j'avais beau le détester il n'en demeure pas moins qu'il est très beau et TRÈS charismatique surtout quand il fume.
Je me rappelle également qu'il m'avait dit qu'il fumait pour se détendre.
Là...j'étais stressée, frustrée, en colère...alors...peut-être qu'une petite cigarette allait avoir le même effet de détente que Wassim prétendait...
Je crois que j'étais vraiment complètement perdue dans ma tête pour avoir penser à une chose pareille mais encore plus quand ma main se dirige vers le paquet contenant les cigarettes.
Moi : je vais vraiment faire ça ?
Moi : non la honte je ne vais pas faire ça quand même ?
Moi : n*que sa mère ma vie est déjà foutue alors foutue pour foutue...
J'ouvre alors ce paquet de cigarette et en saisit une puis le briquet.
Je coince la cigarette entre mes lèvres que je pince et j'approche le briquet du bout de cette cigarette, j'actionne le briquet et brûle le bout de la cigarette.
J'aspire involontairement la première fumée qui s'émane de la cigarette et je manque de m'étouffer.
Littéralement...
Mais je reste campé sur mes positions et je commence à inspirer le bout de la cigarette qui était coincé entre mes lèvres.
Ça me brûle directement la gorge, ça me fait mal mais je me surprends à aimer m'infliger la brûlure que me procure la cigarette à la gorge parce que ça matérialise la douleur que je ressentais psychologiquement...
Et c'est comme ça que j'ai commencé à fumer ma première cigarette...
Wassim avait raison, ça m'avait détendu de consommer une cigarette sûrement parce que je ne pensais plus à tout ça mais que je pensais qu'à voir se consumer cette cigarette dans mes poumons comme ma haine et ma tristesse me consumait...
Après avoir terminé cette cigarette j'ai été jeté le mégot dans le cendrier qui était disposé sur la table puis j'ai pris le briquet avec moi.
Il risque bien de me servir...
{...}
1 mois plus tard :
Rien d'intéressant ne s'est passé pendant 1 mois, je n'avais ni nouvelles de Wassim, ni de nouvelles de Sabrina, ni de mes frères ni de l'enquête bref rien.
J'avais la même routine chaque jour, c'est-à-dire me lever, me maudire intérieurement de faire ce que je fais, me laver, prier malgré tout, et sortir gérer le « réseau ».
J'allais également voir Mister you et Lacrim chez Imrân, je m'étais rapproché de lui, on parlait sérieusement parfois ???
Oui, oui, on parlait SÉRIEUSEMENT avec Imrân.
Concernant Wassim, je ne voulais ni nouvelles de lui, ni rien du tout et les garçons ne m'en parlait pas.
J'esquivais les frères et sœurs de Wassim et même sa mère. Je ne voyais plus personne et je passais le plus clair de mon temps à l'appartement.
Lina ne m'en voulait pas qu'on se voit moins et elle me défendait auprès des garçons quand je disais que je ne pouvais pas sortir.
Je me devais de protéger au maximum tous mes proches pour leur éviter un accident ou quelque chose du genre.
Du côté de Hayat c'était pareil, je ne la voyais plus trop on parlait seulement en message, elle donnait de mes nouvelles à Lamine en restant très brève à mon sujet.
Vous vous demandez peut-être comment je vais moi ? Eh bien assez mal mais Al Hamdoulillah, j'essayais malgré tout de garder la face, garder l'umut ( espoir ) qu'un jour tout aille mieux.
Mais malgré ça je me délaissais complètement physiquement et mentalement. Je ne m'habillais plus qu'en jogging noir et capuche pour cacher mes cernes parce que je ne dors plus.
Trop occupée à penser à bien gérer le réseau, trop occupée à me demander est-ce que ça en valait la peine de souffrir autant et de se laisser consumer par la haine et la déception d'être devenu ce que je méprisais le plus au monde.
Je ne prenais plus soin de moi, plus de maquillage, plus de temps devant le miroir, j'enchaînais les chignons bas décoiffés pour ne pas perdre de temps.
Concernant Noor, elle, ça allait, elle parlait avec le mec de sa fac, elle sortait beaucoup avec ses copines.
Ahlem aussi ça allait, elle allait toujours au lycée, elle était avec Lina, Ayoub et Nordine.
Elle me remplaçait presque, elle faisait tout ce que je faisais avant et d'un côté ça me plaisait de voir ça, qu'elle vive ce que je vivais. Au moins l'une des deux cousines/jumelles avait une vie normale.
Bref...
Aujourd'hui, c'était un samedi banal de fin octobre, le temps se rafraîchissait mais c'était toujours agréable. Je comptais sortir après avoir dormi qu'au matin vers 8h.
J'étais dans ma chambre en train de me préparer, quand Noor entre dans celle-ci.
Noor : coucou, bien dormi ?
Moi : oui et toi ?
Tu mens Soukaina...
Noor : oui, je me disais est-ce que tu veux qu'on sorte faire les magasins pour se faire belle ?
Moi : non merci je suis occupée aujourd'hui.
Noor : tu te délaisses Soukaina...allez viens on va se faire un hammam ?
Moi : bon...si tu veux...
Noor : trop bien !! On y va avec Ahlem
Moi : d'accord, je vais préparer mes affaires.
Noor : parfait, on part dans 20 minutes.
Elle me sourit avant de sortir de ma chambre, quant à moi je me suis dirigée vers mon armoire, j'ai pris un maillot de bain et tout ce dont j'avais besoin pour cette sortie improvisée.
En 5 minutes j'avais fini de préparer mes affaires, alors je suis partie dans la chambre de Noor.
Moi : je descends à la voiture, rejoignez-moi quand vous avez terminé.
Noor : d'accord, AHLEM T'AS FINI ?
Ahlem : NON !
Moi : t'as dit 20 minutes, ne te presse pas il reste encore 15 minutes.
En réalité je voulais gagner du temps pour pouvoir aller fumer...
Je suis sortie de sa chambre puis je me suis diriger vers la porte de chez moi et je suis montée pour aller sur le toit.
J'ai ouvert la trappe je me suis hissé jusqu'en haut.
Je me suis assise sur le rebord du bâtiment, un pas de travers et je prendrai le goûter avec Tupac.
J'ai sorti mon briquet et une cigarette de mon paquet que j'ai coincé entre mes lèvres avant d'allumer la cigarette et la laisser se consumer.
J'ai commencé à fumer, mon rituel en fumant est toujours de penser à Wassim...malgré la haine que je ressentais envers lui je ressentais son manque, il me manquait.
Je l'aimais autant que je le détestais...
Mes pensées étaient souvent dirigées vers lui, je me maudissais intérieurement de ne pas pouvoir arrêter de penser à lui, à me demander s'il va bien, s'il est sérieux quand il a dit cette fameuse phrase, qu'est-ce que j'avais fait pour provoquer cette situation.
Bref...
Je sors de mes pensées et cette jouissance éphémère que j'ai ressentie en fumant était déjà en train de se terminer alors j'ai jeté le mégot, je l'ai écrasé puis je suis descendue...
J'ai dévalé tous les escaliers qui me séparait du hall d'entrée. Une fois sortie je suis allée dans la voiture.
Les filles m'ont rejoint une dizaine de minutes après dans la voiture.
Noor : ça sent la cigarette ou je suis folle ?
Moi : non tu n'es pas folle.
Noor : elle sort d'où cette odeur.
Moi : les gars, je viens de les croiser...
Je mens...
Noor : d'accord, ouvre les fenêtres c'est une horreur.
C'est encore plus une horreur quand tu sais que tu la consommes...
Moi : oui.
J'ouvre les fenêtres puis je prends la route direction le hammam, j'avais cette boule au ventre depuis mon accident de prendre la voiture quand il y avait Ahlem et Noor parce que je me rappelle toujours de la peur dans leurs yeux quand je leur ai dit pour la bombe sous la voiture...
Mais je ne montre aucune émotion, à vrai dire depuis un mois je ne montre plus aucune émotion sur mon visage.
Plus de sourire, plus de joie, plus rien sauf de la haine...la haine était la seule émotion que je réussissais à montrer, le reste était éteint.
Je sentais un vide au fond de moi, comme si mon coeur était éteint, mes sentiments aussi...
Bref, le trajet se passe bien, nous sommes arrivés en quelques minutes, je me suis garée et j'ai été payé l'horodateur pour environ 1h30.
Avec les filles, nous nous sommes dirigés vers l'entrée du hammam, Noor parlait à la dame de l'accueil et quelques minutes plus tard nous étions dans nos cabines respectives pour se changer.
J'avais mis un maillot de bain, j'avais également mis une compresse résistante à l'eau sur la cicatrice de ma brûlure on ne sait jamais.
Je suis sortie simultanément de ma cabine avec les filles et nous sommes entrés dans le hammam, on avait réservé le sauna et le jacuzzi pour nous pendant 1h.
Ça m'avait détendu d'arrêter le temps d'une heure de penser à tous les problèmes que j'ai sur le dos, de penser à Wassim, à mes frères etc...
Ça m'avait fait du bien de prendre soin de moi, je m'étais complètement oubliée depuis plus d'un mois, c'est les conséquences de passer sa journée dans un monde de problèmes, entourée d'hommes et que t'as trop de choses à régler et de responsabilités à seulement 17 ans.
Il fallait que je me ressaisisse, que je reprenne soin de moi, de mes cheveux, de mon corps et de mon visage.
{...}
J'étais rentrée chez moi depuis quelques heures, j'avais été voir les garçons et gérer ce que je devais malheureusement gérer.
J'étais allongée dans mon lit, à vrai dire je voulais dormir mais je n'y arrivais pas alors j'ai repensé à cette journée que j'avais passé avec Noor et Ahlem.
Ça m'avait fait du bien de prendre soin de moi, j'avais perdu toute ma féminité et jusqu'à présent ça ne m'avait pas plus dérangé que ça mais je voulais maintenant y remédier.
Alors je regardais un peu les comptes Instagram pour me faire des extensions de cils...
Je sais...je sais que c'est haram mais à ce moment là ma foi baissait...elle baissait à vue d'œil, mais malgré tout je priais chaque jour.
J'espère que vous n'allez pas m'en vouloir comme moi je m'en veux...
J'avais trouvé un compte Instagram plutôt intéressant et ce n'était pas loin de chez moi. Mais je n'avais pas décidé de prendre rendez-vous pour l'instant.
J'allais poser mon téléphone quand je reçois un appel de Lina, je décroche immédiatement.
Lina : coucou ma belle.
Moi : coucou, ça va ?
Lina : Al Hamdoulillah et toi ?
Moi : Al Hamdoulillah...
Lina : t'es chez toi ?
Moi : oui pourquoi ?
Lina : ça te dit de sortir ? Avec Ayoub et Nordine ?
Moi : euh...oui vas-y...
Lina : je suis en train de me préparer et on descend.
Moi : d'accord.
Je me suis levée de mon lit et j'ai été enfilé un ensemble nike tech noir.
J'ai refait mon chignon haut puis je me suis parfumée et je me suis dirigée vers l'entrée pour enfiler mes baskets.
Noor : tu vas où ?
Moi : voir les 3 mousquetaires pourquoi ?
Noor : maintenant ?
Moi : oui.
Noor : fais attention dehors, ne reste pas tard, il est déjà 21h.
Moi : oui, ne t'inquiète pas.
Je lui fais un sourire qu'elle me rend, Ahlem dormait sur le canapé comme d'habitude elle aime trop dormir cette fille.
Je me suis dirigée vers la sortie de chez moi et j'ai dévalé les escaliers d'un pas rapide avant d'accéder dans mon hall et d'en sortir par la porte.
Les trois mousquetaires m'attendaient en face de mon bâtiment, ça faisait un bout de temps qu'on n'avait pas fait ce genre de sortie improvisée.
Moi : Salam aleykoum !!
Eux : aleykoum Salam !!
Moi : vous allez bien ?
Eux : Al Hamdoulillah et toi ?
Moi : Al Hamdoulillah.
Ayoub : tu dates !!
Moi : oui, je suis très occupée.
Ayoub : tu travailles c'est ça ?
Oui..c'est ça..
Moi : oui
Lina me lance un regard.
Lina : en vrai Souk t'as du courage, je n'aurais jamais pu faire ça...j'aurais gratté l'argent des garçons.
Moi aussi je pensais que je n'aurais jamais pu faire ça...
Moi : des fois malheureusement t'es obligé de faire des trucs que tu ne pensais même pas faire.
Nordine : qu'Allah te facilite.
Ayoub : toi au moins comme t'es une fille t'es pas tombé dans la drogue...comme mon frère...
Je ne sais plus vraiment si je vous l'avais dit, mais le frère d'Ayoub vend et il a même déjà été en prison une fois.
Son frère travaille pour moi sans le savoir...
J'ai baissé la tête...
De honte...
Nordine : la vie c'est comme ça, parfois on fait des mauvais choix mais ce n'est pas grave tant qu'on se repentit et qu'on avance sans refaire les mêmes erreurs.
Ma vision s'est troublée à l'entente de ses mots, ça résonnait dans ma tête parce que je me retrouvais dans cette phrase, avoir fait une erreur et espérer m'en sortir vite et ne plus jamais refaire cette bêtise.
{...}
Je suis restée une demi-heure avec mes trois amis, nous avions discuté de tout et de rien comme à l'ancienne et ça m'avait fait plaisir.
Pendant ce temps-là où je me sentais normale, je me sentais comme l'adolescente que j'étais il y a seulement quelques mois, quand mes parents étaient encore parmi nous...
Enfin bref,
Les garçons venaient de rentrer et avec Lina nous étions encore assise ensemble, je scrollais mon Instagram pour trouver une prestataire pour faire mes cils.
Lina : t'as l'air vachement concentrée, tu fais quoi ?
Moi : je cherche une meuf qui fait des extensions de cils.
Lina : ah bon ? Pour qui ?
Moi : moi.
Lina : hein ? Depuis quand tu veux en faire ?
Moi : ces derniers temps je me suis complètement délaissée physiquement parce que je n'ai le temps de rien faire avec tout ce que je dois gérer, à force de rester avec les garçons je deviens comme eux alors je veux retrouver un semblant de féminité donc je veux faire des extensions de cils.
Lina : je vois...mais tu sais que c'est haram n'est-ce pas ?
Moi : oui...je sais...
Lina : tu ne devrais pas en faire, qu'Allah te facilite.
Moi : amin, merci ma soeur.
Lina : il se fait tard, on devrait rentrer.
Moi : oui..
On se lève toutes les deux simultanément et on se prend dans les bras.
Lina : tu fais attention à toi d'accord ?
Moi : toujours.
Lina : t'as intérêt sinon je t'arrache les cils et là tu auras une bonne raison de faire des extensions de cils.
J'explose de rire et je me recule d'elle, on commençait à se diriger respectivement pour rentrer chez nous.
Lina : ah au fait, je ne devrais peut-être pas te le dire mais Célia la soeur Yanis elle fait les cils si tu veux.
Moi : ah ouais ?
Lina : oui elle s'est lancée.
Moi : merci !!
Lina : de rien, va t'occuper de la cuisine.
J'explose de rire, on dirait un garçon qui parle.
Moi : pas mal l'imitation.
Lina : t'as vu ? Je suis grave forte ! Allez dégage rentre chez toi.
Moi : toi rentre chez toi moi je suis juste à côté.
Lina : ferme là.
{...}
Je suis rentrée chez moi depuis au moins une heure, j'ai pris ma douche et mangé un bout avant d'aller dans mon lit. Ma soeur et ma cousine dormaient déjà comme elles avaient cours.
On était en octobre et les vacances scolaires approchaient, j'avais grave besoin de vacances, cet été je n'avais pas pu y songer comme j'ai été dans le coma.
Alors avec l'argent que j'avais amassé depuis que j'étais rentrée dans ce monde de m*rde je pensais réellement à prendre des vacances avec ma soeur et ma cousine.
La destination phare du moment c'était la Thaïlande et je voulais trop y aller, j'ai commencé à regarder des billets d'avion pour y aller parce que je m'ennuyais à mourir.
A côté de ça j'avais envoyé un message à Célia, une fille de mon quartier celle que Lina m'avait parlé concernant les extensions de cils. Elle venait de me répondre qu'elle était ok pour me les faire demain.
J'avais réellement besoin de changement et ça commençait par mon apparence.
C'est comme ça que le lendemain je me suis retrouvée à aller faire mes cils chez elle...
Je venais de me réveiller, il était 13h je suis allée à la douche, puis je me suis lavée, je n'ai rien mangé mais je suis directement parti me préparer.
J'avais décidé de mettre un ensemble Adidas rouge, ça faisait moins ghetto mais j'étais tout de même à l'aise dedans.
Je me suis coiffée, appliquée mes soins au visage et ça m'a fait tellement de bien, j'avais l'impression de revivre. De renaître de mes cendres.
Je suis ensuite allée mettre mes baskets puis je suis sortie de chez moi pour aller chez Célia.
Sur le chemin je reçois un message d'un numéro inconnu...
NDA
Coucou les filles !! J'espère que vous allez bien !! Moi, ça va Al Hamdoulillah !!
Je devais poster la semaine dernière mais je n'ai pas pu...
Je vais enfin essayer de poster de façon récurrente c'est-à-dire tous les samedis !!
Mais je ne promets rien...
Sinon on peut parler de cette partie ???
Soukaina est grave déçue de Wassim ma vie...ce bouffon là !!
Brefffffff
En plus ma fille a commencé à fumer...
Je slay trop !!
Je n'ai jamais vu sur Wattpad une protagoniste qui fume enfin dans les chroniques !!
Ici on ne fait pas comme les autres !!
Personne ne peut s'assoir à ma table et me dire je révolutionne les chroniques "cités" mieux que toi.
I'm star as you 💅🏼 !!
Breffff
Vous avez pensé quoi de cette partie ??? Vous avez aimé ??? Vous avez des théories pour la suite ??? Je veux tout savoir !!
Sinon n'oubliez pas de voter et commenter pour que je sache ce que vous pensez et surtout que vous êtes trop drôle purée.
Vous êtes vraiment les meufs drôles que vous pensez être !!
D'ailleurs dans la dernière partie fou rire quand j'ai vu que vous êtes grave tombée amoureuse de mon bébé Imrân, c'est trop devenu le chouchou des nanas 🤭 !!
Mais il ne vous a pas trompé avec Soukie...ils ont juste adopté des chatons ensemble...
Il est fidèle à vous toutes !! Assez bizarre dit comme ça...💀
Enfin bon j'arrête de parler et de vous draguer...mais Imrân va continuer aussi...
On s'attrape bientôt !!
En attendant la prochaine partie, prenez soin de vous, je vous aime ❤️.
Bisous de Inès 👄💅🏼
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Soukaina : l'exception à la règle
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